Concours d'écriture !

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Re: Concours d'écriture !
Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, le voleur l'avait assommé, c'est le pourquoi du comment qu'elle ne se souvenait plus du lieu. Elle se releva. Elle courut dans le grenier chercher son livre magique. Elle bredouilla les paroles pour que le voleur disparaisse...elle referma le livre et tout était fini.

Merci, Merci, Merci, j'aime quand la foule est en délire !
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Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, Julie a peur au milieu de tout ce vacarme. La pauvre fillette est inquiète : l’orage grondait de plus belle et elle entendait le saule pleureur claquer ses branches à la fenêtre . A travers la fenêtre, elle discerne une forêt aussi sombre que vaste et au loin, surplombant la colline, une imposante demeure.

Mais dans la pièce où elle se trouve, il n’y a qu’une table délabrée et un chaudron sur un feu qui semble contenir de l’eau bouillonnante. Au fond de la pièce, derrière ce qu’il reste de la table, une porte close.

Julie se relève avec peine, sa plaie béante au genoux lui faisait très mal. Sa jupe était en train d’éponger le sang qui s’en échappait et elle s'etait bien égratignée aux avant bras. Mais qu’a il pu bien lui arriver ? Comment avait elle pu bien se faire ça ? Elle n'en avait aucune idée. Ce qu'elle veut, c'est rentrer chez elle. Elle pleure.

Tout à coup, des bris de verre se font entendre. Elle en déduit d’après l’origine du son que ça venait de la pièce d’à coté, derrière cette porte close qu’elle n’ose pas approcher : désormais des grincements venant du sol, comme si un individu s’introduisait dans la pièce juste à côté. Elle en frémit jusqu’aux orteils.

Le visiteur donne des coup forts dans la porte. La porte craque. C’est atroce.

Julie ne sait que faire. Les griffes de la bête font des entailles dans la porte. Elle regarde en direction de l’autre porte, celle qui débouchait sur le dehors. Et au bruit d’un claquement déchirant, elle sursauta et retourna la bête, une horrible créature avec un puissant corps humain et une tête de loup entra : un loup garou, pense elle, comme celui que son amie Chloé lui avait décrite pour lui faire peur. La créature avançe vers elle, les babines sanguinolentes, les poils ruisselant de l’eau de la pluie. Julie, elle, reculait vers le feu préparant son plan.

Elle renverse la chaudron sur la bête. La bête, devint rose écarlate quand toute l’eau se renversa sur son corps et sembla suffoquer au sol. La fillette prend ses jambes à son cou et court en direction du château. Elle courut, courut et courut encore à travers bois, oubliant la blessure qui la déchirait un peu plus à chaque foulée. La peur était tellement forte...

Sortie de la sombre forêt, elle regarde derrière elle. Vous n’ allez pas me croire mais son histoire rapporte qu’elle vit bien des arbres la poursuive. Des terrifiant arbres qui s’ éveillent et déploient leur racine pour avancer vers elle, comme s’il voulait l’engloutir. Mais Julie voit le grand portail mi ouvert à cent foulées devant elle et garde espoir.

Elle continue sa course à perdre haleine et, arrivée au pied du portail elle crie de tout ses forces de lui ouvrir. Elle tape sur la porte en donnant toute son énergie. Quand elle se retourne, elle voit les arbres, leur écorce formant un terrifiant rictus.

Le portail finit pas s’ouvrir. Elle rentre dans la demeure et elle s’assure de bien refermer le portail derrière elle.

Devant elle, un vieil homme à la barbe blanche et emmitouflé dans une cape rouge. Il semblait étrangement paisible. Souriant légèrement, il lui tendit un livre ouvert au pages jaunies par l’usure. Dessus, du texte et une illustration : une fillette au visage affolé poursuivie par une créature velue sur patte, qui sort d’une ’épaisse forêt.

Elle ne comprend pas bien ce qu’lle voit mais sa situation désespérée la forçait à faire confiance à cet homme. Elle saisit le livre à pleines mains. Elle referma le livre et tout était fini.
En tout cas, merci pour ce post rafraîchissant, c'est une très bonne idée
Voici ma contribution :

Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, Ariel mis du temps à reprendre ses esprits. Ses yeux s’habituant petit à petit à la faible luminosité ambiante diffusée par deux candélabres, elle finit par distinguer les contours de cette bibliothèque imposante qui l’encerclait de toute part. Ni entrée ni sortie dans cette salle, juste des étagères remplies de livres semblant plus anciens les uns que les autres.
Toujours sur le sol, elle se demanda ce qu’elle faisait là, et depuis combien de temps.
En elle, des souvenirs embrumés tonnèrent, lui rappelant par flash le passé semblant plus que tumultueux, sa vie.
Pourtant, alors qu’en elle les nuages se dispersèrent, la clarté des visions lui força à fermer les yeux. Les images défilaient en elle, des images de sa vie, des images… de ses vies !
Elle se voyait en des lieux les plus extravagants les uns que les autres, combattant à l’épée dans un monde aux deux lunes rougeoyantes, ou luttant psychiquement contre un elfe noir dans une région marécageuse.

Au prix d’un effort quasi-surhumain, elle réussit à se concentrer pour stopper ce flot d’images incessantes. Elle se leva alors, regardant tout autour d’elle en se demandant toujours comment elle était arrivée en cet endroit.
C’est à cet instant qu’un livre se détacha des autres, tout au moins à ses yeux.
Il était ouvert, posé sur l’une des étagères. Ariel s’approcha de lui, et approcha sa main pour lire le titre de cette œuvre qui semblait l’attirer inexorablement.

