Un matin ...

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ceci est un texte que j'ai envoyé à plusieurs amis récemment, et apparemment, ils ont apprécié. Je vous en fais donc part. Toutefois, comme vous le remarquerez, j'ai préféré conserver l'anonymat pour des raisons personnelles. Je serais gré à ceux qui connaissent ce texte et donc l'auteur, de ne rien dire

Un matin radieux se lève. L’air frais matinal s’engouffre dans ma chambre tandis que l’on ouvre mes volets. Une inspiration de cet air et on a la plus flagrante preuve que l’on est en vie. Tout comme nous, les animaux sauvages et domestiques s’éveillent. Le chant des oiseaux est joyeux.
Un peu d’eau sur le visage et nous voilà fin prêt à émerger. On allume alors l’ordinateur, tout en préparant une petite collation. Un peu de musique. Cette journée s’annonce très apaisante.
« Ah, tiens, un message. » On l’ouvre, on lit, on est submergé par quelques émotions. Il vaut mieux ne pas répondre de suite et se laisser le temps d’y réfléchir.
Bizarrement, ou peut-être pas tant que ça, on a choisi une musique triste. On range le bol du matin. On fait un peu de ménage pour se donner bonne conscience. Quelques exercices physiques aussi. On dévide quelque peu sa quenouille de vie en se prenant pour un daimyo japonais. Tout va bien. On se dit que tout va bien.

Et puis, tout à coup, on se rend compte que quelque chose nous échappe. On n’en a pas pleinement conscience, mais c’est perceptible. Un goût amer. Un relent nauséabond. Une démangeaison.
Et oui, c’est elle. Elle revient au pas de charge. Jour et nuit, elle essaye de s’immiscer en nous et elle y est encore une fois parvenue aujourd’hui. Elle déferle en nous, piétinant notre cerveau, labourant nos tripes. Elle nous laisse comme désarticulé sur notre chaise. Pantelant. Haletant. Gémissant.

On pousse un cri, essayant de l’exorciser. Quelle bêtise ! Comme si elle avait quelque chose à redouter de nous. On aura beau croire que nos espoirs, nos petits instants de bonheur, notre insouciance sont autant d’armes contre elle, rien ne la vainc.

Cette journée sera donc semblable aux autres. Une partie de cache-cache avec nos angoisses, nos craintes et nos doutes. Oh, on ne restera pas toute la journée au fond d’un trou attendant que ça passe. On continuera notre train de vie. Arborant un éclatant sourire à quelques connaissances croisées. On fera semblant d’être terriblement occupé à des choses de grande conséquence. Ainsi, on continuera ce jeu de dupe, à faire croire que l’on appartient à la caste dominante.
Et pourtant …. Et pourtant. A l’intérieur, on ne sera pas plus sûr de nous que l’agneau qui vient de naître. Le moindre petit désagrément deviendra une horreur de plus à supporter. Chaque souvenir ressurgit au coin de la rue sera un coup de poignard au cœur.
A voir les autres personnes vivre, on aura peut-être la sensation que tout n’est qu’illusion. Mais où est l’illusion ? Dans la douleur ? Dans les causes de la douleur ? Ou bien est-ce notre vie qui est une illusion ? …… A nouveau donc, on plonge, ou plutôt on se noie dans ce tourbillon, ce vertige de pensée qui nous entraîne aux confins de notre compréhension …. On se plaît à établir des théories de vie, à se construire un modèle du monde afin de le comprendre, à quelque mysticisme également …. On descend encore dans cette tornade de pensée. On est écartelé par cette perception que l’on voudrait infinie. On voudrait se diluer dans le monde, ne plus appartenir qu’à un grand Tout.
Et puis tout s’arrête. On se cogne violemment au mur des limites de notre esprit. Alors la sensation d’être prisonnier des évènements se mue en celle d’être prisonnier de soi. On se hait. On aimerait se détruire. On aimerait … on ne sait plus.

On se retrouve seul. Seul face au monde. Seul face à soi. Et à nouveau, elle déferle en nous. Elle nous agite de soubresauts. On s’en veut d’être si fragile, mais aucune volonté ne fléchit la douleur.

Cette journée sera donc un nouveau calvaire anodin. Une souffrance banale s’accumulant avec la réserve des années passées. On subit en silence … ou pas. Mais on subit.

Et on écrit alors ces quelques mots pour abolir un silence que l’on trouve insupportable, mais qui ne fera qu’amplifier l’oscillation de douleur des autres.

Comment pourrait-on expier ses crimes ?

Le tumulte de nos pensées est là, à portée de mains. On y replonge donc, croyant ainsi échapper aux tiraillements de nos sentiments. Mais on ne fait que l’alimenter de la sorte.

Oui, cette journée sera tristement semblable aux autres.
Si j'ai bien compris c'est sensé représenté le désespoir qu'est la vie, non?


Et autrement si c'est ton sentiment que tu écris, la solution c'est jsute de se déstresser, soit tranquile et ça ira (bon les question tu te les poseras toujours, mais moin souvent, et avec moin d'importance a la réponse (que tu n'aura jamais))
Citation :
Provient du message de Schanaiz
Si j'ai bien compris c'est sensé représenté le désespoir qu'est la vie, non?
Et bien en gros si tu t'es levé de bonne humeur, oublies le. Ceci a tué ma journée...
Sinse inspire...mal
Dingue, le texte m'a fait me rendre compte de ma pitoyable existence d'un coup...moi qui n'avait jamais pris conscience de ma situation...Wouha, je crois que je vais plus jamais voir le vie avec les meme yeux maintenant, merci beaucoup.
Bof , très sérieusement je viens d'apprendre que j'avais un ulcère il y a une semaine , je n'ai pas maudit la vie bien au contraire , j'en profite bien plus Et pourtant je n'ai que 17 ans.

J'ai trouver ce texte très nul , je déteste ceux qui s'apitoient sur leur sort .

Citation :
Provient du message de Roger Wilco
Et bien en gros si tu t'es levé de bonne humeur, oublies le. Ceci a tué ma journée...
Bof tu me connait pas.
Dans une demi heure ça sera oublier et dans 2 minutes je peut très bien être plier en 2 sur une blague. (bon peut être le fait que les question posé, je me les suis déjà posé et donc que je me suis fait une raison...alors j'oublie vite mon humeur)
Les souvenirs se révèlent parfois comme des blessures, ces blessures forment une cicatrice, les cicatrices s’estompent mais
ne disparaîtront jamais totalement…

Mais par conséquent... un conseil à prendre ou à laisser, à toi de voir...

Vie ta vie à fond, ne te retourne pas, profite de chaque heure
comme si c'était ta dernière car un jour ça le sera...


A méditer...
Citation :
Provient du message de Telefoneur OdO
et l'oiseau ,sur la vitre transparente,s'échoue...se cognant encore et encore ...sonné il arrête...
Le bol, chez moi généralement ils en meurent de se cogner contre la vitre, après faut jeter le cadavre sinon ça ne fait pas propre.
Citation :
Le bol, chez moi généralement ils en meurent de se cogner contre la vitre, après faut jeter le cadavre sinon ça ne fait pas propre.

l'oiseau bleu vole loin dans le ciel avant de trouver son chez lui
où il est bien pour toujours
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