Paradis

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Alors que les braises du soleil couchant arrivent,
Et se reflètent dans cet immense miroir d'écume,
Alors que la forte houle s'écrase sur la rive,
Et que ton spectre m'apparaît, sortant de la brume,

Alors enfin mon cœur tant meurtri chantera,
Répondant aux hérauts aux trompettes d'argent,
Tes louanges déchirent la nuit de leur éclat,
Et dissipent les doutes par d'invisibles vents,

Le crépuscule ne va pas tarder à venir,
Mon passé sera surpris par mon avenir,
Alors que, sombres prémisses de mes pensées,
Mes souvenirs n'ont de cesse d'être ressassés.

Mais grâce à toi, la lumière est faite sur ma nuit,
Je fus beaucoup trop lent pour ce monde qui me fuit,
Et les questions ont fini par me rattraper,
A présent je m'élève au lieu de m'embourber.

Et je monte vers notre petit paradis,
Tant malheureux là-bas en bas, qu'heureux ici,
Pourquoi ne nous glisserions nous pas, complices,
Dans ces draps de soie douce, nous donnant au vice?

Exquis moment où nos deux âmes, s'abandonnant,
Vont et viennent dans un impressionnant ballet,
Pour ensemble ne faire plus qu'un, vivant, aimant,
Bien loin de ce monde, de cet odieux pamphlet!

Mais la lueur lunaire, caressant mes iris,
Me ramena à cette perfide réalité.
Horreur, de ce monde la dominatrice.
Ô doux visage! emmène moi vite rêver!

Voila
Citation :
Provient du message de Thyunkel/Persephone
Mais J'éspere plutôt qu'il est en voix de guérisons.
Pas assez de fautes pour esperer que ca soit lui A part dans sa signature
Citation :
Provient du message de Ben Ex-Feydien
Pas assez de fautes pour esperer que ca soit lui A part dans sa signature
J'ai pensé la meme chose en voyant ses autres posts...
Ben moquez vous de moi j'ai peut etre fait sa avec un copain mais vous memes je paris que vous n'etes point capable de faire un poete comme sa qui ma demander énormément du temps.
Sur chaque mot que je doutais j'ai du aller les chercher dans les dictionnaires ...
C'était pas évident je m'attendais a un résultat positif de votre part mais apparement il est négatif
Vraiment je suis déçus car j'avais commencé un nouveau poème (cette fois tout seul) mais je déchire la page

Merci beaucoup peuple de Jol
Citation :
Provient du message de Rezoland-Ouaf
Ben moquez vous de moi j'ai peut etre fait sa avec un copain mais vous memes je paris que vous n'etes point capable de faire un poete comme sa qui ma demander énormément du temps.
Sur chaque mot que je doutais j'ai du aller les chercher dans les dictionnaires ...
C'était pas évident je m'attendais a un résultat positif de votre part mais apparement il est négatif
Vraiment je suis déçus car j'avais commencé un nouveau poème (cette fois tout seul) mais je déchire la page

Merci beaucoup peuple de Jol

Tu ne récoltes que se que tu as cultivé.
Ton passé te joue des tours.
désolé.
Re: Paradis
Citation :
Tes louanges déchirent la nuit de leur éclat,
Et dissipent les doutes par d'invisibles vents
Erfff... ouchhh... ... désolé, je n'ai pu réprimer le rire qui s'est échappé de ma gorge en relisant ce passage .

Citation :
Pourquoi ne nous glisserions nous pas, complices,
Dans ces draps de soie douce, nous donnant au vice?
J'aurais plutôt dit "nous adonnant aux vices", non ?

Rezo, continue, ne te laisse pas perturber par d'éventuels empêcheurs de tourner en rond. Baisse les bras et ce sont ceux-là mêmes qui gagnent... Ne te laisse jamais marcher sur les pieds, jamais...
Un forum plein de gens prés a t'écouter Rezo, c'est bien dans certains cas, mais tu dois te rendre compte du revers de la médaille en ce moment même.

