Joker

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Publié par Smokeur
Ca pue le chef d'oeuvre ou en tout cas c'est bien la première fois que des trailer nous hypnotise facilement.
Ou le film pompeux bien chiant
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Publié par Benoît du Taureau
Le premier trailer de Suicide Squad était top, le second tout pourri, et le film était tout pourri.
Le premier trailer de Joker était cool, le second encore plus cool, j'espère que la logique suivra !
Moi j'ai bien aimé suicide squad

Un film de super héros de merde c'est ELEKTRA avec jennifer garner
Citation :
Publié par Percussion
Ca me donnerais presque envie de me payer une place de cinéma ....

Noté donc j'attendrais les critiques en espérant que le film soit bon.
Certaines critiques sont déjà sortis. Il y'a eu une projection au festival de Venise, le film a l'air d'être au top.
Je l'ai vu aujourd'hui (oui il sort une semaine plus tôt en belgique) et franchement génial, Joaquin Phoenix a fait un super taff que ce soit sur les expressions faciales ou même sur sa morphologie (à vue de nez, car ça fait longtemps que je l'ai vu. C'est du niveau de Bale dans the machiniste ironiquement). Par contre ceux qui comptent aller voir un film de super héros comme on nous sert depuis 10 ans facile, vous pouvez oublier.

On est à des années lumières du Joker de Jared Letho mais je ne suis pas objectif, je n'aime pas l'acteur contrairement à Phoenix
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On parle bien du Joker des comics et de ses origines possibles que j'ai trouvé crédibles personnellement.

Le Gotham prebatman est super bien rendu accessoirement, ça pue la criminalité, la pauvreté et la corruption en permanence et je trouve l'évolution du personnage très bien amenée. Dur d'en dire plus sans faire du spoil qui pique même si j'ai mis les balises y a toujours des accidents sur JoL
Vu hier en Belgique également, c'est la claque ciné que j'attendais. Phoenix, qui est mon acteur favori, joue à merveille son rôle. On l'a vu jouer toutes sortes de personnages mais pas comme celui là. On ne sait pas des fois si on doit rire ou se cacher derrière son siège.
Il y a une scène (celle quand il va voir son patron) qui est absolument bluffante, il crée un réel malaise.


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La scène où il bute le gars qui lui a filé le flingue également






Je le vois mal passer à côté de l'Oscar franchement, c'est du génie à ce niveau là et dans un autre registre que Ledger car:


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Son Joker est entre torturé, anarchiste et bien dérangé mentalement. Tout le long du film il se torture encore plus ce qui accentue le final absolument parfait. Son rire (qu'il ne contrôle pas) est d'une puissance....




Phillips m'a étonné de part sa façon de complètement "décalée" de faire autre chose que du comique même si on voit bien que Scorsese était un peu derrière lui. Réal à suivre? Je ne sais pas mais il est clair qu'il sait provoquer autre chose que du rire (ou pas ça dépend des gens).

***MONSTER SPOIL!!!!!****

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Pour une fois De Niro se fait buter par un plus méchant que lui




Allez-y franchement, de l'argent bien dépensé vous aimerez si vous ne vous attendez pas à des FX et du pan pan à la Suicide Squad. Vu aussi en atmos, son 3D et sur certains plans ça claque.


Je le répète, foncez ! Première fois que j'ai vu la salle applaudir depuis Le retour du Roi

Dernière modification par GrandCorpsSalade ; 03/10/2019 à 09h58.
Citation :
Par contre ceux qui comptent aller voir un film de super héros comme on nous sert depuis 10 ans facile, vous pouvez oublier.
Je ne crois pas que quiconque s'attende à cela en fait. Ou alors il ne faut rien avoir entendu ni lu du film. Ni même voir la BA. Tout comme toute comparaison avec Leto est tout aussi pertinente qu'avec Cesare Romero.

Par contre, Todd Phillips il faut qu'il arrête de chercher à communiquer. Qu'il se taise. Il sort un super film (qui encore une fois je pense aurait gagné à ne pas s'appeler "Joker", et thanks Phoenix), mais il se plaint à base de "on ne peut plus rien dire, c'est pour ça que j'ai arrêté la comédie". Ba non, c'est juste que tes comédies n'étaient pas drôle, n'apportaient rien, et étaient juste baser sur les même tentatives de ressorts humoristiques qui ne fonctionnaient déjà plus au bout du premier. Le service comm de la Warner doit se tirer une balle... Tout ça pour répondre à des gens qui n'ont pas vu le film (mais qui ont sur le fond parfois des éléments intéressants), alors qu'il est plébiscité par la critique dont beaucoup apportent justement la nuance qui lui est reproché.
Faire un film sur un humoriste pas drôle qui sombre, quand t'es toi même un mec qui fait des comédies pas drôles qui ne fonctionnent plus sous fond de misogynie, c'est normal que ça interpelle. Il n'avait pas besoin de s'engouffrer dans les polémiques car le film a un propos largement nuancé et intéressant, au dela d'un réel intérêt artistique.

