[Textes] réfléchir, sourire, rire et pleurer ...

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Souvent au gré de nos pérégrinations sur le net,
Ou bien en lisant un bouquin,
Il y a des textes qui marquent.
Des vérités, bonnes à dire, lire et entendre.
Du rêve qui nous fait espérer,
Des leçons de vie, qui nous font réfléchir ...

Je vous invite à les partager ici.
Qui n'a jamais été touché par un texte ?
Peu de gens je pense.

Merci de mettre l'auteur du texte et la référence du livre si s'en est un,
car certains textes pourraient aussi donner envie de lire les oeuvres complètes.

Il ne s'agit pas seulement de lire pour lire, mais aussi de lire pour réfléchir et comprendre
__________________
http://forum.faucheuses.net/files/963lilith.jpg
Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes
tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre,
ce village serait ainsi composé :


- 57 asiatiques
- 21 européens
- 14 américains (Nord, Centre et Sud)
- 8 africains

Il y aurait :

· 52 femmes et 48 hommes
· 30 blancs et 70 non blancs
· 30 chrétiens et 70 non chrétiens
· 89 hétérosexuels et 11 homosexuels
· 6 personnes posséderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA
· 80 vivraient dans des mauvaises maisons
· 70 seraient analphabètes
. 50 souffriraient de malnutrition
· 1 serait en train de mourir
· 1 serait en train de naître
· 1 posséderait un ordinateur
· 1 (oui, un seulement) aurait un diplôme universitaire

Si on considère le monde de cette manière,
le besoin d'accepter et de comprendre devient évident.

Prenez en considération aussi ceci :

Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie,
vous êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.

Si vous n'avez jamais été dans le danger d'une bataille,
la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, l'étau de la faim,
vous êtes mieux que 500 millions de personnes.

Si vous pouvez aller à l'église sans peur d'être menacé, torturé ou tué,
vous avez une meilleure chance que 3 milliards de personnes.

Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir,
vous êtes plus riche que 75% des habitants de la terre.

Si vous avez de l'argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une petite boite,
vous faite partie du 8% les plus privilégiés du monde.

Si vos parents sont encore vivants et toujours mariés, vous êtes des personnes réellement rares.

Si vous lisez ce message, vous venez de recevoir une double bénédiction,
parce que quelqu'un a pensé à vous et parce que vous ne faites pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire.


Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent.

Aimez comme si personne ne vous avait jamais fait souffrir.

Dansez comme si personne ne vous regardait.

Chantez comme si personne ne vous écoutait.

Vivez comme si le paradis était sur terre.

Faites parvenir ce message à toutes vos connaissances et amis :
si vous ne le faites pas, il ne se passera rien Si vous le faites,
quelqu'un peut sourire en le lisant et se dire qu'il a beaucoup de chance de la vie... malgré lui...

Auteur inconnu



~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~°~

"Les hommes de chez toi, dit le petit prince,
cultivent cinq mille roses dans un même jardin...
et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent.
Et cependant, ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose et un peu d'eau.
Mais les yeux sont aveugles.
Il faut chercher avec le coeur."

Antoine de St-Exupéry -Le Petit Prince-
I love you. I've tasted hell.
I hate you. I've seen Heaven.
I know you. I've found myself.



Extrait d'une histoire qui mérite d'être lue....
Cherchez un peu

Ton départ !



Pardonne-moi de te laisser partir,

ou parfois d’essayer de te retenir,

de ne pas trouver les mots pour te dire

combien j’ai du mal à me contenir.



Un jour t’es entré(e) dans mon cœur,

comme une caresse de chaleur,

et lorsque je constate ton départ

je me retrouve avec le cafard.



Je cherche à me consoler.

J’aimerais encore te contempler

comme aux meilleurs jours…

À la naissance de notre amour.



Aujourd’hui j’oublie ma fierté

Tu sais que je n’aime pas implorer

Mais sache que ma vie, sans toi,

ne cesse de me transformer.

En vivant longtemps ensemble

On finit par se ressembler

Toi t’es resté différent(e)

et t’as beaucoup évolué(e)

Toutes ces différences…

que je continue à aimer,

même si elles nous ont séparées.



J’aimerais renouveler

Mais je ne peux trop changer

Je suis l’être que t’as aimé

Et je me sens prisonnier(e)

Je sais que tu ne peux revenir

T’es parti(e)… pour demeurer

Une personne fabuleuse

Que je ne pourrai jamais oublier !



