Tolérer l'intolérable près de soi

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Citation :
Provient du message de Eoll
Tu peux expliquer "par provocation" ?
Le besoin de se singulariser en adoptant une opinion radicale. (me sens même pas visé )

@ Lango : J'ai vécu entouré de femmes (famille - travaille - relation). Elles cachaient toutes leur jeux.
Citation :
Provient du message de GoldenBoy
Le besoin de se singulariser en adoptant une opinion radicale. (me sens même pas visé )

@ Lango : J'ai vécu entouré de femmes (famille - travaille - relation). Elles cachaient toutes leur jeux.
Le besoin de se singulariser a lui-même une cause. Pas assez remarquée ? Pas assez aimée ? Ne se sent pas écoutée ?

A toi de lui fournir l'amour et la confiance en elle nécessaire pour qu'elle cesse ses petits jeux.

Si elle vote ainsi par provocation, c'est encore plus facile de la faire changer d'avis.
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Le besoin de se singulariser a lui-même une cause. Pas assez remarquée ? Pas assez aimée ? Ne se sent pas écoutée ?

A toi de lui fournir l'amour et la confiance en elle nécessaire pour qu'elle cesse ses petits jeux.

Si elle vote ainsi par provocation, c'est encore plus facile de la faire changer d'avis.
Mais jouer peut être une partie intégrante de sa personnalité. On en revient donc à cet éternel besoin de modifier ce que l'on juge inadéquat ?
Citation :
Provient du message de GoldenBoy
Mais jouer peut être une partie intégrante de sa personnalité. On en revient donc à cet éternel besoin de modifier ce que l'on juge inadéquat ?
Bien sûr, qu'on modifie ce qu'on juge inadéquat. C'était ça, ta question ?

Même si tu aimes ta copine comme elle est, inconsciemment, tu cherches à la changer. Tout le monde est ainsi. De toute façon, que tu le veuilles ou non, par tes actions, par tes commentaires, tu vas forcément changer quelque chose en elle.

Ce n'est pas dénaturer quelqu'un non plus. Elle aussi te change. Il y a une différence fondamentale entre imposer tes vues à quelqu'un sans te soucier de ce qu'elle ressent, et vivre avec elle au quotidien et comprendre ce qu'elle recherche.
Citation :
Mais jouer peut être une partie intégrante de sa personnalité. On en revient donc à cet éternel besoin de modifier ce que l'on juge inadéquat ?
Euh elle pense ce qu'elle veut, du moment que c'est justifié.
Liberté de pensée, hein.

Elle a vécue quelque chose ou autre, enfin bref, si elle a une bonne raison de justifier ( et pas se singulariser ça c'est .. )son avis là-dessus on ne peut pas l'empêcher et on est censé tolérer les avis différents du sien non ?

On est aussi censé tolérer les étrangers, etc.

Donc je ne sais pas si l'on peut accepter des pensées aussi extrêmes soient-elles ...
En fait c'est assez marrant, vous critiquez son intolérance, mais personne n'est tolérant envers ses idées.
Pourquoi les gens qui luttent contre l'intolérance sont ils intolérants envers ceux qui ne partagent pas leurs idées.

Si tu es vraiment amoureux, essaye de lui parler, de lui faire comprendre que ce n'est peut etre pas la meilleure chose de voter Le Pen ou Megret meme si elle a des idées un peu extreme, essaye de lui faire ouvrir les yeux et de lui faire comprendre que tout n'est pas tout blanc ou tout noir (sans jeu de mots pourris) . Si vraiment elle est extremiste et que c'est un cas desespéré c'est a toi de voir a quel point tu l'aimes et si cette partie d'elle te dérange vraiment (parce que dire qu'une personne vote FN ne suffit pas a la decrire).
Citation :
En fait c'est assez marrant, vous critiquez son intolérance, mais personne n'est tolérant envers ses idées.
Citation :
Pourquoi les gens qui luttent contre l'intolérance sont ils intolérants envers ceux qui ne partagent pas leurs idées.
T'as pas du bien lire les réponses toi
Si je l'aime j'en ait rien à foutre de ses idées,tant que je la sais assez intelligente pour y avoir reflechi.


