La vengeance du Voleur

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La pièce dans laquelle Vektra Chuss T’Nir se tenait, était d'un noir profond, la couleur préféré de cette race d'elfe, elle était nonchalamment étendue sur sa couche sirotant une liqueur d'un goût exquis, un voile diaphane d'une couleur violette couvrait très difficilement les courbes de son superbe corps, elle s'étira comme un félin, faisant remonter sa poitrine au fur et a mesure de sa respiration. Elle se souvenait de ce jeune fou qui avait écouté aux portes pendant qu'elle parlait à son aide de camps. Ce voleur qui s'était échappé de cet imbécile de Drow. Il fallait qu'elle le capture et d'après les informations qu'elle avait, Il n'allait pas tarder a venir sauver cette Frohnir.

La matronne Baenre l'avait récompensée de la capture de l'elfe blanche, elle lui avait offert des prisonniers a torturer...mais ce qu'elle avait envie ce n'était pas de prisonniers à torturer c'était de mâles...vigoureux pour s'accoupler, elle avait une envie et elle tuerait bientôt si elle n'avait ce qu'elle voulait. Un Drow serviteur rentra dans la chambre a coucher de Vektra et lui annonça

- Jabbress Vektra Chuss T’Nir Del' Streeaka Usstan Noamuth Wund Lil Har'ol (Maîtresses Vektra Chuss T’Nir des inconscients se sont égarés dans les couloirs)

- Usstan Lil Inbal Kyorlinnuss....Ply'Uss Lil Olplyn Lueth Elgg Byr !
(je les attendaient capturez le voleur et tuez les autres)

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Le groupe avançait prudemment dans ces couloirs obscurs, les drows étaient maitres dans l'art de se fondre dans l'ombre et de frapper n'importe quel intrus. Les amis prenaient gardes de ne pas se trahir en glissant une parole ou un mot malencontreux, ils se gardaient bien de parler tout compte fait, ou alors dans des endroits dégagés et un peu plus clairs.

Le chemin qu'ils empruntaient, descendait encore plus profondément dans les entrailles de la terre et par moment des voix se répercutaient en échos sur les murailles du couloir. Les femmes menaient la marche, se tenant droite et fière comme une drow pouvait l'être laissant Druss suivre docilement comme tout mâle qui se respecte. De son coté, Sano bougeait avec l'agilité d'un chat dans l'ombre, il se collait aux parois de façon a éviter toute surprise, il faisait de plus en plus clair dans ces tunnels sans fins et le passage s'éclaircissait au fur et a mesure de leur avancée a moins que ce soit leurs yeux quicommencaient a s'habituer à l'obscurité.

Ils débouchèrent sur une vaste corniche, de la ou ils se tenaient le spectacle qui s'offrit a eux les combla d'excitation. A des centaines et des centaines de pieds en dessous d'eux se dressait la cité Drow, les bâtiments haut et sombres dont la plupart se terminaient pointe engloutissaient les quelques rues qui grouillaient de mondes. Malgré la grandeur de la cité, un calme plat régnait en ces lieux. On entendait que rarement les hurlements de prisonniers et les coups de fouet qui parvenaient a leurs oreillent porté par le courant d'air violent qui faisait voler leurs habits. Sano se risqua un coup d'oeil par dessus cette corniche et regarda par un endroit ou rentrer dans cette place fortifiée, il fallait qu'il retrouve Frohnir il se retourna vers ses compagnons et leur dit


- Ne bougez surtout pas d'ici je vais repérer les lieux

Il joignit le geste a la manière de son index et avant que ses compagnons ne l'empêchent de partir il s'était déjà dissimulé dans l'ombre puis se glissa dans les sombres couloirs de Menzoberrazan. La descente lui prit un temps infinis lui sembla t'il et il parvint à une intersections. Les portes de la cité était closes et deux gardes étaient postés a l'entrée. De la ou il se tenait il pouvait voir toute la scène, il grommela intérieurement et se risqua d'avancer un peu plus, il était sur de réussir. C'était sans compter les trois guetteurs qui l'attendait derrière unrocher, Le coup partit sans qu'il s'en rende compte et l'atteignit a la tempe. Sano s'écroula et dans les affres de l'obscurité, son esprit s'embruma et un voile s'empara de lui pendant qu'on l'emmena à l'intérieur de la cité. Les portes se refermèrent sur lui et on l'emmena directement dans la maison de la maîtresse, pieds et poing liésun détachement sortis a la recherche du reste du groupe.
Mëryl avait observé la scène depuis le promontoire sur lequel ils étaient cachés. Lorsque Sano avait était capturé, elle avait difficilement retenu son cri, mais la main de Fëriany s’était plaquée sur sa bouche au tout dernier instant, l’empêchant d’avertir le voleur.

La patrouille de soldats qui passa la porte au pas de course dans les minutes qui suivirent leur était vraisemblablement destinée. Mais que pourraient ces simples soldats contre 3 prêtresses et un garde du corps géant ?

Empruntant un boyau latéral qui descendait apparemment vers l’entrée de la citée, Mëryl décida d’affronter au plus tôt ces drows qui ne s’attendaient pas à rencontrer d’autres drows. Ils pensaient certainement tomber sur d’autres humains, pas sur des « cousins ».

Bien qu’elle ne les entendit pas, l’elfe senti leur présence. Elle fit signe à ses compagnons de se tenir prêt, puis, sans trop réfléchir parla d’une voix forte et autoritaire :


« - Je suis Myriel Del Undur de la cité sœur de Ched Nasad, nous sommes venus pour recevoir l’enseignement des prêtresses à Arach Tinilith. Conduisez-nous ! »

Un petit soldat en cotte de maille sorti alors de l’ombre d’un recoin. Il pointait une petite arbalète sur Mëryl, et seuls ses yeux rouges et sa crinière blanche tressée étaient parfaitement visibles. En voyant Elayne, Fëriany et Druss derrière cette futur prêtresse à l’air menaçante, son attitude changea du tout au tout. Il se fit servile et doux comme un agneau.

« - Excusez-moi, nous étions à la recherche d’un petit groupe d’humains et… »

« - Est-ce que nous avons l’air humain ? » le coupa sèchement Mëryl qui commençait à s’amuser comme une folle dans ce nouveau rôle.

« - Non, non bien sur, souhaitez-vous que l’un de mes soldats vous accompagne jusqu’à l’Académie ? »

« - Je ne le souhaite pas, je l’exige ! nous avons fait un long chemin et plus vite nous serons arrivés, mieux se sera ! »

L’elfe vit le drow faire une série de signes avec sa main libre, et quelques secondes plus tard un autre soldat approcha, puis tout le groupe les dépassa et s’enfonça dans les ombres, suivit par leur chef qui adressa un petit signe de tête aux quatre compagnons.
Mëryl se félicitait intérieurement d’avoir lu de nombreux récits dans la bibliothèque de son père, celui qui parlait de ces maudits elfes noirs lui était déjà bien utile. Ce n’est que lorsque le soldat resté pour les accompagner adressa la parole à Druss que l’elfe comprit que la pierre magique lui donnait non seulement l’apparence d’une drow, mais aussi le langage :


« - Dis-donc toi le costaud, tu ne pourras pas entrer à Arach Tinilith, si tu veux un bon conseil, présentes-toi au Maître d’armes Barisson Del Armgo, il saura à quoi employer un gaillard comme toi ! » dit le drow.

« - Fait-nous donc entrer dans la ville et tais-toi chien ! » Lui lança Fëriany qui elle aussi se prêtait au jeu.

Ce n’est que lorsque le soldat parla aux gardes en faction et que les deux énormes grilles de fer forgé en forme d’araignée s’ouvrirent découvrant une ville remplis d’agitation, de gobelins, d’orques, et d’autres races esclaves que Mëryl et ses compagnons prirent conscience de la folie de leur opération…
Puis-je vous parler Grande Dame ? dit docilement Druss à l'attention de Mëryl.

Si vous me le permettez je vais aller voir le maître d'arme que m'a conseillé le garde. Il ne me tente guère de subir les foudres des prêtresses dont, je n'en doute pas vous serez la plus grande représentante.

Mëryl parut hésiter une seconde puis acquiesça. Druss regarda leur guide et lui demanda :

Mais auparavant ... serait-il possible d'aller aux cachots de l'arène à côté d'Arach Tinilith ? Il prit un air sadique. J'aimerai dire deux mots au traître et ... j'ai une petite vengeance à m'offrir dit-il en désignant une longue cicatrice sur son sein droit.

Le Drow parût perplexe puis le même sourire sadique apparût sur ses lèvres ...


Je pense que cela devrait être faisable jeune fou à la hache. Bien sur vous serez surveiller ... il ne faudrait pas qu'il meurt ... Matrone Baenre lui réserve une surprise ...

Son rire fît frissonner Druss qui se força à garder son sourire.

Enfin ils arrivèrent sur la place d'obsidienne. Une grande statue représentant Lloth sous sa forme humanoïde était au centre de cette place. Un drow était occupé à verser des jarres de sang sur la tête de la statue mais aucune trace de sang n'était visible .... la représentation de la déesse du Chaos semblait absorber la moindre goutte écarlate.
Plus loin, on pouvait voir le palais, immense bâtiment en forme d'étoile à 8 branches garder par une multitude de Drows en armure. Puis, pas très loin se trouvait la grande arène où étaient emmenés les esclaves afin de se battre entre eux ou afin de se faire dévorer par les araignées géantes. Un bâtiment annexe, les prisons, longeait le flanc d'un autre bâtiment presque aussi impressionnant que le palais ... Arach Tinilith ... l'académie de l'araignée. Lorsqu'une femme entrait là-dedans, il était difficile pour elle d'en ressortir car Lloth tissait sa sombre toile autour de son destin. La seule façon pour elle d'en sortir était avec le fouet représentant la fonction de prêtresse ... ou les pieds devant.

Druss regarda les femmes de son groupe ... son regard reflétait une certaine peur mais aussi une mise en garde ... "Faites très attention." ... se dit-il pour lui-même pensant qu'elles comprendraient son regard.
Puis il pensa à Sano ... et il maudit le voleur. A cause de sa fougue, il y avait maintenant trois personnes à libérer et les talents d'un voleur auraient été très utile au groupe ... plus utile qu'un barbare changé en Drow incapable de se fondre dans l'ombre ... Il fallait maintenant improvisé .. le capitaine à la hache détestait l'improvisation. Il contenu de justesse sa colère frénétique ... si marche-mort resurgissait maintenant, tout en serait fini de lui mais surtout de ses compagnons.

Le petit groupe arriva devant les portes d'Arach Tinilith et le guide, ainsi que Druss et les jeunes femmes, baissèrent cérémonieusement la tête devant la grande prêtresse qui sortit à se moment. Un air hautain était inutile devant elles, même une prêtresse de rang inférieur devait faire cette courbette à moins de vouloir goutter au fouet-serpent.
Druss annonça sa maîtresse ainsi que ses deux servantes personnelles à l'intendante qui les "accueillit" à l'entrée. Puis faisant une dernière courbette à Mëryl il s'éloigna en compagnie du guide.

Il put apercevoir trois gardes qui portaient un Sano inconscient vers les dortoirs d'Arach Tinilith ... ainsi une grande prêtresse avait décidé que le voleur serait son jouet personnel ...



***********

Delroth se réveilla lorsque la porte de son cachot s'ouvrit. Un Drow entra dans la sombre cellule et s'agenouilla près de Delroth déposant son énorme hache à côté de sa tête. Derrière lui, un autre Drow surveillait ses gestes. Celui qui était accroupit à côté de lui tira une dague et traça un trait sanglant le long de son sein gauche puis il prononça ces paroles :

Souviens-toi du Capitaine à la Hache lui dit-il un ton de venin entre les lèvres. Car je vais bientôt t'affronter à nouveau Traître au désespoir. Je le jure sur Celle qui préside au Chaos.

Puis il se leva et la porte se ferma derrière lui.

Ces paroles lui disaient quelque chose ... à une certaine époque il les avait prononcé presque mot pour mot .. seuls les noms avaient changés de place ... cela signifiait-il que Druss avait réussi à venir jusqu'à lui ? Comment avait-il réussi un tel prodige ?

Lentement il rampa jusqu'au mur droit du cachot et retira l'une des pierres du mur. Il se souvenait de cette pierre qui servait à faire un trou afin de communiquer entre esclaves. La première fois, il avait longuement discuter avec En'Dariell qui se trouvait dans la cellule adjacente. Maintenant, c'était Fröhnir. Il l'avait vu car un jour qu'on l'emmenait à la torture, ils avaient amené la jeune elfe dans ce cachot. Depuis, il lui parlait régulièrement afin qu'elle ne perde pas l'esprit, car c'est souvent ce qui attendait les personnes qui croupissaient ici.


Fröhnir ! murmura-t-il. Fröhnir !

L'elfe s'approcha.

Soyiez sur vos garde ... nous seront bientôt libres.

Il remît la pierre en place en entendant les chaînes dans le couloir. Puis la clé tourna dans la serrure et plusieurs Drows apparurent dans l'encadrement et l'emportèrent ... il était l'heure de la torture du jour ...
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Votre nom ? ordonna sèchement l'intendante une petite baguette dans les mains. Et sous la responsabilité de qu'elle Grande Prêtresse avez-vous été attaché ?

Elayne releva vivement la tête avec un regard mi-soumis mi-hautain. Une servante hein ? pensa-telle.

Ma maîtresse n'a pas à recevoir d'ordre d'une vulgaire intendante ... dit-elle la hargne aux lèvres. Mais la baguette de l'intendante lui gifla la joue, laissant une marque sanguinolente.

Sachez jeune effrontée qu'une aspirante n'a pas plus de droits qu'une servante à son entrée à Arach Tinilith. Entrez vous cela dans le crâne .. servante ... vous n'êtes qu'une vulgaire insecte ici. Un moucheron dans la toile de l'araignée. Elle eût un sourire sadique lorsque Elayne courba l'échine, quelques gouttes de sang perlant sur ses joues devenues noires.

Puis elle se tourna vers Mëryl et attendit que celle-ci réponde à sa question ... hautaine.

Elayne pût apercevoir un léger plissement des lèvres de Fëriany ... elle devait rire intérieurement. Un de ses jours, elle lui ferait ravaler son sourire à celle-là.
Une pensée un peu plus lointaine martela son esprit ... ce déguisement était dangereux jugea-t-elle intérieurement ... il nous fait réagir comme des Drows maintenant ...
Mëryl dégluti difficilement lorsque l’intendante frappa Elayne. Toute cette violence la dégoûtait. Sa connaissance de la société et des usages drow étant limitée, il lui faudrait improviser.

« - Nous arrivons de Ched Nasad. Matrone Del Undur a récemment reçu moult faveur de Lloth en personne pour sa grande dévotion envers notre Déesse. Pour lui prouver sa reconnaissance, elle envoi trois de ses filles recevoir le meilleur enseignement qui soit, celui d’Arach Tinilith ! Je suis Myriel Del Undur, et nous ignorons encore qui sera la grande prêtresse que nous devrons honorer. »

« - Vous l’ignorez ? Ah ah ah ah ah ! » le rire sadique de l’intendante résonnait dans le hall d’entrée de l’Académie de bien sinistre façon. Cela fit froid dans le dos de Mëryl qui adressa une prière muette à Corellon Larethian, espérant trouver dans le Dieu des Elfes un peu de son courage. Puis la prêtresse reprit :

« - Je pense que Vecktra sera ravie d’avoir de jeunes effrontées comme vous pour la servir ! Suivez ce couloir, et tournez à gauche à la salle des convocations, montez l’escalier puis vous arriverez dans l’aile des appartements privés des grandes prêtresses. Vous patienterez devant la troisième porte. Vecktra va être occupée pendant un petit moment avec sa nouvelle proie, ne la dérangez pas avant qu’elle n’en ai finit ! AH AH AH AH AH AH ! » et l’elfe noir se remit à rire, puis s’en fut par une porte latérale qu’elle referma derrière elle, laissant les trois jeunes femmes seules dans l’antre de l’araignée

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L’elfe frissonnait dans ses haillons. Ce qu’elle distinguait dans la pénombre perpétuelle de son cachot ne l’incitait pas garder les yeux ouverts. Lorsque Delroth lui avait dit qu’ils seraient bientôt libres, elle avait rit. Le drow avait perdu l’esprit, elle en était certaine. A moins que ce ne soit elle ? Elle avait perdu la notion du temps depuis belle lurette. Les tortures succédaient aux tortures et les fouets à tête de serpent se ressemblaient tous, qu’est-ce qui pourrait bien les sortir de cet enfer ? Elle traîna son corps meurtri sur sa paillasse, et ses gémissements de douleur furent couverts par le bruit de ses chaînes raclant le sol de pierre. Elle laissa de nouveau la haine envahir son cœur, et rêva qu’elle tuait et massacrait ses tortionnaires dans la joie et l’allégresse. C’était si bon de haïr à nouveau…
Sano entendait des voix lointaines se répercuter dans son cerveau, il se sentait transporté il ne savait ou et c'était impossible d'ouvrir les yeux pour le moment. Le coup qu'il avait reçu sur la tempe lui donnait envie de vomir et sa tête résonnait comme un bourdon. Des portes claquérent et il sentait qu'on le couchait sur quelque chose de mou. Ses bras furent ramenés au dessus de sa tête et un cliquetis de chaines autour de ses poignés lui fit ouvrir les yeux.

Tout d'abord une vision floue des lieux s'imprima dans son esprit. une commode, des chaises, un endroit luxueux semblait-il. Ses yeux se levèrent et il vit qu'il était sur un lit a baldaquin sur des draps de satin. Il tira plusieurs fois sur ses chaines et lorsqu'il comprit qu'il lui était impossible de partir il essaya de s'asseoir sur le lit. Un violent mal de crane lui fit comprendre que ce n'était pas une bonne idée de bouger. Sano se calma et tourna la tête et remarqua qu'il était entièrement nus lorsqu'une porte s'ouvrit pour laisser apparaitre une femme à la longue chevelure blanche, ses yeux étaient rouges et sa peau typique de l'elfe noire, Ses formes se cachaient difficilement derrière une robe de soie transparente, même l'homme le plus ivrogne ne pouvait manquer pareille spectacle. Sano déglutit devant cette vision et la jeune femme s'approcha de lui.


- Bonjour Jalûk ! J'espère que tu est en pleine forme parce que je vais m'amuser un peu avec toi...
- Euh...c'est a dire que...euh il y a des imbéciles qui m'ont fait mal à la tête et j'ai bien peur de ne pas avoir tout mes moyens...vous savez quand....
- SILENCE Jalûk!!!
- Oui m'dame
- Tu n'est pas seul dans ces cavernes Jaluk et je sais très bien qu'il y a des gens avec toi....ou sont ils dit le moi ou tu verras ce qu'une elfe noire est capable de faire sur un homme attachés à son lit...
- hé hé hé..je serai tenté de ne pas vous répondre mais j'ai eu vent des pouvoirs de séductions des femmes drows alors je vais vous dire ou ils sont....en fait il m'attendent a la sortie de la cité...c'est la vérité qui de mieux qu'un voleur pour pénétrer dans une cité si bien gardée et...
- Je n'en crois pas un mot. Sais tu qui je suis ? je suis Vektra Chuss T’Nir grande prêtresse de la matronne Baenre peut-être que les choses que je vais te faire te délieront la langue...