Un sursaut !

Au contact du livre, sa main semblait comme s’illuminer. Elle retenta l’expérience avec un résultat similaire. Ne ressentant rien de plus qu’une légère vague de chaleur accompagnée d’un petit bourdonnement, elle pris son courage à deux mains et, tout en faisant attention de ne pas refermer le livre, elle le retourna pour en lire le titre.

Un cri !

Elle ne pu s’empêcher de lâcher un cri de surprise au vu de ce titre : « Ariel – Pensées d’un autre temps ». Le contact de ses doigts sur les lettres semblait l’électriser, et c’est avec peine qu’elle parvint enfin à les retirer et à reposer le livre sur l’étagère.
Encore sous le choc, elle entreprit néanmoins de lire la page où était ouvert le livre, comme si une force supérieure la forçait à lire. Sa main se reposa donc sur le livre, et de nouveau, la lumière sembla rejaillir d’elle.
Au début, la page était vierge, vide de mots, vide de phrases, comme en attente d’une plume bienfaitrice qui l’emplirait de joies, de peines, de sentiments. Ariel se demanda ce qui l’attirait vers cette page quand soudain, les visions reprirent de plus belles. Simultanément, les mots apparurent les uns à la suite des autres sur la page, comme inscrits par une plume invisible.
Les visions déferlèrent de plus en plus rapidement en elle, la lumière envahit tout son corps tandis que sur la page, toutes ses vies s’inscrivirent en détail.
Le rythme s’accentua davantage, les pages tournèrent de plus en plus rapidement au fil des mots, des phrases… au fil des vies.
Soudain, la lumière emplit toute la salle, Ariel cria de douleur, ne sachant pas retirer sa main du livre.

L’obscurité.

La pièce n’était à nouveau éclairée que par les deux candélabres anciens. Ariel n’était plus là. Sur la dernière page du livre encore ouvert, on pouvait y lire le mot « Fin ».

Le temps s’écoula sans repère. Un jour, un mois, un siècle ? En ce lieu, le temps ne semblait pas avoir de prise.
Une femme fit alors son apparition au milieu de la pièce. Elle semblait sans âge, les yeux pétillants de vie, toute enveloppée d’une aura aux teintes violettes.
Un sourire parcouru son visage tandis qu’elle s’approcha du livre ouvert et, lisant le titre, elle se parla à elle-même :

- Ariel… un bien joli nom pour une pensée. Une de plus dans cette bibliothèque de souvenirs…

Une étrange lueur scintilla au fond de ses yeux, elle referma le livre et tout était fini.
__________________
Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable.
Ecrivain français [ Jules Renard ]
Ma modeste contribution, sans doute écrite trop rapidement, sans trop d'inspiration. Ne me fouettez pas

Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, elle ouvrit cet objet étrange, rectangulaire avec des feuilles couvertes de mots qui pour elle n’avaient encore que peu de sens. Ce lieu silencieux, lugubre n’était autre que la bibliothèque de son village, lieu magique et interdit jusqu’à aujourd’hui ; aujourd’hui, sixième jour de sa septième année, elle avait appris le sens des mots, aujourd’hui enfin, ces symboles prenaient sens dans son esprit. Un déclic et pour elle, les mots n’existaient plus, les phrases prenaient forme dans son esprit, la lecture ne lui était plus refusée. Fylnnaë ouvrit donc le livre, plongeant son regard d’ambre dans les runes de ce tome usé par les éons. Sous ses yeux, les lignes prenaient vie, ce qui quelques instants auparavant n’était rien de plus que quelques lettres sur un vieux parchemin se transformait en licorne, mandragore ou moult autres chimères. Assise à même le sol, au centre d’une pièce qu’elle ne connaissait que depuis quelques minutes, elle s’isola du monde extérieur, captivée par ces récits mythologiques. Les heures passèrent, le soleil déclinait rapidement sur l’horizon mais elle ne bougeait pas, les autres lecteurs un à un regagnaient leurs pénates, ne faisant pas attention à la jeune enfant.

Le vieux bibliothécaire annonça la fermeture de l’établissement, mais la gamine l’ignora, prisonnière de ces mondes fabuleux. Le vieil homme n’entendant aucune réponse pensait son antre aux trésors vide et il ferma donc la porte, le cœur léger. Fylnnaë, plongée dans sa lecture ne sentit pas le sommeil arriver et s’écroula rapidement le nez sur son livre, rejoignant par la même occasion, licornes, mandragores et autres créatures imaginaires.

Au petit matin, le bibliothécaire réouvrit le bâtiment et l’inspecta rapidement. En découvrant l’enfant, il ne put etouffé un cri de surprise ; au prises avec un énorme dragon noir, Fylnnaë fut tirée de ce combat par le cri du vieillard, ouvrit les yeux, et dans un cri de surprise, elle referma le livre et tout était fini.
Voilà ma contribution, je me suis lancée dans le SF et j'ai surtout essayé de palier a cette histoire de Bibliotheque

Miss

Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant une jeune femme se posait des questions.
Qui suis je ? Où suis je ?
Ces interrogations, qui faisaient parti du lot commun de tout les pensionnaires de cet étrange endroit, ne les inquiétaient pas. Ils, les hommes en blanc, étudiaient son comportement comme si elle était une souris de laboratoire. Hamster en cage, mais sans roue…
Ils étaient en transe quand elle a commencé a ne plus en pouvoir. De crises en crises, elle, puisqu’elle n’avait plus de nom, ne semblait plus supporter l’espace clos.
Ils allaient la sortir.
De son univers blanc, elle fut transportée, ou plutôt téléportée vers un espace, une pièce, un cube clos vert, elle ne devait pas comprendre.
Dans sa tête s’enchaînaient les pensées absurdes, folles et euphoriques.

