Petit aparté de la part d'un pacifiste qui a les moyens de l'être...
Le pacifisme n'est pas la fuite de la violence, un pacifiste, un vrai, en situation d'agression ira au devant des agresseurs pour leur montrer une autre démarche, se mettra entre eux et la/les victimes...
Un pacifiste agit par l'exemple, et un pacifiste ne reste pas passif, ou alors ce n'en est pas un...
Car oui, c'est lâche que de ne pas intervenir...
Ensuite, il est évident que la violence nous appelle car c'est un sentiment qui se développe immédiatement après l'agression, voire pendant celle-ci...
J'ai apprécié les références aux phénomènes de maturation, et effectivement le mépris de la mort pour la défense d'une idée n'a pour résultat final que la disparition de cette idée...
Dans le domaine scolaire, je me place dans une situation quelque peu privilégiée, je travaille comme C.P.E dans un établissement privé, et nous avons la chance d'avoir plus de surveillants que dans certains, voire nombreux établissements publics...
La gestion de la violence se fait au quotidien. La présence d'adultes aux abords de l'établissement, et entre autre du directeur le matin et parfois l'après-midi, ne se fait pas uniquement dans un objectif de surveillance, mais également dans un objectif de rassurer tout le monde, nous adultes ne fuyons pas la réalité, nous lui tendons la main...
Seulement, il faut du temps pour dialoguer, du temps pour passer au crible des vies difficiles, et reconnaître que nous ne sommes maîtres du destin de personne. Surtout être à même de reconnaître nos échecs, qui sont inhérents à la tâche éducative...
J'avoue baigner dans une autre atmosphère.
Bon courage dans vos réflexions, et salut à Damon...