[suicide]Psycho

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Citation :
Provient du message de Lothar
Pour penser clairement il va lui falloir un dialogue d'une personne neutre de préférence (un psy étant tout a fait indiquer)
Le problème c'est que pour que ce dialogue soit efficace il faut que la personne concernée lui raconte tout et ce n'est pas forcement facile.
(Après tout je suis caché derrière un pseudonyme pourquoi je ne raconterai pas ma vie...) J'en ai vu des psy, plusieurs, et c'est toujours la même histoire. Plus j'y allais plus ils m'ennervaient, la meilleure solution pour moi c'est de parler à une personne "saine d'esprit" et digne de confiance. C'est ce que j'essaie de faire en ce moment, mais trouver cette personne et se sentir capable de tout lui dire ce n'est pas simple j'ai habitude de tout garder pour moi.
C'est vrai aussi que plus j'y pense plus je me porte mal (et non je ne suis pas violent ), mais comment demander à une personne de ne plus penser ? J'avoue que je ne comprend pas très bien. Je cherche une solution mais je n'en trouve pas et je tourne en rond.

Je ne sais pas si je suis très clair, j'espère que vous comprennez ce que j'essaie de dire.
Tu ne peux pas parler à une relation proche car elle est ,ou va etre par ce dialogue forcément impliquer dans ton histoire .

Donc il faut absolument qqun que tu ne connait pas ou alors très très peu (mais a part un spécialiste et quelques bonnes ames je connais peu de monde qui sont pret a écouter les ennuis d'un parfait inconnu)


Pour ce qui est de la pensé tu es dans le phénomène qu'on appelle couramment avoir un gros cafard et plus tu penses plus tu rentre dans la spirale :

J'ai fait une erreur,je suis un nul , la prochaine fois ce seras pire car je resterais un nul toute ma vie et autres variantes du genre (j'ai fais simplistes dans la réflexion là pour que le propos soit clair , je me doute que c plus élaboré)

Donc faut laisser passer une période de temps pour repenser objectivement car tout le monde sait que sous le coup d'une émotion on se laisse dicter , par ex en colère on auras toujours tendance a agir violemment,etc

Faut donc laisser passer le choc psycologique hors en y pensant tu ne fais que rester accrocher a cette émotion négative et tu t'y enferme.

Alors comment arreter de penser surtout que c'est obsédant ,n'est ce pas ? et bien je dirais que c'est pas facile , faut essayer de faire un accord avec soi meme et de dire oki je break cette question 3 mois et je la reprend plus tard et pendant cette période tu bouges sort et t'occupes l'esprit et a chaque fois que l'idée remonte hop tu agis ,tu sors ,tu téléphone a qqun pour discuter ,etc .

3 mois plus tars tu pourras te replonger sur la question et voir si tu broie encore du noir et tu pourras ouvrir un dialogue avec qqun a qui tu exposeras tes points de vue et qui t'offriras des solutions .

Je sais que le dialogue c pas facile mais c indispensable (puis en demandant comment faire , comment ne pas penser , c'est déjà un premier pas , un 1er dialogue , une ouverture , ca prouve qu'il y a des gens avec qui discuter qui apporte des alternatives)
Citation :
Provient du message de Lothar
Tu ne peux pas parler à une relation proche car elle est ,ou va etre par ce dialogue forcément impliquer dans ton histoire .
Je ne suis pas d'accord, cela dépend trop du problème. Je connais le mien et c'est un problème personnel, je veux dire qu'il ne concerne que moi et qu'aucune autre personne n'y est impliquée (désolé de ne pas être plus clair). Dans ce cas la un(e) ami(e) très proche peut m'aider, me conseiller.

Citation :
Donc il faut absolument qqun que tu ne connait pas ou alors très très peu (mais a part un spécialiste et quelques bonnes ames je connais peu de monde qui sont pret a écouter les ennuis d'un parfait inconnu)
Bah oui mais raconter ma vie à un inconnu, même si c'est son job, je ne peux pas...

