Introduction d'un livre med-fan que je voulais écrire

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Hello tout le monde !

J'ai déjà posté cela sur le Bar de la Taverne, mais j'aimerais vraiment l'avis de la communauté DAOC, et je doute qu'elle le fréquente

Tout commentaire est le bienvenu pour que j'améliore ça.


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J'ai retrouvé ça dans le disque dur de mon vieil ordi hier avant de le jeter à la casse. C'aurait été dommage de le perdre, même si ce n'est pas de la grande qualité.

C'est l'introduction d'une histoire que je voulais raconter quand j'étais en terminale. Peut-être vais-je la reprendre maintenant

Dites-moi ce que vous en pensez globalement, toute critique est constructive.


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Les deux lames s’entrechoquèrent avec un bruit aigu, et Shereen recula, adoptant instinctivement une garde basse. Il faisait froid, pourtant la sueur perlait sur son visage.
« Cette fois… » commença-t-elle.
Elle n’eut pas le temps de terminer. Une grêle de coups s’abattit sur elle, semblant venir de plusieurs endroits à la fois. Avec l’énergie du désespoir, elle para une botte qui l’aurait touchée à l’épaule, et tourna sur elle-même pour esquiver de justesse un coup de pointe au plexus.
La troisième fois fut la bonne. Déséquilibrée, Shereen ne put se remettre à temps, et l’épée vint cingler son bras gauche avec force. Elle poussa un hurlement de douleur et lâcha son arme, qui vint tinter sur le sol.

« Cette fois… quoi ? » se moqua la jeune fille en face d’elle.
Shereen ne répondit pas, se contentant de masser sa blessure, l’air furieuse. La souple lame de l’épée d’entraînement, constituée d’un faisceau de tiges de roseau, avait laissé une marque violacée sur l’intérieur de l’avant-bras. Elle gémit. L’hématome allait probablement rester visible plusieurs jours.
« Tu pourrais faire plus attention ! » gronda-t-elle, dépitée. « Tu m’as fait mal ! »
« Estime-toi heureuse » ricana l’autre. « Si c’avait été une vraie épée, tu serais manchotte à l’heure qu’il est. »
« Alors plaise aux Dieux que je ne te combatte jamais avec une vraie épée à la main. Je suis ton amie, je te rappelle, Denia »

Denia la regarda un instant sans rien dire, puis lâcha son arme pour la prendre dans les bras. Doucement, elle la berça.
« Je sais, je sais » murmura-t-elle. « Tu es même ma seule amie, ici »
« Les autres… » protesta Shereen, sans chercher à se dégager de l’étreinte.
« Ils me détestent »
« Malek… »
« Il me veut dans son lit »
« Endyrion… »
« Il me veut dans le lit de Malek… » Denia eut un rire dur, et enleva son casque. Une cascade de cheveux blonds se répandit sur ses épaules. « Tous des porcs. Incapables d’accepter une femme parmi eux »

Shareen ne pouvait qu’acquiescer, même si elle n’était pas elle-même le fruit de tant de convoitises. A dix-huit ans révolus, et à son grand désespoir, elle n’avait toujours pas beaucoup de poitrine. Son nez était un peu trop fin, son visage trop long. Et, quand elle se regardait de profil dans le miroir de son père, elle se trouvait trop grosse. Seuls ses cheveux d’un noir de jais pouvaient attirer les regards. Et ses yeux. Avec satisfaction, Shareen se confirma qu’elle avait de beaux yeux, très expressifs. Oui, certains jours, elle se trouvait belle.

Mais, en cela comme à l’escrime, elle n’arriverait jamais à la hauteur de Denia… Blonde, pulpeuse Denia, dont tous les hommes de la caserne rêvaient. Souple, mortelle Denia, qui avait déjà abattu sans ciller un guerrier qui la provoquait. Mystérieuse Denia, dont nul ne connaissait la paternité, et qui semblait être entrée sans quartiers de noblesse dans la prestigieuse Académie de Guerre de Mushreim.

