Rimes Nocturnes

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J'ai trouvé récemment en ces lieux de bien belles rimes qui ont su être appréciées, je vous offre les miennes à mon tour, en espérant qu'elles vous plairont.

Musique

Grand livre éternel de toute l'humanité,
Ancestral recueil des tableaux de l'esprit,
Aux douces estampes d'une infinie beauté,
Qui matérialisent l'histoire de la vie.

Images saisissantes arrêtant le temps,
Explosion de couleurs belles et contrastées,
Rêveur, je m'envole l'espace d'un instant,
Pour quitter et plonger dans la réalité.

Sublime oeuvre d'art née au plus profond du cœur,
Par la main de l'homme, arrive à en toucher l'âme,
Puisant en elle toutes les nuances des couleurs
Nécessaires à figer cette immense trame.

D'une page à l'autre, je revois mon chemin,
Mes joies et mes peines, espoirs sans lendemain,
Amours intenses, haine; je sens vibrer mon corps,
Ebranlé par la grandiose vérité des accords.

Les émotions sont d'une prime pureté,
Nées sur le cœur, la corde du musicien,
Les passions s'envolent vers la liberté,
Oubliant tous les détours de l'esprit humain.
Solitude
Ils retentissent tout au fond de ma tête,
Implacable sons de tambours et de trompettes,
Qui crachent leur fumée au fond de mon cerveau,
Poison meurtrier tiré des sombres caveaux.

Chef d'orchestre, et en même temps musicienne,
Elle dirige seule la fanfare silencieuse;
Administrant sans compter son cruel venin,
Qui fait de mon corps une coquille creuse.

Toujours plus fort, j'entends maintenant les échos
De ce cri qui fut lancé sans dire aucun mot,
Qui me met face à face avec l'évidence,
Pour m'entraîner un peu plus loin dans la démence.

Guettant le moindre blues ou la mélancolie,
Elle se cache, tapie dans un coin de mon coeur,
Attendant l'instant où mon courage pâlit,
Elle jaillit des ombres pour mon plus grand malheur.

Solitude, j'attends des bras qui ne viendront jamais,
Espérance d'un futur qui n'est fait que de mirages,
Toujours hantée par cette inconnue, ce doux visage
Cette femme que j'aime et qui aurait su m'aimer.
Plume, douce plume.
Plume, douce plume, danse le chant de la vie,
Si légère dans ma main, et si lourde au papier,
Tu fais jaillir du néant mon tortueux esprit,
Sentiments inconnus mêlés de traits familiers.

Plume, douce plume, surtout ne t’arrête pas,
Glisse sur l’encre ma belle patineuse,
Sur ma glace brune à la marque de tes pas,
Gigantesque figure simple et tortueuse.

Plume, douce plume, je me perds dans tes bras,
Je plane un court instant pour ne pas revenir,
Alors que mes sentiments glissent sous tes pas,
Prenant leur place au musée de mes souvenirs.

Plume, douce plume, laisse moi te remercier,
Muse, éternelle compagne de tous les instants,
Toi qui déverse mes rimes sur le papier,
Et repousse le désespoir vers de lointains temps.
Merci à vous tous pour ces douces paroles, vous qui donnez vie à mes textes par votre regard.

Je me permet donc de vous offrir ces quelques rimes.

Magie des mots

Quelle est cette magie qui m’émerveille toujours ?
Cet acte anodin et pourtant extraordinaire,
Cette science immortelle venue des anciens jours,
Qui fixe au bout des mains les vibrations de l’air.

C’est un sortilège délicat et subtil,
Que l’on compose avec soin du bout de ses doigts,
Qui fixe la pensée, sérieuse ou bien futile,
Et lui permet de voyager par delà les mois.

Moi-même, comme un artiste avec ses couleurs
J’assemble ces traits, autant banals que précis,
En un canevas complexe, riche de mon cœur,
Puis j’achève le sort et lui donne vie.

Alors dansent sous mes yeux les glyphes magiques,
Magnifique arabesques ouvrant le chemin
Vers un long voyage, dans un pays fantastique,
Où j’oublie un instant ce que sera demain.

Voici de l’homme, la plus belle des inventions,
Celle qui ouvre la porte à toutes les pensées,
Qui te permet de partager ma passion,
Par delà les distances et le temps passé.
La fleur et l'étoile
Petit trésor, c’était une douce et belle fleur,
Une perle, qui ne se dévoilait qu’à la Lune,
Ouvrant ses pétales de merveilleuses couleurs,
Puis les voilant, de peur que le soleil la brûle.

Lui, faible et douce lueur dans l’écrin du ciel,
Tremblotait et vivait ses tous derniers instants,
Dans une magnifique couleur vermeille,
S’éteignait, lentement, inexorablement.

Toutes les nuits, elle s’offrait à sa lumière,
Lui rappelant combien la vie était belle,
Lui dévoilant toutes les beautés de la terre,
Car elle mourrait si jamais il quittait le ciel.

A son doux contact, il reprit de la vigueur,
Tant et si bien, qu’il ressuscita en soleil,
Illuminant le monde, répandant la chaleur,
Oubliant ce qu’il était, fragile merveille.