Dernière modification par Apteis ; 03/10/2019 à 10h50.
Clairement le film de l'année, rien que pour la performance de Phoenix. S'il chope pas toutes les récompenses, je comprends rien au 7ème art.

Maintenant, j'espère que les gilets jaunes vont s'inspirer des clowns verts. Si des gens riches se font dégommer dans les prochaines jours, on pourra tout mettre sur le dos de ce film, et ça c'est magique.

Spoil une des meilleures scènes selon moi

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La scène avec le nain, omg comme la salle a ri quoi...Genre Arthur vient d'avoir une poussée de violence en tuant l'autre, et le nain qui essaie d'ouvrir la porte avec la sécurité trop haute Comment désamorcer une scène hyper violente en 30 secondes
Grosse claque en effet.

Ca a déjà été dis mille fois mais la performance de Joaquin Phoenix est incroyable. La réal, la photo et la musique sont magnifiques et donnent une ambiance unique au film, à la fois mélancolique et poisseuse. Rien que pour ça, ça vaut le coup d'aller le voir.

C'est un film très dérangeant. On est constamment partagé entre notre empathie pour le personnage (et ce dès la première scène) et la gène et même terreur face à son comportement au fur et à mesure qu'il évolue. La scène du métro en est parfaitement symptomatique:


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Arthur Fleck aide une femme (malgré lui?) qui est en train de se faire harceler et se retrouve roué de coup au sol. Puis il tire sur deux de ses agresseurs, on pourrait penser qu'il s'agit juste de légitime défense, mais le troisième est abattu de sang froid, ce qui laisse un goût bien amer au spectateur.


J'ai entendu plusieurs personnes regretter que le film soit trop proche de ses modèles scorsesiens Taxi Driver et The King of Comedy mais ça fait trop longtemps que je ne les ai pas vu pour me faire une idée. La présence de De Niro au casting n'est peut-être pas très subtil cela dit, même s'il est excellent également dans son rôle.
C'est très très bien, mais pas exceptionnel, en tout cas pas probablement au point d'avoir un Lion d'Or. Tout paraît trop calculé, que ce soit la réal, la performance de Phoenix, pour servir un script avec quand même quelques grosses incohérences. Pour moi, encore plus que Phoenix, celui qui est exceptionnel dans le film, c'est de Niro. Ça fait plus de 20 ans qu'on ne l'a pas vu jouer à ce niveau là. Je reviendrai un peu plus tard sur le détail de ma pensée. Il vaut le coup d'être vu, mais n'en attendez pas un chef d’œuvre suprême du 7ème art, comme il est vendu par certains spectateurs ou la Mostra.
Je partage ton avis Visionmaster. Je pense que ce film sera oublié dans six mois, c'est une grosse déception pour moi, ils m'avaient eu avec la hype. Phoenix est excellent, le film est bien filmé et il y a beaucoup de scènes folles, mais le scénario pêche pas mal imo. Trop calculé est le bon terme je pense, je voulais dire "scolaire" au début, c'est calibré et quasiment sans âme du coup. En plus je suis assez dégouté car les rares risques du film que le film aurait pu prendre sont désamorcés immédiatement.
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Ça aurait été stylé qu'il meurt / finisse en prison à la fin, pour dire que le Joker c'est plus une idée qu'un bonhomme.
Ça aurait aussi été cool qu'il soit vraiment le fils du père de Wayne lol. Ça doit pas marcher dans la lore de Batman mais bon on va pas se mentir, on s'en fiche. Surtout que bon, dans Batman personne sait qui c'est Joker alors que là littéralement tous les USA le savent.


Dernière chose qui rejoint le "trop calibré", parfois le film tryhard vraiment fort pour faire passer une émotion c'est franchement trop (pour moi en tout cas).
Citation :
Publié par Mimu
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Ça aurait aussi été cool qu'il soit vraiment le fils du père de Wayne lol. Ça doit pas marcher dans la lore de Batman mais bon on va pas se mentir, on s'en fiche. Surtout que bon, dans Batman personne sait qui c'est Joker alors que là littéralement tous les USA le savent.