C'est si beau la tolérance à un sens...
Je n'ai pas grand chose de constructif a dire sur le sujet a part que sa depend des cas, de la façon dont ça a changer l'image que tu avait d'elle, etc. Sachant que autant je l'accepte de certain amis tant qu'ils n'essayent pas d'en discuter avec moi autant je doute que ce ça soit applicable a quelqu'un qu'on aime vraiment.

Mais principalement :

Citation :
Provient du message de Khronos
Vous avez parlé de quoi ? des symboles phalliques dans Hikaru no go ?
Je veut un post la dessus Khronos!
C'est le genre de situation qui ne m'arrivera jamais, pour la simple raison que je suis de type eurasien, donc si elle est raciste, aucune chance de commencer une relation à moins qu'elle soit nazi et qu'elle me prenne pour un jap
Bah.. si je suis vraiment amoureux de la fille??
Si t'es amoureux d'une fille comment tu peux vouloir la quitter.
moi t'maniere chui raciste et j'emmerde les bougnoules et les salopries de kafirs.
Déjà je ne pense pas qu'en ayant un tantinet d'intelligence elle se foute en hargne dès que je croise quelquechose qui n'est pas blanc...
C'est clair que ca me saoulerait aussi,mais si elle a des convictions réfléchies et profondes que ce soit de n'importe quel bord,je l'accepterais,car je l'aime.
Je n'ai pas vécu le problème sur les opinions politiques, mais j'ai du gérer des convictions religieuses différentes.

Ma femme n'est pas très tolérante sur certains points, à cause de son éducation religieuse (sans tenter d'imposer quoi que ce soit cependant). Je fais avec. Je l'ai quand même trouvée une fois en pleurs : elle avait peur que je finisse en enfer car je ne crois pas en Dieu.

Depuis elle s'est un peu adoucie au niveau de ses convictions. Mais elle avait déjà ses doutes. Quelqu'un de réellement convaincu, je ne sais pas si on peut le faire changer, quel que soit son âge.
Citation :
Provient du message de Khronos
- qui dit amour dit aussi beaux-parents (je te vois déjà soupirer), ou...50 ans d'éducation ratée pour consolider un sens critique unilatéral et unidimensionnel.
umh... pas trop d'accord là dessus.
On peut se libérer de l'emprise éducative de ses parents. Un proverbe italien dit ; "avant d'épouser la fille regarde la mère". Je suis vraiment mal partie dans la vie si je me réfère a ce dicton. Cela voudrait dire que je suis fn dans l'âme moi aussi... et oui.
Tolérance.
Le mot est lâché.
Chacun son tour, à chacun son hostie, Amen, et que vive la sainte Tolérance !

Mais c'est un peu tout mélanger.
Confondre le fait de ne pas partager les idées de quelqu'un et ces idées pouvant mener à l'exclusion. C'est osé.

Ou foutrement de mauvaise foi (oui, je sais, c'est un argument récurrent sur la Taverne le "c'est de mauvaise foi", une sorte de fulguro-poing du débatteur manga jusque dans son avatar).



- Il pense qu'il faut mettre les juifs dans des camps.
- Oh, le con !
- Oui ben bravo la tolérance, hein ! Alors il faut être tolérant mais toi, dès que quelqu'un n'est pas de ton avis, tu l'insultes !



N'y aurait-il pas comme un décalage, comme une disproportion ?

Mettre dos-à-dos la répugnance qu'inspirent certaines idées (des idées qui visent généralement à exclure d'autres personnes, à leur refuser le statut d'être humain égal au moins en droit) et ces idées qui briseront, comme elles l'ont déjà fait, des vies et des familles, c'est un peu gros, non ?

