Aucun gros trafiquant n'a été arrêté et la presse fait état chaque jour de l'élimination du "menu fretin", petits dealers ou consommateurs abattus froidement dans les rues de leur village ou dans leur lit.
Rien que ça ça me fait mal. Parce que à partir du moment où ils sont exécutés sommairement, c'est la porte ouverte à tous les abus.
Hop un mec que les policiers soupçonnent d'être un trafiquant de drogue ? bah allez un chargeur de 9 mm et on en parle plus, au pire il passera dans la rubrique nécrologique de la feuille de choux locale au rayon victime de la guerre contre la drogue.
Vous imaginez ça ? si dans les pays dis démocratiques, il y a un attachement à séparer les entités policières et judiciaires, c'est dans le but d'éviter ce genre de situations.
Des études balistiques, soulignent-ils, permettraient probalement de "créditer" la police de bien plus de liquidations que les huit avouées du bout des lèvres: policiers éliminant systématiquement des trafiquants figurant sur liste noire, ou "ripoux" qui "'dealent' et n'ont pas envie que leurs (complices) les dénoncent", selon ce diplomate.
ça résume assez bien ma pensée, sur la politique anti-drogue menée par les divers gouvernements des pays producteurs. Il y a presque à coups sûr des ripoux dans chaque organisation, et ça leur permet de liquider la concurrence dans le cas ou une politique dure est mise en place.
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