Vues...

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Adéfaut de cartes postales...

Citation :
Les falaises se dressent face à la route, nimbées d'un halo blanc qui renforce l'azur du ciel autour. Elles s'écartent pour nous laisser passer entre leurs pieds. Nous penchos nos têtes pour mieux les voir au travers des vitres.
Citation :
La rivière s'écoule en un collier de perles vertes, de vagues blanches et de miroitements bleus, sur des rochers plissés comme les draps d'un lit. Une écharpe d'or est est comme enroulée au dessus de l'eau, mince voile de brumes sur lequel le soleil couchant trace des volutes de rêves. Jamais nous ne l'avions vue ainsi parée, comme pour une noce.
Citation :
Dans l'obscurité d'un sous bois, alors que seule une pâle lueur tombée des étoiles éclaire un peu le sentier, apparait soudain un clignotement, puis un point de lumière verte. c'est un vers luisant qui brille doucement dans le noir. Je ne m'en approche pas, préférant imaginer une petite fée aux ailes diaphanes assises sur la branche, dont le diadème d'émeraude projeterait cette lumière.
Citation :
Les ténèbres de la forêt sont ensuite percés par une une lumière blanche, surnaturelle, comme si le brouillard qui flotte entre les troncs devenait lumineux, comme si la lune se levait tout au fond de la vallé. Cette vue en évoque d'autres, associées aux êtres venus des cieux. Des visiteurs des étoiles seraient ils venus me rendre visite dans ma forêt ? Je sais bien que ce ne sont que les lampes de la maison en contrebas qui créent cette fantasmagorie. Mais la beauté de la scène me fige de longues secondes dans le froid.
Citation :
Aucun bruit, si ce n'est à peine audible le chant des insectes, aucune lumière, sauf une ou deux étoiles timides, invisibles depuis mon lit. La fenêtre ouverte, sur le dehors, et, après une journée de plomb, un souffle frais et léger comme la caresse d'une amante joue sur ma peau. Le temps est immobile, le sommeil vient lentement, invisible, sans le moindre rêve.
Citation :
Un oeil rouge comme celui d'un dragon transperce un horizon de nacre. Le vallon éclate des chants de mille oiseaux. Au loin, émergeant d'une mer de nuages qui s'arrête à mes pieds, les crêtes bleues des montagnes apparaissent en lignes successives, comme autant de vagues au bord d'une plage.
Ce sont les plus récentes, j'en ai quelques autres en réserve. Et vous ?




edit : Larme de sang en a envoyé une, lui aussi.
Re: Vues...
Citation :
Provient du message de Aloïsius

edit : Larme de sang en a envoyé une, lui aussi.


C'est pas mal aussi de ne pas balancer des images qui imposent une vue, ainsi tu peux laisser l'imagination du lecteur faire le lien entre les émotions que tu envoies et un cadre qui lui est familier.
__________________
Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
Citation :
Provient du message de Vampyr
J'ai pas compris ce que tu demande
Vous avez pas des "cartes postales" d'endroit, de vues, que vous avez vu récemment et qui vous ont plus ?
Re: Re: Vues...
Citation :
Provient du message de Larme de sang


C'est pas mal aussi de ne pas balancer des images qui imposent une vue, ainsi tu peux laisser l'imagination du lecteur faire le lien entre les émotions que tu envoies et un cadre qui lui est familier.
Oui, mais là, plus qu'une émotion, c'est une vision que j'essaie de transcrire. Après, à chacun d'y coller l'émotion qui lui plait.
J'en ai tellement Aloïsius

Tu me coupe le quart de l'herbe sous le pied, je voulais faire un sujet un tous petit peut ressemblant. Je le ferais quand celui ci sera un peu oublié

Vue de carte postal ? hmm comme ça rien mais des vues oh oui
Nuit polaire
Je voulais en faire un sujet entier mais c'est mieux ici je trouve

Citation :
Nuit noire et totale. Nuit qui dure trop longtemps... en même temps la nuit tout est plus calme, cet endroit semble donc a cette période de nuit polaire un havre de paix, tout juste derangé parfois par les aurores boréales vertes, ou parfois violettes. Les nuages stratospériques de glace irrisent le peu de lumière qui nous arrive ici et font penser à des fantomes géants. Pourquoi avons nous besoin de l'artificiel et du virtuel quand le naturel le dépasse de loin par sa beauté ?
Sinon la rivière s'écoulent
Citation :
Provient du message de Kry
J'en est tellement Aloïsius

Tu me coupe le quart de l'herbe sous le pied, je voulais faire un sujet un tous petit peut ressemblant. Je le ferais quand celui ci sera un peu oublié

Vue de carte postal ? hmm comme ça rien mais des vues oh oui
Alors postes z'en vite, ici ou ailleurs : elles doivent être drolement boulversifiantes pour te faire tromper d'auxilliaire

Désolé pour l'herbe, ce doit être l'influence néfaste des ruminants des alentours sur ma psyché fragile. *part brouter plus loin, en meuglant avec enthousiasme*
Re: Re: Re: Vues...
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Oui, mais là, plus qu'une émotion, c'est une vision que j'essaie de transcrire. Après, à chacun d'y coller l'émotion qui lui plait.
Grumbblll

Bon je vais aller dormir moi, ça devrait me faire du bien.
__________________
Je voudrais être une goutte de sang
Pour naître dans ton corps
Couler dans tes veines
Et faire battre ton coeur.
Re: Nuit polaire
Citation :
Provient du message de Serafel
Je voulais en faire un sujet entier mais c'est mieux ici je trouve



Sinon la rivière s'écoulent
Arf... Quand on change le sujet (les flots)sans corriger le verbe. c'est édité. Mais, tiens :
Citation :
de loin par sa beauté
.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Alors postes z'en vite, ici ou ailleurs : elles doivent être drolement boulversifiantes pour te faire tromper d'auxilliaire

Désolé pour l'herbe, ce doit être l'influence néfaste des ruminants des alentours sur ma psyché fragile. *part brouter plus loin, en meuglant avec enthousiasme*
Non c'est mon réveille qui à été dur
Citation :
Une Ame de Pierre...