Je suis ici, puis là, mais en fait, je ne sais pas. Ma vie n’est plus dans le blanc, elle est ainsi bordée de vert. Quand est ce que je suis arrivée ici ? Même ca je ne le sais plus, je ne sais même pas qui je suis, et ca ne me dérange plus ! Je vais visiter le monde vert tiens, ca me changera du blanc.
Oui Madame, le monde vert est meilleur il paraît, ca me rappelle un truc…Arbre…Ouais c’est ca, arbre…Le vert est aussi appelé arbre !

Et là ils riaient à gorge déployée de la haut. Elle était si abrutie par leurs expériences qu’elle pouvait à peine penser, et leur but était atteint.
Les hommes en blanc avaient terminé leurs expériences sur le sujet 761986 ils pouvaient la relâcher.

Le lendemain, ils descendirent pour la première fois depuis 4 ans.
Pour l’occasion ils avaient ressorti son dossier, patiente numéro 761986.

Prénom : Audrey
Nom : effacé pour ne pas avoir d’ennuis
Situation familiale :Mariée, enfants en bas âges
Mort fictive : accident de voiture malencontreux, patient n° 698563 brûlé vif et mis dans la voiture en flamme.
Cause de la mise en caisson : De bonnes aptitudes aux chocs, aime la vie et ne pense pas à mourir, sujet résistant.

Et ils entrèrent dans la salle verte.
Deux des hommes la ceinturèrent et un troisième la piqua.
Un coup d’aiguille dans la veine et la voilà partie au pays des rêves…

Audrey se réveilla quelques heures plus tard loin de tout et de tous, elle se leva dans un monde ou les couleurs ne sont plus uniques, ou tout se mélange pour former des teintes, elle qui ne connaissait que le rouge, le vert, le jaune, le blanc et le noir.
D’un coup son monde se peignait de lumières plus ou moins fortes, de couleurs aveuglantes ou de sombres éclairés.
Elle resta là de longues heures bouche bée au milieu d’une ville sans attendre quoi que ce soit de personne parce qu’elle ne se souvenait de son monde que la solitude.

Elle ne bougeait toujours pas quand un homme s’approcha d’elle et posa un revolver sur sa tempe.

-Nom, prénom, âge et matricule.

Elle ne bougea pas, son cerveau était en décalage avec leur réalité, le monde coloré bariolait ses maigres souvenances provenant d’une mémoire effacée.
Le bleu du ciel rehaussait sa vision de la vie, la lumière du soleil la subjuguait.
Mais lui il répétait…

-Nom, prénom, âge et matricule, deuxième rappel !

Elle le fixa et sourit naïvement, sans comprendre ce qui lui était extérieur, sans réagir, alors il lui tendit un livre, code de lois d’un monde en rupture avec son évidence.
Lui arma son pistolet et lui ordonna de lui en lire un passage, en accord avec la loi, il pourrait accomplir son devoir.
Elle ouvrit le code, en lu les quelques lignes qui se finissait par « …ainsi, en accord avec l’agent […] j’accepte la sentence allouée à mon crime ».

C’est alors qu' elle referma le livre, et tout était fini.
Re: Concours d'écriture !
Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, elle reprit conscience.
La cellule était sombre, humide, inconfortable. Les barreaux semblaient rongés par la rouille, mais leur solidité n'en était pas amoindrie.
D'un rapide coup d'oeil autour d'elle, elle aperçut des marques sur la pierre des murs, sans doute la mémoire des précédents occupants. Un planche de bois, fixée aux murs dans un angle, faisait office de lit. Sans doutes bien inconfortable...
Que faisait elle ici ? et quand était-elle arrivée ?
se souvenait-elle de quelque chose ?

Un livre était entre ses mains. Une sorte de journal, sans titre, en mauvais état. Elle commença à le lire.

Le livre décrivait la prison où elle était. Aucune explication du pourquoi, juste une description dans les moindres détails du lieu.
Le style était neutre, les caractères étranges. Quelle était cette langue. Comment pouvait-elle comprendre une langue qu'elle ne connaissait pas ???

En tous cas, la pierre sous le lit dont parlait le livre était effectivement amovible. Et en passant la main, on trouvait effectivement un couteau.

- Ne lis pas ce livre !
elle se retourna. Personne. Et la cellule en face était vide.
- Mince, trop tard, tu l'as déjà ouvert. La voix était résignée.
Pourquoi j'arrive toujours trop tard ?
- Qui êtes vous ? lança-t-elle, apeurée
- Je suis peut-être ton ami, peut être pas. Je suis peut-être ton voisin de cellule, peut-être pas. De toutes façons tu n'as aucun moyen de vérifier.
- Que voulez-vous ? répliqua-t-elle
- Peut-être t'aider, peut-être te nuire. De toutes façons tu n'as rien d'autre à faire que de m'écouter.
- Je peux aussi continuer à lire ce livre si vous vous taisez...
- Si tu finis ce livre, tu te réveilleras à nouveau sans te souvenir, et je pourrai recommencer à te parler. Peut être que cette fois-ci j'arriverai suffisamment tôt pour que tu n'ouvres pas ce satané livre.
- Pardon ? elle ne comprenait rien à ce qu'il racontait...
- Pour être précis, c'est quand tu refermes ce livre que ça arrive.
- Que quoi arrive ?
- Que tu rentres dedans
- Que je quoi ?
- Ce livre est une prison
- Une quoi ?
- Une prison. Il est écrit dans une langue spéciale, que j'ai inventée. Quiconque le lit et le referme se retrouve prisonnier.
Mais malheureusement il t'est tombé entre les mains, et tu y es entrée par erreur.
- Je ne comprends rien à ce que vous racontez, mais ça n'a ni queue ni tête
- C'est pourtant la triste vérité. Mais je vais t'aider à sortir de là... il faut que tu me fasse confiance.
- Si ce que vous dites est vrai, je ne devrais pas avoir ce livre entre les mains...
- Et pourtant, tu l'as. Le pouvoir des livres obéit à certaines rêgles. L'une d'elle oblige le livre à être accessible par le prisonnier. C'est une porte de secours, qui permet au prisonnier de sortir du livre si jamais il y a erreur. Ce livre est ta seule chance de sortir d'ici.
- Bon... je ne crois pas un mot de votre histoire, mais vous écouter fait passer le temps.
- Tu veux retrouver ta mémoire ? Et ta liberté ?
Avant qu'elle réponde, un garde s'approcha de la cellule.
Il ouvrit la porte de la cellule, puis s'adressa à elle
- Suis moi, mais surtout garde ce livre ouvert. c'était la même voix
- C'est vous qui me parliez ?répondit elle, interloquée
- Dépèche toi.
Elle le suivit.
Dès qu'elle sortit de la cellule, un alarme se décrocha. Elle ne prit pas le temps de remarquer qu'une alarme était étrange dans une cellule si peu moderne, et le suivit en courant. Des gardes étaient déjà à leurs trousses.

Ils arrivèrent dans une petite pièce, avec seulement un bureau. Une plume posée dessus. Elle y posa le livre, instinctivement.
Il barricada la porte, juste avant que les gardes ne puissent entrer.
- Vous ne pourrez pas sortir ! Ouvrez si vous tenez à la vie !
- J'ai pris la place d'un garde pour arriver jusqu'à toi, [i]chuchota-t-il en prenant place devant le bureau.
Un coup de feu détonna. Les gardes tiraient sur la serrure.
- Il suffit que je modifie la prison et on devrait pouvoir sortir dit-il en réfléchissant
Elle le regarda, ne sachant pas comment l'aider.
Il commença à écrire.
- Si j'ajoute un portail derrière le bu...
Un autre coup de feu l'interrompit. Il s'écroula sur le bureau, inerte. Le garde avait eu le temps d'ouvrir la porte, et l'avait abattu.
Elle n'eut pas le temps de réagir
- Retournez sagement dans votre cellule
Elle ramassa le livre, toujours ouvert, et suivit le garde, choquée.
Elle ne connaissait ce type que depuis quelques minutes, et pourtant elle n'avait jamais ressenti une si grande peine. Elle s'effondra en larmes sur le lit.

Plus tard, elle se releva. Elle ramassa le livre, qui était tombé à terre près du lit. Il était resté ouvert. À la page où elle avait interrompu sa lecture.
La suite du livre décrivait le passage qu'ils avaient emprunté. Puis la pièce avec un bureau. La description du monde s'arrétait là.
Elle réfléchit longuement, cherchant un moyen de comprendre ce que le type voulait faire. Mais il fallait se rendre à l'évidence.
- Je n'y arriverai pas dit-elle en sanglotant
Elle referma le livre et tout était fini.

voilà, j'espère que c'est compréhensible. J'aime bien les histoires ouvertes, où une grande part d'imagination est laissée au lecteur. Et puis comme ça on peut écrire une suite... même si je doute que j'aurai le courage de le faire
Et j'en profite pour dire que Myst était vraiment un super jeu (ceux qui connaissent auront fait le rapprochement avec mon histoire)
Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, un livre ouvert négligemment jonchant également le sol, Lisette ne se posait aucune questions quant aux raisons de sa présence dans cette pièce, seul une bosse ornait le dessus de sa tête.
Elle se leva, épousseta sa longue robe et dans une démarche nonchalante se dirigea vers la seule porte de la pièce.

La porte ouverte, elle distingua un long corridor d'où elle pouvait voir sur sa gauche un magnifique jardin emplit des plus belles créations florale du Divin.
Au détour, d'une rangée d'iris, elle cueillit une rose rouge, qu'elle s'accrocha à même la robe, au niveau de la poitrine. Sentant en marchant le doux parfum de la rose fraîchement cueillit, Lisette affichait un sourire radieux, un regard vague et flou, émerveillé en voyant virevolter un papillon aux couleurs flamboyante, elle se mis à sa poursuite, enjambant les bosquets de fleurs afin de tenter de s'en rapprocher toujours plus. Sa course rendait un effet comique à la scène, mal dégourdit, instable sur ses jambes, elle ne manquait pas d'acharnement pour tenter d'attraper l'insecte de sa convoitise mais manquait indéniablement d'assurance dans ses gestes.

Le papillon s'envola par dessus les toits laissant un sentiment d'amertume quant à sa convoitise. Lisette reprit le corridor, un regard toujours vague, elle retourna machinalement en direction de la pièce où elle c'était réveillé, des bruits de pas se rapprochaient derrière elle, toujours une déception dans les tréfonds de son coeur, elle n'y prêtait garde. Entrant dans la pièce, elle se dirigea vers un lit où elle s'assit, les pieds posés à l'endroit où elle c'était réveillé.

Les bruits de pas c'étaient arrêtés. Lisette leva la tête et vit une femme vêtu d'un robe blanche un plateau à la main. Après un instant, la femme afficha un grand sourire qui raviva la flamme de Lisette retrouvant dans les yeux un éclat pétillant mais néanmoins toujours vague.
La femme s'approcha du lit, posa le plateau sur une table adjacente et murmura à l'oreille de Lisette quelque chose d'incompréhensible qui en eu un sombre-saut d'amusement.
Le rire aux lèvres, Lisette se dénuda puis se glissa d'un seul tenant dans les draps du lit.
La femme affichant un légé sourire se baissa pour ramasser la robe de Lisette, la posa sur une chaise, prit la rose accroché au poitrail de la robe et la posa sur la table de chevet, suivi d'un grand intérêt dans les moindres gestes par Lisette qui comme intrigué suivait la scène attentivement.
Une fois les affaires posaient, la femme se pencha du lit où elle était assise au coté de Lisette pour attraper un livre qui jonchait le sol, négligemment ouvert. Elle fit une bise sur le front de Lisette qui la regardait les yeux ébahis comme une enfant scrutant chaque mouvements; La femme se leva, elle referma le livre et tout était fini.


Voilà ma composition, je n'étais pas très inspiré néanmoins j'espère que cela vous aura quelque peu plus
Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, elle semblait attendre. Quoi ? Qui ? Je n’en saurais jamais rien. De l’autre côté de la glace sans teint, je l’observais, fasciné. Depuis des heures, elle n’avait pas bougé. Elle n’avait pas posé les yeux sur les poupées, les jeux que nous avions mis dans la pièce. Elle n’avait pas touché aux aliments que nous lu avions fait parvenir. Elle s’était réveillée, et s’était assise. Rien de plus.
Elle se leva doucement et se dirigea vers moi. Je sentis mon cœur s’accélérer à mesure qu’elle avançait. Elle n’était pas particulièrement belle, mais chacun de ses mouvements me paraissait rempli de grâce. De l’autre coté du miroir, elle regardait. Ses yeux s’étaient fixés sur moi. Vides. Je cherchais désespérément la trace d’un quelconque sentiment… Ce néant me mettait mal à l’aise. Plus que cela même : j’étais terrorisé. Je détournai les yeux, un instant. Elle leva une main qu’elle posa délicatement sur la surface du miroir. Il me sembla voir un sourire passer sur son visage. Mais, avec le recul, je me demande si je ne l’ai pas rêvé. J’aurais tellement voulu qu’elle sourit ! Qu’elle réagisse… Qu’elle prouve qu’elle n’était pas un corps vide, sans âme… Qu’elle était encore… humaine. Ou peut-être au fil des années, tenté-je de me persuader que justement, elle n’a pas souri. Qu’elle n’avait plus rien de commun avec moi… Je ne sais plus…
Elle retourna au centre de la pièce et se rassit. Je regardai ma montre, et ouvris le livre des registres.


03h47 : le sujet s’est levé et s’est dirigé vers le miroir. A posé la main sur la surface puis est retourné s’asseoir à l’endroit où il était précédemment.

Je me servis une tasse de café, et repris mon observation.

Il était 7h00 quand Sonya fit son entrée dans la pièce comme à son habitude, sans frapper et sans faire le moindre bruit. Ma tasse de café faillit m'échapper.
_Alors Joshua ? Comment ça se passe ?
_Comme d’habitude… aucune réaction. Ou presque. Tu n’as qu’à consulter le registre.
_Je sais pertinemment que tu ne mets jamais tout dans les registres… surtout pas tes impressions. Et ce sont elles qui m’intéressent.
J’ai poussé un soupir.
_Elle s’est levée. Elle est venue jusqu’au miroir…
_Et… ?
_Je ne sais pas… Elle a plongé son regard dans le mien… Enfin, c’est l’impression que j’ai eu. Sonya… son regard est si… vide. C’est horrible.
_Ils sont tous comme ça…
_Peut-être… je…
_Oui ?
_Je crois que je l’ai vue sourire.
_C’est impossible. Ils ne sourient pas. Ils sont incapables de sentiments.
_Tu me demandes mes impressions, je te les donne… Après c’est toi qui vois. Je ne suis pas qualifier pour tirer des conclusions de mes observations. Mais je ne suis pas certain qu’elle est sourit. Et je doute que les caméras aient pris quelque chose..
Elle m’a regardé avec de grands yeux.
_Je sais… mais c’est comme si elle savait… Cette gamine est précisément venue à l’endroit où toutes les caméras la voient de dos…
_Le hasard… il faudra revoir leur positionnement.
_Sans doute.

Sonya prit une chaise et s’installa à coté de moi. Nous regardions la petite fille qui ne bougeait pas, de l’autre coté. Le beeper de Sonya. Elle quitta la pièce pour pouvoir prendre la communication. Je la regardais partir. J’ai toujours eu un faible pour elle.
Lorsque je repris mon observation de la pièce, la petite fille était à nouveau devant le miroir, ses yeux plongés dans les miens. Comme un imbécile, je me répétais « elle ne peut pas te voir, elle ne peut pas te voir, c’est le hasard, reste calme, reste calme, elle ne peut pas te voir… ». Et puis… le calme. J'acceptais de soutenir son regard, de plonger dans ce grand vide… et c’e fut comme si au fond de moi quelque chose s’était ouvert.... la sensation que… C’est étrange. Même après les années qui se sont écoulées j’ai du mal encore à m’avouer ce que j’ai ressenti. Peut-être le poids de la culpabilité. Mais comment me fier à de fugaces impressions ? Je suis un observateur scientifique… je n’ai pas à mêler mes propres sentiments à mes rapports… Ce n’est pas mon travail.
Ce vide n’était pas vide… C’était autre chose, c’était au-delà…
Je suis fou.

Sonya revint près de moi. Je n'étais pas surpris. Pour la première et unique fois de ma vie, je l’avais entendue ouvrir la porte.
_Ils ont décidés d’arrêter les observations.
_Pourquoi ?
_Les recherches sur les amnésiques permanents n’ont rien données… la loi a été adoptée il y a deux heures…
_Tu veux dire que…
_Ecoute, ils ne sont plus humains. Ils n’ont plus rien, plus de sentiments… Nous ne pouvons pas nous permettre de les garder sous surveillance. Et ils sont incapables de se débrouiller seuls… ils oublient même de s’alimenter ! Tu te rends compte du coût pour les maintenir simplement dans cet état végétatif ?!
_Pas vraiment…
_De toute façon, ce n’est pas à toi, ni à moi d’ailleurs de palabrer sur les décisions du conseil.
_Quand est-ce qu’ils vont… ?
_C’est déjà en route, ça ne devrait plus tarder… On va déjeuner ensemble après ?
_Pourquoi pas…

D’un coup la pièce se remplit d’un gaz épais. La fragile silhouette, toujours assise, disparut derrière un rideau de fumée. Quelques minutes plus tard, l’air devint à nouveau clair. La petite fille était allongée sur le sol.
Sonya regarda sa montre, ouvrit le registre.



12h31 : Suite à la décision du conseil, et en accord avec la loi, le sujet a été exposé aux gaz. La mort devra être confirmée par un avis médical.


Elle referma le livre et tout était fini.


PS : J'espère que cela vous a plu, au moins un peu
Re: Concours d'écriture !
Bon, j'en fait un, hors concours bien sur

Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant elle pleurait. Elle se demande pourquoi sa vie n'est qu'un tissu d'illusions. Trois ans à ses cotés, trois années gachées à se pendre à son bras en lui souriant niaisement, trois années a croire qu'elle l'aimait, mais le glas a sonné. Elle regarda autour d'elle, la pièce etait circulaire, elle n'imaginait pas qu'une telle pièce ait pu etre cachée sous la cave. La décoration, les meubles, tout la répugne, elle veut l'oublier. Les murs d'un rose pastel qui s'écaille laissent apparaitre le platre froid, au plafond un faible lustre eclaire d'un parfum acre le sol jonché de photos.
Elle en prit une, et se remit a pleurer, pourquoi avait t'il fallu qu'il le fasse, pourquoi ne lui en avait t'il pas parlé? Elle laissa s'échapper un sourire aigre renforant la mélancolie de son visage, ses yeux se ternirent, les larmes coulent, elle sent le sel se glisser entre ses lèvres. N'en pouvant plus elle se lève, elle s'apprète a partir, jette un dernier regard dans la pièce, pose la main sur la poignée mais n'arrive pas a se resigner a sortir. Il faut qu'elle sache.
Elle avance vers le bureau de bois qui trone au centre de la pièce, effleure le sous main en cuir du bout de ses ongles rongés. Rapidement elle dresse un inventaire de ce qui dessus. Rien d'interessant apparemment. Elle s'assied sur la chaise en cuir noir et palpe les gravures qui ornent les bords du bureau. Elle sent qu'un objet y est caché, alors, précautionneusement, elle le tire vers elle. Un Livre. Une vieille reliure de cuir qui tient attachés de vieux feuillets. Par curiosité, elle l'ouvre et commence à lire. C'est lui qui l'a écrit, son écriture fine et l'encre violette qu'elle lui avait offerte l'emeuvent. Les yeux embués, elle comprit enfin pourquoi il avait agit ainsi, desormais elle pouvait lui pardonner,elle referma le livre et tout était fini.

...
Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, la jeune Irae regardait attentivement les étranges tableaux accrochés au mur...
Elle se leva pour s’approcher d’un tableau qui paraissait plus spécial que tous les autres. Elle l’admirait de ses yeux noirs sans émotions.
Irae posa sa main sur la toile... Les murs scintillèrent et du sang rouge vif leur coula dessus...
Effrayée, elle recula et buta sur un livre intitulé ‘‘Ton Sommeil’’. Intriguée, elle l’ouvrit avec un peu d’hésitation... Elle remarqua que ce livre n’était pas comme les autres au moment où il l’engloutit...

La jeune femme ouvrit les yeux et regarda autour d’elle... De la neige, rien que de la neige ! Elle se leva et se mis à marcher en quête d’une auberge ou taverne où elle pourrait s’installer pour la nuit...

Plusieurs heures après, Irae cherchait encore, en vain.
Accablée par la fatigue, le Sommeil la prit dans ses bras... Et la ramena dans sa demeure.
Il la posa sur un lit douillet où elle se reposa en toute tranquillité.

Lorsqu’elle eut récupéré, elle se réveilla en sursaut... Un jeune homme s’approcha d’elle.


« -Bonjour, dit-il. Je marchais tranquillement dehors quand je vous aie vue étalée par terre.
-Je... Je fais quoi là ?! Demanda-t-elle.
-Vous dormez, Irae, répondit-il.
-Je dors ?! Mais voyons ! Qu’est-ce que vous racontez !!
-Calmez-vous Irae. Vous dormez, vous dis-je. »

Irae se leva du lit, et se frotta les yeux énergiquement.

« -On me nomme généralement ‘‘Le Sommeil’’. Je suis le Maître de ce livre, dit-il doucement. »

Le jeune homme fit signe à Irae de le suivre.
Il la conduisit dans une salle aussi étrange que lui.
Puis il prononça quelques mots dans une langue oubliée.

La pièce s’emplit alors de poussière... Lorsqu’elle fut dissipée, on pouvait apercevoir une table ronde au centre de la pièce.
Sur cette table était posée une petite fontaine.
Tous deux, ils s’approchèrent et s’assirent autour de la table.


« -Regarde au fond de l’eau, et tu verras ce qu’il se passe en ce moment dans ton monde, dit-il. »

Irae se pencha au-dessus de l’eau limpide, et regarda attentivement.
Elle vit alors la pièce où tout avait commencé. Il y avait aussi ce livre qui l’avait emporté, et juste à côté, un corps inerte.


« -Qui est-ce ? demanda-t-elle.
-C’est toi, Irae. Tu ne te reconnais même pas ? Lui répondit-il. »

Sur le visage du jeune homme, un sourire de satisfaction apparut.

Il pensa.


« -Tout se passe comme il le faut. Tu finiras comme les autres.
Tout sera bientôt fini. »

Il sortit une poudre bleue de sa poche et la jeta sur la fontaine.

« -Regardez ! Il y a une souris dans la pièce ! S’étonna Irae. »

La souris qui paraissait inoffensive s’approcha du corps, le regarda sans attention. Puis elle s'approcha du livre et le referma. Tout était fini.



(Je me suis permis de changer la phrase finale sinon ça donnait pas bien )
Citation :
Provient du message de Miss M La Honte
Prénom : Audrey
Merci d'avoir pensé à moi !!


Je n'ai pas lu tout encore pour le moment, de peur d'avoir mes idées partir en boulettes, mais ça va viendre..
Citation :
Provient du message de Mab
Merci d'avoir pensé à moi !!


Je n'ai pas lu tout encore pour le moment, de peur d'avoir mes idées partir en boulettes, mais ça va viendre..
bein oui tu m'as manquée quand même miss grs ;p

Bises a toi et a bleiz aussi

Miss

ps: hop allez debout le post oO
Pouf voila mon texte =)

Assise à même le sol, au centre d'une pièce qu'elle n'avait jamais vue auparavant, la créature tenta de se remémorer les événements qui l’avaient amené en ce lieu. Mais rien a faire, tous ce qu’elle arrivait a extraire de sa mémoire était des bribes sibyllines, sans aucun sens … Observant autours d’elle, tous lui paru étrange et inconnu. La salle était a moitié dans la pénombre, seul quelques lumières vertes, rouges et bleues partout sur les parois offrait un semblant de clarté à la pièces. Se relevant d’un pas incertain, elle s’approcha des étranges lueurs courant sur les murs.

Les observant de plus prêts, elle remarqua que ces lueurs clignotantes formaient des phrases, qui malgré le brouillard qui régnait dans son esprit, elle arriva à déchiffrer.

« Alerte, intrusion de la coque du vaisseau par un facteur biologique inconnue. Evacuation immédiate du secteur infecté »

Bien qu’elle comprenne les mots, cela n’avait aucun sens. « Facteur biologique », « coque » tous ces mots étaient perdus dans les méandres de ses souvenirs. Titubant encore un peu, elle explora plus en détail la pièce. C’était une pièce circulaire aux parois grises et couvertes de fils et autres voyant lumineux, seul le rectangle de verre au centre avec le message d’alerte semblait encore fonctionner. Alors qu’elle explorait l’obscurité avec ses mains, elle toucha une plaque étrange et avec un bruit métallique une des parois coulissa pour laisser apparaître une ouverture.

Avec prudence, elle passa le seuil et arriva dans un long couloir. Les lampes au plafond clignotaient, et la moitié ne fonctionnait pas du tous. Une longue traînée d’un liquide rouge semblait quitter la salle où elle venait de se réveiller et s’enfonçait dans l’obscurité du fond du couloir. Intrigué, et complètement perdue, elle suivit la piste écarlate et s’arrêta devant une autre paroi sous laquelle la traîné semblait continuer. Ayant compris que la dernière fois la plaque avait ouvert la porte, elle posa sa main sur un interrupteur semblable qui se trouvait a coté.

La scène qui s’offrit a elle lui coupa le souffle. La salle était dévastée, les lumières du plafond clignotaient de manière erratique, et partout ce liquide rouge dans lequel baignaient des corps d’autres créatures. Un frison couru le long de son dos quand elle compris que ce liquide rouge était ce qu’on appelait du « sang », un mot qui trottait dans son cerveau depuis plusieurs minutes et qu’elle n’arrivait pas a comprendre. Et que les corps étaient ceux d’hommes et de femmes tous morts. La peur commença à s’immiscer dans son esprit, et c’est avec crainte qu’elle s’approcha du centre de la pièce. La, sur un immense siège elle trouva un étrange objet rectangulaire. Le prenant en main, elle remarqua qu’il était constitué de plusieurs autres feuilles blanche sur lesquelles était inscrit d’une écriture tremblante d’autre mots et d’autres phrases.

« — Un livre » fit la créature, prononçant pour la première fois quelque chose à haute voix. Le son provenant de sa gorge lui semblait étrange, comme si elle ne lui appartenait pas. Se remettant de cette sensation bizarre, elle ouvrit le livre et se mit à le lire.

« Journal de bord du capitaine Hawk.
Expédition Alpha Centauri.

Jour 678.
Depuis notre sortie de l’hyper espace, plus aucun de nos ordinateurs de bord ne fonctionne, je suis obligé d’utiliser un livre pour tenir ce journal de bord. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je crois que nous sommes sortis beaucoup plus tôt que prévu de notre saut. Cela doit avoir rapport avec les étranges phénomènes qui semble se dérouler autours de notre vaisseau. D’étranges lueurs fantomatiques voltigent autours du vaisseau, tel des fantômes de l’espace. Arielle, le médecin et notre meilleure spécialiste en biologie, semble affirmer que ce sont des créatures vivantes. Je ne sais pour ma part si c’est le cas, mais j’ai hâte de réussir à remettre le vaisseau en état de marche.

Jour 680.
Hier alors que nous nous apprêtions à remettre en marche le moteur principal, un incident s’est produit. Une réaction en chaîne incontrôlé a fait explosé un des réacteurs et a provoqué une énorme explosion. Cela a gravement endommagé la coque mais nous avons heureusement pu isoler les quartiers dépressurisés. J’espère que nous allons réussir à nous sortir de ce coin paumé.

Jour 683.
Une des créatures fantomatique s’est introduit dans le vaisseau. Elle a du réussir à passer quand on a ouvert une des salle dépressurisé pour évaluer les dégâts. Le système de sécurité s’est mis en route, et le quartier où la créature s’est introduite on été isolé. Malheureusement Arielle se trouvait dans cette zone, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé.

Jour 684.
Des cris terrifiants ont raisonné dans le vaisseau, des cris de femmes. Bon sang qu’est ce que cette créature est en train de faire à Arielle !

Jour 685.
Une créature horrible s’est introduite dans les quartiers d’habitations de l’équipage pendant la nuit. Mon dieu, quel carnage … La moitié des membres de l’équipage ont été tué … Mais d’où viens cette monstruosité. Elle n’a rien à voir avec les bestioles fantomatiques qui flottent dans l’espace autours du vaisseau.

Jour 686.
Que dieu me pardonne, mais c’est la seule solution. La créature est revenue, et elle a tué tous le monde, Yann le pilote, Sandrine la spécialiste en hyperespace, tous … Il ne reste plus que moi a bord, et j’ai mis en marche l’auto destruction. Tous ce que j’espère c’est de pouvoir oublier cette vision d’horreur de la créature éventrant Boris … Quand elle a levé la tête vers moi … J’ai cru reconnaître … C’était le visage d’Arielle, déformé par une grimace horrible. »

La créature resta silencieuse pendant plusieurs secondes, lisant et relisant les derniers mots du livre. Se levant elle s’approcha d’un des écrans éteint et regarda son reflet. Malgré les difformités et les cheveux couverts de sang, elle reconnu le visage … Son visage … Celui d’Arielle. Alors tous lui revint en mémoire …

10 …
La rencontre avec la créature éthéré.
9 …
Sa transformation …
8 …
Le massacre de ses amis …
7 …
Le combat contre le capitaine dans cette pièce …
6 …
Le tir de laser qu’il l’a blessé a l’épaule …
5 ….
La manière où avec ses mains elle lui avait brisé la nuque …
4 …
Sa fuite vers la salle des cartes après avoir été gravement blessé …
3 …
Complètement assaillit par la peine elle retourna s’assoire sur le siège du capitaine.
2 …
Elle rouvrit le livre et relut les dernières lignes de la page, a moitié couverte de sang.
1 …
Une larme tomba de ses joues et atterrit sur la page du livre.
0 …
Elle referma le livre et tout était fini.


Tutu.
Etant donné ce qui s'annonce pour mes épreuves d'examen ( A savoir peu de temps ) je passe mon tour cette fois ci (Dommage pour moi ). Le texte de Turanar est en outre trés trés trés bien...Cela n'empeche pas que j'aime beaucoup les autres aussi...
Citation :
Provient du message de Cyphen
Etant donné ce qui s'annonce pour mes épreuves d'examen ( A savoir peu de temps ) je passe mon tour cette fois ci (Dommage pour moi ). Le texte de Turanar est en outre trés trés trés bien...Cela n'empeche pas que j'aime beaucoup les autres aussi...

Il est genial mais me rapelle etrangement un film...
Le nom m'echappe...
Un film que beaucoup considerent comme hyper mega effrayant, un vaisseau fantome, une nana qui les materialise, ils meurent tous avec des visions de leur pire cauchemard en prime, une espece de boule qui comprime l'espace temps pour les envoyer en enfer....
merde je me souviens pas du nom...

Miss, qui a tout lu et tout aimé
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