Sano continuait de débiter toutes les salades qu'il pouvait pour gagner du temps, et pendant ce temps la grande prêtresse fit glisser le long de son corps le fin vêtement de soie qu'elle portait. Le jeune voleur ne sut plus a partir de ce moment ce qui devait dire et il bafouillait plus qu'il ne parlait. elle se glissa sur Sano, frottant son corp de jais contre celui du voleur et l'embrassa à diverses endroits de son visage pour se terminer sur ses lévres.

- MMmhhh !!
- Tu veux dire quelque chose ?
Pendant que Sano reprenait son souffle d'un si long baiser, il réfléchit en même temps, il fallait qu'il se sorte de la, il devait penser a Frohnir. Puis il plissa les yeux.
-D'accord ! En fait tout ce que vous voulez c'est des informations, mais avant, je veux bien faire tout ce que vous voulez mais...je suis plus performant avec une main de libre...de toute façon j'aurai toujours l'autre main d'attachée, je ne pourrai pas m'échapper non ?
Vektra regarda Sano puis elle se redressa et s'asseyant sur le corps de l'homme en lui tenant son poignet droit elle lui enleva la menotte
- Maintenant...montre moi ce que tu sais faire de ta main et donne moi du plaisir.
- Bien madame..
Le coup atteignit le menton de la drow et elle bascula du lit pour se retrouver par terre complètement sonnée, la clef qu'elle tenait une minute auparavant s'envola et tomba a quelques pas d'elle. Sano jura et essaya de se lever malgré le tournis dont il était victime était-ce le baiser de cette femme ou le coup qu'il avait reçu a la tête il n'aurait su le dire. il se leva du lit et tira sur ses menottes mais il n'arriva pas a atteindre la clef, il lui fallait encore quelques centimètres. Bouger le lit attirerait aussitôt les personnes qui se trouvaient certainement dans la pièce d'a côté. Vektra commença a bouger et a se réveiller. Puis, il réfléchit un moment de prendre cette clef sans faire trop de bruit. Il tira le drap du lit et le lança sur la clef pour la ramener a lui. Ca marchait ! La clef était dans ses mains. Avec un soupir de soulagement en fixant la clef il se libéra et porta l'elfe noire jusqu'au lit et lui attacha les menottes a ses poignées. Tuer une femme n'était pas pour lui même si elle avait l'intention de lui trancher la gorge après avoir eu les informations et assouvie ses appétits sexuels.

- Qu'est ce..qu'est ce que tu m'a fait Jalûk !! Tu as osés frapper une prêtresse ?
- On dirait que les rôles sont inversés ma toute belle, j'avoue que j'ai eu peine a te frapper tu as un si joli visage...Ou est Frohnir ?
- Ainsi...tu ...tu est venu pour elle ? Pourquoi ?
- Parce qu'il y a une promesse que j'ai faite il y a longtemps et j'aimerai l'honorer.
- Tu est très courageux jeune Olplyn, pénétrer dans une cité d'elfe noir pour sauver une femme...tu as fait tout ce chemin ?
- Même un chemin de mille lieues commence par un pas, jeune prêtresse.
- Tu est très sage Jalûk...ton amie se trouve dans un bâtiment annexe au palais c'est la prison...
- Pourquoi...tant de soumissions tout d'un coup Vektra ?
- Je ne suis pas soumise dit elle avec des yeux qui devenait rouge feu mais j'ai compris depuis le début que prendre cette elfe dans nos murs nous mènerait à notre perte...alors prend la et va t'en !

Sano sourit a la remarque de cette femme et arracha un bout de tissu et l'enfonca dans la bouche de Vektra avec quelques mots d'excuses. il regarda autour de lui et ne vit pas ses vêtements il devaient se trouver dans la pièces d'a côté. Il s'enroula le bas du ventre avec le drap du lit et partit pied nu vers la porte. Il revint sur ses pas et posa un baiser sur la joue de la prêtresse, elle vociférait toutes sortes d'injures mais lui n'en avait cure.

- L'homme qui sera a vos cotés aura de la chance Vektra je l'envie presque Ah ah ah !

Puis il passa la tête par la porte sans faire de bruits. La pièce était vide et il jura encore une fois de ne pas voir ses habits ni ses armes. Il entendit le cliquetit d'une autre porte en face de lui, et trois femmes elfes noirs pénétrerent dans la pièce. Il poussa un soupir de soulagement en remarquant les silhouettes familières de ses amies et rougit aussitôt du simple drap qu'il portait autour de ses reins.

- Il...il...il fait chaud et j'ai pensait que...
Pénétrer dans les appartements d’une prêtresse, c’était un peu comme entrer dans l’antichambre de la mort. Mëryl observait le luxueux décors plongé dans le noir et chichement éclairé par deux petites bougies aux flammes tremblotantes lorsque Sano pénétra dans la pièce par la porte du fond. Nu. Si l’elfe avait pu rougir sous sa nouvelle peau noir, nul doute qu’elle serait devenue cramoisie. En effet, le drap qui cachait le bas du corps du voleur avait du mal à dissimuler un « certain émoi » … Elle détourna pudiquement le regard un instant, mais sa curiosité fut la plus forte, et souriante, elle regarda le voleur qui cherchait ses vêtements.

« - Lorsque vous serez décemment vêtu Maître Sano, nous pourrions vous utiliser comme prétexte pour sortir de ce guêpier qu’en pensez-vous ? Druss est parti pour la prison voir s’il pouvait rencontrer Delroth, nous vous y mènerons en racontant aux gardes que Vecktra en a fini avec vous et qu’il faut maintenant vous jeter aux cachots. »

Puis elle se retourna pour guetter l’approbation de ses compagnes qui se foudroyaient encore du regard…

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Lorsque les clefs fourragèrent dans la serrure pour ouvrir la porte, l’elfe n’eut pas de réaction. Eut-elle bougé d’un pouce que le fouet serait de nouveau venu mordre sa chair. Depuis des semaines c’était là son lot quotidien, et même si l’on s’habituait à la douleur physique, les souffrances morales elles, restaient insoutenables ; et ce maudit flagelleur mental était encore plus vicieux que le cristal.

Lorsqu’ils tirèrent sur ses chaînes sur l’emmener, elle obéit sagement. Peut-être l’avaient-ils brisée ? Quoi qu’il en soit, cela ne l’empêchait pas de les haïr. Tous. Cette fois, au lieu de se diriger vers la salle des tortures comme à l’accoutumée, ils sortirent de la prison. Les gardes, escortés par 4 énormes minautores armés de haches gigantesques la menèrent de nouveau au palais de Liriel Baenre. Lorsqu’ils eurent passé les remparts infranchissables fait de câbles tressés de fil d’araignée, une prêtresse vint à leur rencontre et les mena devant la vraie maîtresse de Menzoberranzan.


« - Sais-tu qu’un renégat a déjà réussit à s’évader d’ici ? il était aidé par des amis lui aussi… » lui dit la drow qui se trouvait sur le trône. Une petite femme aux cheveux courts et aux traits quelconques, avec un pouvoir démesuré entre les mains.

« - Des amis ? » Une lueur d’espoir venait de renaître dans les yeux dorés de l’elfe. Puis elle comprit qu’il s’agissait encore d’un jeu pervers de la petite drow cruelle qui lui faisait face. Reposant son menton sur sa poitrine, l’elfe aux cheveux blonds continua à contempler le sol.

« - Bien sur j’ai pris les précautions nécessaires pour qu’un tel scandale ne puisse pas se reproduire… Le traître sera placé sous bonne garde, et toi… et bien, ton âme noire pourrait m’être utile. Je te propose un marché. »

« - Cela ne m’intéresse pas ! » murmura l’elfe.

« - Je mettrais fin à tes souffrances et à tes peines si tu accepte de me servir loyalement. Captures tes amis pour moi, et je ferais de toi une drow respectable et respectée. »

« - Une drow ? »

« - Le pouvoir de Lloth est infini et ton âme est aussi noire que peut l’être la mienne. Ne te trompes pas, c’est un compliment que je te fais. La reine araignée t’a remarqué et m’a suggéré ceci : livre-nous tes compagnons et en récompense ta peau deviendra noire et ton statut au sein de la famille Baenre sera assuré. Je sais de source sûre que tu es une excellente tueuse, cela me sera très utile dans un avenir proche. J’attends ta réponse. »
- Euh oui...bien sur...vous avez raison...

tout en parlant il recula et buta contre une table, sa nudité le rendait nerveux face a trois femmes. Il se retourna et entrepris de chercher ses habits et ses armes, il les trouva dans une commode et ses armes posées dans un coin de la piéce.

- Si...si vous voulez bien vous retourner, je vais m'habiller.

Il s'habilla et donna ses armes aux trois femmes. Il se sentait moins idiot et regarda Mëryl avec un grand sourire

- Bien maîtresse allons y, le Jalûk est prêt.
Elayne, Fëriany et Mëryl conduisirent Sano jusqu’à la sortie d’Arach Tinilith où ils furent de nouveau arrêtés par L’intendante, un étrange fouet à la main. En effet, la lanière se terminait par une tête de serpent qui semblait animée d’une vie propre.

« - Où comptiez-vous aller avec cet esclave ? » grogna-t-elle.

« - Cela ne vous regarde pas ! »aboya Fëriany, une lueur menaçante dans les yeux.

Le coup fut si rapide et violent qu’aucune d’entres elles n’eut le temps de réagir. En plus de la zébrure qui marquait sa joue droite, la demi-elfe avait aussi la marque de la morsure du serpent qui s’agitait toujours au bout du fouet de la prêtresse.

