Conte

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Voici un petit conte nous venant de Ouigour (ne me demandez pas où c'est .. Tibet, dans le coin ).

La femme laide :

Il était une fois une femme si laide que même le plus pauvre et vilain diable n'en aurait pas voulu. En vieillissant, elle devenait de plus en plus affreuse. Comme elle ne voulait pourtant pas rester vieille fille, elle finit par épouser un aveugle.
Chaque jour, elle se vantait devant lui de sa beauté.
-Tu ne te doutes même pas, mon homme, de la beauté de la femme que tu as, lui disait-elle. Tout le monde dit que j'ai le visage beau comme une pleine lune, et que ma voix est plus agréable que celle du rossignol.
Le mari l'écouta d'abord un certain temps avec patience, puis à la fin, il en eut assez de cette autosatisfaction, et il dit à sa femme :
-Tu me fatigues avec ta beauté ! Et il est certain que tu essayes de me tromper. Tu ne peux pas être si belle que tu le dis. Quelle serait la femme au monde qui, si elle était belle, prendrait un mari aveugle?
Du coup, la femme se tut. Et elle ne parla plus jamais de sa beauté devant son mari.






http://dolanor.free.fr/images/casse2.gif
Conte pas compte
Et oui, c'est un vrai conte venu d'Asie (je viens de le retranscrire depuis un livre de contes qui n'est plus édité je crois, ou en tous cas je ne l'ai plus jamais revu ... il est assez vieux, faut dire).
Citation :
Provient du message de Ariendell
Conte pas compte
Et oui, c'est un vrai conte venu d'Asie (je viens de le retranscrire depuis un livre de contes qui n'est plus édité je crois, ou en tous cas je ne l'ai plus jamais revu ... il est assez vieux, faut dire).
arrête de casser mon jeu de mot

Citation :
Provient du message de Platypus
Ni de ce qu'on a...

Aussi
Citation :
Provient du message de Ariendell
Et oui, c'est un vrai conte venu d'Asie (je viens de le retranscrire depuis un livre de contes qui n'est plus édité je crois, ou en tous cas je ne l'ai plus jamais revu ... il est assez vieux, faut dire).
Peut-on quand même avoir les références du livre? On ne sait jamais...
Contes du Tibet et d'autres pays d'Extrême-Orient chez Gründ.
Mon édition date de 85 tout de même mais c'est le 6ème tirage, on peut espérer qu'il ait été retiré depuis (j'ai aussi les contes japonais dans le même genre chez le même éditeur).
Citation :
Provient du message de Ariendell
Contes du Tibet et d'autres pays d'Extrême-Orient chez Gründ.
Est-ce qu'ils sont racontés par Dana et Milada Stovickova et illustrés par Eva Bednarova?
[Message effacé à la demande de l'auteur]
[Message effacé à la demande de l'auteur]
Citation :
Provient du message de Myvain
Est-ce qu'ils sont racontés par Dana et Milada Stovickova et illustrés par Eva Bednarova?
Oui, tout à fait
Ils les ont enfin réédités?
Comme proposé dans le fil La sagesse des fous, je poste ici un poème Japonais de Sato Haruo, Shonen no hi : Jours de jeunesse. J'ai découvert ce poème il y a quelques Temps dans un album de In the Nursery : Lingua. Un extrait, légal, issu du site des auteurs peut être écouté ici.

Voici le poème en Japonais :

http://perso.wanadoo.fr/rasal/Img/jol/Shonen-no-hi.jpg

Je me suis essayé à une traduction à partir d'une version anglaise que j'ai trouvée, donc les Japanophones voudront bien me reprendre s'il y apparait des manques ou des incohérences :

Printemps
me promenant dans les champs
sur les montagnes
sur le littoral
les fleurs disséminées sur une colline à midi
tes yeux font le chagrin
plus bleu encore que les cieux d'azur.

Eté
suivant la forêt
de multiples ombres
aimant les yeux sublimes
dans un profond rêve
disséminant les fleurs rouges sur la colline
un midi de chaleurs
ah ! les jeunes jours.

Automne
tes yeux sont ronds
et ton coeur un mystère
séparé de toi, seul,
maintenant au clair de lune je lance une pierre dans la mer.

Hiver
toi qui, nuit après nuit, tricotes
la laine avec une aiguille d'argent
d'un noir profond, un fil rouge
une natte est posée au sol
mais pour qui ?


Voilà, je l'ai trouvé simple, mais agréable à entendre, et la mise en musique de ces quelques mots est splendide .

[Edit : Quelques corrections au poème apportées par Frère YoshiYuki, merci encore à lui .]
__________________
- Etre immortel exige de fréquentes injections d’anesthésie morale - Franck Herbert.
- Avant de critiquer quelqu'un, marche un kilomètre dans ses chaussures - Esmé Ciredutemps.
- L'âme meurt quand elle tombe sur la Terre - Manlius Hippomanes.
- Mieux vaut danser lourdement que de marcher en boitant - Friedrich Nietzsche.
Provient du message de Patum Ursus:
Citation :
heu.. Ariendell, tu as vu qu'en plus de prendre son mari pour un imbécile elle le croyait sourd ?


*pense à l'histoire du post* Wow comme il la casse le vieux aveugle Par contre ce qui me gonfle dans les histoires chinoises c'est que souvent le plus malin et celui qui fait la leçon de morale est l'homme
Mais bon c'est de la fiction
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