Le travail n'est pas une fatalité !

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Provient du message de Grayswandir
Elles sont bien les citations des grands chanteurs ou des grands ecrivains, m'enfin ils font le boulot qui leur plait, qui tient beaucoup plus du loisir et qui gagne tres bien.

Renseigne toi sur tout ces grands hommes avant de dire des bêtises

On peut naître riche, mais on devient écrivain, hélas
Citation :
Provient du message de Ligeia Zenox
Moi je crois qu'il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler.
On peut être responsable et avoir des priorités, la vie est trop courte.
Sages paroles.
L'homme n'est pas fait pour avoir des chaînes. L'aiguille tourne.

Bien sûr il faut payer les factures et remplir le frigo mais est-ce une raison pour tout sacrifier à son boulot? On peut aussi vivre de sa passion c'est très bien, ça fait juste supporter plus facilement le temps perdu à faire du profit.

Maintenant imaginons que l'on ait plus besoin d'argent, plus de factures ou plus de soucis du côté des besoins vitaux, que reste-t-il? Pour répondre je citerais Jules Renard: La peur de l'ennui est la seule excuse du travail.
Citation :
Provient du message de Karlin
Dans le même esprit:

Le travail c'est la santé
Moi j'ai choisis la maladie

Travailler c'est trop dur
Paresser c'est plus sur

Pour ma part je n'ai pas à me plaindre.
Ah bon, moi je pensais que
"Peter c'est la santé"
Citation :
« Il est inconcevable à quel point l'homme est naturellement
paresseux. On dirait qu'il ne vit que pour dormir, végéter, rester
immobile; à peine peut-il se résoudre à se donner les mouvements
nécessaires pour s'empêcher de mourir de faim. Rien ne maintient
tant les sauvages dans l'amour de leur état que cette délicieuse
indolence. Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant,
actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première
et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si
l'on y regardait bien, l'on verrait que, même parmi nous, c'est pour
parvenir au repos que chacun travaille: c'est encore la paresse qui
nous rend laborieux.»


J J ROUSSEAU,
"Essai sur l'origine des langues".
Xam, la citation étant sortie du contexte, je ne sais pas bien si JJRousseau fait l'apologie de la paresse (comme il parle du "bon sauvage") ou s'il critique cet aspect des cultures "primitives".

Au cas ou, voici encore de la matière a réfléchir :

« L’homme est né pour le travail comme l’oiseau pour voler. »
La bible (Le livre de Job)

Arbeit macht frei (Le travail rend libre)
Inscription à l’entrée des camps nazis

« Travail, famille, patrie »
Devise du régime de Vichy

Citation :
myvain :
Maintenant imaginons que l'on ait plus besoin d'argent, plus de factures ou plus de soucis du côté des besoins vitaux, que reste-t-il?
- La lecture
- le développement intellectuel,
- l'art,
- toutes les sortes de sports
- les voyages
- les découvertes en tous genre
- La recherche
- les inventions
- l'enseignement, la transmission du savoir
- l'écriture
- la recherche de l'information
- La découverte de la vérité ? Du sens de la vie ?
- Le rêve ?
etc, etc, etc.

Finalement il y aurait à peu près les même activités que maintenant, sauf que :
1) Les activités seraient choisies
2) Elles seraient faites pour soi même ou pour la collectivité, et non pour des patrons.
3) Les activités pénibles seraient exécutées pas des machines.

Ligeia, tu va me prendre pour un idiot, mais je ne comprend pas bien ton amalgame. Je sais que tous les média disent à peu près comme toi (sous prétexte de bon sens) "refuser un travail c'est irresponsable, sous ces climats de chômages et de précarité, blablabla blablabla..."
Mais je refuse cette fausse "vérité absolue" qui n'est soutenue par rien, si ce n'est la répétition constante d'un discoure.
Je t'assure qu'on peut refuser de travailler pour qu'un patron se remplisse les poches ou encore refuser de travailler a se remplir les poches sur le dos de salariés et être responsable.
J'irais même plus loin, ceux qui refusent le système productiviste sont peut être plus responsable que les autres...
Celui qui refuse de consommer du Nike (ou Adidas) par exemple, sait qu'il refuse ainsi de faire travailler des enfants.
celui qui fait du stop pour voyager, parce qu'il a le temps, évite du même coup une partie de la pollution.
Celui qui prend son temps pour se cultiver et pour transmettre son savoir à travers des livres par exemple, donne aux autres de nouveaux outils pour choisir.
Re: Le travail n'est pas une fatalité !
Citation :
Provient du message de Morethil
« Le travail est l’opium du peuple… Je ne veux pas mourir drogué. »
Boris VIAN
Facile a dire quand on est rentier...

