Une réforme de l'éducation qui ne ferait pas de mal

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Je vous livre ici les conclusions d'une discussion passionnante avec mon père, professeur de français et directeur d'établissement depuis peu, concernant le niveau des élèves entrant en 6e et les problèmes qui en découlent.

Selon les statistiques de son collège (le plus grand de Grenoble, donc des statistiques que j'espère fiable et probablement extensible à un plus grand nombre), un peu plus de 50% des élèves entrant en 6e ont des problèmes de compréhension en lecture, quand ils ne sont pas tout simplement analphabètes. Près de 50% des élèves a des problèmes de compréhension en arithmétique simple (que signifie "multiplier" ? certains apprennent par coeur les tables de multiplication sous la pression parentale... mais sans comprendre les mécanismes qui les sous-tendent).

Ces élèves, arrivés en 6e, comment peuvent-ils suivre le rythme ? On peut apprécier la physique mais, si on n'arrive pas à étudier un énoncé ou résoudre des calculs simples, la frustration s'installera. On peut adorer l'histoire ou la géographie, mais passer deux heures sur chaque phrase de notre livre n'incite pas à approfondir les choses. Il y a même le cas de gens très matheux qui ont des problèmes en maths car ils ne comprennent pas les énoncés.

Bref, beaucoup de personnes se retrouvent en échec scolaire, non parce qu'ils ne sont pas doués ou intéressés par les matières enseignées au collège, mais simplement parce que les fondations de leur enseignement n'ont pas été acquises.

La discussion que nous avions portait sur la nécessité de réformer totalement, non le collège (du moins pas tout de suite), mais le primaire. Les cours de géographie, histoire, etc... qu'on a en CE2,CM1... sont certainement intéressants, mais ils ne répondent pas à la vocation de cet enseignement, qui devrait être de préparer le futur élève à la suite.

L'accent des cours au primaire devrait donc s'axer principalement sur tout ce qui servira *obligatoirement* à l'élève dans sa vie, quel que soit son métier: lire, écrire, compter. Le primaire devrait ensuite être sanctionné par un examen (le certificat d'études, supprimé voici des années) qui se contente de vérifier si la personne a acquis le bagage nécessaire pour rentrer en 6e.

L'avantage est d'ailleurs double, car celui qui échoue à cet examen peut redoubler une classe dans laquelle on répond à son problème, à savoir où l'on continue à lui enseigner la lecture, l'écriture, le calcul. Alors que redoubler une classe au collège actuellement n'est que de peu d'utilité pour ce genre d'élèves (50% en 6e, donc, si vous avez suivi) qui ont des difficultés en lecture/calcul.

Bref... qu'en pensez-vous ?
Re: Une réforme de l'éducation qui ne ferait pas de mal
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue

Bref... qu'en pensez-vous ?
Que c'est ce que proposent tous les gouvernements qui depuis 10 ans amputent chaque annee le budget de l'education et offrent moins de postes alors que les departs massifs a la retraite dans les 10 prochaines annees et le baby boom des annnees 90 vont creer un vrai probleme.
Globalement, ouaip. Mais bon, j'estime qu'un gamin doit savoir lire et écrire à la fin du CP. Alors qu'on ait des analphabètes en 6e (après CE1, CE2, CM1, CM2), c'est signe qu'y a un truc qui cloche. Genre, on fait pas assez redoubler les mômes.
Je suis globalement d'accord avec l'idée.

Mais une question me turlupine : il y a 20/30 ans, l'enseignement était plus difficile, et pourtant, on avait pas autant d'échecs sur des connaissances de base (lecture/écriture/calcul), ou je me trompe? Et si je ne me trompe pas, pourquoi est-ce que maintenant on a tant de difficultés?
Citation :
Provient du message de Coquette
Je suis globalement d'accord avec l'idée.

Mais une question me turlupine : il y a 20/30 ans, l'enseignement était plus difficile, et pourtant, on avait pas autant d'échecs sur des connaissances de base (lecture/écriture/calcul), ou je me trompe? Et si je ne me trompe pas, pourquoi est-ce que maintenant on a tant de difficultés?
massification de l'enseignement
Citation :
Provient du message de Coquette
Je suis globalement d'accord avec l'idée.

