[Chaos] Un radeau approche....

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"Haslak, plus maigre que jamais, est assis à même les planches humides et pourries de son radeau de fortune.
Cela fait...longtemps... très longtemps qu'il erre sur ces mers au gré des courant et des vents, à la recherche d'une terre d'asile.

Il ne regarde même plus l'horizon, son espoir s'est envolé...quand soudain il perçoit comme des cris au loin, il relève la tête et ... miracle...une côte en vue!

Il se démène alors pour guider tant bien que mal son radeau vers cette terre...espérant qu'il ne s'agit pas encore d'une de ces foutues illusions.

Quand, enfin, le réalité s'impose à lui, il laisse éclater sa joie, laissant croire un court instant que la noirceur de son âme s'était effacée.

Haslak prend pied sur cette nouvelle terre qui lui semble étrangement familière." ;-)
Saint Muska ne se souciait que très peu de jeunes aventuriers ces derniers temps. Il pensait que d'une manière ou d'une autre, ils allaient rencontrer sur leur passage la Sainte Guilde.
Haslak ,à moitié nu, les pieds dans l'eau, regarde autour de lui. La plage est déserte.
Il commence à avancer et foule le sable chaud ... soudain il hurle de douleur et pousse un juron
: " Ahhh...par les couilles d'Ogrimar qui est l'embougrineur de Troll qui a laissé trainer ce p*t* de couteau rouillé..."
Haslak s'assoit sur le sable et regarde son pied meurtri en continuant à maudire celui où celle à qui appartenait l'arme.
La blessure n'est que très superficielle mais Haslak a horreur de souffrir.
son regard parcours la plage, plusieurs autres objets jonchent le sol, de vieux vetements de toile, des cadavres de poissons pourris...
Haslak se releve et commence à errer, soudain, un homme se jette sur lui, le roue de coups...Haslak se sauve...c'est se qu'il sait faire de mieux...
Après une course de plusieurs minutes, Haslak ralenti et regarde en arrière, son agresseur semble avoir disparu.
Il tremble encore, plus de peur que de colère...
Quel est ce pays de fous pense t'il.
Le musicien, sûrement le seul sur cette terre, entama une mélodie enivrante. Le Conteur était assis à côté de lui, et écrivait le début de son histoire, l'histoire de ce naufragé déjà perdu dans un monde de douleur.

Le duo suivrait donc cet homme, écrivant et chantant son histoire. Ils feraient partager sa vie au peuple sourd...

L'Accordéoniste et le Conteur.


L'Enfant de la Nature écarta les quelques branches qui lui obstruaient la scène. L'homme était allongé à même le sol, presque inerte. Ceuillant au passage quelques baies, il courut sans bruit sur le sable, déposa les fruits aux pieds du rescapé et revint se dissimuler dans les quelques fourrés qui bordaient la crique.

Ylyndar.
Haslak ne dormait que d'un oeil, de l'autre, il louchait terriblement... et oui personne n'est parfait.
Un faible bruit le fit se reveiller, et il vit près de lui un petit tas de baies bien apétissantes. Il s'empressa de les avaler pour apaiser sa faim naissante.
Il décida de faire une petite promenade dans les rues de la ville. Chemin faisant, il commença à ressentir des douleurs au ventre. Il se mit à chercher un endroit où se soulager rapidement mais rien à l'horizon, que des espaces découverts et des badauds qui erraient. De grosses gouttes de sueur lui dégoulinaient le long du visage et les douleurs de son ventre se faisaient de plus en plus violentes. Il devait maintenant trouver tres tres rapidement un coin tranquille, sinon.......
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