J’aimerais te convier à changer d’idée

Je n’y compte pas trop… je sais

Mais mon cœur ne peut s’empêcher

De te désigner mon amour

Oui, mon amour dans mon cœur c’est resté gravé.



Stéphanie Desrosiers


SAVOIR PLACER SES CAILLOUX !


Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration
Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la
planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l'un des 5 ateliers de leur journée de
formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "faire
passer sa matière ".

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout
ce que l'expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda
un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une
expérience".

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof
sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa
délicatement en face de lui.
Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot.
Lorsque le pot fut rempli jusqu'àu bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

"Est-ce que ce pot est plein?".

Tous répondirent : "Oui".

Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un
récipient rempli de gravier.
Avec minutie, il versa ce gravier sur
les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de
gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et
réitéra sa question :

"Est-ce que ce pot est plein?". Cette fois, ses brillants élèves
commençaient à comprendre son manège.

L'un d'eux répondit: "Probablement pas !".

"Bien !" répondit le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table
un sac de sable.
Avec attention, il versa le sable dans le pot.
Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le
gravier.
Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot
est plein ?".

Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves
répondirent :

"Non!".

"Bien!" répondît le vieux prof.

Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le
pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'a ras
bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :

"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? "

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce
cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que
notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment,
on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".

"Non" répondît le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande
vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :

"Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot,
on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de
l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux
dans votre vie ?"

"Votre santé ?"

"Votre famille ?"

"Vos ami(e)s ?"

"Réaliser vos rêves ?"

"Faire ce que vous aimez ?"

"Apprendre ?"

"Défendre une cause ?"

"Vous relaxer ?"

"Prendre le temps... ?"

"Ou... toute autre chose ?"

"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS
CAILLOUX en premier dans sa vie,
sinon on risque de ne pas réussir... sa vie.
Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier,
le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus
suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la
question :

"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie?"

Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)"

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son
auditoire et quitta lentement la salle.


traduction originale de Paul Gadoury.
Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100$.

Il demande aux gens : -Qui aimerait avoir ce billet ?
Les mains commencent à se lever.

Alors il dit : - Je vais donner ce billet de 100$ à quelqu'un de vous, mais avant laissez-moi d'abord faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande:
Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ? Les mains continuent à se lever.

-Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela.

Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande : Qui veut encore avoir ce billet?

Evidemment, les mains continuent de se lever !

-Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé. Il vaut toujours 100$. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! La valeur d'une personne ne tient pas à ce qu'elle fait ou ne fait pas. Vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.
Citation :
Provient du message de Lilandrea VifArgent
Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100$.

Il demande aux gens : -Qui aimerait avoir ce billet ?
Les mains commencent à se lever.

Alors il dit : - Je vais donner ce billet de 100$ à quelqu'un de vous, mais avant laissez-moi d'abord faire quelque chose avec.

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande:
Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ? Les mains continuent à se lever.

-Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela.

Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

Ensuite il demande : Qui veut encore avoir ce billet?

Evidemment, les mains continuent de se lever !

-Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé. Il vaut toujours 100$. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien, mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! La valeur d'une personne ne tient pas à ce qu'elle fait ou ne fait pas. Vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.
Je l'aime beaucoup celui là.
...........
Citation :

Tantôt,rebelle injuste et jaloux,je la blesse
Et je sens dans mon coeur sourdre la cruauté.
Elle ne comprend pas,et je lui semble infâme.
Oh!Que je serais doux si tu n'étais qu'une âme!
Ce qui me rend méchant, vois-tu, c'est ta beauté.

Sully Prud'homme,Poésies
Le rêve d'un curieux

Connais-tu, comme moi, la douleur savoureuse,
Et de toi fais-tu dire:"Oh! L'homme singulier!"
- J'allais mourir. C'était dans mon âme amoureuse,
Désir mêlé d'horreur, un mal particulier;

Angoisse et vif espoir, sans humeur facétieuse.
Plus allait se vidant le fatal sablier,
Plus ma torture était âpre et délicieuse;
Tout mon coeur s'arrachait au monde familier.

J'étais comme l'enfant avide du spectacle,
Haïssant le rideau comme on hait un obstacle...
Enfin la vérité froide se révéla:

J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore
M'enveloppait.-Eh quoi! n'est-ce donc que cela?
La toile était levée et j'attendais encore.


Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
__________________
[Aion] Fallacieuse - templier - Urtem
[World of Warcraft] Mascarade - chamane - Ner'Zhul
[Daoc] Turpitude - ombre - Ys / Fallacieuse - protectrice - Ys
[Blog] Ykio, escale aux coeur des mondes virtuels
Citation :
Provient du message de Lilandrea VifArgent
Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100$.
(...) La valeur d'une personne ne tient pas à ce qu'elle fait ou ne fait pas. Vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.
Il peux faire la même chose avec une facture/blâme/etc. Il peux la brandir, personne n'en voudra. Même s'il en fait un superbe origami, jamais personne n'en voudra.

Donc si vous êtes une merde, vous pourrez toujours recommencer et échouer, car votre valeur intrinsèque demeure toujours intacte.

mon ami ouvrit le tiroir de la commode de son épouse et en sorti un petit paquet enveloppé de papier de soie :
" ceci n'est pas un simple paquet, c'est de la lingerie " dit-il.
il jeta le papier et observa la soie et la dentelle.
" j'ai acheté ceci la première fois que nous sommes allés à new york il y a 8 ou 9 ans.
mais, elle ne l'a jamais utilisé. Elle voulait le conserver pour une occasion spéciale.
et bien….
Je crois que c'est le bon moment justement ".
il s'approcha du lit et rajouta ce paquet à d'autres choses que les pompes funèbres emmèneraient.
Sa femme venait de mourir. en se tournant vers moi il me dit :
" Ne garde rien pour une occasion spéciale, chaque jour que tu vis est une occasion spéciale ".

je pense toujours a ces paroles…. Elles ont changé ma vie.

aujourd'hui, je lis beaucoup plus qu'avant et je nettoie moins.
je m'assieds sur ma terrasse et admire le paysage sans prêter attention aux mauvaises herbes du jardin.
Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis et moins de temps au travail.

j'ai compris que la vie est un ensemble d'expériences a apprécier.

Désormais je ne conserve rien.
J'utilise mes verres en cristal tous les jours.
Je mets ma nouvelle veste pour aller au supermarché si l'envie m'en prend.
Je ne garde plus mon meilleur parfum pour les jours de fêtes, je l'utilise des que j'en ai envie.

Les phrases du type " un jour…." Et " un de ces jours…."
Sont entrain d'être bannies de mon vocabulaire.

Si cela en vaut la peine, je veux voir, entendre et faire les choses maintenant.

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'aurait fait la femme de mon ami
si elle avait su qu'elle ne serait plus là demain
(un demain que nous prenons tous a la légère).
Je crois qu'elle aurait appelé sa famille et ses amis intimes.
Peut-être aurait-elle appelé quelques vieux amis pour faire la paix
ou s'excuser pour une vieille querelle passée.
J'aime penser qu'elle serait peut-être allée manger chinois (sa cuisine préférée).

Ce sont toutes ces petites choses non faites qui m'énerveraient beaucoup
si je savais que mes heures sont comptées.

Je serais énervé de ne plus avoir vu certains de mes amis avec lesquels
je devais me remettre en contact " un de ces jours "….
énervé de ne pas avoir écrit les lettres que j'avais l'intention d'écrire " un de ces jours ".
Enervé de ne pas avoir dit assez souvent a mes proches combien je les aime.

Maintenant je ne retarde rien,
ne repousse ou conserve rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos vies.
Je me dis que chaque jour est spécial….
chaque jour,
chaque heure,
chaque minute est spéciale….
Deux hommes, tous les deux gravement malades occupaient la même chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.

Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail,
leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir,
il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde
était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac.
Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.
De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails,
l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination,
tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre,
mort paisiblement dans son sommeil.

Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu,
en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors.
Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.
Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or tout ce qu'il vit, fut...
un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé
lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
"Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager", commenta-t-elle.

Le lendemain matin, un malade, dont la gravité de son état se lisait dans ces yeux,
fût placé dans son ancien lit
Il le fixa, lui dédia un sourire, et, après un effort beaucoup moins pesant cette fois-ci
se redressa et regarda à travers la fenêtre

" Tiens, je n'avais encore jamais vu ce cygne…." commença-t-il….

Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent
Je suis allée à une soirée Maman

Je suis allée à une soirée, maman
et je me suis souvenu de ce que tu m'avais dit.
Tu m'avais dit de ne pas boire, maman
alors je n'ai pas bu avant de conduire, maman
même si les autres m'ont incitée
Je crois que j'ai fait la bonne chose, maman
Je sais que tu as toujours raison
Maintenant, la boum est presque terminée, maman
et tout le monde prend le volant
Quand je suis entrée dans mon auto, maman
j'ai su que je rentrerais à la maison en vie, car je t'ai écouté, maman
je n'ai pas bu
J'ai commencé à conduire, maman et comme je sortais pour prendre la route,
l'autre auto ne m'a pas vue, maman
et elle m'a frappé
Je suis étendue sur le pavé, maman
J'ai entendu le policier dire que l'autre garçon était saoul, maman
et maintenant, je suis celle qui paye !
Je suis couchée ici, en train de mourir, maman
j'espère que tu arriveras bientôt
Comment ceci pouvait m'arriver à moi, maman
Ma vie vient d'éclater comme un ballon
Je baigne dans mon sang, maman
J'entends les ambulanciers parler, maman
et je vais mourir dans peu de temps
Je voulais simplement te dire, maman
je te jure que je n'ai pas bu !
C'était les autres, maman
Les autres n'ont pas réfléchi
Ce garçon était probablement à la même soirée que moi
La seule différence, maman
c'est qu'il a bu et que c'est moi qui vais mourir...
Je sens beaucoup de douleur maintenant
Le garçon qui m'a frappé marche, maman
et je ne crois pas que ce soit juste
Je suis étendue ici en train de mourir, maman
et il me regarde en me fixant...
Dis à mon frère de ne pas pleurer, maman
Dis à papa d'être brave, maman
et quand je serai au paradis, maman
tu écriras :
la fille à papa, sur ma pierre tombale
Quelqu'un aurait dû lui dire, maman
de ne pas conduire s'il avait bu
Si seulement quelqu'un lui avait dit, maman
je serais encore vivante
Ma respiration devient de plus en plus courte, maman
et j'ai peur
S'il te plait, ne pleure pas, maman
Quand j'avais besoin de toi tu étais toujours là, maman
J'ai une dernière question avant de te dire adieu maman
Je n'ai pas bu avant de conduire, maman
alors pourquoi suis-je celle qui meurt ?
Pfff j'ai la larme à l'oeil pour un rien, moi...

Par exemple cette histoire :

Citation :
Le gérant d'une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte, sur laquelle on pouvait lire : « Chiots à vendre ».

Comme les affiches ont la faculté d'attirer les enfants, bientôt un petit garçon fut séduit par l'annonce et demanda : « À quel prix vendez-vous ces chiots » ?

Le propriétaire du magasin répondit : « Autour de 30 $ et
50 $ » .

Le petit garçon chercha dans sa poche et sortit de la monnaie.
« J'ai 2,37 $. Est-ce que je peux les regarder » ?

Le propriétaire du magasin sourit et siffla. Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil vers l'allée de sa boutique, suivie par cinq petits chiots. Mais un des chiots restait loin derrière. Immédiatement, le petit garçon sélectionna le chiot boiteux, resté à l'arrière. Il demanda : « De quoi souffre ce petit chien, monsieur » ?

L'homme expliqua qu'à sa naissance, le vétérinaire lui avait annoncé que le chiot avait une malformation de la hanche, le laissant boiter pour le restant de sa vie.

Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit : « C'est le chiot que je veux acheter » !

L'homme répondit : « Mais non, tu ne peux pas acheter ce petit chien voyons ! Si tu le veux vraiment, je te le donne » !

Le petit garçon vint bouleversé. Il regarda l'homme droit dans les yeux et dit :
« Je ne veux pas que vous me le donniez. Il vaut tout autant que les autres chiens et je vous paierai le plein prix. En fait, je vous donnerai 2.37 $ aujourd'hui et 50 cents chaque mois, jusqu'à ce que j'ai fini de le payer ».

Tu ne veux pas acheter ce chiot pour vrai ? Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer. Tu devrais aimer d'autres chiots !

Alors le petit garçon se pencha vers le bas, il roula le bas de son pantalon et montra une jambe malade, tordue, supportée par une grande tige de métal. Il regarda l'homme et dit : « Bien, je ne cours pas si bien et le petit chiot aura besoin de quelqu'un qui le comprenne » !

L'homme mordit sa lèvre inférieure.des larmes lui piquaient les yeux. Il sourit au garçon et lui dit : « Mon garçon, j'espère et prie que chacun de ces chiots trouvera un propriétaire tel que toi » !

La leçon de ce petit garçon :

DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, EN AUTANT QUE QUELQU'UN VOUS APPRÉCIE POUR CE QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT. UN VÉRITABLE AMI EST CELUI QUI SE RAPPROCHE QUAND LE RESTE DU MONDE S'ÉLOIGNE.