Citation :
Pour ce qui est de la pensé tu es dans le phénomène qu'on appelle couramment avoir un gros cafard et plus tu penses plus tu rentre dans la spirale :

J'ai fait une erreur,je suis un nul , la prochaine fois ce seras pire car je resterais un nul toute ma vie et autres variantes du genre (j'ai fais simplistes dans la réflexion là pour que le propos soit clair , je me doute que c plus élaboré)

Donc faut laisser passer une période de temps pour repenser objectivement car tout le monde sait que sous le coup d'une émotion on se laisse dicter , par ex en colère on auras toujours tendance a agir violemment,etc

Faut donc laisser passer le choc psycologique hors en y pensant tu ne fais que rester accrocher a cette émotion négative et tu t'y enferme.

Alors comment arreter de penser surtout que c'est obsédant ,n'est ce pas ? et bien je dirais que c'est pas facile , faut essayer de faire un accord avec soi meme et de dire oki je break cette question 3 mois et je la reprend plus tard et pendant cette période tu bouges sort et t'occupes l'esprit et a chaque fois que l'idée remonte hop tu agis ,tu sors ,tu téléphone a qqun pour discuter ,etc .
Si je te dis que la personne que j'apprecie le plus habite a 500km ? Bah déjà les sorties et le téléphone c'est plus difficile... Et ce n'est pas une sortie en solitaire, jouer à un jeux vidéo ou regarder la TV qui va m'empêcher de penser à mon problème (qui est toujours la quoique je fasse)
Citation :
Provient du message de Oliena
[i]Je ne suis pas d'accord, cela dépend trop du problème. Je connais le mien et c'est un problème personnel, je veux dire qu'il ne concerne que moi et qu'aucune autre personne n'y est impliquée (désolé de ne pas être plus clair). Dans ce cas la un(e) ami(e) très proche peut m'aider, me conseiller.

[i]

Bah oui mais raconter ma vie à un inconnu, même si c'est son job, je ne peux pas...



Si je te dis que la personne que j'apprecie le plus habite a 500km ? Bah déjà les sorties et le téléphone c'est plus difficile... Et ce n'est pas une sortie en solitaire, jouer à un jeux vidéo ou regarder la TV qui va m'empêcher de penser à mon problème (qui est toujours la quoique je fasse)
1)si de ses réponses , ta vie en dépend , et bien si il va se sentir impliqué car généralement qui te sont proches veulent que tu ailles bien donc si tu leur dit que tu es en train de te boussiler a petit feu c'est sur qu'ils vont se sentir impliqué émotionnellement car ils ont pas envie de te perdre

2)Je connais l'obssesion que poses un problèmes (j'ai déjà eu ca dans l'enfance) mais tu dois pas t'arreter là , si la personne que tu apprècies est à 500km et bien taille toi de nouvelle relation , vrée un nouveau dialogue , ouvre toi des alternatives , entre dans un club,dialogue,etc ....

Je sais que quand on est dans cet état là on a tendance a se dire que le moindre effort est le bout du monde mais ce n'est qu'en reconstruisant un coté social et un dialogue que tu pourras voir les alternatives que ton esprit a voilé dans sa déprime.
Moi je te conseille de lui faire voir un psy... propose lui aussi d'aller avec lui... Ça peut toujours aider de savoir que quelqu'un est derrière toi pour te soutenir dans tes problèmes.
Citation :
J'ai fait une erreur,je suis un nul , la prochaine fois ce seras pire car je resterais un nul toute ma vie et autres variantes du genre (j'ai fais simplistes dans la réflexion là pour que le propos soit clair , je me doute que c plus élaboré)
En effet, c'est beaucoup plus complexe que ça, et d'autant plus penché vers le négatif.

En survolant les diverses réponses de ce thread, je n'ai pas vu d'évocation aux fantasmes agressifs. Or, c'est une composante très importante dans la constitution psychologique d'un individu.
Le suicide de type agressif est l'un des 3 types de suicides déterminés par le sociologue Emile Durkheim (une recherche sur le net vous aidera à mieux cerner ceci; là je dis ce dont je me souviens simplement). Je ne citerai que les exemples liés à l'anomie et à l'agressivité: Ce sont ceux qui me semblent le plus concerner le sujet de ce thread.