« Ton habileté à l’épée les déconcerte » fit Shareen en souriant. « Ils ne peuvent pas comprendre que tu es plus forte qu’eux »
« Tu es plutôt douée, toi aussi » ricana Denia, rengainant son épée d’un geste brusque. « J’ai bien aimé cet entraînement. Mais tu devrais travailler un peu ta garde gauche. On dirait que tu es beaucoup moins à l’aise de ce côté »
Shareen se contenta de hausser les épaules.
« Ce n’est pas ce que me disent les professeurs. Ils trouvent que ma principale faiblesse, c’est mon coup de poignet »
« Ca aussi » confirma Denia « Mais je t’assure que ta garde est faible à gauche. C’est comme ça que j’ai pu passer ». Elle cracha par terre. « Pas étonnant que les professeurs n’aient rien remarqué. Je n’ai jamais vu de pareils empotés »

Shareen gémit intérieurement. Il n’y avait rien d’étonnant à ce que la jeune fille ne se soit pas faite d’amis en un an qu’elle pratiquait ici. Non seulement elle ne cherchait pas à se mêler aux autres, mais la moindre de ses paroles était emprunte de critique sans même qu’elle semble s’en rendre compte. Shareen fronça les sourcils. Même elle ne parvenait pas à savoir si Denia venait de la féliciter pour ses progrès ou de lui affirmer qu’elle se débrouillait mal.

« L’académie est pourtant réputée » protesta-t-elle doucement.
Mais Denia se contenta de rire, passant sa main dans les cheveux pour les démêler. Elles avaient déjà eu cette discussion cent fois.
« La réputation, c’est une affaire d’or et de relations. Je te parle d’acier et de sang. Non, ces professeurs sont tout juste bons à enseigner aux nobliaux de la ville à ne pas se planter leur rapière dans le pied en marchant »
« Alors qu’est-ce que tu fais ici, si tu n’y apprends rien ? » protesta Shareen. « Ne me dis pas que tu restes pour Malek, je ne te croirais pas ! »
« Oh, non, ce n’est pas pour lui que je reste » murmura Denia. Se détournant, elle alla récupérer sa pelisse sur le sol, et l’enfila prestement. Il faisait diablement froid, dans la cour battue par la brise hivernale. La violence du combat les avait préservées durant l’action, mais désormais le vent se faisait mordant. « Pas pour lui »

Shareen releva vivement la tête. C’était probablement le plus proche d’une confidence que la blonde lui ait jamais fait, malgré une année de ce qu’elle aimait à qualifier comme amitié.
« Pas pour lui ? Pour qui alors ? » siffla-t-elle, curieuse. « Je le connais ? »
« Non » grommela Denia. « Certainement pas »
« Tu es sûre ? Je connais beaucoup de monde dans la ville, tu sais ! »
« Tu ne le connais pas »
« Il ressemble à quoi ? »
Denia haussa les épaules et se détourna. Pour elle, le sujet était clos.
« N’oublie pas non plus » fit-elle pour changer de sujet, « que l’Académie de Musheim est la seule à accepter des filles dans ses rangs. Est-ce que j’avais vraiment le choix ? Est-ce que nous avions vraiment le choix ? »
Shareen haussa les épaules.
« Tu vois bien que tout n’est pas si mauvais, ici. Les gens sont finalement plutôt tolérants »
« Tolérants ? Ne me dis pas que tu ne sais pas pourquoi les filles sont admises ici. Ce sont des chauffeuses de lit, rien d’autre ! Comment crois-tu que l’Académie parvient à attirer les nobles ? Personne ici, pas plus qu’ailleurs, n’est prêt à me – nous – donner une chance »

Denia était vraiment en colère, maintenant. Shareen se rappelait comment elle était arrivée ici, voici onze mois. C’était à l’époque une fille avide d’apprendre, qui semblait attendre le meilleur de tout le monde. Et voilà ce que la fameuse académie en avait fait. Pour avoir refusé toutes les offres indécentes, pour s’être imposée dans les entraînements d’escrime, elle était devenue une paria. Et elle s’était refermée comme une huître.

Pour Shareen, la situation était quelque peu différente. Il y avait assez de filles faciles dans la caserne pour qu’on la laisse tranquille. Et, lorsqu’on lui proposait, elle ne disait pas forcément non. La vie en était de beaucoup facilitée. Shareen n’avait jamais aimé les complications. La nourriture ici était bonne, et si elle doutait que savoir se servir d’une arme puisse jamais lui servir dans la vie, elle passait au moins de bons moments. Le futur pouvait attendre. Elle revint à l’attaque

