[Bardiel Wyld]

Tiens, une toute petite histoire à Vampire...
Boston, années 90, mon Brujah (plus prométhéen que Brujah "je tape dans ta face") primogène accompagné de son pote l'Assamite chez moi, grosse (énorme) barraque.
On passe par le hall, et en haut des escaliers, un énorme PNJ bourrin. On ne peut pas s'esquiver.
- Nous : On tente de se barrer par la porte
- MJ : peine perdue, elle est bloquée par un sort
- Moi : ... je crée une nouvelle porte juste à côté alors.
- MJ : ...
Et nous nous enfuyâmes ensuite à bord d'une de mes nombreuses voitures, le PNJ restant sans bouger dans le grand hall de ma barraque, en haut des escaliers.

[Etherniel]

Il y a trèèèès longtemps, à Maléfices, notre groupe de gentils investigateurs arrive à la porte d'un groupuscule sectaire (enfin c'est flou). Après avoir poliment frappé, un oeil soupçonneux apparait derrière un judas orné de solides petits barreaux, et là application du plan "on y va au culot" :
- Bonsoir on vient pour la réunion (assorti du plus beau sourire "nous sommes attendus")
- Vous savez où aller?
(Aïe, ça passe pas)
- Oui bien sûr : au fond à gauche. (petite blague gratuite : perdu pour perdu autant s'amuser, et avec du bol on passera pour des pochards ou des rigolos inoffensifs...)
*coup d'oeil du MJ à son plan... hésitation*
- Euh, bon, entrez alors. Et dépêchez-vous vous êtes en retard.

...et la porte s'ouvre devant les persos éberlués. Notre cher portier nous mène à une porte, qu'il ouvre et nous laisse franchir, avant d'en refermer le gros verrou. Après avoir descendu l'escalier, on aboutit à une antichambre vide et on se dirige vers l'unique porte : au fond à gauche (bien sûr)... verrouillée aussi.
Voilà comment un apparent coup de bol permet de se faire enfermer de son propre gré! (le temps étant impitoyable, je ne sais plus comment on s'en est sorti, mais nous ne sommes pas morts il me semble, et seul le "au fond à gauche, bien sûr" est resté, revenu périodiquement dans tous les jeux, quand il fallait choisir une porte au hasard dans un couloir)


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Plus récemment : D&D3.

Au petit matin, on se lève de notre nuit en pleine forêt, près d'un ruisseau. Les plus civilisés annoncent qu'ils vont se laver. La barbare (humaine, mais barbare quand même) fait :
- ouais, c'est l'moment de la toilette.
*échanges de regards étonnés des joueurs (et des personnages) : barbare, laver? *
Alors la barbare se met à quatre pattes face à son "compagnon" et fait :
- Allez le chien : débarbouilles!
*éclats de rires*



Une autre séance, combat en forêt. Ma frêle elfe vise soigneusement un ennemi de sa flêche. La barbare, entrée en Rage, se rue sur lui et l'attaque au corps à corps. Après une courte hésitation je tente le coup (après tout je suis une excellente tireuse). Echec, flêche dans le bras de la barbare... qui se tourne vers moi, l'oeil injecté de sang. Après un instant (et un jet de Sagesse raté) elle fonce sur ce nouveau danger [...] l'enterrement fut sobre et court (quand barbare blessée, barbare taper)

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Hier après-midi, je maîtrisais Shadowrun :

Le groupe est engagé pour assister pour une nuit la sécurité d'une petite corpo. Les deux deckers (ainsi que 2 deckers PNJ) ont des rapports aigre-doux avec les 2 deckers corpos (dont ils sont censés obéir aux consignes pour surveiller sagement le site matriciel). (Note : le reste du groupe aide à la sécurité physique de la fête du Nouvel An organisé par la corporation)
Bref vient le moment de l'action : alerte intrusion, au moins deux pirates. Recherches effrénées partout dans le système, quand Corpo1 lance "Un intrus repéré [à tel endroit], je m'en occupe".
PJ1 : "je suis à coté, j'y vais"
PNJ1 : "Moi aussi, j'arrive"
PJ1 : "Mais non on s'en charge, toi vas plutot aider à chercher l'autre qui traine dans le coin"
PNJ1 : "OK" (fierté du PJ1 qui vient de se faire obéir, vive les chevilles)
PJ1 arrive à l'endroit indiqué, message système : "éjection Corpo1" (bon il s'est fait botter le train, quel blaireau ce corpo, va falloir se faire le pirate seul, pas grave je vais le finir)
PJ1 lève les yeux : ooooh, deux pirates!
=>PJ1 qui veut sa maman et se mord les doigts d'avoir voulu frimer

[M@lekith L'elfe]

Une anecdocte récente qui s'est passé avec mon dernier perso,

un necro apprenti sorcier qui sait à peine faire tomber les dents

et pousser les verrues et tenir son épée dans le bon sens ...


Le contexte, un vampire nous avait attaqué dans notre chambre d'auberge en pliene nuit ...


Resultat: un compagnon vidé de son sang au seuil de la mort, et les proprietaires de l'auberge qui penetrent dans notre chambre avec des torches et des gousses d'ail ...

Rapidement, l'ambiance s'echauffe: des villageois ont la tête tranchés (groupe evil) et ceux qui restent mettent feux aux draps et nous enferment dans la chambre, avec le vampire donc ...

Mj: je vous rapelle qu'un vampire ne peut etre blessé qu'avec des armes magiques et que vous en avait pas ...

Moi: ben moi, j'enbroche avec mon épée un bout de drap, je l'enroule autour de ma lame et j'y met le feu ...

Pj: Moi je prend une gousse d'ail, je la coup en petit dés et je charge mon troublon avec en plus du boulet !

Mj: ...


Plus tard, le vampire n'est plus qu'a un point de vie, mais nous somes tous sur le point de bruler vif et la seule issue se trouve être la fenetre ...
Mes compagnons s'apprete a sauter , laissant le vampire derriere eux, la mon necro pose la main sur l'epaule de l'humain et dit d'un air assuré: "je reviens"

Je me plonge dans la fournaise apres avoir reussi mon jet de force mental mais rate le vampire quand je le frappe ...
Resultat: on entend un hurlement affreux puis on me voit , en train de cramer sauter par la fenetre et finir dans l'abreuvoir a chevaux


A suivre ...

[Némy]

Seigneur des Anneaux.

La scène se déroule dans une plaine où un brouillard épais s'est installé, empêchant au groupe de PJ de voir leurs ennemis orcs qui grouillent dans le coin; la discrétion est de rigueur.
Toutà coup, un petit groupe orc surgit du blizzard.

Gorkin, le Nain: "Gorkinnnnnnnnnnnnnn!!!"hurle-t-il en se jetant à l'assaut.
Sarek Vif le guerrier: "Gondoooorrr !!! clame-t-il.
Au final, les orcs se font massacrer bruyamment, et le groupe décide de filer en douce; cependant, les autres troupes arrivent, alertés par les cris barbares des crétins.

Sarek Vif: "Je sais parler l'orc! Laissez moi faire!" Aussitôt il hurla en Noir Parler: "ILS SONT PARTIS VERS L'EST !"

Les cris et grognement orcs commencent à s'éloigner quelque peu.

Cilien la barde: "C'était pas vers l'Est qu'on devait aller?"

...

Sarek Vif: "ILS SONT PARTIS VERS L'OUEST!"