En somme, il ne faudrait pas sans cesse traiter d'intolérants ceux qui ne visent pas à empêcher ou à interdire les autres de vivre ou de s'exprimer.
S'élever contre une idée visant à exclure ou à contraindre, n'est guère comparable à l'idée contre laquelle on s'élève.



Et je ne crois pas qu'en débattant d'une idée, on soit intolérant ou alors ce sont des intolérants qui sont à l'origine de la liberté d'expression et c'est à n'y plus rien comprendre, ou alors Voltaire, en disant "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire" était intolérant car il n'était pas d'accord...


Pour ton sujet Arkenon, je ne crois pas que ta tolérance soit en cause.
Il s'agit de savoir si tu veux partager ta vie avec une femme aux idées très tranchées visiblement bien ancrées (et après tout, c'est son droit le plus fondamental) et semble-t-il à l'opposé des tiennes.
Dans tous les cas je te souhaite bien du courage et je rejoins assez Kro dans ses conclusions.
Si vraiment tu as mis plusieurs semaines avant de connaître ses opinions politiques, c'est qu'elle n'est pas une militante non plus...
Demande-toi si elle a l'intention de te plaquer pour tes opinions politiques. Ensuite, dis toi que tu peux bien te permettre d'être aussi tolérant qu'elle.


Citation :
Provient du message de Hunter
Citation :
Provient du message de Khronos
Vous avez parlé de quoi ? des symboles phalliques dans Hikaru no go ?
Je veut un post la dessus Khronos!
Pourtant, il n'y a pas à chercher bien loin...
Genre le fait de brandir l'éventail pour signifier l'inversion des rôles de dominant / dominé.
Citation :
Provient du message de Mardil
Si vraiment tu as mis plusieurs semaines avant de connaître ses opinions politiques, c'est qu'elle n'est pas une militante non plus...
Demande-toi si elle a l'intention de te plaquer pour tes opinions politiques. Ensuite, dis toi que tu peux bien te permettre d'être aussi tolérant qu'elle.
Ah oui ca c'est pas con...
Faut se dire que pour elle aussi tu dois être un gros gauchiste,mais elle t'aime bien quand même
Ca semble vous choquer de quitter une personne que vous aimez. Moi aussi ca me choque. Je ne quitterais jamais la personne que j'aime, pour aucune raison. Par contre je doute enormement de pouvoir continuer a aimer une personne qui cracherait quotidienement des trucs du genre "retournes dans ton pays sale bougnoul" a l'epicier arabe du coin.
Pour moi, une des personnes que j'apprécie le plus est résolument tournée vers l'extrême droite, on en discute souvent, (je suis personnellement absolument contre), mais il s'avère que leurs arguments tiennent vraiment la route, ce qu'il apprécie ce n'est pas le "racisme", bien-sûr, mais leur politique beaucoup plus ferme et attrayante, par exemple pour la sécurité, les sanctions, etc... (Je me souviens plus de tout ce qu'ils promettent mea culpa), il n'avais strictement aucune confiance en la droite comme la gauche, et s'amusait à nous le prouver le plus facilement du monde, à chaque mauvais point de la conjoncture actuelle...

En fait au final, on s'étend toujours très bien, mais faut bien comprendre que c'est pas par racisme ou xénophobie que certains votent extrême droite, mais plutôt par les promesses divertes, et le manque total de confiance envers la droite et la gauche actuelle...

*hésite à chercher un programme du FN pour parler en connaissance de cause *
Re: Re: Re: Re: Tolérer l'intolérable près de soi
Ca me gonfle les fils que je découvre à leur page 4, pas envie de répondre... ah zut trop tard

Tiens Arkenon, puisque tu me vois féru de citations - 4 sauces au choix-, je commence par une vieille : "pourquoi tolérer quand il ne s'agit que d'aimer ?" (Youssef Chanine). Sous un premier air de remise en question des termes de ton titre, c'est bien autre chose : dans notre contexte pour moi et pour une fois, la phrase ne s'applique pas.

