Les gémissements de leurs ennemis,
La plus somptueuse des mélodies,
Leur rappelèrent à grands cris,
Combien ils adoraient Modi.
Car il n’y avait rien,
Rien que les clameurs des combats
Et le son de la vie qui s’en va
Qui témoignaient de leur bien,
Le plus cher et le plus précieux,
Celui de tuer comme des furieux.
Car les enfants de Modi,
A jamais sont bénis,
Dans le sang et les cris,
De leurs ennemis.
O toi qui ne connaît pas nos terres,
Sache que notre peuple est impitoyable,
Et que c’est au cœur de l’hiver
Que nous vivons, insatiables.
Car rien ne peut nous nourrir,
Que le cri d’un homme qui se prépare à mourir,
Car nous sommes ce que nous sommes,
Les plus braves et les plus dangereux des hommes.
Nous sommes les fils de Modi,
Les incarnations sauvages de notre déesse,
Et nous semons désespoir et détresse,
Dans le cœur de nos ennemis.
Nous sommes les Berserkers,
Fiers et sans peur,
Et il n’existe d’autres récompenses à nos yeux
Que celle de vous renvoyer a vos aïeux
Et de voir dans vos pleurs,
Une insondable terreur.
Kreick, La Main de Modi,
Berserker pour toujours
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