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Que dire de tout ceci, à ce moment précis, où mon voyage renaît, j'ai beau me rappeler, la brume envahi mon esprit. Ce souvenir je garderais, au fond de moi, ce souvenir de toi, Mily, qui aura écoutée mes paroles il y a peu... je dissous mes pensées, je raconte mon paroxysme à l'éternité. Eternité écoute mon histoire, écoute et vide mon âme du regret qui l'habille.
Une aube, une aube comme une autre au sein de ce royaume de merveilles, une aube encore sombre qui refletais sur les rivages de cette plage les larmes du destin, comme si elle connaissais les évènements qui s'y refleteraient, paroles entre deux amies, deux ames aimantes et aimées
Mily : je te sens loin Cali
Calistea : loin? non je suis ici pourtant
Mily : non, ton esprit, tu fixe l'horizon comme si tu y voyais un navire
Calistea : Mily... j'ai quelquechose à te dire... et ceci est loin d'etre une évidence, tu es si jeune.
Mily : non, je ne le suis plus, mon arme est lourde, mes mains sont lasses, cette guerre me fatigue... nous autres celtes ne somme pas comme les luris et les elfes.
Calistea : j'ai connue ça autrefois aussi, c'était mon ancienne vie, une vie de combats fratricides... regarde Mily, le soleil se lève
< Calistea verse une larme retenue, s'endormant doucement dans les bras de la Belle >
Mily : ma douce, ne parle plus, repose toi, tu es fatiguée je le vois
Calistea : cette vie m'a fatiguée, je ne sais même plus comment le soleil a encore la force de se lever. Mily, les gens de ma race sentent des choses sur leur devenir
Mily : que sentent-ils?
Calistea : leur avènement, leur paroxysme... leur sommeil... et ma nuit n'est plus aussi loin que je l'esperais. 400 ans.... 400 ans que je cotoie cette Terre, ces eaux, ces batailles, tant d'années à chercher mes réponses au sein de toutes ces batailles qui n'auront servies qu' à me voiler
Mily : les aurais-tu trouvées?
< Calistea se relève péniblement les pieds dans l'eau, la mer à perte de vue, laissant sa joue se creuser, dos à la Belle >
Calistea : hélas il existe des questions qui n'ont aucune réponse, me voiler ne m'aura permis que de m'écarter de mes sentiments et de mes certitudes. Un jour, je ne serais plus, mais toi tu sera encore là, encore plus forte, encore plus belle qu'aujourd'hui
Mily : je ne pense pas... je ne l'espère pas
Calistea : tu sais tant de choses et si peu à la fois...
Mily < interrompant Calistea > : apprend moi !
Calistea < souriante, le vent faisant s'envoler la rosée salée de ses joues en arc en ciel divin > : le voile n'est pas que mon origine, cet endroit, que les gens de ta race ne peuvent connaitre, cet endroit, c'est un lieu de paix, de paix... silencieuse. Mon départ s'effectuera un jour, mais ni dans ces terres, ni dans le voile.
Mily : vers où ira tu alors?
Calistea : personne ne le sais, mais là où cette perspective m'effrayais, je sens aujourd'hui comme une chaleur qui m'y appelle. C'est un voyage solitaire... nous appelons ça l'Eternité du Renouveau. Vous autres humains appelez ça la mort
Mily < pleurant, fixant le sol, assise dans le sable tiède > : Elle t'éloigne de moi... de nous... de tous... à jamais...
Calistea < levant ses bras dans l'oréole solaire > : non mily, elle me fais renaitre, au contraire ! sent cette chaleur, cette brise et ces odeurs, elles sont nous, nous font vivre ! d'ailleurs j'ai commencée à renaitre
Mily : comment ça?
Calistea : j'ai donnée une partie de mon âme, j'ai fais naître une personne par mon esprit, je l'ai recueillie, lui ai enseignée ce que je pouvais, je lui ai même donnée mes sentiments. Elle ressent pour toi l'amour que j'éprouve... mais elle ne sais pas que je suis elle. je l'ai recueillie sous mon toit, l'ai élevée loin de tout ; aujourd'hui, malgré son passé solitaire, elle vis parmis nous, tant bien que mal, toujours seule, simplement... car elle n'as pas encore accomplie une chose, cette chose qui signifiera ma complète renaissance. Mais quelle ambiguité, là où elle verra la mort de sa mère, sera en fait le jour de son avènement, le jour où elle Sera enfin. Non mily, je ne parle plus en siècle, ni en années, ni même de jours.
Mily : Cali.. je sais que je ne peux rien, mais ce jour j'aimerais seulement être là pour te dire à quel point tu me manqueras, mais je ne te retiendrais pas, on ne retiens pas les gens qu'on aime.
Calistea : je le sais Mily, je le sais, mais ce voyage, je devrais le faire seule. C'est aussi pour toi que je le fais, mais tu comprendra... un jour.
< Calistea lève sont regard vers un point de l'horizon, ses chaudes larmes noient les vagues de cette mer bleutée >
Calistea : prend soin de ma protégée Mily, comme si c'était moi, je t'en supplie.
< Calistea incante de toute son âme, des liens de lumière pleuvent du ciel. un sort immobilisant, pétrifiant Mily sur place, lui firent comprendre que Calistea ne parlais pas au futur. >
Calistea : je t'aime, Mily, je t'aime comme je n'aimerais plus jamais
Les vagues accompagnèrent mes mouvements dans l'eau si froide et si obscure, mon chemin se trouvais à l'ouest dorénavent, au travers cette étendue bleue. Mes amis, je serais cette brise, ce rayon qui se frotte à l'âme de chacun, un vide qui se ressent au fond du corps. Du Loin, au plus profond de vous, ressentez cet aurevoir. Ma fille, mon Hellshin, ne sois pas triste, une fois partie, je serais toi, et à jamais nous communierons.. à jamais...
Vagues prenez moi, libérez mon âme, faites de moi une partie de vous.
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