- Le suicide de type anomique. (Anomie: absence de normes):
Un individu déprimé va, comme l'a très justement dit Lothar, non pas se penser nul, il se sait nul: Il en est profondément persuadé intérieurement. Quoi qu'il fasse, il n'est qu'un déchet, il ne peut rien apporter aux autres, c'est limite si il n'a pas l'impression de gêner. Cet individu va, dans un cas bien évidemment extrême, penser que s'il part, ça ne gênera personne, voir même ça soulagera son entourage. Pour lui, il n'a aucune place dans la société, il n'est rien. Si il n'y a aucun intérêt à vivre, si aucune évolution n'est possible, à quoi bon rester sur ce monde ? Je pense que cette question résume bien ce sujet.

- Le suicide de type agressif:
Le suicide, quoi qu'on en dise, n'est ni un acte de lâcheté, ni de courage: C'est un geste qui se veut physiquement pulsionnel (En opposition avec "psychologiquement pulsionnel: Rien n'est anodin dans l'appareil psychique) pour la plupart des cas, et qui est lié à de graves troubles psycho-sociaux. Il n'est donc que très faiblement contrôlé. C'est dans le "ça" (->inconscient) qu'il faut se porter. Un individu ayant des problèmes d'ordre affectif peut avoir des fantasmes, agressifs à propos de son entourage.



Molosba, ce que ton ami pense consciemment et exprime n'est pas forcément la même chose que ce qu'il peut penser intérieurement, inconsciemment. Un très bon moyen de savoir ce qu'il y a dans son "ça" est d'analyser ses rêves. Le rêve étant l'expression d'un désir, réfléchir dessus est un très bon moyen de savoir ce que l'on pense vraiment, au plus profond de soi.
Fais aussi très attention à ce que tu peut lui dire. Il faut éviter de dire à quelqu'un de déprimé des choses du genre "mais non, t'es pas bête", ou "regarde, il/elle t'aime! tu vois, t'es pas si nul!". Tout compliment formulé comme ça peut être interprété de façon plus ou moins parano, donc il faut faire très attention.
Le mieux est d'essayer de lui faire sentir. Si ça ne vient pas de lui, ça ne fonctionnera sûrement pas.
Encore une fois, le désir de "partir" n'est pas forcément un acte de lâcheté pure, c'est aussi, dans beaucoup de cas, acte avant tout agressif: Quoi de pire pour son entourage de le voir se tuer sans pouvoir rien dire, sans même savoir pourquoi, quoi penser, etc... ?


[MyLife]
Cela dit, entre "vouloir se tuer" et "le faire", il y a une certaine marge. J'ai en un temps été dans ce cas. On se dit qu'une fois mort, tout sera fini, blablabla, gniagniiagnia... Tout ça n'est que frustration, parlotte, réflexion plus ou moins vague et vide de sens rationnel.
Une chose qui m'aura apporté le plus de soulagement et de plaisir dans ma vie est de sortir d'une phrase de dépression: On a l'impression de vivre.
[/MyLife]


Pour finir, en ce qui concerne le psy, c'est une très bonne idée.
Je prefere preciser au passage pour ceux qui ont du mal à faire la différence entre "psychologue" et "psychiatre", que le psychologue n'a fait que des etudes de psychologie et il ne fait que s'entretenir verbalement avec son patient, alors que le psychiatre a fait un doctorat (bac+7) et psychiatrie (ça fait +12 si ma mémoire est bonne), et qu'il peut prescrire des médicaments (Très important en cas de forte déprime, TIC/TOC, et divers troubles psychonevrotiques). N'écoutez pas les gens simplets et snobs qui disent "ouéé lé psychiatre ssé poure lé fou!", c'est absolument faux.
Tant qu'à choisir, je lui conseillerai donc d'aller plutot voir un psychiatre, ne serait ce que pour éviter d'avoir à aller en voir un en plus en cas de besoin de médicaments
(NON, n'associez pas "médicament" avec "maladie", ou "folie", s'il vous plait! )
Citation :
Provient du message de Nepher
...