Ainsi de la nuit, il passa au jour,
Enivré par la drogue de cette vie,
Oubliant la vraie valeur de l’amour
Ce vent chaud qui l’avait poussé jusqu’ici.

Petite rose, elle suivit son chemin,
S’exposant ainsi à la présence brûlante
Elle s’ouvrit à la lumière du matin,
Décidant de braver cette flamme violente.

Afin de pouvoir rester avec son étoile,
Elle perdit les douces teintes de la nuit,
Elle perdit son charme en changeant de voile,
Espérant de cette manière, lui plaire à lui.

La haut, le soleil la voie bien souffrir
Lui qui ne souhaitait que son sourire.
Mais il savait qu’au retour à la vie,
Il ne serait plus jamais vraiment lui.

Petite fleur, elle brûle et se fane,
Et les regrets consument son âme,
Elle qui voulait tellement lui plaire
Elle n’est plus Ell pour le satisfaire.

Lui qui a perdu l’échelle des valeurs,
Il ne se rappelle la beauté des couleurs,
Perdu dans la terrible lumière du jour,
Comment lui faire comprendre ce qu’est l’amour.

Ce sentiment qui est si rare et si précieux,
Ce sentiment qui unit le terre aux cieux,
Avant de mourir, elle voudrait le lui dire,
Avant de mourir elle voudrait enfin sourire.


Pour et avec l'aide de damoiselle Koralie.
Citation :
Toujours aussi banal...

Parce que tu sais mieux faire? Vas-y je t'en prie, j'attends ton chef d'oeuvre...
Tu me diras que l'on peut être critique littéraire sans être écrivain... Certes, mais tu es sûr d'avoir les connaissances et la formation nécessaires pour assumer la tâche?
Tu as le droit de donner ton avis et de ne pas aimer, mais il suffit de se servir un peu de son cerveau pour voir la différence entre "casser" pour se sentir plus malin et faire une critique constructive. Si tu n'as pas des arguments c'est peut-être que tu n'as pas non plus les capacités de juger.
Excuse-moi si mes propos te semblent vexants, ce n'est pas le but, mais là quelqu'un a fait un effort créatif, il s'est investi et il y a mis du coeur, je trouve qu'il mérite mieux qu'un commentaire du genre "j'aime pas, c'est nul". Je n'ai rien contre toi, je te demande seulement de réfléchir avant de critiquer
Citation :
Provient du message de Ligeia Zenox
Excuse-moi si mes propos te semblent vexants, ce n'est pas le but, mais là quelqu'un a fait un effort créatif, il s'est investi et il y a mis du coeur, je trouve qu'il mérite mieux qu'un commentaire du genre "j'aime pas, c'est nul".
Merci beaucoup

Moi je dirai seulement que chacun est libre de ses opinions, mais il faut admettre que la remarque n'est pas très constructive.

Mais bon, tant qu'il y aura du monde qui trouvera du plaisir à me lire, je trouverai du plaisir à écrire.
Citation :
Provient du message de Ligeia Zenox
Je t'encourage à continuer d'écrire et à continuer de poster ici
Alors laisse moi d'offrir ceci avant de partir:

Vagabond des mots

Vagabond des mots, je surfe sur les pensées,
Parcours une route pavée de sentiments,
Sous un ciel changeant, au rouge soleil blessé
Je fais un bien long voyage en dehors du temps.

Vagabond des mots, je compose mon chemin,
Selon les élans capricieux de mon cœur
Qui pousse ce navire privé de marins,
A travers un océan aux milles couleurs.

Vagabond des mots, je ne puis point m’arrêter,
Car mon voyage sans but ne connaît de pauses,
Que le moment de contempler quelques beautés,
Avant d’être à nouveau emporté par la prose.

Vagabond des mots, ma frêle plume est mon île,
Elle ne me quitte point lors de mon voyage,
Me permettant d’arrêter le temps qui s’effile,
Espérant graver en vous quelques messages.

Vagabond des mots, l’heure est venue de partir,
Reprendre encore une fois la voie singulière,
Vivre le paradis, l’enfer, et enfin mourir,
Me poser en mon île, et rejoindre la terre.
Qui suis-je ?
Qui suis-je, moi qui ai trouvé ces rimes
En des lieux perdus, au fond de l’abyme,
Là où les cœurs deviennent noirs d’un sang
Amer, qui a coulé bien trop longtemps.

Qui suis-je, moi qui ai trouvé ces vers,
Gravés sur les lames de tes regards,
Qui ont plongées mon âme en enfer,
Car si tu m’as vu, il est bien trop tard.

Qui suis-je, moi qui aligne les mots
Comme des tombes, sans buts ni espoirs,
A qui tu inflige ces affreux maux,
Sans jamais me voir et sans rien savoir.

Qui suis-je ? Bien sur tu ne le sais pas,
Toi qui es là dès que je ferme les yeux
Alors que je ne suis jamais là pour toi,
Ignorante de mes regards et de mes vœux.
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