Je trouve surtout que le message du film et les raisons de la folie du Joker sont hyper simplistes :
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Au final, il commence à péter les plombs... quand son accompagnatrice sociale lui annonce qu'il ne pourra plus avoir ses médicaments et qu'il finit ses derniers cachetons. C'est à partir de ce moment-là qu'il devient "fou" et se met à tuer des gens. Donc, au final, est-ce que le message du film, c'est juste un énième schizophrène paranoïde en rupture de traitement et pas du tout la personnalité torturée qu'on nous vend ?






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Idem pour la relation avec sa mère, c'est super simpliste et franchement bidon. Tout le début du film, on nous fait comprendre qu'il aime sa mère, en prend soin, parce qu'il sait qu'elle est un peu folle, qu'elle n'a pas un comportement super adapté tout le temps. Elle lui parle de Thomas Wayne tout le temps, avec écrit sur son front, en bien grand flashy "si je peux lui demander de l'aide c'est parce que c'est ton père" sans jamais le dire. Le Joker est normalement hyper-intelligent. Donc, c'eût été la moindre des choses qu'il soupçonne que si sa mère croyait tant en l'aide de Thomas Wayne, c'est parce qu'elle avait été une de ses amantes... et que donc potentiellement il en était le fils. Non, bah non. Joker tout con découvre qu'il est le fils supposé de TW en ouvrant le courrier de sa mère, se met à y croire sans une seule seconde remettre en question du coup le délire de sa mère, pour finalement la tuer juste par déception quand il comprend que sa mère était totalement folle aux archives de l'hôpital. Alors qu'il savait au début du film qu'elle n'avait quand même pas toute sa tête...






Allons-y pour quand même de grosses incohérences du script toujours :
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- Genre il y a des émeutes dans toute la ville et Thomas Wayne, qui est la principale cible incarnée des richissimes contre qui les clowns se rebellent, va se balader tranquillement au cinéma avec sa femme et son gosse, sans qu'aucun des émeutiers ne remarque sa présence ?

- Des émeutiers qui prennent fait et cause spontanément parce qu'un soir, un clown a tué 3 jeunes mais anonymes loups de Wall Street (enfin des loups de Wall Street dans le métro hyper mal famé de Gotham, ça colle d'enfer...)

- Joker invité au show de De Niro, qui balance son discours macabre pendant 10/15 minutes sans que personne ne lui saute dessus ou coupe l'image ? Alors même que les clowns viennent de tuer les policiers, on a un clown qui s'échappe de la scène du crime en marchant en slow-motion au milieu des policiers partis secourir leurs collègues ?? Sans même parler de la débilité des 2 flics qui se mettent à poursuivre Joker dans des wagons de métros remplis de sympathisants à sa cause, sans demander de renforts ou rien.






Enfin, au-delà de ce script qui tend quand même trop souvent vers la facilité voire le nanar, il y a aussi un élément qui vraiment bousille le film, c'est l'indigence des seconds rôles. Alors, certes, globalement on ne les voit pas beaucoup, mais à part la prestation impeccable de De Niro et dans une moindre mesure de la copine du Joker, le reste c'est juste catastrophique. Les 2 flics sont caricaturaux au possible (genre Bud Spencer et Terence Hill dans leurs plus mauvais films), Thomas Wayne est joué par un type qu'ils ont dû prendre dans la rue en bas du studio de tournage, même la mère du Joker est mono-expression tout le long et ne fait rien passer du tout comme émotion. Les 2 types du cirque aussi : le gros semble fatigué de jouer en permanence, pas une émotion sur son visage, limite c'était le balayeur du plateau qu'ils ont mis là, et le nain fait une caricature de rôle de nain...

Après, tout le reste est bien, très (trop ?) bien (car trop académique), et je ne regrette pas d'avoir vu ce film. Sans faire du Ledger, Phoenix donne à son Joker la possibilité de devenir celui de Ledger (avec quelques années de folie en plus dans la tête) et il est impossible de comparer les 2, tant on n'est pas au même point d'évolution du personnage. Mais il n'y a pas de parti pris dans le film, Phillips fait ce qu'on attend d'un grand réalisateur hollywoodien, mais pas de touche personnelle. On sent plus un film de commande qu'un film d'auteur au final.

Par exemple, bien que pas exempt de tout défaut, et moins "juste" techniquement, dans le même genre film de SH sans vraiment de contexte SH, j'ai bien plus apprécié Logan, qui a une ambiance bien à lui et pour lequel on sent la patte du réalisateur (James Mangold passé par le cinéma indépendant). Là, c'est juste un golden boy d'Hollywood formaté cinéma américain, mais parfaitement interchangeable avec un autre golden boy.