Sinon, le terme travail vient du mot latin signifiant torture, ceci explique cela... Dans mon sens, le travail est une perte de temps de vie dans le but de gagner de l'argent, rien d' autre. Avoir un metier epanouissant dans lequel on apprend sans cesse et on se fait plaisir est deja quelque chose de moins penible, d'où l'interet de devenir ecrivain/parolier/instrumentiste/chanteur voir producteur plutot qu'ingenieur
La liste n'était pas nécessaire, après chacun fait de sa vie ce qu'il veut à partir du moment où il choisit de le faire et surtout, c'est le plus dur, qu'il a la possibilité de le faire (sans les fameuses chaînes). Malheureusement ce n'est pas si simple. Ce qui est inadmissible ça n'est pas de refuser le travail, c'est de ne pas toujours avoir le choix de faire autrement.
Sachant cela, le reste est une question de priorité comme le précise Ligeia et je rajouterais, une question de possibilité.

L'idée que tout est possible, c'est dans le meilleur des mondes pas dans celui dans lequel on vit, d'où l'idée de priorité qui prend alors le pas sur les possibilités.
Oui mais en attendant quoi que vous disiez quoi que vous penciez que cela soit bien ou mal que vous ailliez tord ou raison ...

demain tu te lévra et tu ira quand meme travailer ... alors moi les grand discourt je veut bien les entendres mais de la part de ceux qui ont foie en leur idée et qui vont au bout des choses.

alors oui on peut paul et mickey mais c'est toujours mickey qui gagne avec ces $ et ces pieds sur terre.

sur ce bonsoir
Il est certain que le but de l'homme n'est pas de travailler comme un esclave favorisant svt une classe sociale minime vivant de la rente et de l'héritage.

Mais le travail reste une notion fondamentale indispensable pour le fonctionnement d'une société. Toujours est-il qu'il faut un juste milieu et qu'actuellement les machines pourraient largement favoriser une réduction du temps de travail, comme celui qui s'appliqua en 1930, près d'un siecle après la premiere révolution industrielle.

Il faut savoir que l'informatique et la robotisation des années 60 correspond à la deuxieme révolution industrielle et que la révolution sociale qu'elle devrait engendrer n'a pas encore eu lieu. Esperons qu'il ne faudra pas attendre 1 siecle comme par le passé.

J'estime pour ma part que le temps de travail devrait descendre à 25h/sem
taches ménagères
Pour mieux comprendre la nature perverse du travail actuel et une façon alternative de l'envisager, il y a une métaphore simple.

Prenez votre vaisselle, le nettoyage de votre maison, votre lessive.
Vous considérez ces tâches comme déplaisantes, mais nécessaires. Si vous êtes seul responsable de votre intérieur, vous les effectuez sans plaisir, mais avec en général une certaine satisfaction une fois le labeur accompli d'avoir fait ce qu'il fallait.
Si vous êtes plusieurs à habiter dans le même espace, il faut mettre en place des règles : il est odieux d'habiter avec quelqu'un qui ne fait rien et de tout nettoyer derrière lui.
Mais quand les choses se passent bien, on finit par trouver un équilibre, et en général, on fait plus attention quand on sait que quelqu'un d'autre va passer derrière.
Personne ne considérera ces tâches comme agréables, et si une machine (lave vaisselle, aspirateur...) vient rendre caduque l'implication humaine dans ces tâches, personne ne se sentira spolié et on redéfinira le partage des tâches dans la collectivité.
D'autres tâches sont nécessaires au bon fonctionnement d'une maison : bricoler, faire du jardinage, décorer, organiser des fêtes, acheter des livres...
En général, les gens naturellement tendent à faire ce pourquoi ils sont doués, ce qui leur fait plaisir, et apprennent quand ils ont envie de changer quelque chose. On mobilise les savoirs des amis, des voisins.