Mais une question me turlupine : il y a 20/30 ans, l'enseignement était plus difficile, et pourtant, on avait pas autant d'échecs sur des connaissances de base (lecture/écriture/calcul), ou je me trompe? Et si je ne me trompe pas, pourquoi est-ce que maintenant on a tant de difficultés?
a mon avis les moyens des enseignants...
il ne devait pas manquer d enseignants autant qu aujourd hui.

et aussi le respect des eleves face aux enseignants...

quand je vois dans la rue de nos jours un gamin qui doit avoir 6 7 ans a tout casse cracher et insulter des adultes qui passent dans la rue je me demande ce que peuvent faire les enseignants face a ce genre d eleves...
Je ne suis pas exactement d'accord.
En partie seulement.

A mon epoque, celui qui ne savait pas lire et qui ne comprenais pas les tables de multiplications ne passais pas le CE2.

Mais actuellement, pour remplir le but des 80% d'une classe d'age au bac, qui est le cheval de bataille de tout les gouvernements depuis 30 ans, on a fait baisser le niveau des etudes plutot qu'augmenter le niveau intellectuel des eleves.

Effectivement, c'est la solution de facilité.

On a aussi baissé le niveau des profs. On avait dans le temps des professeurs tres capable qui savaient donner leur connaissance. des gens qui faisaient cela avec une fibre et de la pedagogie. Maintenant la plupart des professeurs que je connais ont choisis cette voie pour les congés et le peu de travail. ils dispensent les memes cours avec les memes interros depuis 10 ans, a la faute d'orthographe pret et corrigent les 40 interros en 1 mois en les passants sur un gabarit.

J'en connais meme qui font tellement de fautes d'orthographe, que le sens des ennoncés de leur interros en est changé.

Je viens de travailler quelque temps avec des profs des differents cycles.

J'ai vu une brandes de dejantés qui bandent devant une transformée de laplace , qui collent du logarithme dans la moindre equation, sans meme savoir a quoi cela sert en pratique.
J'ai vu des profs de matieres technologiques etre incapables de faire fonctionner les outils dont ils enseignent la maitrise, mais se prendre la quiche sur des equations a la con dont ils ne comprenent meme pas l'utilisation ou dont l'interret n'est finalement innexistant puisque personne dans l'industrie ne souhaitera qu'une personne prenne le risque de faire ce calcul et de se planter. A l'heure actuelle, on utilise des ordinateurs pour eviter qu'un ingenieur ne mette en perile un produit par un calcul qu'il aurait raté.

La plupart de ces profs ont une sacré grande gueule car ils sont pret a abbatre en fleche un eleve serieux qui leur prouverait par a + b qu'ils racontent des conneries (et je l'ai vu souvent oui) un peut comme des americains vous voyez.

A l'heure actuelle, le systeme educatif est pourris par un ramassis de fonctionnaires qui n'en glandent pas une et qui se font mousser devant leurs etudiants. Parmis ce ramassis, se cachent un ou deux professeurs exceptionnels, travailleurs pedagogues et qui savent se remettre en cause. ils sont helas bien rare et il est arrivé a certains d'entre nous d'en croiser.
Mais nous avons tous croisés plus souvent des profs qui se gaussaient d'avoir la matiere ou les eleves avaient la moyenne la plus bassent ou qui traitent de cretins leurs eleves parce qu'ils avaient tous pris une caisse a une interro plutot que de se remettre en cause et supposer qu'ils avaient mal expliquer pour que les eleves n'aient pas compris a ce point.