Essaye de relativiser la critique, de continuer sur cette voie mais de façon moins désordonnée, moins confuse et surtout en privilégiant la qualité. Soit aussi un peu moins émotif, renoncer à la première critique n'est pas la solution, c'est une fuite.

Pour finir, si tu avais dis "j'ai écris ce poème avec un ami" dés le départ, les petits commentaires vexants ne seraient sûrement pas aussi nombreux.
Citation :
Provient du message de Rezoland-Ouaf
je paris que vous n'etes point capable de faire un poete comme sa qui ma demander énormément du temps.
Un poète?
Ben c'est sur que ça va me demander un peu de temps, mais avec quelques dizaines d'années qui sait.
Citation :
Provient du message de Kuldar
Un poète?
Ben c'est sur que ça va me demander un peu de temps, mais avec quelques dizaines d'années qui sait.

LoL. Rezo' tu t'enfonces.
Citation :
Alors que les barbouzes du mécano du dimanche couchant arrivent,
Et se reflètent dans ce moteur à explosion miroir d'écume,
Alors que la carpette houle s'écrase sur la chambre avec vue sur la mer,
Et que ton missile al-samoud m'apparaît, sortant de la patinoire municipale,

Alors enfin mon polype tant meurtri chantera,
Répondant aux sanibroyeurs aux tripes à la mode de caen d'argent,
Tes plinthes déchirent la paillasse de leur éclat,
Et dissipent les affiches de films par d'invisibles vents,

Le timbre-amende ne va pas tarder à dépiter,
Mon lonzo sera surpris par mon saucisson,
Alors que, sombres prémisses de mes jupes plissées,
Mes gendarmes n'ont de chatte d'être ressassés.

Mais grâce à toi, la tarte aux endives est faite sur ma fragrance,
Je fus beaucoup trop lent pour ce verre de schnaps qui me fuit,
Et les dissections ont postillonné par m'accrocher,
A présent je m'élève au satyre de m'embourber.

Et je monte vers notre petit paradis,
Tant granuleux là-bas en bas, qu'heureux ici,
Pourquoi ne nous enfournions nous pas, complices,
Dans ces draps de citroën bx douce, nous donnant au top-model?

Exquis moment où nos deux âmes, s'abandonnant,
Vont et viennent dans un sphincter ballet,
Pour ensemble ne faire plus qu'un, vivant, aimant,
Bien loin de ce lance-pierres, de ce tube de dentifrice pamphlet!

Mais la pâte à crêpe lunaire, caressant mes pavés,
Me ramena à cette sortie de secours réalité.
Horreur, de ce sous-doué la jolie frimousse.
Ô doux visage! emmène moi vite rêver!
La version originale....

Et oui je me moque... mais gentiment hein.... vu que tu n'as aucun avenir en MathPhysique (cf post 1km etc...) peut etre que tu pourrais reussir a devenir pwet....
Roooooooh que je suis vil... je précise... c'est pas de l'attaque perso hein ^^ c'est de la dérision gentillette

Pis je suis aussi un peu poete....
*balance en vrac des trucs qui trainent*

Citation :

Prose Poétique et Poésie prosaïque
Une étonnante situation
Au cœur d'un royaume d'illusion.
C'est ainsi que commence cette histoire.
Une histoire d'amours mêlée de noir…