« Ce qui me surprend le plus, en fait, ce n’est pas que tu aies décidé de rester… c’est plutôt qu’ils aient voulu te garder »
« Ca… mon père sait être très convaincant ! »
Shareen jeta un regard stupéfait à Denia. C’était bien la première fois que la jeune fille parlait de son père. C’en était presque irritant. Shareen se rendait compte que, depuis presqu’un an qu’elles étaient amies et se serraient les coudes, jamais elles n’avaient réellement… eh bien, parlé. La discipline de fer, ici, incitait les gens à se rapprocher, et les confidences à fleurir. Ce n’avait pas été le cas avec la jeune fille.
« Ton père ? C’est lui qui t’a fait venir ici ? »
Denia haussa les épaules.
« C’est lui qui m’a appris à me battre »
« Ce devait être un fameux escrimeur… » murmura Shareen, à moitié sérieuse, à moitié flatteuse. Elle voulait en savoir plus. « Tu dis qu’il est très convaincant… c’est un noble, n’est-ce pas ? Est-ce qu’il est connu à la cour ? »
Denia se rembrunit.
« Allons-y. Il commence à faire froid, et le banquet va commencer sans nous »
« Mais… »
« On va annoncer les nominations des apprentis »
« Je pensais que ça ne t’intéressait pas ? »
« La nourriture y sera bonne. Ca, ca m’intéresse. »
« Tu es désespérante, tu sais ? »
Denia eut un sourire triste.
« Je sais »


Shareen réfléchissait encore à cette réponse tout en se servant à boire. Elles étaient de nouveau côte à côte, dans la grande salle du banquet.

Grande salle du banquet… elle eut un petit rire. Un nom bien pompeux pour désigner simplement l’armurerie, qui avait été débarassée de ses râteliers d’armes pour l’occasion. L’Académie était certes prestigieuse, mais elle n’était pas riche. Même en ce jour de fête, on sentait que quelqu’un, quelque part, comptait les écus avec parcimonie. Cela se ressentait dans les tentures accrochées au mur, plus élimées que serait convenable ; dans les jongleurs et les bateleurs présents pour l’occasion, dont les qualités ne semblaient pas à la hauteur de leur ego.

« La nourriture est bonne, au moins » fit-elle avec philosophie, s’emparant d’un pilon de poulet avec appétit.

Ils étaient soixante dans la pièce. Soixante cadets, âgés de quinze à dix-huit ans, qui chahutaient avec bonheur en se gavant de nourriture, discutant de combats, de gloire, de violence et de chevalerie. Soixante fils de nobles ou de riches marchands, assez riches pour payer un prix astronomique pour laisser leur enfant étudier avec la crème de la crème, avec l’aristocratie de Musheim.

Onze filles, aussi. Toutes issues de la noblesse, elles allaient un jour intégrer le prestigieux régiment des Anges du Combat, réservé aux femmes, et tellement prestigieux. Mais, pour l’instant, elles devaient en payer le prix. Les hommes régnaient en maître sur l’Académie. Seule Denia refusait à se plier à cette règle. Seule Denia gardait une part de mystère. Et, pour cela, tout le monde la haïssait. Shareen se pencha vers elle.

« Tu me parlais de ton père, tout à l’heure. Qui est-il vraiment ? Je voudrais vraiment savoir »
Denia haussa les épaules.
« Ca ne t’avancerait à rien de le savoir »
« J’aimerais vraiment, pourtant. Je suis ton amie, non ? Tu ne veux pas me le dire ? » Denia hésita un instant, et Shareen poussa son avantage. « Tu m’as dit que c’était un bon escrimeur ? Meilleur que toi ? »
Denia se détendit.
« Il n’y a pas de comparaison possible. C’est le meilleur escrimeur que le monde ait jamais connu »
Shareen ne connaissait pas cette tendance à l’exagération chez son amie.
« Tu veux dire qu’il est vraiment doué ? Il est forcément connu, alors… »
« Autrefois, peut-être… maintenant, c’est le seigneur d’un vieux château, aux marches du royaume »
« Un château ? Aux marches du royaume ? Lequel ? je connais mon héraldique, tu sais ! Je suis convaincu que je connais ton père ! »
« Cela m’étonnerait. Il n’apparaît même pas sur les cartes. A vrai dire, ce n’est qu’un poste avancé. Le Château de Bertholdton. »
Shareen fronça les sourcils, perplexe.
« Bertholdton ? Ca me dit quelque chose, vaguement… »
« Vraiment ? La plupart des gens préfèrent oublier qu’il ait jamais existé… »
« En fait… »

La jeune fille ne put continuer. Deux hommes venaient de surgir devant eux, traînant leur chaise. Sans attendre d’invitation, ils s’assirent.
« Aaaaah… les deux vestales de l’Académie… comment allez-vous ? » commença le premier.
« Malek. Endyrion. » fit froidement Demia.
Mais Malek ne fit pas attention au ton glacé qu’elle prenait.
« Ca fait longtemps, dis-moi. A croire que tu nous évites ! »
« De quoi parliez-vous ? » renchérit Endyrion, désireux de se mêler à la conversation.