Pour reformer l'education il faut commencer par reformer les professeurs et les parents ... les eleves ce sont les memes depuis des siecles, c'est pas eux qui sont devenus plus nuls.
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Cujus testiculos habes, Habeas cardia et cerebellum.
Quand on retient solidement l'attention des gens, les coeurs et les esprits suivent.
"Selon les années, ce sont entre 21et 42% des élèves qui, au début du cycle 3 (entrée en CE2) paraissent ne pas maîtriser le niveau minimal des compétences dites de base en lecture ou en calcul ou dans les deux domaines. Ils sont entre 21 et 35% à l'entrée au collège".
Améliorer l'efficacité de l'école primaire, Ministère de l'Education Nationae, rapport de l'Inspection générale de l'Education Nationale, 1998.

"Les élèves d'aujourd'hui [du primaire, niveau certificat d'études primaires] ont commis, en moyenne, sur les dictées proposées, environ deux fois et demie plus de fautes que ceux des années 1920...La baisse est plus prononcée pour les garçons que pour les filles. Depuis un siècle, les compétences orthographiques des élèves ont dont d'abord crû puis décru, le niveau moyen d'aujourd'hui étant inférieur à celui des années 1920, mais supérieur à celui qui prévalait au début de la IIIème République... Pour la connaissance de la langue (analyse grammaticale, conjugaison, voire analyse logique), les différences sont importantes, du moins au sein de la première moitié des élèves : ceux d'aujourd'hui maîtrisent moins bien ces domaines que ceux des années 1920"
Les Dossiers d'éducation et formations, n°62, Ministère de l'Education Nationale, février 1996.

Toutes ces données et bien d'autres sont citées dans le nouveau livre commis par un dénommé Luc Ferry.
Citation :
Provient du message de Serafel
massification de l'enseignement
80% d'une classe d'age au bac, non pas par une amélioration de l'enseignement mais par une diminution du niveau et un mépris affiché pour les formations techniques.

Sinon en début de CE1 je ne savais pas lire (merci la réforme de l'école moderne "Lisez des histoires à votre enfant Madame, ça lui donnera envie de lire", dans les faits je connaissais mes livres par coeur et je faisais plaisir à ma mère en suivant du doigt le texte en le récitant, elle a pris les choses en main en créant un atelier de lecture et en cours de CE1 je savais lire) et j'apprenais tables de multiplication et conjugaison par coeur au point que pour trouver une réponse je visualisais la table (conjugaison/multiplication) et cherchais mentalement l'emplacement de la réponse. Aujourd'hui, j'ai un doctorat. Et je suis toujours une brèle en français
Citation :
Provient du message de Ludmilia
a mon avis les moyens des enseignants...
il ne devait pas manquer d enseignants autant qu aujourd hui.
Oh que si ! Les effectifs étaient bien plus important.

Citation :

et aussi le respect des eleves face aux enseignants...

quand je vois dans la rue de nos jours un gamin qui doit avoir 6 7 ans a tout casse cracher et insulter des adultes qui passent dans la rue je me demande ce que peuvent faire les enseignants face a ce genre d eleves...
Le problème est là, surtout. On a eu des tonnes de démagogie et de laxisme débile à l'éducation nationale, voilà le résultat. Ajoutons l'aide de TF1, le problème des gosses dont les parents parlent pas français, et le tour est joué. C'est tellement grave la situation actuelle, qu'il faudrait des mesures draconiennes pour rétablir un minimum d'ordre. Le coup de l'uniforme, c'est pas mal, par exemple, à condition qu'il soit fourni par l'état (que tout le monde ai le même). Et sinon, renforcer le pouvoir des profs face aux élèves et aux parents. Surtout face aux parents : un gamin "dissipé" peut être recadré, sauf si il est soutenu et conforté dans son comportement par des malades qui partent du principe que tout est du à leur petit prodige, et que les profs sont des larbins.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Globalement, ouaip. Mais bon, j'estime qu'un gamin doit savoir lire et écrire à la fin du CP. Alors qu'on ait des analphabètes en 6e (après CE1, CE2, CM1, CM2), c'est signe qu'y a un truc qui cloche. Genre, on fait pas assez redoubler les mômes.
Il faut voir qu'actuellement en primaire c'est aux parents de décider si leur môme redouble ou non... en gros si l'instituteur désire faire redoubler l'élève et que les parents sont contre, l'élève passera en classe supérieure. Et là où j'ai grandi, cette réaction je l'ai vu bon nombre de fois (avec parfois comme commentaire des parents : "il n'a pas besoin de savoir lire, il fera un métier manuel !")

