Témoignages d'un ancien GI de la guerre du golfe !!!

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J'ai lu ceci ce matin dans le journal... je vous mets l'article et le lien !!! Source

Evans: «L'enfer me poursuit» (21/03/2003)

En 1991, George Evans, le basketteur américain de Mons, a vécu de l'intérieur la guerre du Golfe

JEMAPPES George Evans se passerait bien du privilège qu'il détient. Qui mieux que cet ancien GI, aujourd'hui basketteur à Mons, peut raconter comment se passe la guerre au quotidien? Voilà douze ans, l'homme était chef de peloton en plein coeur du désert irakien. «Même si je cherche à oublier tout cela, c'est impossible», explique, des sanglots dans la voix, ce géant de 2,02 m et de 102 kilos. «L'enfer me poursuivra toute ma vie.»


Evans ne veut, donc, plus se confier. Parce que l'évocation d'une époque qui a fait de lui un autre homme est trop douloureuse. «J'étais entré à l'armée pour subvenir aux besoins de ma famille.» En Irak, il découvrira l'horreur du combat au quotidien. «Je devais ramasser tous les débris que je trouvais pour que l'on puisse les analyser. Savoir, par exemple, quel type de masques à gaz utilisaient les Irakiens. J'avais une quinzaine d'hommes à mes ordres. Quand nous avancions dans le désert, on était sujet aux mirages. Parfois, on pensait voir des soldats adverses mais il n'y avait rien à des kilomètres à la ronde. Cela me demandait tellement de concentration que, plusieurs fois, j'ai failli perdre connaissance.»


A plusieurs reprises, le militaire se trouvera nez à nez avec l'ennemi. «Je n'oublierai jamais le jour où cinq Irakiens sont arrivés derrière nous. J'ai pensé que c'en était fini de George Evans. Or, à ma grande stupeur, ceux-ci ont levé les bras. Ils étaient terrorisés et voulaient juste sortir de cette situation.»


Une situation que celui qui quitta l'armée à 27 ans ne peut que se remémorer les larmes aux yeux: «La guerre a cela d'horrible qu'elle hante chaque seconde de votre vie. Quand vous l'avez vécue de l'intérieur, vous ne pensez pas que vous allez en sortir victorieux. Les seuls vainqueurs sont ceux qui dirigent depuis... des bureaux. Vous espérez juste sortir vivant de là. Si vous n'êtes pas croyant quand vous entrez dans le vif du sujet, vous le devenez par la force des choses. Moi, je priais trente fois par jour...» Pour lui mais aussi pour sa femme - dont il est séparé aujourd'hui. Infirmière dans les forces armées américaines, elle se trouve actuellement au Koweït.


«L'idée que j'ai pu tuer des gens m'est insupportable. Je devais vider mon chargeur pour sauver ma peau mais je ne sais pas si des hommes sont tombés sous mes balles.»


Véritable force de la nature, celui qui connut la misère dans sa Virginie natale s'est découvert de nouvelles valeurs en Irak. «Les hommes avec lesquels tu dors dans des arbres ou des fossés deviennent tout à tes yeux. C'est grâce à eux que tu peux survivre. Franchement, moi, je suis heureux car j'ai gardé mon intégrité physique et mentale. Et croyez-moi, ce n'est pas le cas de tout le monde.»


Qu'il soit partisan ou non de la politique menée par George Bush, Evans ne voulait pas de la guerre. «Parce que quand tu l'as vécue une fois, tu ne peux supporter l'idée que cela recommence». Il sait d'autant mieux de quoi il parle qu'il a dû se farcir d'autres guerres. C'est à Haïti en 1994 qu'il aura les pires visions d'horreur. «J'ai vu des enfants se mutiler parce qu'ils tentaient de chercher quelque chose à manger dans les cendres encore brûlantes. Normalement, nous devions simplement désarmer les rebelles mais j'ai découvert un seuil de pauvreté que je n'imaginais même pas.»


L'ancien GI, marqué à jamais au fer rouge par tant d'épreuves, se refuse à suivre l'actualité de près. «Je n'allume plus la télévision parce que cela m'est trop pénible. Je reste trop sensible à tout ça.»




David Lehaire

© Les Sports 2003
Un témoignage terrible, mais qui en doutait encore?
La guerre est terrible, c'est pourquoi il faut chercher toutes les alternatives avant cela. Certains diront que c'est de la lâcheté, moi je répond simplement que c'est plus lâche d'envoyer des hommes se battre de derrière un bureau.
Emouvant ...
Mais sinon , quand il parle du mirage c'est faux , squ'il a vu s'etais plutot une allucination qu'un mirage .
Un mirage ce n'est qu'un phenomene d'optique qui donne l'illusion de voir de l'eau ...
Angry
Tiens c'est marrant...
... moins de posts enflammés quand on parle des petits irakiens qui s'entre dévorent pour survivre, ou encore des morceaux de charbon vaguement humanoïdes avec des cheveux qu'on extrait des ruines des bombardements, ou encore de gens qui appellent à l'aide avec un morceau de metal planté dans le ventre...

Mais on va aller plaindre une poignée de militaires anglo-saxons morts dans un crash d'helico, dont les petits camarades, une fois la "guerre" terminée, iront s'esbaudir en beuglant ivres de bière sur les tas de cadavres fumants avec god bless america en toile de fond.

Qui est pitoyable ?, vous qui avez toujours eu vos culs scotchés devant votre ordi ou la télé.
Edité par Corwin : édité pour vulgarité gratuite et excessive.
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"People, not commercial organisations or chains of command, are what make great civilizations work, every civilization depends upon the quality of the individuals it produces. If you overorganize humans, over-legalize them, suppress their urge to greatness — they cannot work and their civilization collapses."
Youri je t'invite à te calmer. ça suffit de poster un troll immonde ( oui joie des américains sont morts ! ) puis après de venir se plaindre des réactions.
je ne me plains pas, je mets le nez de certains dans leur besoin, qu'ils aillent contempler quelques cadavres, ensuite on en reparlera.
Quand à mon cul, à la différence de beaucoup, il n'est pas toujours scotché et il a voyagé lui, à des endroits où je me serais bien passé d'être.
Et puis merde...

Edité par Corwin : ce n'est pas ce que j'appelle "se calmer". Merci de ne pas nous obliger à nous montrer plus désagréables.
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