Ce fonctionnement sain et parfaitement normal devrait et pourrait être appliqué à la plus grande communauté qu'est la cité voire l'état, le monde.

Le travail pénible, désagréable et indispensable, comme le ramassage des ordures, le nettoyage, les égoutiers devrait être effectué de façon rotative, comme un dû à la communauté.
Le reste des activités nécessaires au bon fonctionnement de la communauté serait ensuite effectué en fonction des besoins et des envies de chacun.
Chacun travaillerait ainsi en fonction de ses capacités et de ses envies afin d'améliorer le monde autour de nous.

Une telle organisation du monde pourrait d'ailleurs entièrement se passer d'argent.

On fonderait une société sur le sens du devoir, la responsabilité collective, l'empathie et la confiance. Contrairement aux valeurs capitalistes qui sont l'ambition, la prise de risques, la cupidité et l'insensibilité.

Je me rends compte que ce post aurait sa place dans le fil Utopies lancé par Aloysius, mais j'y crois, et je suis tout prêt à défendre cette vision du monde face à d'éventuels contradicteurs.

Et pour répondre plus directement à Diacre, certaines études dont les sources m'échappent avaient estimé que compte tenu des moyens technologiques actuels, le temps de travail réellement "nécessaire" (toits sur nos, têtes, eaux au robinet, électricité et bouffe, éducation, santé, sécurité) tourne entre 10 et 15 heures hebdomadaires par personne.
__________________
L'inconvénient avec les courses de rat, c'est que même quand on gagne, on est toujours un rat.
HUmm, une telle société me semble bien, cependant plutôt irréalisable. Premierement je classerais ce genre de société comme un style de communisme et socialisme.. cependant une chose est non-realisable quand les personnes qui en feraient partie ne sont tout simplement pas prêt a admettre une telle organisation, or les personnes ne sont tout simplement pas aptes a vivre dans une telle harmonie. La cupidité et tous les autres défaut d'une societe comme tu as nomme vienne non pas de la societe elle mémé, mais des personnes qui la constitue. D'ailleur n'importe quel personne avec un soupcon de malice s'empresserait de profiter d'une telle harmonie pour répondre a ses desirs personnelle et ainsi va la nature humaine. Un telle fonctionnement nécessite un implication unanime de toute la population, or, jamais tu n'atteindra un taux de participation de 100%. Supposons q'un jour, un citoyen normalement impliquer ce leve avec la principale envie de tout simplement rien foutre..hmm appelons ce sujet le maximus( raisons personnelle lol..j'espère qu<il lira ce post)..bon bref.. Donc Maximus se leve et ce dit aujourd'hui je dois faire telle et telle affaires, cependant euh je suis trop fade. Meme s'il sait que le bon fonctionnement de sa société repose sur les taches qu'il accomplie ra et bien il décide quand même de glander devant son ordi..alors quoi la societe subira donc un de balancement, parce que je suis convaincu que le maximus ne sera probablement pas le seul a avoir cette soudaine envie de glander..bref en tk bonne idée quand même
Ni communisme, ni socialisme, termes qui recouvrent des notions assez précises et qui ne sont pas pertinentes ici.

Les observations qui ont été faites sur des sociétés primitives ou premières pour être plus politiquement correct fonctionnant sur ce genre de principes montrent que les gens glandent assez peu, qu'ils font ce qu'ils ont à faire.
Il y a une histoire à propos d'un peuple mélanésien qui vivait du commerce avec ses voisins. Ils coupaient des arbres avec des haches en pierre, en faisaient des canoés, puis les échangeaient avec les voisins, puis allaient tranquillement vaquer.
Un jour, le progrès débarque et leur amène les haches en fer, environ 5 fois plus efficaces. Sont-ils devenus 5 fois plus riches ? non, ils ont 5 fois moins bossé.

Contrairement à ce que tu sembles bosser, le conditionnement social est très important. On nous ressasse depuis l'enfance, qu'il faut gagner, triompher, imposer son ego, que la pitié n'existe pas dans ce dojo, oui senseï, et tout ce genre de choses.
Une société fondée sur des prémices différents produirait des individus différents. Je ne sais si tu as fréquenté des gens qui ont grandi dans des communautés, mais ils sont délicieusement différents.