Auteur inconnu
Je l'ai trouvée ici : http://www.digicom.qc.ca/~nicky/espoir.html
Citation :
Provient du message de Maximmilian
Les textes d'Eto ne laissent pas indifférents.....
Eto ne laisse pas indifférent tout court...

---

Les Rebels ont passé là : tout est ruine et deuil.

Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,

Chio, qu'ombrageaient les charmilles,

Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,

Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois

Un choeur dansant de jeunes filles.



Tout est désert : mais non, seul près des murs noircis,

Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,

Courbait sa tête humiliée ;

Il avait pour asile, il avait pour appui

Une blanche aubépine, une fleur, comme lui

Dans le grand ravage oubliée.



Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !

Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus

Comme le ciel et comme l'onde,

Pour que dans leur azur, de larmes orageux,

Passe le vif éclair de la joie et des jeux,

Pour relever ta tête blonde,



Que veux-tu ? bel enfant, que te faut-il donner

Pour rattacher gaîment et gaîment ramener

En boucles sur ta blanche épaule

Ces cheveux qui du fer n'ont pas subi l'affront,

Et qui pleurent épars autour de ton beau front,

Comme les feuilles sur le saule ?



Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?

Est-ce d'avoir ce lis, bleu comme tes yeux bleus,

Qui d'Iran borde le puits sombre ?

Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,

Qu'un cheval au galop met toujours en courant,

Cent ans à sortir de son ombre ?



Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,

Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,

Plus éclatant que les cymbales ?

Que veux-tu ? fleur, beau fruit ou l'oiseau merveilleux ?

- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,

Je veux de la poudre et des balles.


Victor Hugo
"Pendant des jours, des semaines, je suis revenue au bord de l'étang, je me plantais à l'endroit d'où Ivo s'était élancé pour plonger droit dans la mort, et là je regardais le cygne glisser sur l'eau. Il me sillonnait la tête, me la truffait,- mais je pourrais aussi bien dire me la trouait de questions. Car je me posais des questions comme jamais depuis ma naissance. Et pourquoi ci, et pourquoi ça, c'est quoi la vie c'est quoi mourir, qu'est-ce qu'on fout la sur cette terre, y a-t-il un dieu, n'y en a-t-il pas et patati et patata, enfin, toute la batterie de doutes que chacun traîne plus ou moins avec soi mais sur laquelle je n'avais jamais eu l'idée de me pencher. Et de réponses je n'en trouvais pas, ou plutôt si, mais chaque réponse se présentait en double, flanquée de son contraire. Alors j'en revenais toujours à zéro.
Et puis il y avait une question toute bête, si bête, qui me lancinait plus que toute autre. Je me demandais si j'avais aimé Ivo, si même j'avais jamais aimé qui que ce soit. Et puis, qu'est-ce que ça voulait dire aimer?
Je me sentais le coeur si vide, si rêche. Je regardais les gens droit dans les yeux, comme si je voulais leur fouailler la chair jusqu'aux entrailles pour voir ce qu'ils avaient dedans, s'ils savaient, eux, ce que c'était l'amour. Résultat les gens baissaient les yeux, ils détournaient la tête, ils disaient que j'avais le regard brutal. Je faisais fuir les clients, je leur gâchais le goût du boire et du manger. Mais moi, c'était bien pire, ça me gâchait le goût de vivre. J'en dormais plus; la nuit encore je revoyais le cygne avec son cou en point d'interrogation.
-La réponse vous l'avez trouvé finalement?
-Disons plutôt que c'est elle qui est venue à moi. Et c'était moins une réponse qu'une urgence à répétition, il m'a bien fallu faire comme si j'avais résolu le problème. C'est quand cette fille est venue me coller son bâtard dans les bras; quelques kilos de chair, de nerfs, de sourires et de larmes. Le cygne avec sa tête à claques s'est envolé de mon esprit, le petit a pris sa place. Aimer, c'est peut-être tout simplement prendre les autres tels qu'ils nous viennent, et s'occuper d'eux tant qu'ils en ont besoin, sans rechigner à la tâche, sans rien attendre de précis en retour. Aimer, c'est pas des idées qu'on se fait, c'est des actions au jour le jour. J'avais tout faux dans les questions que je m'étais posées au bord du lac, surtout à propos d'Ivo, parce que les gens c'est de leur vivant qu'il faut les aimer, pas après, quand tout est fini. Vous ne croyez pas?"

de Sylvie Germain dans "Eclats de sel"
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