Depuis plusieurs jours déjà, nous subissions les attaques répétée de nos ennemis Hiberniens et Midgardiens contre nos forts frontières, j'étais épuisée, aussi je cherchais un peu de repos tout en faisant réparer mon armure.
Mais voilà, une missive m'annonça l'attaque du fort de Caer Renaris, aussitôt je repris mon armure des mains du forgeron lui laisse une bourse puis je me dirigeais en courant vert Château Sauvage.
Par la Lumière, ils sont proches, très proches, trop proches.
Arrivée dans ce fort, j'y vit une assemblé d'Albionnais se préparant au voyage vers la frontière, ils restaient sourds à mes demandes d'aide pour le fort de Caer Renaris.
Qu'y a-t-il de si intéressant à Emain Macha pour que la défense du royaume passe au second plan ?
Tant pis, j'irais seule. Je sortit de ce dernier havre de paix, puis je choisit de me faufiler sous la végétation pour éviter d'être repérée par ces ennemis dont la spécialité était de couper les renforts, et comme j'étais les renforts, je devais tenter d'y arriver en vie.
Mais arrivée près du fort, j'y vit ces barbares du nord qui s'attelaient à défoncer la seconde porte, je voyais les corpss des gardes et des rares défenseurs qui se faisaient piétiner par par la troupe. Je préférais prendre mon courage à demain et restais cachée pour observer la scène, je ne pouvais plus rien faire, le fort tomberait sous mes yeux.
Les ombres emplissent le ciel d'Albion, Lumière, ne nous abandonne pas
La seconde porte détruite, il ne fallut pas longtemps aux Midgardiens pour nettoyer le fort de ses derniers défenseurs avant d'afficher leur triste bannière.
Mais déjà il se réunissaient devant les portent du fort, ils ne comptaient en rester là.
Caer Excalibur n'est pas loin, par la Lumière, ils vont attaquer les reliques !
Je partis alors comme une furie, oubliant toute discrétion, pour rejoindre le plus vite possible le fort afin au moins de les prévenir, mais ces lourdauds de nord ne me remarquèrent même pas et j'arrivais sans problème mais à bout de souffle à mon objectif.
Mais la nouvelle de la perte de Caer Renaris s'était répandues à travers le royaume, et beaucoup de volontaires avaient décidé de prêter main forte aux gardes.
Le courage revient dans le coeur des Albionnais, tout n'est pas perdu
A l'arrivée des troupes ennemies, nous nous réfugiâmes pour une partie à l'intérieur des murailles pendant qu'une partie de la garde se fit surprendre et littéralement massacrée.
Puis ils se réunir devant le fort, attendant je ne sais quoi, jaugeant sa puissance.
Je ne supporte pas ces moments d'attente dans la bataille, ce sont pour moi les plus durs
Puis je vis la garde se préparer, elle voulais tenter une sortie, tout les défenseurs avaient l'air d'accord pour cette sortie, pourtant, étrangement, les barbares restaient calmes, toujours dans un ordre parfait.
Puis l'ordre de sortie fut lancé, je me joignit aux gardes qui fonçaient sur l'ennemi, je choisis ma cible, un soigneur Troll, cette créature me dépassait de deux fois ma hauteur et ces bras étaient aussi larges que ma taille mais je savais que j'en viendrais à bout rapidement, ce qui serait un atout non négligeable si le combat venait à s'éterniser, mais tout en enchainant les moulinets de l'épée et grands coups de boucliers je tournais autour de lui pour éviter de prendre un coups dans le dos.
Ces barbares sont des lâches, ils n'ont aucun sens de la chevalerie.
Le troll finit par tomber lourdement, mais j'avais moi même subit de nombreuses blessures, j'étais de plus épuisée. Plusieurs ennemis me faisaient face, de nombreux gardes étaient au sol pour trop peu de midgardiens, cette sortie fut un échec, mais je devais de résister, je bloquais les attaques toujours plus rudes, toujours plus nombreuses, mon bras qui le tenait me faisait atrocement mal.
Mes forces m'abandonnent, ma vue s'affaiblit, je ne peux plus porter mon bouclier
C'était ma fin, je le sentais, depuis longtemps j'avais lâché mon épée, je ne pouvais plus que me protéger, et cela ne durerait point. Je sentis alors une forte douleur sur l'arrière de ma tête, mes jambes défaillir et je tomba à genoux, voyant le sourire édenté d'un de mes adversaires, mais mon regard se porta un peu plus loin, je vit alors que de nombreux albionnais sur les murs de Caer Excalibur ...
Ma conscience s'évaporait, mais un jurons s'échappa de ma bouche, il n'était pas destiné à mes ennemis ...
Cette journée fut rude, les Albionnais encore restés bien à l'abri ne laissèrent pas le temps aux barbares de se remettre de cette attaque, ils furent balayés par une seconde sortie, ce jour là on retrouva de nombreux cadavre, parmi eux, un petit corp frêle que la vie n'avait pas totalement abandonnée, celui d'une sarrasine portant l'armure de plate des Templiers du royaume.
Aujourd'hui elle s'est remise de ces blessures, mais quelque chose c'est brisé en elle depuis ce jour, que sont devenus ses idéaux ?
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