[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques

Répondre
Partager Rechercher
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Thecharts Neverlie
Mais alors comment tu justifies cette incohérence béante entre ceux qui cotisent à la SECU et les autres ? Tes valeurs de fraternité, de solidarité ou de mutualisation des coûts c'est du blabla pour endormir les foules.
À part les mineurs et ceux bossant au black (edit : et les chômeurs à faible revenus et ceux ne bossant pas), il ne me semble pas qu'il y ai d'autres leviers d'exonération. Au final une très grande majorité de la population finance la Sécu.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Non je suivais tout à fait.
Notre système comprend plusieurs volets, tu le vois comme un tout et moi je te reprends juste sur le fait que sa performance économique n'est due qu'a son mode de fonctionnement et non son mode de financement.
Quand à son mode de financement basé sur la fraternité, ne va pas d'imaginé qu'il est à jamais gravé dans le marbre. Une société ça évolue et les réac comme toi ne peuvent pas toujours s’opposer à ses évolutions.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Thecharts Neverlie
Je comprends que tu éludes le sujet, mais dans les faits tu as plusieurs systèmes inégalitaires qui cohabitent sous le même toit depuis la fin de la 2nd GM. Le gouvernement a décidé d'engager un premier élan pour tailler dans les régimes spéciaux de retraite, la suite viendra dans quelques années je l'espère.
En quoi les régimes de retraite spéciaux seraient inégalitaires ?
Ils peuvent être déficitaires ou bénéficiaires, mais inégalitaires je ne vois pas.
Si tu veux en profiter, il faut accepter les contraintes qui ont justifié ce régime spécial.
Globalement, le système de santé français n'est pas très efficient car c'est un système de type 2-tiers avec plusieurs niveaux de remboursement, ce qui entraîne d'importants surcoûts en termes de gestion, avec en plus une partie des coûts qui est privatisée dans des rémunérations importantes de dirigeants et des dividendes pour les actionnaires.

Le financement est en plus assez complexe (plusieurs sources différentes) et assez contre productif économiquement car pèse principalement sur les emplois (cotisations salariales et patronales).

Pour moi (pas que pour moi d'ailleurs, c'est assez consensuel), le mode le plus efficient est un système de type single-payer avec un seul organisme qui gère tous les remboursements indispensables (à la limite, les gens peuvent prendre une assurance privée pour des trucs non indispensables, type chambre individuelle et télé à l'hosto, ou monture de luxe pour leurs lunettes, mais seule une minorité y adhérerait et ça pèserait pas sur les autres).

Et pour le financement, je pense qu'il serait beaucoup plus efficace économiquement qu'il n'y ait qu'une seule source de financement, et que cette source ne pèse pas sur l'emploi comme les cotisations salariales et patronales, mais couvre l'ensemble des revenus (par exemple l'impôt sur le revenu ou la CSG).
Citation :
Publié par Borh

Et pour le financement, je pense qu'il serait beaucoup plus efficace économiquement qu'il n'y ait qu'une seule source de financement, et que cette source ne pèse pas sur l'emploi comme les cotisations salariales et patronales, mais couvre l'ensemble des revenus (par exemple l'impôt sur le revenu ou la CSG).
Il me semble que c'était ce à quoi était destinée la CSG, du moins au départ, dans la vision qu'en avait Rocard.
Je vois passer ça sur Twitter :

received_507368289821652.jpg

Et je me demande pourquoi les bactériophages ne sont pas utilisés en Occident alors qu'il semble qu'ils soient utilisés depuis longtemps en ex URSS, qu'ils soient efficaces, ne développent pas de résistances chez les bactéries et n'entraînent pas d'effet secondaire grave ?

Je dois manquer de données, j'espère que la réponse ne se limite pas à "c'est politique" et "ce n'est pas rentable pour l'industrie pharmaceutique" :/
Citation :
Publié par Leni
Je dois manquer de données, j'espère que la réponse ne se limite pas à "c'est politique" et "ce n'est pas rentable pour l'industrie pharmaceutique" :/
C'est pas vraiment "politique". C'est effectivement pas rentable pour l'industrie pharma. Et surtout, c'est plus chiant pour les médecins. Faut identifier la souche bactérienne responsable, chercher la souche virale qui permet de la traiter, la donner au patient selon un protocole adapté etc.
C'est bien plus simple d'imiter l'agrochimie et de dire "prenez du clamoxyl matin, midi et soir pendant deux semaines", sans en avoir rien à foutre des conséquences à long terme sur les résistances bactériennes d'une part et la flore intestinale d'autre part.

La Géorgie, qui est le pays spécialisé dans ces traitements, a un institut en charge de conserver les souches de phages. Faire la même chose aux normes occidentales coûterait cher (à l'Etat) et rapporterait peu (aux entreprises). Donc on se dirige vers un effondrement sanitaire, parce que l'effondrement énergétique, l'effondrement climatique et l'effondrement économique, c'était pas encore assez.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est pas vraiment "politique". C'est effectivement pas rentable pour l'industrie pharma. Et surtout, c'est plus chiant pour les médecins. Faut identifier la souche bactérienne responsable, chercher la souche virale qui permet de la traiter, la donner au patient selon un protocole adapté etc.
La majeure partie du temps tu fais un antibiogramme qui permet de connaitre l'ATB efficace. En dehors de l'hospitalier (voir aussi en hospitalier) il n'est pas rare de prescrire un ATB à large spectre et si tu es dedans, bingo, sinon tu le changes. Il y a des MG (j'en ai un comme ça dans ma clinique) qui prescrivent au pif, mais c'est peu courant.
Les urgences de Mulhouse sont dans un état catastrophique depuis des mois. Les démissions de médecins se succèdent et le service est au bord de la fermeture.

Et ce qui devait arriver, arriva :
https://www.lemonde.fr/societe/artic...3506_3224.html

La "non-assistance à personne en danger" c'est Buzyn, Philippe et Macron qui devrait la prendre. Combien il faudra de morts pour qu'ils comprennent que l'urgence est ailleurs que d'offrir encore 11 Ma de cadeaux fiscaux à leurs potes des grandes entreprises ?
Faudra pas s'étonner si un jour ça tourne vraiment mal pour eux.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés