[Orcanie] Chapitre premier

 
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La mer a ses mystères que nul homme ne peut percer. D'aucun tomberont amoureux de sa tranquilité, de ses reflets d'or sur fond d'argent. Chaque soir, son rendez vous de feu l'illumine des parures des rois. La mer est d'une tranquilité qui ne trouve son opposé que dans les tempetes. Qui ne peut s'interroger sur la coère furieuse qu'elle s'inflige alors qu'elle était si douce auparavant. Son teint bleu se brouille du blanc de l'ecume, du noir de la nuit. Son bercement tendre devient un grondement sourd, arrachant les fonds, remuant ce qu'elle cache de plus secret, comme un souffle sur un vieux livre. Il suffit parfois d'un souffle malheureux pour remuer les bribes du passé, pour tourner des pages il y a bien longtemps écrites, et bien longtemps oubliées...


Un vent glacial s'engouffrait ans la foret de connla, sifflant dans les branches des arbres maintes fois centenaires, arrachant les pousses que les racines ne retenait pas à la terre. Tout s'agitait entre les troncs, les feuilles volaient pour venir se déchirer sur les branches hautes, aucun animal ne se serait risquer à sortir, aucun n'aurait pu soutenir la fureur des éléments. Les trombes d'eau tombaient comme jeter depuis la mer, mais les gouttes ne semblait pas tomber, le vent les balayait avant qu'elles ne touche le sol. Seul les éclairs zébraient le ciel noir, aucun lumière ne s'avancait dans les ténèbres. Et c'etait bien cela que regrettait Graegir. Sa lampe était depuis longtemps éteinte et ses vetement trempés par cette maudite bizarrerie du ciel. Si quelqu'un avait contrarié les dieux, alors le voilà bien chatié, mais pourquoi donc déchainer sa colère sur les innocents ? Etait-se pour rappeler que nul n'échappe à la vengeance divine ?
Depuis son arrivé dans l'estuaire le gros temps s'était levé, la région devait surement etre maudite. Et bien sur, dans ce noir et sans lampe le voila perdu, errant comme un ame en peine au milieu d'une foret qui renfermait milles pièges pour le voyageur. Il avait si souvent trébucher contre des racines qu'il en avait perdu sa botte, que le vent malin s'était empressé d'emportant dans les ténèbres. Abattu mais encore vaillant, Graegir s'etait allongé au pied d'un gros chene, ou du moins espérait-il que ce fut un chene, à la maniere dont la tempete balancais les arbres, mieux valait s'abriter derrière le plus gros. Il commencait à avoir froid, et faim. Depuis ce matin son ventre n'avait rien recu, et il rappelait grandement qu'il existait. Mais il fallait attendre, encore un peu seulement espérait-il, que ce grain se termine et se meurt dans les terres. Sa mère ne réaliserais que plus tard que son fils était parti au devant d'une tempete, quand le cousier apportera au palais les nouvelles du royaume. Le vent ne cessa pas avec la nuit, il semblait meme s'amuser à tourmenter sa proie en changeant de direction plusieurs fois. Graegir ne ferma pas l'oeil de la nuit, trop occupé à se cacher derrière le tronc, il ne sentit pas non la branche tomber du plus haut de l'arbre et le frapper à la tete. Comme un reve, il tomba dans l'inconscience...

Les muscles raidis et la tete meurtrie, il ouvrit enfin les yeux. Ses souvenirs le trahissaient, mais surement était-il encore dans la foret, il y a avait du bois partout. Un martelement discontinu résonnait dans sa tete, non, hors de sa tete. Quelqu'un s'entetait à taper... mais à taper sur quoi ? Incapable de remuer la tete, Graegir du faire appel à toutes ces forces pour se lever, du lit ou il était. Mais a qui donc était ce lit ? et à qui donc etait cette cabane sans toit ? A peine fut-il debout que le martelement cessa, et un vieillard apparut entre deux planches de charpente.
-"Alors jeune homme, te voila donc réveillé ? demanda l'homme avec une voix de tenor
-Oui effectivement, répondit-il penaud, pourriez vous me dire qui vous etes, et ou je suis ?
-Je suis Sean, et tu es au milieu de ma modeste demeure, si l'on peut encore appelé ainsi cette maison qui n'a plus guère de toit."
Effectivement, Graegir réalisa que la tempete avait arraché en grande partie de la toiture, pourtant la maison était bien enfoncé dans la foret. Peut etre les dieux avaient-ils juger qu'un toit à refaire suffirait à chatier un vieillard.
-"Depuis combien de temps suis ici ?
-"Hum, voila deux jours que tu dors comme un bébé, il faut dire que tu as pris un sacré coup sur la tete"
Machinalement, il se frotta la tete. Sa main passa sur une croute de sang large comme la peaume. Mais il ne savait pas à quoi ou qui il la devait. Sa jambe aussi lui faisait mal, il constata qu'elle était bleu, une lancinante mais supportable douleur s'en élevait. Lorsqu'il décidé de se lever, la douleur devint celle d'une lame que l'on enfonce dans les chairs, et il ne put réprimer un cri.
Le vieillard rit:
-"Ta jambe estbien esquinter mon garcon, de ce que je peux juger, tu as du sang sur l'os ... ca va te faire mal pendant un bon mois, et je ne te parle pas de marcher tant que le sang ne se sera pas évacué.
-Mais je ne peux pas resté la protesta Graegir
-Je ne t'empeche pas de partir petit lanca Sean, mais c'est ta guibole qui va t'en empecher
-Pouvez vous alors aller chercher de l'aide au village de connla ?
-Laisse moi donc finir mon toit, et peut etre alors que je me déciderai à aller chercher un cheval pour te ramener.
-Vous n'en avez pas ?
-Ou veux tu que je les fasse courir ? il n'y a ici que des troncs et des branches pour faire tomber la moindre bete. Meme les cerfs se font avoir."
Le vieux ne mentais pas, les murs étaient recouvert de cornes de cerfs, certaines sculptées avec force détails. Le temps faisait eds miracles au gens patient, on pouvait meme apprendre à coudre a un firebolg si le temps n'était pas de l'or.
-"Vous n'avez pas moyen d'appeler à l'aide qui que ce soit ? Si vous parvenez en ville surement des gens viendront me chercher et vous aider à reconstruire votre charpente. Graegir lancait un appat énorme, mais il espérait tout de meme pouvior réussir a ferre
-Ne t'est-il pas venu à l'esprit qu'un vieillard isolé dans la foret ne voulait peut etre pas recevoir de l'aide de quiconque?
Au moins Graegir compris que le vieux n'était pas stupide.
-Alors pourquoi m'avez vous amener ici ?
-Pour ne pas sentir ta carcasse se putréfier sous mon nez" lanca Sean, coupant ainsi court à la conversation.
Sans autres mots, les martelement reprire, accompagnés parfois de coup de scie.
Le jeune homme immobilisé en profita pour regarder les murs de la maison. Aucun confort à premiere vue, à part quelques trophéset cornes de cerfs rien n'ornait les murs. Les tapisserie du palais auraient suffi à couvrir toute la maison pensa t-il. Son ventre vide cria famine, mais il n'eu qu'a tendre le bras pour trouver quelques fruit poser la surement à son intention. Tout en mangeant, il parcourut du regard le reste de la maison. La seule parti abritéepar le restant de toiture était une petite pièce dans laquel il pouvait entre-apercevoir un lit, un placard. Aucune sculture ne venait orner les meubles, et du placard sortait une laniere de cuir rouge, négligeamment coincée par la porte. Au dessus un trophée énorme reposait à moitié recouvert par un drap. Seule une dent grande comme la main pouvait laisser deviner que le monstre devait etre terrible.

Immobilisé, résigné, et surtout repus par les fruits posés pres de lui, Graegir s'endormit. Ses reves le ramenèrent au palais, ou il pouvait voir sa mère morte d'inquiétude à l'idée que son fils pouvait etre perdu au milieu de nul-part... et comme elle avait raison...


Si ca plait je continu
Citation :
Provient du message de marypoppins
c bien parce que ça raconte rien comme koi pas besoin d'un sujet en béton pour dire quelque chose
Hehe tu t'attendai a quoi,c quand meme de keep que tu parle fo pas trop en demande a la fois
ok.

Vas-y maintenant moi aussi jsuis férré alors fait pas traîner pour la suite.

euh...pliz



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