//Rêve irréel

Emporté par je ne sais quoi,
j'ai cru voir dans ses yeux une lueur de quelque chose,
dans sa timidité une marque d'une autre…
La candeur insouciante de son visage étincelant,
son regard pétillant, ses cheveux,
longue nappe noire de jais coulant amèrement sous mes yeux…
la douceur de son corps…
Un rêve…
Un rêve de réveil a ses cotés,
sentir sa tête sur mon épaule,
son souffle dans mon cou,
le lent mouvement de sa poitrine
se mouvant au gré d'une respiration langoureuse…
Rêve érotique…
Elle ouvre les yeux…
je plonge dans l'infini de son regard…
je me perds dans l'immensité de sa beauté…
Ses lèvres… douces… chaudes…
les miennes… rêches…
ne faisant plus qu'une seule et même entité…
Nirvana réel…
Paradis Sensuel…
Rêve unique…
mais rêve quand même…
Le réveil est dur…
je me lève…
vois l'échiquier posé a mes pieds…
L'échiquier ne représente qu'une parcelle de la vie…
logique, réglementée…
Cavalier je suis…
mais cavalier seul me retrouve…
Echec au roi… prend la reine…
Amère désillusion…
La tristesse envahit l'homme…
Je ne peux l'apprivoiser…
je hais cette mélancolie…
cette noirceur, ce spleen
qui saisit aux entrailles le poète enamouré…
Ephémère…
Brièveté…
La peur…
la douleur…
tout cela…
uniquement pour un sourire mal compris…
Pour une vision…

//Divine déception

J'ai toujours douté de l'existence de dieu…
Mais un jour porté par un sentiment d'impuissance,
Je l'ai imploré et supplié… Je lui ai demandé et il m'a donné…
Je lui ai demandé une larme de joie…
Bleue, pure et cristalline…
Il m'a offert un océan de bonheur…
Je lui ai demandé un brin d'herbe…
Verdure et innocence…
Il m'a montré le jardin d'Eden…
Je lui ai demandé une étincelle…
Rouge et jaune… chaleur amoureuse…
Il a embrasé mon cœur d'un amour inconnu…
Je lui ai demandé une femme…
Douce et innocente…
J'ai rencontré une femme angélique…
Alors j'ai prié pour qu'elle m'aime…
Séduction et désir…
Et… je me suis rendu compte alors…
De l'imperfection de Dieu…
Vous qui me lisez n'oubliez pas cela…
Si dieu existe… et c'est une supposition…
Sa volonté sera toujours en dessous de celle de l'aimée…

//Une fille de joie… si peu

La pièce est silencieuse…
D'un silence comparable a celui des foules…
Un silence où nul n'écoute… même s'il entend…
A terre sont abandonnés,
Les restes d'une nuit agitée…
Désordre organisé…
On remarque une robe blanche
Dont la position clairement montre
L'activité de sa maîtresse la pauvre…
Belle et fardée le soir…
Sale et souillée au matin…
Assise la tête entre les mains
A chaudes larmes elle pleure…
Elle n'a pas choisit sa vie…
Mais sa vie l'a choisit… l'a vaincue…
Une mèche de ses cheveux blonds…
Pend lamentablement sur sa joue…
Désespérée…
Elle tâtonne…
La fenêtre…
Elle avance…
Elle l'ouvre…
Elle saute…

//Au jour où tu liras ces mots

Au jour où tu liras ces mots,
déjà je ne serais plus.
Le froid vent de la mort
aura atteint mon cœur, sombre,
et par delà les plus hautes cimes
des plus hautes montagnes
emportera mon âme perdue.

Au jour où tu liras ces mots,
enfin j'aurais la connaissance
d'un royaume inconnu,
cet hypothétique rêve,
souhaité par nos pères.

Au jour où tu liras ces mots,
un aigle grand dans son nid envolé,
de ses ailes de nuit,
couvera les oeufs de la vie
qui soutiennent chaque jours
la vie qui se débat
car son heure est venue
et sa fin se rapproche.

Au jour où tu liras ces mots,
l'ombre noire s'étendra,
sur l'immensité désespérée,
et dans la magnificence
tu partiras au combat,
car le commencement est proche

Alors tu liras ces mots,
et je ne serais plus.

//Adieu a la mer

Là haut perché sur la dunette,
Le marin avec sa lunette,
Observe le feu des étoiles,
Etincelantes, sur la toile
Tendue, infinie de la voûte
Traçant au navire sa route.

Devant cette incommensurable
Etendue, d’un mystère incapable,
Le capitaine ce devin,
Dans les astres voit son destin,
Au cœur des cieux noirs son futur,
Ne dépend que de sa voilure.