Ca ne m'empêche pas de trouver le sujet improbable : la question peut se poser, mais pas s'en poser cette autre diablement osée "c'est quoi l'amour ?" Là je ne peux que filer les doutes de Khronos : autant je conçois cette espèce d'attirance évidente ou nécessaire que toi (Ark) tu décris, autant je veux bien que ça soit dans l'amour ou de l'amour... (blabla), mais ce n'est pas l'amour.
Passons sur le caractère pénultième (mal exprimé mais on voudra bien me comprendre) inhérent à l'amour. Donc emjambons (d'où l'attirance culinaire partiellement). Et là ça devient très clair : l'amour c'est beaucoup plus que ça (pas en qualitatif, en quantitatif).
Sa définition la plus classique, c'est celle de Claudel (citation bis ) "co-naître". Une histoire de connaissance, d'apprentissage, pas au sens scientifique ou disons plutôt faustien, mais au sens gravitationnel : aimer c'est entrer en léviation à 2, le tactil en deviendrait facultatif si nous n'y tenions pas tant . Comme dans un Tarkowski en somme : "le sacrifice" ou "solaris".

Bref le sujet est malgré tout pour moi mal posé parce qu'improbable. Et puisque tu te plains de réponses trop mitigées, je fais ce que je peux pour te plaire : adieu la pétasse, en théorie - parce qu'en pratique, ter repetita, le cas de figure n'est possible que dans un souk de préliminaires de façades.
Seul bémol que j'y verrais : cet âge pris en exemple : 22. Là j'hésite, c'est à la fois jeune et très vieux. Faut voir, s'il est possible de la faire fléchir, de l'asservir , il faut tenter - c'est pour son bien. D'un autre côté, quand on en est là, pourquoi ne pas mener son projet à grande échelle... en occupant jol par exemple ?


Bon, j'aurais bien fait 30 quotes sur les développements ultérieurs mais je n'en ferais qu'un. Pour marquer au choix mon ahurissement ou mon incompréhension congénitale.


Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Pourquoi trouves-tu cette réponse cynique ?
Un choix politique ne devrait pas faire de quelqu'un un pestiféré.

Si tu dis que tu t'entends bien avec elle, qu'elle est gentille, qu'elle est intelligente, pourquoi devrais-tu brutalement la rejeter sous prétexte qu'elle vote aux extrêmes ? Qu'elle soit trotskiste ou lepéniste, il doit bien y avoir une raison là-dessous.

Je trouve lamentable de jeter ainsi quelqu'un pour ses idées sans même chercher à comprendre ce qui se cache derrière.
Non un extrême n'est pas égale à un autre. Et non un vote dit extrémiste ne reflète pas forcément un malaise. Entre parenthèse : extrême en politique ne veut rien dire, c'est une étiquette. Ceux-ci sont dits extrême par rapport à la masse centriste -centr-centre, centre-gauche,centre-droite... les extrêmes sont donc curieusement des données relatives.
On peut reprocher des tas de choses sans doute à un (non une ici) extrême-gauchiste, selon notre vision du monde : l'utopie, l'aveuglement, l'obsession activiste, etc. Mais les raisons de l'engagement et surtout la vision du monde sont diamétralement opposés avec celles d'un extrême droitiste.

En bref : si je dis 'non' à une trotskiste, c'est parce que très franchement le "tout-politisé" (et non le tout-politique) me gonfle bien vite et que ça a vraiment tendance à débander les phéromones.
Si je dis 'non' à une lepéniste, c'est parce que c'est une pauvre conne qui n'a rien compris à rien. Bien sûr, on en trouvera qui seront ce qu'elles sont à raison de mauvaises expériences, mais des expériences qui auront surtout mal été délirées. Mais pour si mal délirer, il faut soit être légèrement mou de la volonté soit vraiment pas fut-fut.

On ne peut pas durablement se dire mégrétiste et être intelligent. Impossibilité catégorique. Ce qui est singulier dans notre monde si relatif.

