Provient du message de FautVoir
Prince des yuppies dans les années 80, sublimation de la beauferie américaine érigée en cool attitude du petit blanc frustré.
A l'issue d'une fiévreuse et très scientifique recherche dans les ouvrages les plus sérieux de la grande bibliothèque, il semble que nous ayons en effet une perle. Sous réserve d'homonymie (et de "physionminie"), les annales rapportant que le susdit a été condamné pour avoir, du haut de son starissime statut, abordé des jeunes femmes dans la rue pour leur proposer une rapide coucheraillerie contre paiement en dollars. C'est fort
Les annales disent encore qu'il y a 1 mois, le même susdit, gratouillé de patriotisme comme d'un eczéma, s'est adressé à Bush Jr par média interposé et a déclaré au garde-à-vous, à peu près : dites-moi ce qu'il faut faire pour aider mon pays, je suis près à aller me battre en irak. Cow-boyz'attitud'
Bon... Mais si on s'intéresse à la misérable vie off des acteurs, on s'en sort plus. (sauf qu'il est justement des attitudes qui sautent aux yeux, dans les films, symptomatiques). Pour le peu que j'ai vu de cette série Die chose, il faut en tout cas lui reconnaître une réalisation efficace - dans un registre ultra classique. Ca tient plus de la cuisine que du ciné, mais on peut s'y détendre et tenir jusqu'au bout sans se forcer.
Ce n'est pas le cas des autres "9 sem" (qui est capable de regarder une pub yaourt de plus d'une heure 30 ?), film bessonnien-neuneu ou "armée des 12 babouins", décevante resucée de "la jetée" qui n'apporte qu'un gros emballage d'esthétique publicitaire en plus (encore, snif) tandis que la substance initiale a été mise à la poubelle. Mais Bruce là-dedans, on ne va pas lui reprocher de ne pas exister, ce serait comme reprocher à un édenté d'avoir du mal à mâcher. C'est surtout décevant de la part de Gilliam, qui sans jamais avoir été l'as des as, savait du moins faire des choses drôles et assez vivantes au moment de Brazil.
Dans le genre abonné aux films d'action, j'ai aussi plus de sympathie pour Mel. Paraît plus humain dans des films moins 5ème degré. Bon, c'est surtout que Bruce représente effectivement un summum d'antipathie et de vacuité.