Toujours à son âme attachée,
Son navire est son destrier
Et le mat tendu est son glaive,
Gladiateur marin qui enlève
Pille, détrousse, tue et vole
D’affables marchands qui s’affolent,

Et brandissant son cimeterre
L’ancien apprenti, le corsaire
Aborde toujours le premier.
De toutes les nations redouté,
Il sillonne les océans,
De nouvelles proies se gavant…

Sa mort est telle que sa vie,
Redouté de tous, sans amis,
Retiré seul sur son navire
Et sentant son âme partir,
Son corps déjà flétrit par l’age,
Il lance un dernier abordage…

//Mesdemoiselles

La haut par dessus l'océan
Rime avec la pluie noble vent
De la montagne rayonnant
Et étincelant tout d'argent

Mots perdus sur un parchemin
Venant et passe son chemin
L'imaginaire est leur larcin
Voleurs au sourire d'airain

Dominants troncs hantent la nuit
Sous couvert de glauques harpies
Garces et douces ébahis
Tant que je vous salue Marie

Vous rampez vierges effrontées
Et vous pucelles déflorées
Qui se camouflent pour baiser
Aux pieds du diable prosternées

On vous veut en demeure assise
Un ave, deux pater, Eglise
Pour faner jeunes indécises
Suivez des yeux la dame grise

Brisez les barreaux de l'horreur
Qui en votre vous intérieur
Enferme alors tous vos malheurs
Adieu les haines et les pleurs.

//Petite fille

Sur une balançoire assise
Vêtue d'une blanche et légère robe
Petite fille s'amuse…

Le chaud vent de l'automne arrivé
Sur ses collants blancs souffle…
Des feuilles mortes le bruissement
Et le craquement et le crépitement
Légèrement se fait entendre.
Petite fille sourit…

Rapidement Petite fille se balance
Elle accélère et le vent ainsi créé
Dans sa robe s'engouffrant la fait tournoyer.
Petite fille est chef d'orchestre…

Et les éléments dominés, par elle possédés
Agissent en rythme avec le mouvement
Certes infernal mais magnifique
Des cordes qui en l'air la retiennent
Petite fille ferme les yeux

Elle lève un bras vers le ciel
Et dans un bruyant fracas
Celui ainsi désigné par la juvénile main
Ses larmes ne peut contenir
Et sous la limpide averse
Petite fille rit…

//Petite Fille (II)

De la balançoire petite fille descend
Sa robe dans la salissante boue
Née des larmes du ciel morose
Et de la chaire de la terre
Traîne et se détrempe lamentablement…
Petite Fille ne s’en fait pas…

Vers les arbres de l’automne mourant
Elle tend ses bras petits d’enfance potelés
Sa tête vers l’arrière penchée
Une nappe longue de blonds cheveux révèle
Petite Fille tourne…

Ouvrant alors sa bouche petite
Et rouge malgré le froid
Expirant vers les étoiles
Du haut des cieux brillants
Une mélodie douce enchantée
Du sein de la nature extrayant
Une telle violence… Douleur…
Petite fille chante…

Ses petits chaussons de terre maculée
En douceur sur le sol glissent.
Tournant autour des arbres,
Au dessus des feuilles tourbillonnant
Sous les piquants baisers du vent
Petite fille danse…

//Petite Fille (III)

Derrière un hirsute buisson
Et dans sa fourrure longue
Blotti, Un loup grand méchant
Seul est caché.
Petite fille ne le voit pas

Une douce main caressante,
Au cœur de la terre plongeant.
Le visage d’un lumineux sourire irradié
Petite fille cueille l’instant.