Il est possible qu'une minorité profite, mais somme toute, c'est déjà largement ce qui se passe, et la terre tourne quand même.
Ce genre de conflit se règle très bien à l'échelle de la colocation, ou du foyer familial. Si quelqu'un ne prend jamais son tour de vaisselle, on lui laisse ses affaires à laver, on ne lui fait plus à manger...
Imaginons un petit malin qui se faufilerait toujours et ne prendrait jamais son tour de ramassages des poubelles, ça se verra, et on ne prendra plus les poubelles chez lui.
Enfin, si ton Maximus décide de glander, il se passera la même chose que dans toute activité de groupe où un des membres est un boulet. On lui demandera de changer d'attitude, ou d'aller voir ailleurs si il ne veut pas participer.

Ce qu'il faut réaliser, c'est que notre système actuel produit une quantité de scories invraisemblables, énormément d'énergie est employée à faire du vide. Ce qui veut dire qu'un système différent a droit à une très grande marge de flottement et d'inefficacité pour fournir un niveau de confort équivalent à celui de nos sociétés qui est largement conséquent.

Je ne sais pas si de tels modèles sociétaux sont propices à l'expansion, mais il est certain que notre société est arrivé à un stade où le problème devient plus de freiner avant le mur que de passer la seconde.
Totalememt en accord avec ton avis cependant je ne crois pas possible d'implanter un tel systeme sur un echelle planetaire. Peut-etre quand formant de petite communite l'accomplissement d;un tel projet pourrait prendre pied. Premierement tu ne peux pas imposer un mode de vie a une societe qui en possede deja un, car chez moi on appelle ca de la dictature( s'ils ne sont psa totalement consentant). Deuxiemement je ne crois pas qu'une societe aussi capitaliste que la note, ou le bien-etre de l'individus passe en avant des besoins de ls societe, serait en mesure d'accepter un tel changement radical.

Bref je crois que c'est bien de rever, mais si tu veux une telle societe et bien change de pays, dans des pays inditrualiser copmme les notre et bien cest tout simplement impossible.
Citation :
change de pays
Quand ta maison est sale, tu ne changes pas de maison. Tu la laves.
Je n'ai pas dit que ce serait facile, j'ai dit que ça valait le coup.
Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas.
Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on n'entreprend pas, c'est parce qu'on n'entreprend pas que c'est difficile.
Si tu veux, j'en ai encore tout un stock.

Mais oui, c'est pas gagné.[
Je comprend que l'on ai pas envie de travailler, et de préférer les vacances, mais les plus allergiques au travail comprennent-ils qu'ils condamnent par la même les autres à travailler pour eux?

Car ceux la même qui aimeraient ne pas travailler, aimeraient tout de même pouvoir manger du pain chaque jour, boire du lait, se laver les dents avec une brosse et du dentifrices, tirer la chasse d'eau après avoir fait leurs besoins, s'habiller de tel ou tel manière, aller se balader en voiture ou même à pied dans de bonnes chaussures, etc...

Rien que pour le plaisir de manger son pain, imaginez tout ce qu'il faut de travail derrière depuis l'agriculteur jusqu'au boulanger, en passant par le négociant, le transporteur, l'usine de traitement du blé en farine, etc...

Jusqu'à la culotte que que je porte, je suis totalement dépendante du travail des autres. Donc ne pas travailler quand on en a la possibilité, à quelques exception prés, ne revient-il pas à une certaine forme de malhonnêteté.
Ce sujet m'intéresse car je suis très flémard, je supporte pas de travailler.
Suis d'accord avec ce que dit Alamankarazieff, le système actuel est totalement inefficace et comme il le dit, il produit du vide.

Par exemple il ya des centaines de marques différentes qui travaillent séparement pour améliorer leurs produits et les vendre, ca engendre une masse de travail énorme car la ou une seule societé pourrait s'occuper par exemple de la fabrication des pantalons et de la recherche dans ce domaine on en a plusieurs qui se disputent le marché donc beaucoup de ressources gachées en publicité, marketing, recherche, etc...