Mëryl se retourna et la regarda méchamment :


« - Et bien vous voilà de nouveau à égalité toutes les deux, continuez comme ça et vous finirez changées en Dridder ! » Puis elle fit face à l’intendante :

« - Pardonnez mes servantes, mais elles sont très excitées à l’idée de mener ce jalûk à la prison pour qu’il y soit torturé comme il se doit. Vecktra s’en est lassée et nous a ordonné de l’y mener sans plus tarder. »

« - Bien, dépêchez-vous, et soyez de retour avant que Narbondel n’ai atteint son apogée ! » fit-elle en désignant l’énorme pilier central qui trônait au centre de l’immense caverne qui abritait la ville.

Mëryl acquiesça et poussa rudement Sano sur la place qui faisait face à l’Académie :


« - Avance répugnant pustule jaune ! » fit-elle hargneuse. Puis, lorsqu’ils eurent parcouru plusieurs centaines de mètres, Mëryl s’excusa, honteuse d’avoir été aussi malpolie.

« - Ah ah ah, elle est bien bonne celle-là, une prêtresse qui s’excuse… »

La voix provenait d’un drow qui venait d’apparaître subitement devant le groupe sans que quiconque ne l’ai vu arriver. Il était vêtu d’une veste de cuir d’un rouge éclatant, et portait sur son crane rasé, un grand chapeau de feutre orné d’une plume qu’il ôta pour faire une profonde révérence aux trois femmes. A sa ceinture pendait une rapière magnifiquement ouvragée, et les doigts de ses mains étaient tous ornés d’une multitude de bagues sans doute magiques.

« - Qui êtes-vous ? » demanda Fëriany qui se tenait encore la joue endolorie.

« - Un humble serviteur de ma propre cause jeune damoiselle. Mais si j’étais vous, je n’irai pas à la prison. Vos amis y sont bien gardés. Vous n’avez aucune chance. »

« - Co co comment savez-vous ? » fit Mëryl.

« - Peu importe. Ce qui compte, c’est que je suis prêt à vous aider. Mais il n’est pas prudent de parler ici. Retrouvez-moi à la taverne du Champignon brun à trois avenues d’ici dans une heure. Ne vous attardez pas dans la salle principale, les prêtresses ne fréquentent pas ce genre d’endroit. Demandez Jarlaxle. »

Puis, alors qu’il s’apprêtait à toucher l’une de ses bagues, il se retourna et dit :

« - Heureux de vous rencontrer Maître Rong, on parle encore de vous au palais du Calife de Calimport. Je vois maintenant que tout n’était pas exagéré… » fit-il en reluquant les formes des trois pseudo prêtresses.

Puis sans crier gare, il disparu.
Druss sortit de la prison et se dirigea vers Arach Tinilith. Mais il croisa les jeunes aventuriers sur son chemin.

Je leur est parlé dit-il comme si les murs avaient des oreilles. Ils sont prévenus de notre arrivée et ils se tiendront près.
Votre amie a été conduite au palais par les gardes de la Maison Baenre puis ils l'ont ramenés ... elle semblait perplexe mais elle n'avait pas l'air d'avoir subit de tortures ... récentes ...
Il insista bien sur ce dernier mot car il connaissait les Drows. Un prisonnier qui ne subissait pas de tortures était soit un oublié .. soit un espion à la solde de la maison dominante ...

Mais ... vu l'état dans lequel se trouve mon ami ... notre départ se fera dans le feu et dans le sang ... je le crains.
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Sano écoutait les paroles de Druss avec beaucoup d'attention, savoir que Frohnir était en vie lui remontait un peu le moral, cela ne se voyait peut etre pas mais il avait énormément de difficulté à cacher son anxiété a l'idée de la retrouver...mais...dans qu'elle état ? Le voleur se controla et mis de l'ordre dans sa tête il fallait avant tout se rendre à l'auberge pour rencontrer ce drow. Une chose était sure, ils n'étaient plus inconnus dans cet endroit maléfique et cette homme en savait beaucoup sur lui et sur ses exploits dans le palais de calimshan avec la nièce du calife. Il parla.

- Je crois que le mieux de tout et d'aller voir a cette auberge et de ne pas trainer ici en plein centre de la place, trop de mondes et de yeux, allons voir ce...Jarlaxle, je n'aime pas sa figure de dandy mais en lui se cache quelqu'un de très puissant je le sens...alors pas de mauvaises manières, Les femmes se chargeront de lui parler.Dit Sano en regardant le barbare en coin
Le champignon brun était une taverne creusée à même une énorme stalagmite dans un quartier où les bâtiments avaient tous un air un peu louche. Les rues étaient parcourues par une foule hétéroclite, mélange de drows, de kobolds, de minautores, de duergars, d’orques et de gobelins. Tous s’écartaient sur le passage des trois prêtresses, de leur esclave humain et de leur garde du corps musclé.

Lorsqu’ils pénétrèrent dans l’établissement, les conversations s’éteignirent et tous les regards convergèrent vers les cinq compagnons. Mais quand Fëriany planta une dague dans la main d’un drow qui la fixait un peu trop à son goût, l’animation reprit comme si de rien n’était.

Le tavernier, un ogre de couleur orange et de bonne taille ne fut pas surpris d’entendre le nom de Jarlaxle. Ils les introduisit dans une arrière salle plus calme Où il leur demanda de patienter. Le drow chauve arriva comme la première fois, en se matérialisant devant leurs yeux, sans aucun effet de lumière ou de fumée.


« - Je suis heureux que vous soyez venus. Je vois que vous avez amené un ami… » fit-il en fixant Druss de son regard perçant.

« - Que voulez-vous pour nous permettre de sauver ma sœur et son ami ? »

« - Votre sœur mmhhh ? c’est vrai qu’il y a une ressemblance… mais mettons les choses bien au point : je ne vais pas vous permettre de les SAUVER, mais juste de les libérer. Pour le reste, vous devrez vous débrouiller seuls. »

« - Venez-en au fait s’il vous plait. »

« - Par Vaehraun que vous pouvez être pressée jeune elfe ! Vous avez quoi hein ? 50 ans ? Que d’insouciance ! »

« - 60, pas 50. 60. Que voulez-vous ? »

« - Le parchemin d’ouverture du Fléau des Plans. »

« - Comment pouvez-vous savoir que nous l’avons, et à quoi pourrait-il bien vous servir ? »

« - Sachez que je sais tout jeune fille. Pour ce qui est de l’usage que j’en ferais, sachez juste que je ne suis qu’un humble commerçant, et Bregan d’aerthe est le nom d’une honnête entreprise. Renseignez-vous si vous n’avez pas confiance… » puis il fit un grand sourire mielleux aux jeunes femmes.

Mëryl se retourna vers ses compagnons, haussa les sourcils et fit une moue comme quoi elle ne savait que faire…
"Le bain de sang sera inévitable" pensa Druss ( hrp : et pas Delroth n'est-ce pas Sano ).

Je suppose qu'en tant que Drow de la surface louant Vaehraun vous n'avez que faire des sombres machinations des prêtresses de Lloth tant que vous pourrez en tirer bénéfice ... mais qui nous dit que la maison Baenre ne vous à pas déjà proposer un meilleur prix que le parchemin du Fléau des plans et que vous vous arrangez pour avoir "ce petit extra" ?

Druss fixa le Drow en face de lui qui ne se défaisait pas de son air arrogant et calculateur. Le barbare ôta l'amulette de son cou et repris son apparence normal.

Sachez une chose Jarlaxle ... ce maudit parchemin est la cause de l'emprisonnement de Delroth ... il a subit les tortures des Abysses à cause de cette maudite chose. Nous allons vous le donner, Drow. Mais si j'apprends que vous l'utilisez à des fins peu dignes, je viendrais le reprendre et m'en servirait pour étancher le sang sur ma hache ... votre sang.

Il prit le parchemin et le tendit au Drow qui était tout sourire ....

Sur ma vie je le jure .. ajouta-t-il sèchement.

Elayne s'approcha de Jarlaxle et lui dit d'un ton doux et calme, presque souriante.


Et sur mon honneur votre vie deviendra bien pire que ce que Delroth a subit dans les profondeurs des Abysses ...
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Les jambes nonchalamment étendue dessous la table et les mains derrière la tête le voleur parla avec un grand sourire aux lèvres

- Bien je vois que nous avions fait plus amples connaissances et que déjà quelques affinités se lient entre nos personnes...

Il se redressa et fixa Jarlaxle de ses yeux noirs corbeaux.

- Je n'ai pas confiance en vous Jarlaxle, si vous savez beaucoup de choses sur nous, moi aussi je sais des choses sur vous, je ne suis pas voleur pour rien. Le retournement de situation de la bataille entre les maisons Baenre et Do'Urden en est la preuve vivante, et vous vendriez votre père du moment que vous vous enrichissez, votre position sociale n'est pas respectée ici, elle est crainte alors...si vous nous jouez un mauvais tour, sachez que nous ne tomberons pas seul...ce parchemin que vous avez dans les mains est a double tranchant ; réfléchissez y avant de retourner votre veste, des matrones ou peut être même des démons seraient mécontents de vous savoir en possession d'un tel document.

Puis Sano reprit sa position initiale, les mains derrière la tête. Et il fit un grand sourire

- Bien, je crois que maintenant c'est un jeu d'enfant délivrer Delroth et Frohnir, sortir d'ici et nous la couler douce à la surface hé hé hé
Jarlaxle empocha le parchemin avec une moue de contentement. Il n’avait vraisemblablement cure des menaces de Druss et d’Elayne et conservait son sourire enjôleur, comme si de rien n’était.