Certains ont eu des avertissements pour ce genre de propos....
DO NOT FEED THE TROLL ( en gros )
Malheureusement il semble bien que ce ne soit pas le genre d'aide que recherche l'auteur de ce thread et son copain.
Son problème ce n'est pas le suicide mais la dépression. La dépression entraine la "perte de l'élan vital", les idées noires ect...
En parler a des proches c'est déjà verbaliser le problème et peut être le début d'une réflexion. Mais les amis/familles ne sont pas objectives car impliqués sentimentalement. Le Psy est neutre dans la vie du sujet et sera objectif sur les dire et pourra donc diriger le réflexion vers le problème de fond : Une enfance difficile, un traumatisme, une relation pathologique, un refoulement ect... Le travail sur soi est une marque de courage pour ma part, ne pas se mentir.

La dépression a deux formes : La forme réactionnelle et la forme chronique. La forme réactionnelle fait suite à un deuil quel qu'il soit : une rupture, un divorce, perte d'un boulot, un décès, ou n'importe quel changement dans la vie du sujet. Le travail de deuil est important car lorsque il n'est pas aboutit par manque de verbalisation par exemple il entraine un deuil pathologique et donc soit par un refoulement soit par une dépression "Réactionnelle" qui peut se transformer par une dépression chronique avec le temps.

Mis à part la verbalisation, la dépression peut se soigner par des anti-dépresseurs et anxiolytiques. Mais il ne faut pas que les médicaments soient la seule réponse, seuls ils ne seront qu'une réponse efficace courte dans le temps.

Il faut aller au fond du problème, réfléchir sur sa vie, son passé, trouver ses démons enfouis et les foutre dehors !

Ceci n'est qu'une traduction de ce que j'ai appris. "La théorie"
Mais en pratique je sais que quoi qu'il arrive il faut se prendre en main et réagir, rester acteur de sa vie et non se positionner en tant que victime. Car il y a toujours quelque chose après. Tomber bas n'est pas mauvais en soi car la vie m'a apprit qu'on remontait toujours plus haut et plus fort. Le temps guérit les blessures avec la verbalisation.
Citation :
Provient du message de Keitaro

Quelle justification à deux balles vas tu nous sortir pour ce genre de propos ?
A vrai dire je n'en n'ai pas.

Sous couvert d'ironie je prône ce que je n'ai sans doute pas le courage de faire.


ah oui ... au fait ...
Certains ont aussi eu des avertissements pour attaque personnelle.
Comme quoi heureusement que rien n'est systématique.


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Nepher
[edit pour le passage du modo]
Je laisse mon message.
L'humour à toujours sa place. Même si le mien ne correspond pas à ce que tu attends.
[edit]
Citation :
Provient du message de Nepher
A vrai dire je n'en n'ai pas.

Sous couvert d'ironie je prône ce que je n'ai sans doute pas le courage de faire.
Pour recadrer dans le sujet.. peut on parler de courage ?


La situation de l'ami de Molosba semble plutôt indiquer qu'il cherche à fuir sa situation personnelle ( rupture douloureuse si j'ai bien compris ). Il me semble qu'il a plus besoin de soutient que de cette sorte de courage....


Citation :
ah oui ... au fait ...
Certains ont aussi eu des avertissements pour attaque personnelle.
Comme quoi heureusement que rien n'est systématique.

Bien, nous pourrons faire pénitence ensemble.
Citation :
Provient du message de Sybiline Thean
Sinon je comprends pas comment çà se fait que tant de personnes songent au suicide après des histoires de coeur
L'histoire de coeur qui foire est souvent un déclencheur pour une dépression, période faste pour les idées suicidaires (qui est la forme extrême de soulagement, tout simplement, à un moment la souffrance devient telle qu'on cherche des solutions, je ne sais pas ce qui décide à passer à l'acte en revanche).
A la suite d'une histoire de coeur, il y a fatalement des doutes, une perte de confiance en soit, c'est aussi le regard que l'autre a porté sur soit et ne porte plus que l'on affronte, c'est un déficit d'image qui est bien compréhensible, et on n'a pas tous la dose de philosophie suffisante pour passer outre.