Ne pas forcément jeter la faute sur les écoles...
Je suis d'accord avec le fait que certains professeurs peuvent exagérer, Dwelfigor, mais je n'ai pas une conception aussi pessimiste de l'enseignement - peut-être parce que mes parents sont professeurs par vocation, qu'ils sont convaincus et se dépensent sans compter. Mais mes parents sont formidables, les modèles de ma vie, et la question n'est pas là.

Je pense qu'on est dans une situation d'oeuf et de poule. Les professeurs sont démotivés par le manque d'intérêt de certains élèves, l'ignorance globale et (parfois, pas toujours) le manque de respect. Par conséquent, leur enthousiasme de départ diminue et s'éteint. Et les élèves sont démotivés par le manque d'implication de ces professeurs. Et ainsi de suite, ad nauseam.

Mais ce n'était pas mon propos. Ce que je pense, c'est que cette démotivation et cet abandon tacite de nombreux élèves vient aussi du fait qu'ils ne comprennent pas. Lorsqu'on n'a pas les bases en lecture/écriture/calcul, on ne peut tout simplement pas comprendre des matières plus élaborées. Et ça, c'est une faille de l'enseignement du primaire.

Edité pour Enthoniel: je suis tout à fait d'accord avec ça également. La décision doit revenir aux professeurs, non aux parents.
Pour moi, en effet, l'acquisition des bases (lire, écrire, compter) doit être faîte au CP, au plus tard au CE2. Il ne faut pas attendre jusqu'à la fin de l'école primaire pour valider ces acquis, je trouve que ça fait déjà trop tard. Mais ça nécessite beaucoup de travail de la part des maîtres(ses) d'école, pour détecter les problèmes, et y consacrer le temps nécessaire à leur résolution.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Oh que si ! Les effectifs étaient bien plus important.
c bien ce que je dis ^^ qu il ne manquait pas de prof a l epoque au contraire d aujourd hui.
Citation :
Provient du message de mobidique
Et je suis toujours une brèle en français
*confirme*
patapé Mob

Perso je dirai que c'est bien plus la faute des parents et surtout des profs.

Ca se sait ici, j'ai été prof, en France et en Angleterre. Le respect des profs ca existe plus. Ils en ont rien a foutre de ce qu'on dit. Et le respect, c'est les parents qui l'inculquent.

Et d'ailleurs je les comprends.
Encore samedi je discutais avec la fille d'un copain, 13 ans en 5 eme.
Elle a pas eu de cours d'histoire géo depuis 7 semaines.
Soit la prof est "malade", soit en stage, soit en grève. Et pas de remplaçant.

les profs, la plupart, ne font plus ca par amour de la profession mais pour les congés.

Deja, à mon epoque (j'ai 28 ans) j'estime que des cours manquaient au primaire. Bon j'ai sauté le cp, ca aide pas - je savais lire en derniere année de maternelle- . On y apprend des choses qui aident pour la suite. Mais j'aurais aimé que les cours d'éducation civique, par exemple, soient encore d'actualité.

Quand on voit la façon de s'exprimer ne serait ce que sur Jol, de la nouvelle génération, il ne faut pas s'étonner qu'ils ne soient pas capable de comprendre un énoncé de math un peu élaboré
Autre chose : on parle du primaire, mais on oublie la maternelle. La France a peut être un des meilleurs système de maternelle du monde (en fait, peu de pays ont des maternelles...), et les élèves qui ont été en maternelle ont de bien meilleur résultat que les autres. C'est sans doute pour ça que notre gvt de droite veut remplacer les maternelles par des garderies privées... On va bientôt découvrir que l'intelligence est héréditaire, à ce rythme (le gène s'appelle "fric")
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Oh que si ! Les effectifs étaient bien plus important.



