Immobile

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Immobile dans la nuit,
inutile dans l'ennuie,
sans un geste, tournant en rond
de tristesse je me morfond.
C'est ce coupable délice,
cette douce amertume,
ce vieux parfum que je hume,
dans son fragile calice.
Il me berce, me transporte
au plus loin de ma mémoire,
il me perce, ouvre mes portes
chante à mon âme noire.
Le sommeil m'en délivrera,
les rêves me calmeront
Mais alors l'aurore viendra,
et mes ombres repartiront.
Je resterais seul sans elles,
sans le murmure de leurs ailes,
sans même le souvenir
de les avoir vu finir.
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