Provient du message de Xeen
Une connaissance fait partie des boucliers humains d'un programme en Colombie qui consiste à protéger les intellectuels. Cela a l'air plus réfléchi. Mais je ne parle pas espagnol.
*mode humour noir de mauvais goût on*
Tu pourras lui demander de faire la bise à Bettancourt de ma part ?
*mode humour noir de mauvais goût off*
Plus sérieusement, il s'agit plus d'un engagement que d'un risque. Ceci dit, les FARC ont très récemment tués des gens "innocents" qu'ils détenaient. Il faut certainement du courage et ...... un grain de folie ? Peut-être est-ce cela, risquer sa vie pour des idées. A moins d'avoir quelque chose à se prouver... Va savoir.
Edit pour Jim West : La mort, le changement d'état, devenir un cadavre. Ca ne me fait pas peur. Et savoir ce qu'il y a après, je m'en fiche éperdument.
Entre le mort, et le fait de mourir, il y a un fossé. Prenons un exemple imagé : J'escalade une montagne. La peur de mourir entre évidemment en ligne de compte. L'action "mourir" est pour moi une peur inconsciente. Par contre, une fois la mort acquise, et ce qui s'ensuit aussi éventuellement, pourquoi irai-je m'inquiéter ? Je suis déjà mort, c'est acquis, révolu, c'est fait et aucun retour en arrière n'est possible.
C'est pourquoi il ne me semble pas utile d'avoir peur de la mort, par contre il me semble indispensable d'avoir peur de mourir.
En conclusion, j'accepte parfaitement la finitude de ma vie, ce que j'ai du mal à accepter, comme tout être humain, c'est le fait de mourir, en tant qu'instant T dans ma vie. Cet instant là, je le redoute plus que tout. Mourir est un problème, la mort est un soulagement. Voilà, j'espère avoir été clair .....