Les deux jeunes gens se ressemblaient beaucoup. Et pour cause, ils étaient frères. Les deux avaient les mêmes cheveux châtain, les yeux sombres, le regard amusé. Leur conversation était généralement considérée comme agréable, leur intelligence vive. Ils se débrouillaient également à l’épée, et c’était cela, plus qu’autre chose, qui avait un temps plu à Demia. Mais elle les avait fuis dès lors qu’elle avait compris qu’ils recherchaient autre chose qu’une partenaire d’entraînement.

« Nous parlions des épéistes légendaires » fit Shareen, les yeux brillants. Elle avait toujours trouvé Malek attirant. Ce n’est pas parce que Denia les méprisait qu’elle allait se laisser entraîner. L’amitié n’allait pas jusque là, tout de même. « Vous en connaissez ? »
Malek lui dédia un grand sourire, visiblement content de pouvoir aussi facilement s’intégrer à la discussion.
« Une question difficile, ça. Je dirais que Seigneur Semios, le maître de l’Académie, est une des meilleures lames qu’il soit »
« Un porc » cracha Demia, et Shareen sursauta, effrayée. Mais Malek ne s’en formalisa pas, semblant même s’en amuser.
« Un porc, peut-être, mais un porc doué. Il a remporté le tournoi d’escrime, l’an dernier »
« Il a eu de la chance, voilà tout » fit Denia. « Gundron un-œil était meilleur… »
« …jusqu’à ce qu’il perde son œil » corrigea Malek. « Il reste bon, oui, mais je ne dirais pas que c’est le meilleur »
« Même ainsi, Semios n’est certainement pas le meilleur. Une bonne lame, peut-être, mais jamais ses exploits ne seront chantés par quelque barde que ce soit »
« Ils pourraient l’être » sourit Malek. « Semios a de l’argent. C’est bien la seule chose qui compte, lorsqu’il s’agit d’écrire sa légende »
« Le prince Demeorn ? »
« Il sait se battre, mais il n’a pas l’étoffe d’un héros » contra Demia avec un demi-sourire.
« Tu es difficile, je trouve ! Lamdon le vagabond, alors ? On raconte qu’il voyage depuis des années pour se perfectionner, et qu’il est jusque là resté invaincu »
« Peut-être » concéda Demia, hésitante.
s Feoril lame-de-vent, peut-être ? » suggéra Endyrion
« Ca fait bien dix ans qu’il est mort ! »
« On n’a pas parlé de limite de temps » protesta le jeune homme. « Je suis sûr que ni Semios, ni Gundron n’arrivent à la cheville de Feoril »
« Tu as beau jeu de parler de morts ! Personne ici n’a jamais vu ses exploits. Tuer dix hommes aguerris en une passe d’armes, pah ! Si tu veux rentrer dans ce jeu, alors Rekk le Banni est incontestablement le plus fort. Tu oublies que c’est lui qui l’a tué, non ? » fit Shareen.
« Rekk ne compte pas » grommela Endyrion. « C’était une brute immonde, et son bannissement a libéré l’empire d’un poids. Ce n’est pas ce qu’on appelle une légende… »
« Une légende peut être bonne ou mauvaise » contra Shaleen. « Ne me dites pas que lui-même n’a pas tissé sa propre légende »
« A la pointe de son épée, oui » fit Endyrion, le vin l’échauffant plus que de raison. « Il se battait comme un lâche, avec des techniques déloyales. Ce n’était pas un noble, juste un gladiateur »
« Il a été anobli » protesta Malek doucement. « Mais, pour moi, une légende reste quelqu’un à qui je puise m’identifier. Je ne me vois pas m’identifier au faiseur-de-veuves »
« Rekk faiseur-de-veuves, Rekk épée-de-feu, Rekk le démon cornu… on dira ce qu’on voudra, les gens se souviendront longtemps de lui » fit Shareen avec une crainte révérencieuse.
« Oui… en mal » répondit Endyrion. « Mais de toute façon, peu importe. Il a répondu de ses crimes, et il est mort depuis longtemps ! »
« Oui ! Une légende efface l’autre. Aujourd’hui, les gens qui montent, ce sont Demeorn, Landon ou Semios. Et demain, qui sait ? Peut-être nous ? » Malek se pencha soudain sur Demia et lui fit un sourire espiègle. « Demain, on chantera sans doute les exploits de la guerrière sans peur, Demia-la-pucelle, parcourant les chemins pour prêter son épée aux gens dans le besoin »