Parfaite mais délicate osmose
Entre enfance innocente
Et sauvage nature rebelle.
Petite fille profondément respire…

Vers petite fille sur le sol assise,
Ses noirs yeux il dirige.
De sa gueule les dents
Brillant d’éclats de mille torches
Rendent carnassier l’animal.
Petite fille l’ignore…

Dans un brusque élan,
Loup sur petite fille se jette…
Devant ses bleus yeux il s’arrête
Et son pardon implorant,
La tête sur les genoux
De terre maculés repose…
Petite fille le caresse

//De Vivita Morte

Un matin de froid printemps,
Au cœur d’herbe d’un champ,
Ultime duel pour l’aimée
C’est ainsi que le décor est planté…
Les opposants dans leurs fringantes tenues
De bouches démoniaques armés,
Se présentent le dos, ironie diabolique.
Le temps ralentit, ils avancent,
Du coin de leurs yeux encore rouges
Les témoins endormis les suivent.
Il est maintenant temps de se tourner,
Leurs regards se croisent,
A droite un marquis,
Ou un quelconque noble,
D’un certain age affligé,
A gauche de sa femme l’amant,
Jeune romantique, poète.
Les yeux gris sans expression de l’un
Font face au bleus fougueux de l’autre.
Un éclair de feu traverse le champ.
Le jeune amant voit vers lui la bille d’acier
A une folle allure arriver.
Il la voit toucher sa poitrine,
Le monde autour de lui se fige,
Le bruissement des feuilles,
Le bourdonnement des insectes,
Plus rien ne semble exister,
Excepté cette balle,
Don mortel mais inutile.
Son vêtement déchiré,
Il la sent entrer en lui,
Les chaires pénétrées déjà se referment,
Enfermant une bien étrange perle.
Il s’étonne, lui le poète,
De la mort attendant plus de souffrance.
Bien malheureux qui espère
Sans souffrir une mort…
Désillusion, le sang enfin jaillit,
Et sur ses habits criants de couleurs,
S’en répand une, celle de la mort.
Les sons reviennent, il s’entend hurler.
Il dit qu’il l’aime, il marmonne.
Son assassin l’approche
Et dans un dernier regard
Froid de ses yeux gris
Lui montre son mépris.
La dame noire s’empare de lui,
Un autre perdant,
Dans le jeu de la vie…

//De Vivita Morte (II)

La pièce d’une lumière tamisée éclairée,
Un doux parfum qui s’étiole
Et évoque la poésie perdue.
Accroupi au milieu de ses murs,
Le poète, entre les mains sa tête
Dans la noirceur de ses souvenirs se morfond.
Au sol la raison de sa douleur,
Des éparses bribes de passé,
Sur un persan tapis de fil d’or brodé,
Gisants affolées.
Une médiocre bouteille à ses pieds posée,
La boisson est son refuge,
Cruel destin de n’être aimé
Ni des femmes ni des hommes.
Ses écrits dans le foyer rougeoyant
Encore du feu retenant la chaleur,
Le poète aux yeux bleus sans avenir
Sans plus retenir sa douleur
Pousse un cri rauque.
De sa veste de la poche,
Une courte et rêche sacoche il arrache.
Plongeant a l’intérieur ses doigts,
Jeunes mais déjà par le temps
Et par l’écriture marqués,
Du froid de l’automne tombant tremblant,
Il en sort trois jaunes tiges,
Cruelle nature, qui au poète désemparé
Fourni la végétale substance
Qui du monde de la vie l’ôtera.
Quand a ses pieds la bouteille,
Des racines et de vin est remplie.
Le poète ironiquement célèbre
Sa dernière et païenne messe…
Il prie le plaisir et la jouissance…
Et contre ses lèvres celle de sa dernière
Et frigide amante de verre il colle.
Les yeux fermés de la boisson
Il se délecte et s’enivre.
L’alcool dans son corps se répand
Entraînant au plus profond
D’un corps sombrant dans la torpeur
L’essence de la sombre.
Le poète, sur le sol allongé,
Par la musique des sphères
Se laisse bercer. Il s’en va.
Au fond de lui la chaleur monte,
Il transpire, Poète naguère amoureux
Vivant l’allégresse de la mort,
Heureux d’enfin partir
En d’agréables circonstances…
Mais par la fatalité rattrapé,
Le poison, dont l’effet se fait sentir,
A son cœur et à son âme arrive.
Il laissera sa dernière trace,
Dans une convulsion sur le sol,
Avant d’expirer…
La dame noire s’empare de lui,
Un autre perdant,
Dans le jeu de la vie…

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