Je sais pas s'il est à la hauteur mais au moins il a le mérite sur le sujet d'essayer une nouvelle approche enfin non pas nouvelle un retour à la "normale". Cad que historiquement la France a parlé à la Russie de longue date.
C'est là où on voit que malgré le temps qui passe, malgré les régime et personne, ce genre de lien dans le temps ça reste. De la même manière que Russie (URSS) et USA se sont construit en s'opposant et ça persiste Trump ou pas.
Pour ça aussi que je ne crois pas trop sur la durée à ces mariages de contradiction entre Moscou et Ankara et Moscou et Pékin. Là aussi pour des raisons historique mais aussi divergence géostratégique énorme.
Mais malgré tout si on reste sur une ligne de rejet de Poutine et la Russie, il faut bien qu'il se tourne vers d'autres que nous, et les autres c'est naturellement en Asie mineur et Asie que la Russie trouve ces "amis".
Bref on peut pas se le permettre et au fond Poutine c'est pas un imbécile (lui a une vrai vision géostratégique, contrairement à Trump qui navigue à vue....)il doit bien comprendre qu'il ne peut pas se permettre de mettre tous ces oeufs en Chine au risque de se faire bouffer.
Et puis faut bien quand même qu'on règle cette guerre en Ukraine, ce n'est pas acceptable de laisser un état européen en conflit "ouvert" avec la Russie et regarder le temps passé. La seule solution c'est bien de dialoguer avec Poutine pour espérer réussir quelque chose. De toute façon cette situation elle appelle une solution politique et pour ça faut dialoguer, donc sauf à dialoguer entre nous de l a pluie et du beau temps, on arrivera à rien sans aller frapper à la porte de Poutine.
Et vu la situation en Russie, Poutine a besoin d'un succès, donc y a une vraie opportunité. Par contre en lui rendant ce service, on va le relancer. Mais bon ça serait sacrément risqué comme pari d'attendre que Poutine saute et prié pour que pour son successeur soit plus enclin à dialoguer. Vu la montée du nationalisme en Russie, je suis pas convaincu que son remplaçant serait plus disposé à régler le cas de l'Ukraine et du Donbass. Et même si le "nouveau tsar" russe s’avérait plus sympathique, là aussi c'est pas pour autant qu'il serait aimable sur cette question là, après tout il est élu, il a pas forcément envie de se mettre à dos les russes.
Bref on aurait tord de profiter de cette fenêtre ouverte, je pense que les ukrainiens aimeraient bien aussi que ça se termine aussi... Maintenant faut pas accepter tout et n'importe quoi, bien qu'au final la décision revienne aux ukrainiens.
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