Le problème est là, surtout. On a eu des tonnes de démagogie et de laxisme débile à l'éducation nationale, voilà le résultat. Ajoutons l'aide de TF1, le problème des gosses dont les parents parlent pas français, et le tour est joué. C'est tellement grave la situation actuelle, qu'il faudrait des mesures draconiennes pour rétablir un minimum d'ordre. Le coup de l'uniforme, c'est pas mal, par exemple, à condition qu'il soit fourni par l'état (que tout le monde ai le même). Et sinon, renforcer le pouvoir des profs face aux élèves et aux parents. Surtout face aux parents : un gamin "dissipé" peut être recadré, sauf si il est soutenu et conforté dans son comportement par des malades qui partent du principe que tout est du à leur petit prodige, et que les profs sont des larbins.
Non mais ils ont un minimum de responsabilités que la plupart n'assument plus, soit par j'men foutisme, soit par peur de leurs eleves, soit par simple meconnaissance de ces responsabilités.

Le respect des eleves c'est les parents qui le donnent.

A Mon epoque quand on se prenais une punition par un prof, on s'en repnais une autre par les parents. Maintenant quand un prof met une punition a un eleve, les parents debarquent pour engueuler le prof.

Je pense que la responsabilité est partagée, dut aux bourgeois pour qui tout est dut a leur petit monstre et aux profs qui assouvissent leurs vengeances conjugales sur leurs eleves.

Un bon controle de la part de l'inspection academique ne serait pas non plus une mauvaise chose.
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Cujus testiculos habes, Habeas cardia et cerebellum.
Quand on retient solidement l'attention des gens, les coeurs et les esprits suivent.
Oui heu bon ... les parents on une part de responsabilité plus qu'importante en ce qui concerne l'intégration de la notion de respect. Le refus de l'autorité ayant percé à l'issue des années 68 s'est manifesté par des attitudes du type "Si le prof il colle une baffe à mon môme, j'y en colle une". Loin de moins l'idée de légitimer l'usage de la violence dans le cadre scolaire, mais honnêtement, d'une part ça soulage (je suis père d'un loupiot de 2.5 ans et honnêtement de temps en temps quand il me fait péter un plomb il prend une tape sur les fesses, il pleure un bon coup et c'est finit) et d'autre part l'enfant pendant longtemps est à la recherche d'un affrontement avec l'adulte détenteur de l'autorité. D'autre part, chacun s'interdit aujourd'hui dans la majorité des cas de râler après des mômes au titre de "c'est pas le mien, c'est aux parents de faire ça" qui font des conneries dans la rue, quelle qu'elles soient. C'est un repli individualiste, un recul de la notion de communauté, une recul républicain. Autrefois, un gamin faisant une connerie dans la rue était susceptible à la fois de prendre une baffe d'un passant passant, de se manger un sermon et de gagner un retour à la maison par l'oreille suivi sans aucun doute d'une explication le cas échéant musclée avec papa ou maman.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Ajoutons [...] le problème des gosses dont les parents parlent pas français, et le tour est joué.
Ca a déjà été le cas, au 20eme siècle, sans poser autant de problèmes que cela semble en poser à l'heure actuelle. Les descendants d'immigrants polonais, espagnol, portugais, pour ne citer qu'eux, arrivés en France dans la première moitié du 20eme siècle, ne semblent pas avoir rencontré de problème d'apprentissage du français, bien que souvent, leurs parents aient mis du temps à l'apprendre. C'était souvent les enfants, scolarisés, qui aidaient leurs parents dans leur apprentissage de la langue française...
Citation :
Provient du message de mobidique
on fait un beau troupeau de néo réactionnaires
*fait des moulinets avec sa canne*

C'était mieux avant

Citation :
Provient du message de mobidique
on fait un beau troupeau de néo réactionnaires
J'me fout . Je me suis déjà fait traité de faf pour avoir fait l'éloge du coup de règle sur les doigts, alors néo-réac en plus, pas de problème. Je n'en déteste pas moins Dantec et Ou-est-le-Bec, c'est pas grave.
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