Quelques pas... une ruelle vide de toute Ame... Non... un chat... gris, bleu, noir... deux chats chahutant l'un avec l'autre... des miaulements, des bruits vifs... tac tatac tac toc... La joie ? La peur ? L'envie de jouer ? De taquiner ? Puis rien. Plus rien... quelque pas... encore... une arche de pierre, grise, dévorée par une mousse verte. Une gargouille de pierre au regard hanté par quelque souvenir centenaire. Cette gargouille qui pose ses yeux minéraux sur ce Monde, son sourire figé dans une imitation grotesque d'un masque de la Comedia del Arte. Et si une Ame l'habitait et observait, que dirait-elle ?
Citation :
Nuit avide...

Une marche solitaire sur un chemin forestier, perdu aux fins fonds d'une campagne oubliée, oublié. Un souffle de vent, une caresse aux doigts invisibles sur un visage. Un bruissement. Une feuille morte qui volète paresseusement. Un Soleil, rougeoyant et étincelant, qui s'oublie lui aussi au delà de l'horizon, ferme son oeil cyclopéen, plonge dans un sommeil sans rêve. Plus de rêve.

Une marche solitaire dans ce crépuscule qui avance, inexorable. Un regard en arrière sur ce chemin, jadis pavé de roses blanches et rouges... puis la nuit, obscure carnassière immortelle, avale tout sur son passage. Un abri dans les branches d'un arbre, majestueux. Arbre, force protectrice de la Terre, qui accueille en son sein l'animal en errance. Des yeux se ferment. Une pause.

Eveil ? Reveil ?
Citation :
Provient du message de Aloïsius
A 14h 53 ? Eh bé...
Tant qu'a profiter du soleil hier et de la chaleur en soirée faut voir aussi l'heure quand j'ai mis ma tête sur l'oreiller plus les +2 heures pour le dimanche

D'ailleur je vais aller un peu profiter des derniers rayons sur mon balcon au repos
Citation :
Fraicheurs...

Etendu dans une herbe humide, un matin d'été, une respiration calme. Le nez, en voisin inattendu d'un brin vert émeraude chevauché par un insecte fébrile. Un mouvement, une chatouille, un éternuement proche. Les yeux s'éveillent, amusés, s'agrandissent devant la petite créature s'agitant presque frénétiquement. Les yeux s'écarquillent, les petites rides autour s'étirent, une lueur éclatante dans l'iris, les lèvres se plissent délicatement, sans un bruit. Un sourire. Un sourire devant cet émerveillement si simple, si quotidien, si naturel, et pourtant un évenement dans la Vie de l'animal. Une nouvelle Vie qui naît sous les yeux contemplatifs. Renouveau. Un envol vers des Cieux à découvrir. Beauté et simplicité de la Nature, loin des malsaines préoccupations de l'industrialisation... loin... très loin...
Avec mon frère on fait le concours de la plus laide carte postale... dans les premiers on a : un autobus rempl de grand-mères, un panneau rempli de cartes postales (en carte postale oui oui^^), une carte en forme de bouteille de Guiness mdr
Mais la palme d'or (pour l'instant) revient à mon frère : un parking de Novotel !!!!
Citation :
Le sentier grimpe sans discontinuer, toujours plus haut. Après plusieurs heures de marche, nous entendons un grondement derrière nous : dans la vallée, comme une armée en marche, les nuages s'assemblent en contrebas, se préparant à partir à l'assaut de la montagne. Ils remontent le long des torrents, tels des colonnes de fourmi en guerre.
C'est peu après avoir atteint le sommet de cette montagne des alpes que nous sommes rejoints. Un déluge de pluie et de foudre éclate autour de nous, et nous dévalons la peur au ventre les versants poussiéreux du Mont Gili.
La mer est plate, et calme. Du haut de ce barrage, on peut admirer la Cité Corsaire en face, on croirait qu'elle est à 500 mètres. La lumière éclaire tout. La tour, imposante, domine le ciel, et la mer, les habitants de la ville, et les marins de passages.
La mer est toujours plate, elle bleu - vert, et, autre que cette Cité, l'on peut voir son immense étendue, jusqu'à ce qu'elle se perde, dans la ligne d'horizon.
Citation :
Le vent souffle avec une telle violence qu'on doit s'accrocher aux rochers ocres avec les mains. Le ciel et la mer sont d'un bleu si vif qu'ils se confondent. les vagues viennent se fracasser en geyser sur le bord de la falaise. Sous l'eau, la ligne disparait, descendant dans les ténèbres sur des dizaines et des dizaines de metres, pour aller chercher les poissons des profondeurs.
Soudain, le flash d'un appareil photo en même temps que le fracas d'une vague plus forte que les autres, et me voilà figé pour le restant de ma vie sous un cadre de verre.
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