Le Siege de Tradolya

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Le barbare marchait comme un zombi. Si Dacaerin ne le soutenait pas pour négocier certains passages, Einhur aurait chuté bien plus d'une fois!
Arrivés au camp sous le regard intrigué de ses compagnons, Einhur s'étala sur le sol sans leur accorder un regard puis il s'envola au pays des songes.
Dacaerin , Ludark et Sigellus devisaient sur l'attitude du barbare tandis que Yavin s'était également endormi.
Les aventuriers avaient parcouru beaucoup de chemin, et ils finirent par arriver à Franc Marché ou Andolias, visiblement affaibli les attendait, celui ci leurs dit qu'ils allaient attendre une petite semaine avant de repartir, afin d'organiser les groupes.
Le groupe arriva dans un batiment joyeux où un barde contait les exploits d'un héros local, ils s'avançèrent vers l'aubergiste et prirent une chambre pour la nuit ainsi qu'un tonneau de vin.
Einhur, ivre mort, avait bû plus de la moitié du tonneau de vin rapporté par l'elfe noir.
Il sortit de sa chambre et entra dans la salle commune.
S'asseyant à l'écart pour cuver en toute tranquillité, le barbare fut rejoint par une belle inconnue.
Posant une main sur la cuisse d'Einhur, la jeune femme promettait mille et un plaisir si il la suivait. Le colosse grogna mais la suivit néanmoins.
Elle le mena dans un entrêpot jouxtant l'auberge.
La belle inconnue se retourna révélant un visage d'une paleur cadavérique et deux incisives prédominantes.
Une vampire!
La créature bondit sur sa proie.
Einhur lui décocha un puissant coup de poing mais la pseudo-courtisane n'en eu cure. Le barbare tenta de reculer, mais titubant, il trébucha et heurta durement le sol.
La créature revint à l'assaut et assoma Einhur d'une manchette.
La vampire hissa sans mal le colosse sur son épaule et l'emmena dans son repaire.
[hrp] LOL Halaster comment tu me simplifie la tache pour introduire mon nouveau Pj [/hrp]

Une silhouette immense prit place à l'auberge, elle portait une robe marron, usée par le temps mais sans un trou, elle cachait totalement le visage et le reste du corps de celui qui la portait. Il chercha Andolias du regard et le trouve immédiatement, d'un pas léger, il le rejoignit.
Bonjour, je cherche le groupe partant pour Tradolya Sortit l'homme d'une voix ténébreuse.
Je suis son guide, je peux vous aider ?
Je compte désromais parmi vos groupes, j'ai un... un compte à régler avec quelqu'un là bas...
Puis je en savoir un peu plus sur vous ?
Je vous indiquerai ce que vous voulez en temps voulu
Hmmm...D'accord, rendez vous demain à l'aube ici même, je vous présenterai au reste du groupe
L'homme sortit par la porte d'un pas léger, il partit vers son domaine, il fût rapidement là bas. Lila, une servante l'interpella


Maitre, nous avonc capturé un drôle de bonhomme
Oui, Lila, comme tous les soirs je supposeIl soupira
Lila rougit au paroles de son maître puis, ravala sa colère connaissant les colères de son maître.
Maître, celuila est..différent
L'homme se leva et gifla violemment sa servante qui se cogna contre le mur.

Ne t'ai je pas fait comprendre de ne pas m'importuner !Hors de ma vue, insecte !
Lila se retira d'un pas rapide, et partit rejoindre son prisonnier, que ele et ses conjointes avaient mises à nue,toutefois sans le toucher, elles gardaient cette proie de choix pour leurs maître.
elle ouvrit la porte de la cellule qui grinca et fixa le prisonnier assomé. Elle lui renversa un seau d'eau sur la tête, le barbare se "réveilla" en sursaut.
Je viens te nourrir, demain sera une grande journée pour toi. Il faudra être obéissant
Elle lui fît avaler du pain racis et boire une eau quelques peu croupie. Puis elle lui tourna le dos et partit d'un pas élégant vers le pas de la porte.
Ludark se reveilla avec une abominable migraine, il déscendit dans la salle commune où une partie du groupe était deja réveillé:

-Heu, où est Einhur?
Une stupeur envahissa le groupe, mais on supposa qu'il était partit regardé les article de la forge ou qu'il s'était attardé avec une prostitué. Pourtant le fait qu'il n'ai prévenu personne fit peur a l'elfe noir
Le barbare se réveilla avec un terrible mal de crâne.
Une sensation de froid l'envahit. Sa vue et ses souvenirs étaient encore trop brouillés.
Il distingua que très vaguement l'endroit ou il était.
Exigu, sombre, humide et d'une odeur désagréable.
Un cachot!
Il aurait voulu se mouvoir mais il était solidement enchaîné.
Un bruit de porte retentit dérrière lui.
Une personne entra et lui jeta un sceau d'eau...
Le froid le fit frémir...
Il était nu!
La silhouette semblait se moquer.
Il cracha devant lui.
Une autre personne entra dans la pièce.