Il rit, alors, mais Demia ne riait pas. Elle paraissait soudain très triste.
« Plût aux dieux que cela arrive » fit-elle. « J’aimerais vraiment me tailler ma propre légende… »
Endyrion gloussa. Malek le fit taire d’une bourrade.
« Tu y arriveras, Demia… je sais que tu y arriveras… » Il s’approcha d’elle, mit ses mains sur ses épaules « …tu as la force et le caractère qu’il faut »
Demia rougit. Le visage de Malek était décidément très proche du sien, et il avait de grands yeux, tellement beaux. Il était peut-être le seul à la comprendre, le seul à la prendre au sérieux.
Lorsqu’il voulut l’embrasser, elle lui envoya son genou dans le bas-ventre, et partit en courant.
« Attends ! » hurla Shareen. “Où vas-tu ?”
« Je sais où je vais. Et je n’ai pas besoin de toi. Je n’ai besoin de personne ! » gronda la jeune fille, bouclant son épée à son côté et quittant la salle de banquets sous les regards avinés de l’assistance.
Demia s’engageait à grands pas dans le chemin vers le centre-ville, ses ruelles puantes, ses coupe-jarrets et ses voleurs de tout poil. Shareen ne la suivit pas.

Le lendemain, Demia n’assistait pas à l’entraînement.
Trois jours plus tard, on retrouva son corps dans les eaux du port. Elle avait été violée plusieurs fois, puis on lui avait tranché la gorge.

Ce livre est l'histoire d'une vengeance. De villes en feu, de massacres, et de la chute d'un empire.
Bien !!

ca me donne furieusement envie de continuer le mien ....les pages doivent prendre la poussières dans un carton ...

/em sort une lampe frontale et un casque .... aller excursion au grenier ...



merci Gre Gre




/em avant d'appuyer sur [poster le message] se rend compte que c'est toujours les meme qui postent/répondent/s'intéressent aux msg RP ....
__________________
7 Days to Die

http://www.sloganizer.net/en/style2,MegaTomte.png
Mmh, c'est peut-être un peu long pour le lire sur un écran d'ordi.
Ah bah, je m'attendais à plus de réponses quand même, ne serait-ce que pour me dire que j'écris comme un pied

Mais bon, il y a des filles dans l'histoire, je me disais que ça exciterait les hormones en folie des joueurs du coin.
T'as déjà eu des réactions positives sur le bar. Impatient, va !

Et moi, euh, hum, pas encore lu. Plus ça va, moins j'ai envie de lire les longues histoires (des autres ). Mais je vais le faire, et je te dirai mon avis.


Très zoli je trouve, bien écrit et intéressant.
J'aimerais bien pouvoir lire la suite si tu l'écris un jours.


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Nepher / Galaan / Axenor / ...


ps : ( hum ... j'ai toujours essayé de dire une connerie par post ... et la j'en trouve aucune à sortir )
Citation :
Provient du message de kkiri/SamioYS
J'en suis a :
"Les 2 lames s'entrechoquèrent" et j'irai aps plus loin =) fragmente !
En tout cas les 4 premiers mot sont F A N T A S T I Q U E ^^
Citation :
Provient du message de Aron
T'as déjà eu des réactions positives sur le bar. Impatient, va !

Et moi, euh, hum, pas encore lu. Plus ça va, moins j'ai envie de lire les longues histoires (des autres ). Mais je vais le faire, et je te dirai mon avis.
Vous êtes tous rien que des méchants, d'abord
Citation :
Provient du message de xania
C'est très bien écrit, j'ai envie de lire la suite

Juste le nom de la fille qui change de Denia vers Demia

Exact, ainsi qu'un "s" à la place d'un "«" en un endroit, et une répétition du mot "prestigieux" en un autre, dont je ne sais si c'est fait exprès ou pas

Sinon, il n'y a guère plus à dire... Déjà à la première lecture en diagonale, j'y trouvais bien écrit, alors... et mes relectures en détail l'ont confirmé, il y a là matière à suivre http://ryberald.phpnet.org/LdF/phpBB2/images/smiles/yaisse.gif

J'aurais donc également grand plaisir à lire la suite


(Tiens ? Depuis combien de temps je suis passée impératrice, moi ? http://ryberald.phpnet.org/LdF/phpBB2/images/smiles/koa.gif)
si si tres chouette bravo
la suite !
ca serait bien si tu t"y met de mettre l'intégrale sur un site perso ou mieux en zip à télécharger
en tout cas deja un fan
(jamais déja bien les guides )
Message hors-roleplay




superbe texte qui se laisse lire avec facilité .

pour info tu es dessus depuis combien de temps ?