« - Je vous remercie grandement. Vous avez raison Maître Rong, je connais effectivement un démon qui payera cher pour avoir une telle arme de destruction massive… mais n’ayez crainte, dans la mesure du possible, je tiens toujours mes engagements, j’ai promis que je vous aiderais à les délivrer, et je tiendrais ma promesse. Ce renégat ne sera pas le premier que j’aiderais à fuir si vous voyez ce que je veux dire…»

« - Comment allez-vous nous aider à les sortir de là maintenant ? » intervint Mëryl.

« - Il y aura bientôt une grande fête en l’honneur de Lloth. De nombreuses festivités sont prévues, dont des combats de gladiateurs et des sacrifices. Que se soit dans l’une ou l’autre de ces deux catégories, vos amis y participeront. Votre grand ami ici présent pourrait s’inscrire pour les combats pendant que je vous introduirais dans les arènes. Cela pourrait créer une agréable diversion. » fit-il en regardant Druss. « - Des hommes à moi seront infiltrés parmi les gardes, et ensembles nous pourront neutraliser tous les gardiens présents. Pour ce qui est de la fuite, se sera à vous de vous débrouiller. J’ai des intérêts ici dont je ne peux me passer. »

« - Cela me semble dangereux et aléatoire ! » répondit Mëryl.

« - Mais je suis tout ouïes jeune Myriel Del Undur ! » ricana-t-il. « si vous avez d’autres idées, exposez-les moi, je les étudierais. En attendant, vous avez frappé une prêtresse et quitté Arach Tinilith sans permission ; vous allez être activement recherchés. Je vous suggère de trouver une cachette. »
- Ne vous en faites pas pour la fuite Dit Sano a ses amis J'ai un merveilleux moyen de sortir d'ici.... Par contre il faudra que je vous quittes nous nous retrouverons à la sortie de la ville lorsque vous aurez Frohnir et Delroth...faites moi confiance c'est tout ce que je vous demande...

Il regarda Druss qui n'apprécia pas de nouveau l'idée du voleur de s'eclipser. Sano réenfila son foulard noir sur son visage et regarda ses armes dans les mains de Mëryl.

- Gardez les au chaud je viendrai peut-être les récuperer...

Il salua Jarlaxle d'un signe de tête et souhaita bonne chance a ses compagnons, il s'arreta en face de Mëryl et lui glissa un mot à l'oreille.

- Si...si vous ne me voyez pas au rendez vous précis....trouvez un autre moyen de sortie et dites à Frohnir... Puis il se ravisa en souriant non ne dites rien, vous a t'on déja dit que cette robe de mage vous allez à ravir ? hé hé

Puis Sano partit sans se retourner par la porte de l'auberge
Druss réajusta son amulette, retrouvant son aspect Drow. D'une certaine manière, il se sentait en sécurité grâce à cela. Puis il demanda à Jarlaxle où il pouvait trouver la personne chargée des combats et s'en alla la retrouvée, laissant les trois femmes choisir leur cachette. Arrivé devant le maître des gladiateur, il se présenta.

D'reïkk Del Undur. Frère des trois soeurs qui viennent de fuir Arach Tinilith. J'ai décidé de participer au combat afin de tuer d'autres gladiateur en sacrifice pour Lloth ... afin de laver mon honneur salit par mes traîtresses de soeur dit-il.

Le Drow en face de lui le toisa et ricana.


- Vous ferez l'affaire je pense. Vous combattrez contre mes meilleurs gladiateurs afin de laver l'affront fait à la Grande Matriarche Vektra. Elle veut la tête de ses jeunes femmes mais surtout de ce .. Sano Rong. Mais elle suspecte vos soeurs de n'être que des imposteurs ayant pris la forme de Drow à l'aide de magie. Et de même elle vous suspecte d'utiliser de ce stratagème.

- Ces traîtresses ne sont plus mes soeurs et je tuerai la première d'entre elle que je verrais. Quand à Vektra, si elle me suspecte de ne pas être un Drow ... il rit dans ce cas qu'elle vienne elle même me privé de ma "magie" ou qu'elle m'envoi son champion afin de me défié dans les arènes .... à moins qu'elle accepte de se déshonoré elle-même en me défiant dans les arènes ...

- Je ne crois pas qu'elle le fera ... mais elle a déjà décidé de ses champions. Si vous sortez vainqueur des combats contre mes Gladiateurs, vous aurez à affronter le meilleur guerrier de la Fraternité du désespoir. je suppose que vous connaissez ces assassins qui n'obeïssent qu'à la volonté de Lloth ...

- Leur renommé a dépassé Menzoberranzan. fit Druss humblement. Que Lloth bénisse la main qui torturera vos ennemis fit Druss en guise de salut. Puis il se fît mener au camp d'entraînement afin de se rassasier et dormir avant les combat.
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Le mercenaire avait indiqué une cachette aux trois femmes. Il s’agissait d’une petite grotte creusée dans la paroi d’une Stalagmite qui abritait plusieurs tripots et quelques bordels. En traversant cet entrelacs de tunnels et de niches, Mëryl avait appris plus de choses sur le sexe qu’en soixante années de vie. Elle aurait d’ailleurs souhaité ne jamais savoir que certaines de ces choses puissent exister…

Elayne et Fëriany s’ignoraient superbement, et nouer la conversation avec l’une ou l’autre n’était pas aisée. Au bout de plusieurs heures, longues et moroses, l’elfe décida d’aller faire un petit tour. Sano avait disparu on ne savait où, Druss était parti aussi, décidément, l’aventure n’avait rien d’amusant…

Jarlaxle avait dit que les préparatifs de la cérémonie en l’honneur de la reine araignée dureraient jusqu’au lendemain. Cela laissait encore de nombreuses heures à tuer…


« - Vous êtes si naïve… »

Mëryl sursauta et pivota, affolée. Le mercenaire se trouvait là, face à elle, nonchalamment adossé à la paroi, les bras tranquillement croisés sur la poitrine.

« - Naïve ? vous voulez dire que vous nous avez déjà trahis ? »

« - Ne vous fiez jamais à un drow ! Mais pour répondre à votre question, non, je ne vous ai pas trahis. »

« - Alors pourquoi m’espionnez-vous ? »

« - C’est mon métier jeune fille. Et puis j’avais un peu envie de veiller sur vous. Vous me rappelez Drizzt. Si naïve, si pleine de bonté, si crédule… »

« - Mais lui aussi vous l’avez aidé n’est-ce pas ? Alors peut-être que vous n’êtes pas aussi mauvais que vous voulez bien le laisser croire… »

Le drow haussa un sourcil puis éclata de rire.

« - Vous me plaisez beaucoup jeune Myriel. Vous vendre à Matrone Baenre me rapporterais une fortune. »

« - Mais vous ne le ferez pas n’est-ce pas ? »

« - Qui sait ? Quoi qu’il en soit, trouvez-vous à l’entrée sud des arènes dans…» Il regarda Narbondel attentivement, « - 18 heures. Mes hommes vous feront entrer, après ce sera à vous de jouer. Bonne chance. »

Il caressa la joue de l’elfe puis disparu comme il en avait l’habitude, laissant Mëryl perplexe et apeurée. Elle retourna à la cachette et se coucha pour reprendre des forces.
Après s'être éclipsés, Sano se dirigea dans les rues d'Arach Tinilith sans véritablement se cacher, cela aurait tiré encore plus l'attention des gardes et autres espions. Il avait néanmoins son foulard qui lui recouvrait la tête et il marchait d'un pas craintif et légèrement recourbé comme la plupart des esclaves chargés d'une mission par leur maîtresse.

Il refit le chemin en sens inverse et se redirigea vers la somptueuse demeure de l'elfe Vektra Chuss T’Nir, s'il avait dit à ses amis ou il se rendait, ils l'auraient attachés sur place et baillonné de façon a ce qu'il ne se jette pas dans la gueule du loup. Mais un problème se poserait dès qu'ils auraient libérés Frohnir et Delroth, l'alarme serait immédiatement donnée et les portes de la ville fermée. Il faudrait trouver un moyen de sortir de ce piège a rat et Sano pensait l'avoir trouvé.

La maison de la prêtresse était en effervescence, des gardes grouillaient aux alentours et on pouvait même entendre la voix de Vektra hurler toutes sortes d'injures. Des têtes allaient tomber c'était certain. Le voleur se glissa sur le côté du bâtiment, il fallait qu'il trouve un moyen de pénétrer dans cette maison sans se faire remarqué, l'expérience n'allait pas être facile mais pour Sano, plus c'était difficile et mieux le jeu en valait la chandelle.

Le roc dans lequel la maison était taillée, contenait des aspérités qui permettait de s'agripper plutôt facilement, il regarda en hauteur et vit qu'une fenêtre était ouverte à une dizaine de mètres, il jeta un oeil à droite et à gauche et ne vit personne dans la sombre rue qui jouxtait la demeure de la prêtresse. Il s'accrocha et monta avec l'agilité d'un félin et se tint en suspension sur le balcon. Des voix s'échappaient de la pièce.


- ...ce Olplyn m'a ridiculisée, il me faut sa tête ainsi que ces garces qui l'accompagnent !
- Comprenez moi grande prêtresse, si vous ne nous donnez pas plus d'informations nous ne pour...
- Silence ! Tu le retrouves un point c'est tout !
- Vektra essaie de me comprendre....
- Pauvre idiot je t'ai déjà dit de ne plus me tutoyer ! N'a tu pas compris qu'il n'y a plus rien entre nous ? Je me suis lassée de toi et de tes pauvres prouesses de mâle véreux !