-Donnez lui une correction! fit l'inconnu

L'inconnu repartit, laissant seul Einhur avec deux autres personnes à l'aura inquiétante.
Ils le passèrent à tabac le restant de la nuit...
Le groupe s'inquiétait la journée était avancé et aucune trace du barbare. Ludark suggéra de le rechercher.
-Il y a un marché au centre ville, il s'y est peut etre arrété.
Le prince des vampires, enfila sa robe marron, et se prépara à partir, mais avant tout il partit voir son frère, celui ci se préparait à rentrer dans son cercueil;
Attend un peu mon frère, est il vrai que tu as ordonné que l'on batte mon invité ?
Oui, Zogos, et j'ai d'ailleurs adoré le voir souffrir ! Fit il avec un malin sourire.La main du prince jaillit subitement surprenant son frère qui prit un coup dans le nez. Celui ci essaya d'étrangler Zogos, mais le prince était la première génération et donc beaucoup plus forte que le reste de ses frères, et l'en empêcha. Il lui fit une clef de bras qui lui cassa le poignet. Puis d'un coup de coude cassa les os du cou de son frère. Il projeta son frère contre une pique situé sur le mur.
Celui ci vint s'empaler . Il était hors de combat, du moins pour le moment, il interpella ses serviteurs:

Attachez le, et n'écoutez en aucun cas ses supplices, sinon je serai obligé de vous tuer.

Il avait depuis peu rejoint le groupe et se rendit compte qu'il cherchait quelqu'un, ou quelque chose :
Un problème, Andolias ?
Nous avons perdu Einhur, un de nos meilleurs éléments. un grand Barbare, vous ne l'auriez pas croisé ?
Hmmm, non Mentit Zogos
Je le libérerait ce soir Pensa t'il
[HRP]Génial, ma race ennemie : Morts Vivants... [/HRP]

*Dacaerin était ce matin là, le seul à ne pas avoir encore la tête lourde du mauvais vin du soir précédent; il ne buvait que rarement et uniquement en de grandes occasions, si le vin était de grande qualité... ce qui n'était pas le cas de ce "bouge" de peu de charme... Il était donc le seul, avec Andolias, à avoir les idées claires, mais il percevait nettement mieux que lui l'aura de mal qui se dégageait du nouveau venu dans leur groupe... Cependant, comme il n'vait rien de tangible sur quoi s'appuyer pour contredire Andolias quand à son acceptation dans le groupe... Il pouvait cependant commençait à se renseigner sur lui afin d'étayer ses sensations... Il commença tout simplement par lui demander son nom qu'il ne leur avait pas encore dit. Il le lui demanda.*

[HRP]A toi Clyde...[/HRP]
Je m'appelle Frost, Frost Yse ( )

La journée se passa, et Frost alais Zogos, repartit dans son grand chateau, mais pendant ce temps, à FrancMarché un groupe d'une semi douzaine d'hommes arriva. Tous de noirs vétus et accompagnés d'une cape rouge avec un Phenix il se dirigèrent vers la mairie. Puis ils entrèrent dans l'auberge ou le petit groupe discutait de la disparution subite de Einhur. L'homme s'avanca vers le petit groupe:
Excusez moi, il m'a semblé entrentendre dans votre conversation que un ami à vous avait disparu ?
Mais excusez moi impolitesse, Kyle Varlen, Maitre Stratège et Phénicier, pour vous servir, on m'a fait vent que des vampires rodaient dans le coin, et mon ordre m'y a envoyé avec mes compagnons pour les chasser
Ce n'est peut etre rien, votre ami a peut être fait une promenade un peu longue, mais tout est posible dans ce fichu coin.
Allons dormir, nous règlerons ceci demain ! Puis il sortit avec sa patrouille en saluant Andolias et l'aubergiste
La porte du cachot ou gisait Einhur s'ouvrit de nouveau laissant filtrer un mince rayon de lumière.
Ce pâle rayon blessa le regard du barbare.
Nu et enchaîné dans sa geôle sombre et humide. Einhur était très peu nourri et souvent passé à tabac.
Mais depuis quelques temps, les tortures s'étaient arrêtées.
Le temps!
Einhur n'en n'avait plus la notion désormais.
D'ailleurs, depuis combien de temps agonisait il ici?
Le barbare ne saurait le dire.
Le gardien approcha du prisonnier et lui jeta un morceau de viande crû des plus douteux en guise de repas unique.
Einhur regarda son tourmenteur dans les yeux.
Cette liberté lui valu une pluie de coups.
Enchaîné et sans énergie, le barbare ne résista pas.
Le geôlier s'arrêta net en pensant à ce que lui ferait subir son maître si on apprenait ce qu'il avait fait.
Il tourna les talons, laissant seul Einhur à demi inconscient.
*Tandis que les autres allaient se coucher, l'esprit plus ou moins serein, Dacaerin finit par se décider... Il se leva de sa chaise et sortit de la taverne bondée - bien qu'il ne le disait pas à ses compagnons, il avait horreur de ces endroits ou les hommes se réunnissaient en grand nombre et s'entassaient afin d'avoir l'impression de ne pas être seuls au monde - bien décidé à faire quelque chose pour ce grand barbare qu'il avait pris en affection.
Il ne savait pas très bien lui-même par ou commencer sa recherche, mais le simple fait de faire quelque-chose lui soulageait la conscience, il le savait très bien... Il commença donc, sans véritable conviction - mais avec un grand espoir - à chercher dans les bas quartiers de la ville...*
Dacaerin, cherchant un peu partout, vint à pousser la porte d'une "maison de joie" quelques peu bizzares, les femmes y étaient superbes, chose déja étrange en ce genre de lieu, mais elle avaient quelques chose de bizzarre. Puis Dacaerin remarqua tout trop tard, mais il eût le temps de s'échapper avant de se faire mordre par les hordes déferlant vers lui... Il devait trouver un refuge ! Il courrut dans les rues se fatiguant et perdant peu à peu son souffle, mais il fut heureux de trouver Varlen et ses hommes dans la rue dans laquelle il courait, faisant face aux hordes de monstres, il exiga à Dacaerin de se mettre en la meilleure position pour lancer les flêches, celui ci trouva un bon endroit sur une bosse de la route, s'élévant alors de quelques dizaine de centimètres.
Le choc fût violent, mais les vampires fûrent rapidement éradiqués, n'étant aucunement organisé, beaucoup périrent dans les flammes des Phéniciers, ou de violents coups d'épées, et à la grande surprise de Dacerin, aucun Phénicier n'était blessé à la fin du combat... La force de la stratégie était à l'oeuvre, Varlen se retourna vers l'archer et lui demanda si tout allait bien et surtout ce qu'il faisait dans un coin si sombre de la ville par une pareille heure !
Dans le pays des songes, Ludark refaisait le même rêve qui l'hantait depuis sa blessure:
Une femme toute vêtue de noir le regardant fixement un doigt pointé vers lui.
Une flèche lui arrivant dessus lentement mais il ne peux l'éviter quand même.
Et un point noir qui grossit.

Ludark se réveilla il n'arrivera pas a trouver le sommeil cette nuit, et la disparition du barbare ne l'aide en aucun cas a trouver le sommeil
La nuit se passa, sans évènement majeur. Le lendemain Kyle Varlen vint rejoindre les aventuriers et prit la parole :
Bien, je souhaitait aussi me rendre en Tradolya. Mais ces vampires sont un fléau que je me dois de combattre, et je m'attaquerai au "nid" si je puis dire dès ce soir. Qui vient avec nous ?
*Dacaerin, le premier se leva et fit un pas...*

- Les vampires sont une abomination qui ne méritent que de mourir complétement... De plus, j'ai l'horrible pressentiment que Einhur est lié à cette affaire de vampire... Jamais, je ne laisserais un camarade qui a besoin de mon aide et Einur en a besoin... Je le sens... Si il n'avait pas de problèmes, il serait déjà revenu...
Je viendrais avec vous...
Depuis deux jours, Einhur ne subissait plus de tortures.

-Peut être se sont ils lassés à la fin? songea le barbare

Malgré ça, Einhur n'était plus nourri. Nu et cruellement enchaîné, le barbare n'avait aucune chance de s'évader.
La faim qui tenaillait le colosse l'avait forcé à manger les rats qui traînaient dans sa cellule. C'était sa seule et unique chance de survivre dans l'attente que ses compagnons viennent à son secours.
Einhur espérait mais au fur et à mesure que le temps passait, l'espoir s'effilochait.
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