__________________
"La Barbarie n'est pas la préhistoire de l'Humanité mais l'ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas."

http://img487.imageshack.us/img487/4782/sepulcral17sj.jpg
Très bon (même si je n'ai aucune prétention littéraire pour juger qui que ce soit, en tout cas, j'ai beaucoup aimé)

Allez hop, remets toi au travail !

/em espère pouvoir lire la suite un jour.
Ton style d'ecriture est plutot pas mal
enfin moi quand je lis je m'imagine toujours la scene dans ma tête si c'est trop flou pour me l'imaginer c'est que le recit est mauvais.
en tt cas sa n'est pas le cas ici beacoup de description bref à quand la suite?
Tres bien Grenouille.
/clap
Je mettrais en ligne, une nouvelle que j'écris actuellement sur Midgard... en format papier, il y a aussi des dessin originaux fait par un ami. Mais je ne pourrais pas les mettre enligne tout de suite ou il faudrait que je m'achète un scan , alors..

Bravo, continues comme ça...

On va diffuser la notre courant avril, pour 1 euro 50 seulement.
Si tu es intéresser fais nous signe.
Pas mal Grenouille
J' aime beaucoup

Le style fluide viendra avec le travail, j' ai eu beaucoup de mal au début, mais ça vient.

Pour l' inspiration, ben ça à l' air d' aller, moi je fonctionne au " pouf " un idée griffonnée sur un ticket de bus et hop à la maison boulot ( [pub] D' ailleurs je poste le dernier épisode en date de DAoC ds la vie réelle [/pub] )

La bonne technique c' est de se dire que la page écrite n' est jamais terminée, et qu' il y a toujours un morceau à mettre encore dans un coin.

Relecture, correction, sont des bonnes aides, parfis on découvre des fourbes coquilles dissimulées dans le texte

On va dire que je cherche la petite bête, mais on suit souvent un style d' un grand auteur qui nous influence, il faut avoir s' en démarquer peu à peu

Ouala ouala, beau boulot, continue

< file terminer ses chapitres >




Si tu veux un jour on fera un scénario ensemble
__________________
http://loengrin.chez.tiscali.fr/Image/signatkee.jpg
Bigzef: je lirai avec plaisir ce que tu écris, mais gratuitement Si tu souhaites te faire payer, il faudra que tu trouves un éditeur

Olwenn: merci pour tes conseils C'est vrai que l'intro date de la terminale, donc d'une éternité. Je pense que j'ai un peu évolué depuis, n'hésite pas à me dire ce que tu penses du chapitre I.
Le suspens est à son comble. L'héroïne s'appellera t'elle Delia au prochain épisode ?

Blague à part, le chapitre est aussi bien que l'introduction !
Citation :
Provient du message de Aron
Le suspens est à son comble. L'héroïne s'appellera t'elle Delia au prochain épisode ?

Blague à part, le chapitre est aussi bien que l'introduction !

Eeh, mais non ! Tu as mal lu, l'héroïne, c'est Shereen... euh non, Shareen... à moins que ça soit Shireen ?


...Encore blague à part, on s'y retrouve bien car il n'y a que peu de personnages différents qui se démarquent pour le moment, mais il est toujours possible à l'auteur de faire par exemple des petites fiches pour chaque personnage, avec les caractéristiques de chacun, pour que lui ne s'y perde pas à la longue et ne commette pas d'illogismes
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Bigzef: je lirai avec plaisir ce que tu écris, mais gratuitement Si tu souhaites te faire payer, il faudra que tu trouves un éditeur

Olwenn: merci pour tes conseils C'est vrai que l'intro date de la terminale, donc d'une éternité. Je pense que j'ai un peu évolué depuis, n'hésite pas à me dire ce que tu penses du chapitre I.
Lorsque cela sera en ligne, ce sera gratuit bien-sur... Je suis pas un pirate...
Mais sous forme de fanzine auto-edité , c'est payant... faut rentabiliser l'encre et les feuilles... LOL
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