Sano risqua un coup d'oeil par la fenêtre et ce qu'il vit faillit lui faire lâcher prise, le drow qui avait essayé de le tuer dans la cave du bâtiment dans le cormyr se tenait dans cette pièce. Vektra avait eu une liaison avec ce Drow.

- Alors je le tuerai et je ramènerai sa tête sur un plateau d'argent...
Le drow marchait rapidement vers la porte de sortie, il avait été blessé dans son amour propre et Sano savait qu'il devrait se méfier de ce genre d'individu. Il claqua la porte et Vektra se retrouva seule dans la chambre a coucher. Le jeune voleur en profita pour se glisser derrière les tentures. Vektra sentit un courant d'air et regarda vers la fenêtre, elle ne se souvenait pas de l'avoir ouverte aussi grande, elle se dirigea vers elle et la referma, elle se retourna et fut prise de stupeur, un homme habillé tout en noir et sa tête enroulée dans un turban de la même couleur se tenait face à elle

- Qu'est ce...
- Rebonjour Vektra saches que si tu cries je peux te tordre ton cou, je me trouves trop près de toi pour que tu en réchappes.

Sano savait très bien qu'il n'aurait pas le courage de tuer une femme, mais il fallait jouer au plus fin dans ce genre de situation.
- Tu est fou Sano Rong de te jeter dans la gueule du loup...
- Un vieux dicton de Kara-Tur dit :"lorsqu'on revient sur les lieux de notre naissance, on se rapproche de la mort...»j'essaie de faire déjouer les statistiques...hé hé
- Alors tu est soit fou soit un héros.
- Un héros ? Les héros de bataille ne vivent jamais très longtemps demoiselle Vektra la plupart meurent avant d'avoir atteint l'age de la raison... pour ma part j'espère devenir un héros lorsque j'aurai les cheveux blancs et que je serai gâteux
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Un laissez passer.
- Jamais plutôt mourir vous ne sortirez pas vivant d'ici !
- Je pensais que vous m'aviez dit de prendre Frohnir et de déguerpir d'ici...il me semble que vous jouez un double jeu jeune prêtresse...je sais très bien que vos services de renseignements auraient très bien pus retrouver ma trace facilement dans ce dédale de rues et de bâtiment...pourquoi ne pas l'avoir fait...
- Je....je...j'ai une position difficile ici..
Elle regarda le voleur dans les yeux, il ne cillait pas puis elle lui parla franchement.

- je prie depuis quelques temps Eilistraee, la "Vierge Noire", j'en ai assez de tous ces sacrifices et ces injonctions en faveur de lloth, trop de gens ont souffert de ma main, j'ai tuée...j'ai tuée mon père et mon frère sur l'autel des sacrifices et depuis je suis prise de terribles remords...mais en moi coule encore le sang des elfes noires et je n'ai parfois même plus confiance en moi....
- Je peux vous faire sortir d'ici Vektra.
- Non ma place est ici et le monde de la surface n'est pas fait pour moi.
- Alors donnez moi un laissez passez, et je filerai d'ici avec Frohnir et Delroth
- Je...je ne peux pas...seule la matronne Baenre en a le pouvoir elle ne sera pas la avant la cérémonie et je doutes que vous parveniez a penêtrer ne serait ce que la porte d'entrée...
- Quant a lieu cette cérémonie ?
- Dans une petite vingtaine d'heure.
- Il faudra que vous m'aidiez a rentrer dans ce bâtiment...et que vous me cachiez ici en attendant.
Elle sourit, et regarda le voleur. La prêtresse se dirigea vers la porte et la ferma a clef. Sano se demanda en fin de compte si c'était véritablement une bonne idée de rester ici
- en attendant la suite des événements et pour faire passer le temps,...continuons ce que nous n'avions pas terminés avant que vous vous enfuyiez...
Puis elle se rendit sur sa couche en regardant le voleur avec un grand sourire.
Ce furent les bruits de bottes qui réveillèrent Mëryl. Puis les cris des prostituées. Leur cachette devait avoir été découverte et une troupe armée cheminait à travers le dédale de tunnels pour les arrêter. Il était trop tôt pour se rendre aux arènes, les festivités n’auraient pas lieux avant plusieurs heures ; il fallait fuir !

Elayne devait avoir été faire un tour elle aussi car elle n’était pas visible dans la petite grotte. Fëriany était déjà debout avec sa rapière prête à en découdre, et elle regardait avec une rage féroce l’entrée de la caverne, guettant le premier soldat qui y pénétrerait.

Et ils arrivèrent.

Une vingtaine de drows en cotte de maille et armés de lames courbes et d’arbalètes de poing se suivaient en file indienne dans le couloir menant à leur cachette. Les fléchettes enduites de somnifère commencèrent à siffler aux oreilles des deux jeunes femmes, mais aucune ne parvint à traverser la cotte de Fëriany ou la robe de Mëryl.

La demi-elfe, malgré toute sa bravoure ne pu tenir l’entrée pendant plus d’une minute. Les drows étaient de fins combattants, et bien que quatre soient morts sous sa lame acérée, ils pénétrèrent en force dans la petite grotte après que l’un d’eux ai invoqué un globe de ténèbres, forçant Mëryl à tester pour la première fois son habileté aux poignards. Souple comme une panthère, elle évitait les épées de ses adversaires avec une déconcertante habileté, mais, gênée par son ample robe de mage, elle savait que cela ne durerait qu’un temps. Alors elle frappa. Parant avec son poignard gauche, elle trancha la gorge de son adversaire direct avec sa lame droite, faisant gicler du sang sur son avant-bras qu’elle retira instinctivement, affolée et dégoûtée. Lorsque Fëriany s’écroula, visiblement touchée par une fléchette au niveau du cou, Mëryl su que la fin était proche pour elle aussi. Elle virevolta une dernière fois puis, éloignée de deux pas de son plus proche adversaire incanta rapidement et fit apparaître la plus grosse boule de lumière qu’il lui fut possible.

Le petit soleil qui inonda subitement la caverne aveugla les drows qui durent fermer pendant un long moment leurs yeux endoloris, laissant ainsi à l’elfe le temps de s’échapper. Alors qu’elle se précipitait vers la sortie elle se retourna pour regarder une dernière fois Fëriany qui gisait inconsciente sur le sol de pierre. Le drow au-dessus d’elle semblait prêt à lui donner le coup de grâce, mais un examen plus attentif lui révéla qu’il se lamentait comme un perdu :


« - Vecktra va me tuer, elle va me tuer… »

Après avoir tourné dans plusieurs couloirs et plusieurs directions, Mëryl su qu’elle était sauvée temporairement. Sauvée, mais perdue. Elle s’accroupit dans une anfractuosité de la roche, regarda ses mains pleines de sang, et pleura. Elle pleura car elle avait donné la mort. Elle pleura aussi parce qu’elle avait abandonné Fëriany à son sort.

Où était Sano ? Où était Elayne ? Où était Druss, et où était-elle ? Et Fëriany, et Fröhnir, et Delroth ? Tous séparés, tous perdus. Cette escapade en Ombre-Terre était une véritable catastrophe.

Lorsqu’une main à la peau d’obsidienne lui tendit un mouchoir d’une blancheur immaculée, Mëryl leva les yeux.


« - Finalement vous n’avez pu résister à la tentation de nous vendre n’est-ce pas ? »

Visiblement froissé, Jarlaxle fit une grimace de dépit.

« - Vous vous trompez Myriel, je n’y suis pour rien. »

« - Que vais-je faire maintenant ? »

« - Votre amie a été emmenée à la prison. Là-bas elle rejoindra ceux qu’elle voulait libérer. »

« - Et Elayne ? »

« - Je ne sais où elle est. Mes hommes sont à sa recherche. Elle ne doit pas être bien loin, les portes de la cité sont hermétiquement closes sur ordre de Matrone Baenre. Je vais vous mener aux arènes et vous faire entrer. Je ferais de même avec votre amie si je la retrouve. A vous deux et avec l’aide des gardiens qui me sont dévoués vous devriez pouvoir libérer vos deux amis. »

« - Vous voulez dire vos TROIS amis !? »

« - Je n’en sais encore rien, mais ne soyez pas surprise si l’un d’eux n’est pas ce que vous attendiez… »

« - Que voulez-vous dire par là ? »

« - Nous n’avons pas le temps d’en parler ici. Suivez-moi ! »
La cérémonie fût longue et fastidieuse ce qui mît les nerfs de Druss à vifs. Mais enfin arriva le moment des combats de Gladiateurs. Son premier combat fut rapide, se trouvant face à un esclave drogué qui ne chercha même pas à éviter sa hache, fonçant droit vers le coeur du barbare. Sa tête vola jusqu'aux pieds du gladiateur suivant. Les ennemis se succédèrent et Druss fatiguait de devoir combattre tant de monde avant de combattre le champion.
Mais soudain, ce n'est pas un gladiateur qui entra dans l'arène. Quatre gardes portaient une femmes blanches pieds et poings liés. Elayne !
Il la jetèrent aux pieds de Druss et à ce moment là Matrone Triel Baenre se leva et prononça ces paroles :


Nous savons qui vous êtes, Druss. Marche-mort. Vous pouvez ôtez votre artefact, il ne vous sert plus à rien. Vous ne sortirez pas vivant d'ici.

Druss était décontenancé. Il enleva l'amulette en se demandant qui les avait vendu, mais lorsqu'il vît Elayne à terre, il sut qu'elle avait été torturée et forcée à parler.

Votre pitoyable tentative de sauvetage se terminera dans un bain de sang. Déjà nous avons retrouver l'autre guerrière qui accompagnait cette jeune imprudente à vos pieds et il n'est qu'une question de temps avant que nous retrouvions vos deux autres compères. Vous avez échoué Marche-mort. Maintenant, vous allez danser sur la marche funèbre !

Une vingtaine de gardes se précipitèrent vers le centre de l'arène où se trouvait Druss. La colère monta en lui. Une colère qu'il n'avait pas connu depuis longtemps. La rage berserk le submergea et sa hache vire-volta. Fendant l'air comme un charognard, Snaga semblait chanter alors qu'elle s'abreuvait du sang qu'elle faisait couler. Tuant tout ceux qui arrivaient à portée, Druss protégeait le corps d'Elayne, cette femme qu'il avait toujours aimé malgré l'amour démesuré qu'elle portait à Delroth. Et à cause de lui maintenant, elle était à l'agonie. Il se maudit intérieurement de l'avoir mener dans cette aventure et il redoubla d'efforts ...
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Comme promis, le mercenaire guida Mëryl jusqu’aux arènes et la fit pénétrer dans l’enceinte où se déroulerait la cérémonie. Les cachots où l’on enfermait les gladiateurs et les esclaves se situaient aux sous-sols. Ils descendirent un étroit escalier aux parois suintantes, et grâce à ses connaissances, Jarlaxle mena l’elfe jusqu’au couloir de la mort.

Des cris, des lamentations, des coups de fouets qui claquaient dans le noir. Voilà l’ambiance sonore à laquelle elle fut confrontée. Une file d’esclaves enchaînés passa à côté d’eux, menés par plusieurs drows à la mine sévère. Tous saluèrent le chef de Bregan d’Aerthe d’un petit signe de tête et continuèrent leur trajet vers l’arène où les malheureux seraient sacrifiés.


« - Votre amie et le renégat ne sont pas ici. Ils sont sévèrement gardés à l’étage des loges des matrones. J’en ignore la raison. Mais votre sœur est dans le cachot du fond. Savourez vos retrouvailles, mais… soyez sur vos gardes. »

« - Que me cachez-vous Jarlaxle ? »

« - Rien que vous ne deviez apprendre de ma bouche. Maintenant c’est à vous de jouer. D’autres affaires réclament ma présence ailleurs. Soyez prudente jeune Myriel, je vous aime bien. »

L’elfe rougit dans le noir et répondit timidement :

« - Mon vrai nom est Mëryl. Pas Myriel. »

Le drow chauve à la tenue flamboyante sourit, puis, avec un clin d’œil se retourna et disparut dans l’escalier.

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Fröhnir était assise dans le noir sur sa paillasse, les jambes croisées. Ses haillons pendaient lamentablement sur son corps meurtri mais elle était bien au-delà de ce genre de considération vestimentaire. Elle avait surmonté la souffrance physique et avait opposé une terrible résistance aux tortures morales. Mais elle avait craqué. Son infra-vision s’était développée avec le temps passé dans l’obscurité, et lorsqu’elle vit une drow avec son visage s’approcher des barreaux de sa cellule elle crut que ses yeux lui jouaient un nouveau tour.

Muette de stupeur elle observa un instant cette elfe noire qui s’acharnait sur la serrure avec un long poignard à la lame recourbée. Sans succès. Secouant sa longue crinière blonde avec une moue de désespoir affichée sur son joli visage, Fröhnir se leva péniblement et s’approcha de la porte. La drow s’arrêta de jouer avec la serrure, recula d’un pas et la regarda avec de grands yeux étonnés. Ses yeux !

Fröhnir tendis la main à travers les barreaux, et comprenant son geste, l’autre lui remit son poignard. Huit secondes plus tard, la grille s’ouvrait en grinçant, libérant l’elfe blonde.

L’autre la regardait toujours avec un air ébahi. Fröhnir mit ce moment de latence à profit pour bondir et plaquer le poignard sous la gorge de cette maudite drow. La haine qui brillait dans son regard effrayait autant son adversaire que si elle avait eu une tête d’Illithid.


« - Ne me tue pas. » lui dit l’autre en ôtant une étrange amulette de son cou. La transformation fut immédiate. Fröhnir lâcha le poignard et recula d’un pas. Elle se retrouvait face à face avec elle-même. En plus jeune.

« - Qui es-tu ? » arriva-t-elle à bredouiller.

« - Ta demi-sœur. »

« - Sœur ? »

« - Je suis Mëryl Elendur. Les mêmes esclavagistes Calishites qui t’ont capturé ont tué ta mère. Notre Père a quitté le Thétyr pour s’installer dans la grande forêt. C’est là qu’il a connu ma mère. Ton vrai nom est Fënyr Edeldaë, et je suis ta sœur. »

Fröhnir recula encore jusqu’à pénétrer de nouveau dans son cachot, secouant sa tête en signe de négation, refusant de croire ce qu’elle voyait ou ce qu’elle entendait.

« - Non, non c’est impossible. Je suis Fröhnir. Je suis une tueuse et une voleuse. Pas une elfe ! »

Mëryl s’approcha d’elle, lui prit les deux mains et planta son regard dans celui de sa sœur.

« - Fröhnir, je ne suis pas venue seule. Fëriany, Sano, Elayne et Druss m’accompagnent. Tu dois m’aider à délivrer Delroth et Fëriany. Ils sont prisonniers à l’étage supérieur du bâtiment. »

« - Sano ? Sano est ici ? » L’elfe faisait visiblement un effort pour recouvrer une partie de sa mémoire défaillante.

Mëryl ne lui laissa pas le temps de réfléchir plus longuement, elle lui mit dans la main son deuxième poignard et lui demanda de la suivre.


« - Viens avec moi. Tu sais mieux t’en servir que moi si je me fis à mes rêves, alors sers-t-en si nécessaire. Nous montons à l’étage pour délivrer nos amis. »
Vektra était lovée sur sa couche comme un serpent, elle avait bien dormie. Quelqu'un frappa a la porte ce qui la reveilla en sursaut, son premier regard fut la place à coté d'elle, elle ne vit personne, elle regarda dans la chambre mais ne vit pas Sano...ou était il ? il avait encore refusé de passer la nuit avec elle et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi. Le coup à la porte retentit une nouvelle fois. Elle se leva et enfila une robe de soie et se dirigea vers la porte en regardant partout ou Sano pouvait bien être.

- Maïtresse, nous avons capturés deux des quatres espions qui ont pénétré dans la cité...l'un deux combat en ce moment même dans l'arene...j'étais venus vous dire également que la Matronne Baenre vous demande à son palais...
- Bien j'arrives tout de suite, déguerpissez maintenant Dit elle dans une voix glaciale. Puis elle referma soigneusement la porte, elle soupira en voyant Sano remonter par le balcon.

- Ou étiez vous passé cette nuit ?
- Je ne pouvais rester dans cette chambre Vektra vous le savez bien..
- Moui... Puis elle changea de sujet vos amis ont été....
- Capturé oui je sais...je suis allé faire un tour à la prison, mais elle est bien gardée et je n'ai pus m'approcher suffisament pour en savoir plus.
- Il faut que nous allions voir la matronne Baenre, elle m'a demandée
- Je vous suis
Vektra sortit une laisse qu'elle approcha du cou de Sano, lequel recula instinctivement en fixant l'elfe noire de ses yeux profond.
- Ayez confiance Sano, je suis de votre côté, cette laisse sera un bon moyen de ne pas attirer l'attention des gardes..
Le jeune voleur plissa les yeux et c'est d'une méfiance naturelle qu'il tendit son cou à l'elfe noire

- Si je n'ai pas passée la nuit ici Vektra vous le savez pourquoi... Elle hocha la tête et se dirigea vers la porte, Sano suivait docilement. Les gens qui la verrait ne se douteraient de rien, peut etre avait elle fait l'acquisition d'un autre esclave, ou alors elle en ramenait à la matronne Baenre.

Quoiqu''il en soit, le chemin vers le palais n'attira aucunement l'attention, deux tyrannoeil gardaient l'entrée et ils s'écartérent en grommellant devant la prêtresse Vektra. Les couloirs étaient étrangement désert, Sano mit ca sur le compte des festivités qui se déroulaient en ce moment même dans l'aréne, Vektra et le jeune voleur en laisse montérent l'escalier en direction d'une grande porte, des ornements d'araignées et de femmes dans des positions lascives ne manqua pas d'attirer le regard du voleur, il fut à la fois dégouté et impressionné par les sculptures et le travail d'orfevre.


- Détachez moi maintenant Vektra nous y sommes je dois aller dans son bureau.
- non pas encore attendez !

Sano regarda en coin la prêtresse, pouvait il encore avoir confiance en cette femme ? Elle se dirigea vers la porte et frappa trois coups. Une voix décharnées répondit de l'autre côté, et cela glaca le sang dans les veines du voleur.

- C'est votre prêtresse, Matronne Baenre, puis-je entrer ?
- Entrez !

La voix était impérative et le jeune homme savait que la personne qui se trouvait derrière la porte devait avoir un age avancé, lorsque la porte s'ouvrit, une piece aux dimensions hors norme s'étendait dans toute sa splendeur. Un bureau avec une porte au fond en bois et derrière ce bureau une femme très agée avec des cheveux en broussaille. Ses traits démontraient que ce devait être uen très belle femme dans sa jeunesse et la matronne Baenre avait depuis longtemps laissé les jeux sexuels auxquels les femmes elfes noires s'adonnaient pour se concentrer sur les complots politiques.

- Ah ! Vektra je t'attendais...
- Oui Matronne...
- Je vois que tu as avec toi une nouvelle prise...
- Oui matronne il ne vaut rien au lit mais on pourra en faire un très bon ramasseur de fientes de Tyrannoeil.
- Je vois...Patiente ici je vais chercher quelque chose dans la pièce a coté... La vieille femme se leva et se dirigea vers la porte du fond qu'elle referma derriere elle. Sano en profita pour se diriger vers le bureau accompagné par Vektra, il fouilla dans les tiroirs rapidement.
- Elle doit cacher ses laissez passer dans ces tiroirs Dit Vektra
- Et qu'est ce que vous croyez que je cherches ? Son carnet intime ?
- Ne me parlez pas comme ca Jalûk !
Sano soupira et faillit sauter de joie lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait, il regarda bien la lettre et la lut.