Je donne un autre exemple encore plus con, dans les boites de céréales on trouve des jouets pour enfants. Moi j'ai 21 ans et je consomme des céréales, je me fous totalement de ces jouets. Si il n'y avait pas de concurrence entre les différentes marques de céréales elles n'auraient pas besoin de mettre des jouets dans les emballages, ca éviterai de gacher des matières premières, la main d'oeuvre des éboueurs, etc... et les enfants qui veulent des jouets pourraient les retrouver directement dans le rayon jouet.

Pour ne pas dire que du mal du système actuel il a quand même un avantage: il pousse les gens à innover et s'améliorer à cause de la concurrence, mais c'est le seul avantage que je vois.

Donc on pourrait imaginer un système comme en parlait Alamankarazieff basé sur la collectivité et non l'individualisme ou on supprimerait l'argent. On prendrait en compte les besoins de chacun, on établirait une liste des taches à accomplir et chaque personne serait libre de faire ce dont elle a envie. Si certaines taches ne sont prises par personne car trop désagréables il faudrait désigner des tours de rôles pour s'en occuper ou alors, ce qui est parfaitement possible à l'heure actuelle, les automatiser.
En ce moment beaucoup de taches ne sont pas automatisées juste pour garder des emplois disponibles pour les gens, beaucoup de monde n'aime pas travailler mais doit le faire quand même pour avoir de l'argent, c'est totalement idiot non ?

Le problème est que la plupart des gens ne réfléchissent pas assez, ils sont trop habitués à ce qu'on leur apprend depuis leur enfance et ils ne le remettent même pas en question. Il faudrait qu'ils soient capables de raisonner de manière plus collective. Mais même si tout le monde prenait subitement conscience de tout ca je ne pense pas qu'on pourrait établir d'un seul coup un système tout nouveau comme celui ci ou on supprimerait la monnaie, même avec beaucoup de bonne volonté.
Pour cela il faudrait peut être que le monde soit plus uni, moins de nations, d'ethnies, de religions différentes. Le jour ou il y aurait un seul état mondial uni, peut être qu'alors un nouveau système pourrait évoluer petit à petit.

C'est mal de philosopher à 7h du mat
Citation :
Provient du message de Islandia
Je comprend que l'on ai pas envie de travailler, et de préférer les vacances, mais les plus allergiques au travail comprennent-ils qu'ils condamnent par la même les autres à travailler pour eux?
Car ceux la même qui aimeraient ne pas travailler, aimeraient tout de même pouvoir manger du pain chaque jour, boire du lait, se laver les dents avec une brosse et du dentifrices, tirer la chasse d'eau après avoir fait leurs besoins, s'habiller de tel ou tel manière, aller se balader en voiture ou même à pied dans de bonnes chaussures, etc...
Jusqu'à la culotte que que je porte, je suis totalement dépendante du travail des autres. Donc ne pas travailler quand on en a la possibilité, à quelques exception prés, ne revient-il pas à une certaine forme de malhonnêteté.
Tu commets l'erreur standard des défenseurs du travail. Le travail sous sa forme aliénante n'est pas nécessaire.
Il n'est pas question de ne rien faire, il est question de faire moins, et de faire des choses utiles.
Pour avoir approché des tréfonds de l'inutilité laborieuse (agent de sécurité), il existe une grande quantité de boulots qui ne servent à rien, qui pourrissent la vie de ceux qui les font.

Si tu veux un bien, tu peux demander à ceux qui sont compétents de te le fournir, en échange de tes compétences dans tes domaines de prédilection.
Je suis conscient que ce système changerait beaucoup le paysage socio-économique, en éliminant certains services. Par exemple, vous ne trouverez personne pour travailler 24 heures sur 24 pendant une semaine comme le font les garagistes d'astreinte qui vous dépannent Donc, il sera plus difficile de se faire dépanner, ou bien il y aura plus de garagistes, si les gens sont persuadés que c'est nécessaire.

Les expériences menées dans des systèmes équivalents (sociétés primitives, associations, communautés) montrent que si tout ne fonctionne pas au mieux, beaucoup de choses fonctionnent.

Ceux qui ne veulent pas travailler ne veulent pas rester à se croiser les bras : les exemples du film de la bande à Pierre Carles sont parlants. Ces gens sont très actifs, très productifs. Mais ils refusent le système actuel
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés