[Princesse]

La nuit était tombée sur le port de Gothwaite, et l'agitation du petit village commençait tout doucement à s'estomper. Une journée de dur labeur venait de se terminer pour tous ses occupants, qu'ils fussent autochtones ou simples étrangers venus de par delà les eaux. Anika terminait son travail à la forge, rangeant soigneusement sa dernière oeuvre, une main gauche faite d'astérite. Son visage rougi par la chaleur des braises ardentes ne laissait transparaître d'autre émotion qu'une profonde lassitude, elle qui mettait autrefois autant de coeur à l'ouvrage. Lentement, elle repliait ses affaires avant de marcher d'un pas calme vers sa chambre qu'elle avait louée à l'auberge locale.

Tant d'événements se bousculaient dans sa tête...ses soeurs se faisaient de moins en moins présentes chaque jour et la jeune clerc se surprenait à adopter un style de vie de plus en plus solitaire. Elle ne comptait plus ses journées, ses soirées même, passées à marteler sur l'enclume ou à picoter de son aiguille. Ce n'était pas parce qu'elle y était forcée, mais elle aimait passer son temps dans la confection d'armures et de vêtements, voire même la fabrication de belles armes et de solides boucliers. C'était devenu une habitude pour elle, un moyen d'oublier sa solitude.

Et puis il y eut ce terrible drame, alors qu'elle n'était pas là. Elle n'avait pas pu l'empêcher, comme tant d'autres choses de par le passé.

Un profond soupir troubla la quiétude de la pièce alors qu'Anika y entrait. Posant son sac par terre comme s'il avait été un fardeau, elle finit par s'asseoir sur sa couche, les yeux perdus dans le vague, fixant sans le voir un coffre de bois. Soudain, elle sortit de sa rêverie, apercevant comme pour la première fois un livre posé sur celui-ci. Machinalement, elle se leva pour le prendre et l'étudier de plus près...c'était un fort vieil ouvrage, dont la reliure était faite d'une matière rugueuse, comme un cuir très ancien. Un étrange symbole ornait sa couverture...Oui, la jeune femme se souvenait ; elle avait récupéré un jour ce grimoire sur le cadavre d'un démon des Abysses, alors qu'elle avait fait partie d'une expédition punitive avec ses soeurs. Nul autre qu'elle ne l'avait remarqué et par curiosité, elle l'avait prise avec elle. Depuis combien de temps elle l'avait gardé ? Anika avait l'impression de l'avoir toujours eu à ses côtés...jusqu'à présent, elle ne l'avait jamais ouvert. Pour quelle raison ? Elle ne le savait pas.

Un sentiment inexplicable la parcourut à cet instant. Peut-être que la réponse se trouvait à l'intérieur ? Quoiqu'il en soit, la clerc déchue brisa le sceau et ouvrit le tome séculaire dans un petit gémissement du cuir...

Nul ne sait ce qui se passa cette nuit-là. Mais à l'aube du lendemain, une jeune femme en armure de mailles quitta l'auberge sans une lettre, sans rien dire et se dirigea vers la forteresse de Caer Gothwaite. Ce qu'elle fit ensuite, personne ne peut le dire.

Mais ce fut à partir de ce jour qu'Anika des Ashassins cessa d'exister. Il ne restait plus désormais que la Vagabonde.

[Clemence]

J’ai tout perdue..

Mon nom que j’ai plus le droit de porter depuis ma trahison.

La femme que j’aime qui a disparue sans raison

Je regarde la dague de sacrifice, celle que j’avais déjà voulue utiliser lors de la mort de mon Sirtakys.

Un geste, un simple geste et tout cela seras enfin fini, plus de doute plus de souffrance.

Je prend la dague et je me retourne, devant moi une silhouette noire

- Viens mon enfant, me dit elle, rejoins moi pour l’éternité

Je lui sourit doucement

- Me voilà mère, je suis à vous

[Morraga]

<li ces textes fait de souffrances>

<emue >



courage

[Jarkell]

Jolis textes, snif quoi.

Belle façon de quitter une guilde également.

[Triss Larson]

[Calipsy]

Tout peut-être reconstruit, ... Le temps reste la solution à bien des problèmes, même si parfois il peut en être la cause.
Cela reste des paroles; la pratique, elle, est douloureuse.


Cali.

[Haibara(Tenchu)]

heuu... c'est Clem et Anika qui arrêtent ?
Elles partent des Ashassins ? O_o

Faut vous ressaisir, mesdames, je vous
croyais plus fortes que ça...

Quand il s'agit d'un adieu, le texte est toujours
pourri

[Gwodry / Arslann]

Anika,

Je suis revenu trois fois ici avant d'oser vous écrire.

Je suis bouleversé.

Je vous croyais sereine dans vos choix connaissant le chemin que vous aviez parcouru. Je me suis trompé, la sérénité vous est encore interdite semble-t'il.

Soyez forte dans le chemin qu'il vous reste à parcourir. S'il vous semblait que je puisse vous être d'une quelquonque aide, n'hésitez pas à venir demander.

Quant aux autres Ashassins, ils savent que je suis favorablement disposé à leur égard, et qu'il trouveront toujours bon accueil auprès de moi.

Gwodry

[Sid Shalys]

Ma soeur...tu as souvent été à mon écoute lors de mon errance en ces terres, tu as été et tu es pour moi une confidente et une amie. A mon tours de te rendre la pareille en ces moments douloureux.
Lance un appel aux venteux et je serais près de toi aussi vite.
Garde espoir mon amie.

[Axelle Prevost]

pas de suicide Clemence, tu me l'as interdit y a quelques temps, j'en fais de même maintenant. Le suicide n''est pas une solution, la fuite non plus.

Et puis, je suis la toujours si tu as besoin, tu le sais.


*retire la lame des mains de clemence d'un geste tendre mais ferme*

Et si tu veux te suicider quand meme, et bien il faudra me tuer avant.

[Axelle Prevost]

Celle que j'aime est dans le malheur
Celle qu'elle l'aime l'a trahie
Celle que j'aime a voulue a sa vie
Je suis arrivée juste a l'heure.

[Katupia]

C'est deprimant ici, je m'en retourne etudier les sciences qui sont les miennes.

Bon courage a tous !