[Orcanie] La decouverte de l amitié ..

 
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Dans le fin fond royaume de Midgard, au levé du soleil, on peut admirer une petite maison en bois, qui laisse échapper un léger nuage de fumée par la cheminée.
Le feu avait dut crépiter toute la nuit dans ce foyer si silencieux, situé en pleine foret.
Les oiseaux se mettent timidement à chanter .. un nouveau jour vient de naître une fois de plus ..
Les premiers rayons de soleil viennent éclairer l'intérieur de la petite cabane de bois.

J'ouvre les yeux et fixe le plafond, encore à moitié endormie je m'assois sur le rebord de mon lit.
Quelques minutes s écoulent .. J'arrive enfin à me lever et à tenir sur mes jambes. Je m'approche de la fenêtre et j'admire comme tout les matins les premières douceurs de la vie.
L'odeur du lait chaud vient chatouiller mon nez .. Cette odeur me rassure ..
Je prend mes vêtements qui étaient sagement posés sur la chaise... Je réussi avec peu de mal à les enfiler.
Un seau d'eau est posé près de la porte, il est remplit de la pluie de la veille.
Je plonge mes mains dedans et barbouille mon visage avant de m essuyer délicatement le visage.
Un bruit dans l autre pièce : J'ouvre la porte et je ne peux m'empêcher de sourire en voyant ce rayon de soleil .. ma soeur: celle qui prend soin de moi chaque jour que dieu veut bien m'accorder ..

Je m' installe à ces cotes, le lait chaud et un morceau de pain ornent la petite table de bois.
Je la regarde et lui sourit de nouveau, son visage est pale, elle n'est pas plus grande que moi à vrai dire, ses yeux me scrute avec beaucoup d amour ..

Je mange en quelques minutes les offrandes et je retourne dans ma chambre saisir " le centre de ma vie " : mon arc et mon carquois.
Je sent sous mes doigts le bois glisser et ne faire plus qu'un avec moi même .. je retourne dans la pièce centrale quand le regard de ma soeur m'interpelle, il n'était plus aussi joyeux que précédemment, il s est assombrit en me voyant de nouveau ..
Je comprend rapidement que c'était la vue de mes Biens les plus précieux qui l'a perturbé tant ..
Je fais mine de ne pas avoir remarqué et je passe la porte d entrée en gardant sourire ..

Le soleil et le chant des oiseaux m' accueille comme d habitude avec gaieté et joie.
Je traverse la foret en sifflotant et je gagne assez rapidement la frontière. La fraîcheur se fait ressentir mais ce n est pas ma destination ..
Je vais aujourd'hui, comme tout les matins, servir d éclaireur à mon royaume en restant postée sur le haut de la rempart de la muraille ennemie.

Arrivée sur les terres d hiberna je met le capuchon de ma pèlerine. Je suis prête. Je partie fière et pensive en repensant à celle qui éclaire chaque jour mon chemin et qui m aime pour ce que je suis et ce que je représente..

Quelques heures de marche, camouflée, dans le plus étrange environnement , j arrive enfin à cette immense muraille constituée principalement de pierre et de bois ..
Je frisonne en espérant ne rencontrer personne , pourtant ..ne suis-je pas la pour ça? Trouver et traquer mes ennemis afin de fragiliser ces troupes?

Je monte les marches de bois avec grande prudence.
Le soleil est a présent haut dans le ciel, je commence à avoir chaud, le bois de mon arc glisse sous mes doigts.
Personne .. non il n y a vraiment personne ... Je relache délibérément mon attention et ecoute le chant des oiseaux, quand soudain le silence total m interpelle.

Personne ..non vraiment personne de visible ..... Apres quelques minutes je sent cette présence féminine , son parfum est similaire à celui de ma douce et tendre soeur ...
Cela ne peut être qu'une ennemie .. sinon je ne ressentirai pas cette étrange impression de danger qui ne vous trompe que rarement ..
Je ne réfléchis pas une seconde, je prend une flèche issue de mon carquoi.
Je sent à présent ma force... Je suis prête à envoyer ma flèche en direction du coeur de cette bretonne qui reste elle aussi dissimulée, quand soudain elle apparait en chair en en os devant moi ... avec un sourire si tendre et un regard si profond ...Elle semble être aussi perturbée et effrayée que moi ...

Mais surprise et prise de panique, je ne peux retenir la flèche qui lui est destiné ... Ces yeux s assombrissent a son tour comme ceux d une personne proche ce matin ..
J entend le bruit de la flèche partir.... je ferme les yeux ..

Je ne veux pas la tué, O non je ne veux pas ... La flèche se loge près du coeur .. pour mon plus grand malheur ..
Elle s effondre en silence au pied de la muraille , elle ne bouge plus a présent, seul son parfum flotte encore dans les airs ..
Je cours à ses cotes, les larmes commençent à gagner mes yeux .... Je déchire sans hésiter ma pèlerine, prend entre mes deux mains " ma flèche " et la retire brutalement .
La jeune bretonne n est plus consciente mais n est pas morte non plus... je peux être rassurée.

Je la prend sur mon dos et la transporte près d un ruisseau. Je découpe son armure de cuir et laisse entrevoir la plaie ..
Je nettoie rapidement celle ci et pose ma main dessus afin de stopper l hémorragie.
La tristesse me gagne..

" Je suis désolée vraiment désolée .. je ne voulais pas ... "

La jeune bretonne ouvre les yeux et saisit mon bras ...

" Je ne voulais pas ... vous faire de mal ... ce .. n est pas votre faute rassurez ... vous .. je n aurais jamais du rester aussi longtemps à vos cotes sans me faire connaître cela a faire naître chez vous ce sentiments de peur .. "

Elle me donne un petit médaillon sur lequel était écrit son nom :

H ... Z .. le reste est illisible ...

La jeune bretonne est très jolie .. elle me regarde avec des yeux de tendresse .. Je ne peux m empêcher de pleurer. J ai peur .. oui .. j ai peur de tuer cette "ennemie" ..
Car la douceur de son âme vient de me toucher au plus profond de moi.
Je m approche de son visage et lui dépose un tendre baiser sur le front avant de disparaître dans l'ombre ...
" Fuyez " me chuchota t elle ... En effet, elle me sauve la vie par ses quelques mots, ses compagnons arrivent dans ma direction avec rage.

De loin je regarde la jeune bretonne partir et me quitter .. Mon coeur se noue .. Je reste pensive et seule, loin des combats qui font rages sur ces terres ..

Le soir arrive, je décide de rejoindre ma maison. Devant la porte le visage de cette tendre ennemie vient une dernière fois tourmenter mon esprit.

Ma soeur est la, debout les larmes aux yeux comme chaque soir .. elle a eu peur pour moi. Je la prend dans mes bras et lui chuchote à l oreille : " je t aime "

Demain sera un autre jour ... je n irai pas chercher des ennemis non mais mon amie ..
Arf voilà suis triste encore... comme c tragique et réaliste on s'y croirait..bravo calipsy c très joli.
ce qu'il y a de bien c'est qu'on peut suivre vos différentes rencontrès et leur évolution c'est très original.
Encore !!






Juste une remarque en passant mais qui n'est pas tres importante vérifie ton passé simple et ton imparfait c pas pareil )

/Kiss
 

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