Ton ami s'en rend compte, et t'en parle, ça nécessite du courage. Je lui conseille d'aller voir un médecin, le plus vite possible, il pourra en discuter avec lui*.
Les amis servent rarement** dans ce genre de cas. Pour un dépressif, il ne parlera jamais à la bonne personne, et rares sont ceux qui sont capables de prendre cela en main comme quelqu'un qui a été formé pour traiter les bobos de l'âme également.
A moins d'un bon recul de l'ami en question vis-à-vis de ces problèmes, les choses ne s'arrangent généralement pas, et les généralités font un peu de peine à entendre tant on les a tournées et retournées dans sa tête.

M'man, partisan de la solution du toubib et fier de l'être

* : Un généraliste fait l'affaire, en tout cas dans un premier temps.
** : Au travers de la discussion, dans leur attitude générale, c'est bien entendu autre chose
Citation :
Provient du message de Keitaro
Pour recadrer dans le sujet.. peut on parler de courage ?


La situation de l'ami de Molosba semble plutôt indiquer qu'il cherche à fuir sa situation personnelle ( rupture douloureuse si j'ai bien compris ). Il me semble qu'il a plus besoin de soutient que de cette sorte de courage....

Hum ... grande question.
Le courage est-il de mettre fin à ses souffrances par un acte qui reste, quoi qu'on puisse en dire, difficile ou de renoncer à cela pour le bien d'une autre personne.

Je n'ai pas de réponse. Je cherche toujours.

Citation :

Bien, nous pourrons faire pénitence ensemble.
Ca marche





Citation :
Provient du message de Larme de lune

la vie m'a apprit qu'on remontait toujours plus haut et plus fort.
Etrange.
Moi elle m'a appris que quand on touchait le fond on commençait à creuser.

(modo : oui c'est de l'humour mais il n'est là que pour exprimer ce que je pense de façon moins "lourde" ...)


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Nepher
Dire que le suicide c'est bien ou c'est pas bien est un peu idiot.

Une connerie ?
Ben peut etre, va savoir, mais dans la mesure ou on ne peut comparer sa souffrance avec celle du suicidaire, c'est leger comme argument. Je passe egalement sur l'egoisme presumé du suicidaire.

Le suicide, c'est juste une option. Elle fait peur parce qu'elle a coté irreversible mais cela reste juste une option.

Pour ce qui est de la personne concernée, j'espere pour toi que je ne trompe pas mais commencer à parler de suicide c 'est faire l'effort de s'en eloigner.
En general, un suicide bien propre (desolé pour l'expression), c'est le gars qui se marre avec ses potes et une heure apres il se tue à la stupefaction generale.

L'envie de mourir et la volonté de mourir sont deux choses bien distinctes
Ce n'est pas le suicide que j'appelle le courage , mais plutôt de relever ses manches et faire face a ses épreuves qui est courageux , ce suicider c'est un signe de lâcheté , incapable de faire face a ses problèmes , tout est insurmontable , l'effort est trop grand pour ce sortir de nos merdes alors si tu m' dis que le suicide c'est un signe de courage....celui qui ose vivre et passer outre tout ses problèmes c'est quoi???






Lady
Le suicide n'a rien à voir avec une quelconque question de courage.
C'est pas courageux, c'est pas un manque de courage, ça échappe à ça. C'est une solution naturelle qu'on imagine lorsque l'on souffre. Et la base de cette souffrance est une pathologie, qu'on ne contrôle pas aussi aisément que certains semblent le penser.
Quand on est dépressif, entendre des conneries comme « secoue - toi », y'a rien de pire. Ca n'arrange rien, ça aurait même l'effet inverse.
Citation :
Provient du message de Lady-Van CFD
...
J'ignore si tu t'adresses à quelqu'un en particulier alors je vais répondre (enfin ... tout juste essayer).

Je vois dans le suicide (tout du moins dans le "type" de suicide abordé ici) la même signification que reconnaître une défaite.

Se battre jusqu'au bout est courageux !
Je ne dis pas le contraire.
Regarder le réalité en face et avouer sans honte qu'on a perdu la partie me paraît être tout aussi courageux.

Cela ne s'applique juste pas au même moment.

------------
Nepher
Citation :
Provient du message de Vents_Du_Sud
De manière générale, les déprimés qui évoquent le suicide sont les moins enclins à passer à l'acte.
Ah ?
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