Pour Kuldar je m'y fais, po rave.
Pour l'édition, un ami écrivain (bout de chou pour les caernites
) m'avait dit de le faire, mais je ne sais pas comment m'y prendre, j'ai peur de ne pas etre prise au serieux... Vous voyez le topo
Pour l'écriture, je commence à petite échelle, ma prof de français à éccepter de me lire et avec grand plaisir, et ca c'est déjà énorme.
Deuxième étape, ma mère...
J'ai tellement peur de décevoir...
Si ma mère me dit que c'est nul je peux plus ecrire :-/ (même si je sais pertinamment que jamais elle ne me dira ca :-/)
Miss
ps: le texte qui suit, j'écrivais sur le forum caern avec un deuxième compte, pourquoi, parcequ'avec ma confiance incommensurable...
Petit texte du matin
Petite fée voguant par monts et par vaux, petite fée mignonnette, souriante et samaritaine.
La petite femme toujours un sourire aux lèvres mais le cœur gros des malheurs du monde se promène de ville en ville, de contrée en contrée, sans famille et sans attaches.
Dans cette ville là, hop, elle sèche les larmes de cette femme qui vient de perdre son mari à la bataille, un coup de baguette magique associé à de la poussière de fée et ses malheurs s’envolent. Ses idées noires lui sortent de la tête et à la place de broyer du gris, sort faire quelques emplettes pour ses enfants qui, déjà visités par la fée du bonheur, jouent tranquillement avec les petits voisins.
Un malheureux de moins en ce monde, une pensée de plus à porter pour la jeune fée…
Une larme s’échappe sur son doux visage de porcelaine…
Un peu plus loin, quelques mètres à peine, c’est cette petite fille que la bonne fée soigne de ses égratignures, jetée sur le pavé par un passant trop pressé, l’enfant c’était éraflée sur un caillou saillant et les petites gouttes de sang perlant la firent paniquer, elle éclata en sanglot…
La petite fée faisant son bonhomme de chemin s’en approcha doucement, susurra quelques douces paroles, rendant le sourire à la gamine qui vit dans un nuage de poussière (de fée bien entendu) disparaître ses petites plaies… Repartant en galopant le sourire aux lèvres après un merci et un bisou, l’enfant rentra chez elle.
Ravie de ce sourire enchantée des remerciements enfantins, elle soulève en soupirant un pan de sa robe découvrant les petites plaies sur ses genoux…
Mais pas le temps de faire plus attention à ces dernières que les prochains pleurs parviennent à l’ouïe fine de la petite bonne femme. Ce bébé naissant qui pleure l’écrin chaud et voluptueux qu’était le ventre de sa mère, la petite fée rapetissant se place non loin du nouveau née qu’elle rassure en vantant les mérite d’une vie pleine et bonne, les joies du monde, les beautés, ce qui fait qu’on a envie d’y rester sans ne jamais être objective, petite fée voit leur vie en rose et broie tout le noir à leurs places. Le bébé cesse ses pleurs et gazouille gentiment, petite femme s’échappe avec ses peurs, le visage crispé…
Jamais ne montre fatigue à ces hommes, femmes, enfants à qui elle enlèvera souffrances et maux. Jamais pour la bienséance et son sourire éclaire de nombreux visage même si en son fort intérieur, elle aurait grand besoin de rencontrer une autre fée pour lui retirer le poids du monde et toutes ces souffrances qu’elle happe dans un rayon de lumière, durant ces quelques instants, son sourire s’enfuit, son aura emplit le regard de la personne qu’elle veut aider pour ne pas qu’elle voit le revers de la médaille. Une femme martyrisée par les maux des autres mais qui continue dans son entreprise pour la survie d’un autre monde. Elle vie en parallèle pour faire le bonheur des uns, même si ça doit lui coûter .
Pas mal d’années à son actif, des villages de gens heureux, notre petite fée en est fatiguée, ses épaules acceptant leurs sorts sans le moindre mot, le moindre gémissement commencent à plier sous le fardeau qui fait sa vie. Mademoiselle, puisque pas mariée, vie sa vie pour les autres, pour leur sourire, pour leur amour.
Elle s’atèle à ce qui sera sa dernière tâche , un couple d’amant, l’amour impossible et ce dernier dans un accès de rage la tue pour ne pas la voir aux bras d’un autre…
Un crime passionnel. Petite fée arrive, abattue par son existence mais allègre , souffler des condoléances au jeune homme en larmes.
Elle retraça en quelques mots leur existence à deux, les bons moments qu’ils eurent ensemble, sa voix se faisait douce et de miel malgré une douleur lancinante qui la prenait sans qu’elle ne sache pourquoi. Plus elle voyait les traits du jeune homme se décrisper, plus elle sentait son cœur partir en vrille, et lorsqu’il se mit à rire, elle tomba à la renverse.
Le jeune homme avait fait son deuil, la petite fée saturait. Sa dernière bonne action fut de libérer l’amoureux d’une mort certaine…
En quelques secondes, le temps que sa tête heurte le sol en une nuée d’étincelles, elle revit toutes ces vies qu’elle avait rendue plus heureuses et plus saines. Ces quelques instants où ces gens entreprenaient malgré eux ce qu’elle fit toute sa vie, sur elle, la firent sourire malgré elle et son âme prit la route des cieux rejoindre les étoiles pour un repos mérité…
Petite fée toute sa vie au service des autres se perdit parmi ses sœurs les étoiles emmenant avec elle les maux de ces hommes et femmes à qui elle dit…Merci…