Par la présente missives , j'ordonnes à celui qui le lira d'obéir à la demande du porteur, Toute infraction a cette régle entrainera la mort Signé -Matronne Baenre-

Sano regarda Vektra et repris la place qu'il avait auparavant

- Filons maintenant j'ai ce qu'il faut...

La porte s'ouvrit et la matronne revint sur ce fait toute souriante si on pouvait appeler ca un sourire puis elle parla

- Sais tu Vektra que nous avons capturés 2 des 4 imbéciles qui ont osés souiller le sol de notre merveilleuse cité ?
- Oui matrone...
- et je ne pensais pas que ce serai aussi facile d'en trouver un autre...

Aussitôt, la porte de derrière s'ouvrit et elle deversa des dizaines de guerriers drows armés d'arbalétes à flechette tranquilisante

- C'est du beau travail Vektra, tu nous l'amene comme un petit chien, je suis fière de toi...
- De rien Maîtresse je n'ai fait que mon devoir...Cette femme avait trahis Sano il n'en revenait pas après tout c'était de sa faute il avait fait confiance a une elfe noire, elle l'avait attachait a une laisse. Le précieux sésame dans sa poche, si près du but, il fallait trouver un moyen de sortir de ce mauvais pas, et rapidement.
Mëryl avait repassé son amulette autour de son cou et avait repris son apparence drow. Elle ouvrait la marche et, lorsqu’un garde plus zélé que les autres avait le malheur de s’approcher d’un peu trop près de cette étrange prêtresse suivie d’une elfe de la surface, Fröhnir prenait le relais et tuait l’importun avec une aisance déconcertante. Trois elfes à la peau noire avaient déjà péri sous les lames mortelles de la tueuse, provoquant une envie de nausée chez Mëryl qu’elle contrôlait difficilement.

Arriver à l’étage des loges fut plus aisé qu’elles ne l’auraient pensé de prime abord, mais la chance faisait aussi partie de l’aventure et ni Mëryl ni Fröhnir ne s’en soucièrent. La demi-douzaine de gardes qui faisaient le pied de grue devant la porte de l’une des loges ne furent pas surpris eux non plus de voir arriver les deux jeunes femmes ; l’un d’eux lâcha même un
« enfin ! » lourd de conséquences.

Alors que Fröhnir fonçait dans le tas, Mëryl lui cria d’arrêter, qu’il s’agissait d’un piège et qu’elles étaient attendues, mais l’elfe n’entendait rien. Seule comptait sa soif de sang. Lancée à pleine vitesse, Fröhnir se laissa glisser sur le sol de pierre polie au dernier moment, évitant ainsi un premier adversaire, et lui entaillant profondément l’entrejambe au passage. Se relevant d’un bond, elle para l’assaut simultané de deux autres drows, et lança son pied dans la figure d’un troisième, puis se retourna et planta un poignard dans la gorge d’un quatrième. Virevoltant, elle se tourna de nouveau vers les deux soldats qui faisaient front, esquiva une attaque sur sa gauche, et se penchant transperça l’aisselle de l’adversaire sur sa droite qui mourut sur le coup.

Mëryl observait ce déchaînement de fureur depuis le fond du couloir et se demandait si cette elfe à l’apparence si douce était bien sa sœur. Tant de haine dans un cœur d’elfe. Cela ne se pouvait !

Il restait trois adversaires à Fröhnir. L’un avait reculé pour bloquer l’accès de la porte, et les deux autres avaient entamé un mouvement tournant pour prendre l’elfe à revers. Observant leur manège, elle se fixa, ramena ses bras armés le long de son corps, ferma les yeux et attendit qu’ils frappent.

Mëryl ferma elle aussi les yeux et hurla.

Mais lorsqu’elle les rouvrit croyant voir sa sœur morte, elle aperçut les corps des deux soldats qui baignaient dans leurs sangs. Fröhnir avait esquivé simultanément les deux épées et avait tendu les deux bras en forme de croix au moment où les drows s’étaient rapprochés, s’embrochant ainsi sur les poignards de l’elfe.

Le dernier n’eut pas le temps de fuir. Fröhnir lui lança un couteau qu’il ne pu éviter. Son œil explosa lorsque la lame y pénétra avec une extraordinaire violence, traversant le crâne et se plantant dans le montant de la porte. L’elfe récupéra la lame, et s’agenouilla sur le sol près de sa première victime qu’elle avait émasculé. Elle l’acheva avec un rictus de haine affichée sur son visage constellé de petites gouttes de sang.

Elle récupéra alors deux dagues en adamantite sur le corps des soldats morts ainsi qu’une tunique et un pantalon pas trop tâchés, s’habilla et rendit les poignards à sa sœur qui affichait désormais un air tragique.


« - Qu’y a-t-il Mëryl ? »

« - Comment as-tu fais ? c’était un véritable massacre. »

« - C’étaient des drows. Nuance. »

« - C’étaient des êtres vivants ! »

« - C’étaient des tortionnaires ! Sais-tu ce qu’ils m’ont fait endurer pendant des semaines ? Veux-tu une liste détaillée des tortures et des humiliations que j’ai dû subir ? Je suis une tueuse Mëryl. Et même si j’ai cru le contraire pendant un moment, c’est là ce que je fais de mieux. Tu devras t’y habituer. »

« - N’y avait-il pas d’autre moyen ? »

« - Derrière cette porte se trouvent peut-être Delroth et Fëriany. Comment les aider sans tuer ? »

« - Tu as raison. Allons-y. »
- Ne bougez plus Sano Rong vous êtes cernés !

La voix venait de la mère Matronne, elle avait son doigt tendus vers le voleur et les gardes s'avançaient dans le bureau. Le jeune homme réagit au quart de tour, il prit le bras de Vektra, et se plaça derrière elle en se cachant au maximum.. La prêtresse fut prise au dépourvue qu'elle en lâcha la laisse qui pendait au cou de Sano. D'un mouvement rapide il enleva la laisse et la tint a bout de bras, la chaine de métal ne pouvait pas tuer mais il pouvait se défendre un peu avec elle.

- QU'EST CE QUE VOUS ATTENDEZ !! CHIENS !! TIREZ !!

Les drows pointèrent leurs arbalètes vers le couple et tirèrent leurs flèches tranquillisantes. Vektra fut criblés de flèches et Sano se maudit de ne pas avoir prévu ce cas de figure, il aurait voulu marchander avec eux, mais maintenant, vektra n'était plus d'aucune utilité. Il lâcha la prêtresse et profita que les armes avaient crachées leur projectiles pour tenter une sortie. Il fouetta l'air avec sa laisse et toucha deux drows a leurs mains qui lâchèrent leurs armes et crièrent leur souffrances. Un cimeterre trancha l'air et Sano fit un saut périlleux arrière, posa sa main droite dans son élan sur le bureau de la Matronne et se tint en extension un moment sous le regard ébahi des quelques drows restants.

- MAIS TUEZ LE !!

dans un déhanchement, ses jambes tournoyèrent pour frapper un garde et le jeune acrobate retomba sur ses pieds derrière le bureau, face a la matrone, il fouetta de nouveau l'air avec sa laisse elle atteignit les fesses de la mère matrone qui hurla et se plia en deux sous le sourire impétueux de Sano. Il fila par la porte de derrière et se retrouva dans un couloir, les gardes étaient occupés par la santé de la mère Matronne ce qui permit a Sano de prendre de l'avance. Il courut jusqu'à ce qu'il déboucha à une intersection et se retrouva nez à nez avec une escouades de gardes qui abaissèrent leur hallebarde face à l'intrus. Sano s'embrocha presque lui même et repartit en sens inverse.

Prit entre deux feux, le voleur croisa les gardes qui sortaient du bureau de la matrone sans infléchir sa course, il les dépassa et pénétra comme une trombe dans la pièce. Il n'eut même pas le temps de voir Baenre hurler comme une dératée s'arrêta pratiquement face a Vektra et la regarda. Elle n'avait pas les yeux d'une femme qui l'avait trahis et il le comprit aussitôt. Un moment il fut tenté de l'emmener avec elle mais déjà, elle chancelait et l'effet de la drogue commençait à agir dans son corps, elle aurait été un fardeau plus qu'autre chose. Le mot qu'elle lui glissa conforta son idée de non-trahison.


-Fuit...Sano...fuit !

Des voix retentirent dans le couloirs de derrière et Sano reprit sa course dans le bâtiment. Il arriva a l'escalier et sauta sur la rampe et se laissa glisser jusqu'au réz de chaussé.Par chance, les Tyrannoeil n'était plus a leur poste, il n'aurait pas fait dix mètres qu'il aurait été immobilisé par leur regard. Deux gardes par contre étaient a une vingtaine de mètres de lui, tout en courant il fit tournoyer la laisse au dessus de sa tête et lorsqu'il jugea le moment opportun lacha l'arme de fortune qui vint se figer dans les jambes du premier drow qui tomba a la renverse. Le second lança son cimeterre à la figure de Sano qui se baissa et envoya son pied retourné dans la face du garde.

La voie était libre maintenant, il courut à perdre haleine, tout ce qu'il espérait c'était que ses amis se trouvaient avec Frohnir et Delroth à la porte principale de la ville, il avait le laissez passer et déjà des cris et des hurlements se fit entendre dans son dos à croire que toute la cité était à ses trousses...
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