Mais bien sûr, liberté aux téméraires de tenter. Ce serait bien que celui qui arrive à passer les 6 mois (avec un bonheur impartagé, non feint, sans pressions extérieures) vienne mettre le fil à jour, ce serait sans doute une première mondiale
Re: Re: Re: Re: Re: Tolérer l'intolérable près de soi
Citation :
Provient du message de baai
[i]Non un extrême n'est pas égale à un autre. Et non un vote dit extrémiste ne reflète pas forcément un malaise. Entre parenthèse : extrême en politique ne veut rien dire, c'est une étiquette. Ceux-ci sont dits extrême par rapport à la masse centriste -centr-centre, centre-gauche,centre-droite... les extrêmes sont donc curieusement des données relatives.
Oui et non.
Les extrêmes en politique sont ceux qui n'ont pas un programme réaliste, car trop engagé idéologiquement pour avoir une quelconque cohérence économique et/ou sociale. Pour moi, extrême-gauche, extrême-droite, des gens qui dans les deux cas sont paumés ou endoctrinés.

Oui, c'est simpliste. Mais je me base sur ce que je vois autour de moi, sur les meetings auxquels j'ai assisté, et sur les discours des principaux intéressés.

Citation :
On peut reprocher des tas de choses sans doute à un (non une ici) extrême-gauchiste, selon notre vision du monde : l'utopie, l'aveuglement, l'obsession activiste, etc. Mais les raisons de l'engagement et surtout la vision du monde sont diamétralement opposés avec celles d'un extrême droitiste.
J'avais utilité une formule dans un ancien post caricaturant les extrêmes en cela que l'extrême-droite appelle à la haine raciale, l'extrême gauche à la haine sociale. Dans les deux cas, la haine n'a pas sa place dans le débat. C'est plus que de l'utopie, de l'aveuglement et de l'obsession activiste. C'est dangereux.

Citation :
En bref : si je dis 'non' à une trotskiste, c'est parce que très franchement le "tout-politisé" (et non le tout-politique) me gonfle bien vite et que ça a vraiment tendance à débander les phéromones.
Si je dis 'non' à une lepéniste, c'est parce que c'est une pauvre conne qui n'a rien compris à rien. Bien sûr, on en trouvera qui seront ce qu'elles sont à raison de mauvaises expériences, mais des expériences qui auront surtout mal été délirées. Mais pour si mal délirer, il faut soit être légèrement mou de la volonté soit vraiment pas fut-fut.
On n'a pas la même manière de penser. Pour moi, les deux extrêmes sont exactement ce que le mot veut dire: extrêmes. Une soupe populiste.

Après, il faut différencier les acteurs politiques engagés, et les gens qui votent pour les extrêmes. Dans ta phrase suivante..

Citation :
On ne peut pas durablement se dire mégrétiste et être intelligent. Impossibilité catégorique. Ce qui est singulier dans notre monde si relatif.
...tu caricatures réellement l'opinion publique. Parce que le vote Le Pen a obtenu 27% au second tour, tu penses que 27% des gens sont des cons finis ?

Je ne suis pas d'accord. Des cons finis, il y en a certainement. Mais, plus probablement et en plus grand nombre, des gens mal guidés. Des gens qui voient les fermetures de leurs usines, qui n'ont plus d'argent, et qui ont peur de l'avenir; qui ont l'impression que les patrons sont tous des salauds aux poches pleines de fric qui ne font qu'exploiter les masses salariales et les jeter quand ca les arrange; qui ne se sentent pas en sécurité; qui ne se sentent pas bien.

Bref, le symptôme d'un mal-être, que l'on soit à gauche, ou à droite. C'est facile de critiquer, c'est plus dur de comprendre.

Si ma copine me disait: "je vais voter Le Pen", je répondrais "ah" et j'essaierais de comprendre pourquoi. A quoi ça rime, de jeter quelqu'un pour ses opinions, sans même savoir ce qui les motive ?
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