Dernière modification par Visionmaster ; 09/10/2019 à 11h36. Motif: Ledger pas Leto !! Désolé !!
C'est probablement un coup de com' mais il y aurait pas de gens qui sortent du cinéma parce que le film serait trop malsain

On dirait vraiment un produit calibré pour les spectateurs adepte de subversion, c'est peut être dommage d'y avoir coller l'étiquette "Joker - DC Comics" dessus du coup.
Le Joker est intéressant quand il est confronté à Batman, traiter juste le fait que ce soit un déséquilibré qui se grime parce que X raison(s) me parait léger. Sans parler du faite que donner une origine story au Joker est proche du non-sens.

Dernière modification par Djunn ; 08/10/2019 à 11h52. Motif: idée mal exprimée
Citation :
Publié par Visionmaster
Blablabla j'aime pas le film
Mdr, merci pour cet avis ridicule plein de copier-collers de l'internet de la mauvaise foi et de l'aigreur d'estomac.
Citation :
Publié par Alzeir
Mdr, merci pour cet avis ridicule plein de copier-collers de l'internet de la mauvaise foi et de l'aigreur d'estomac.
Oké . J'ai juste dit que j'avais bien aimé quand même, mais pas grave... Sinon, plutôt que de dire que les avis des autres sont ridicules et de les qualifier de tous les noms, tu as le droit de développer des arguments, tu verras quand tu grandiras, ça sert pour essayer d'être crédible dans une discussion.
Citation :
Publié par Mimu
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Ça aurait aussi été cool qu'il soit vraiment le fils du père de Wayne lol. Ça doit pas marcher dans la lore de Batman mais bon on va pas se mentir, on s'en fiche.


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La porte reste ouverte non?
puisqu'elle ne devient apparemment folle qu'après avoir eu le gamin, et qu'il trouve une photo signé avec un mot doux signé T.W. (Thomas Wayne)
J'ai vu le fait qu'il est possible que Wayne ait réellement tout manipulé pour enterrer le truc comme plausible.
Et que lorsque Joker trouve la photo signé, il la jette car il a choisi la version de la réalité qui le libère et l'excuse le plus.




Sinon j'ai trouvé le film moyen, mais avec une bonne fin.
assez inégal avec des fulgurance, surtout visuelles, et des maladresses/trucs pas terrible.
Ajouté à un propos pas très éloquent, malgré les sabots de 2km.
Je trouve aussi qu'il se prend grave au sérieux avec pas forcément les épaules pour tenir le truc.
Vu Joker aussi, c'est un bon film soyons clair, contrairement aux avis plus haut, les incohérences ne me gênent pas parce qu'elles s'intègrent bien à l'univers de Gotham, les seconds rôles non plus, Joaquim Phoenix est très très bon, De Niro n'est pas en reste mais ça reste bien trop académique dans l'écriture, à la manière d'un film de super héros usuel.

C'est pas le film de l'année de mon point de vue (ça reste Parasite), par ailleurs le film aurait peut être gagné à moins souligner les troubles schizophréniques d'Arthur Fleck. Mais malgré quelques fausses notes, ça reste quand même diablement bien filmé, la BO est excellente ainsi que la photo. J'ai passé un très bon moment.
Citation :
Publié par Azraëll
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La porte reste ouverte non?
puisqu'elle ne devient apparemment folle qu'après avoir eu le gamin, et qu'il trouve une photo signé avec un mot doux signé T.W. (Thomas Wayne)
J'ai vu le fait qu'il est possible que Wayne ait réellement tout manipulé pour enterrer le truc comme plausible.
Et que lorsque Joker trouve la photo signé, il la jette car il a choisi la version de la réalité qui le libère et l'excuse le plus.
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Ce que j'ai pensé sur le coup, c'est que rien n'empêche que ce soit la mère qui ait écrit ce mot doux, en imitant la signature de son fantasme... La photo avait peut-être un autre contexte. Du coup, j'ai trouvé que ça faisait vraiment "trait forcé" d'écriture : on nous démontre qu'elle est folle, mais comme on veut se faire passer pour un film complexe et mystérieux qui flatte l'intelligence du public, on réouvre la porte par un "indice" juste après avoir terminé la longue exposition de pourquoi sa mère était folle.
Le film est pas incohérent. C'est juste vous qui avez rien pigé.


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Il est mort à partir de la scène du frigo. Tout le reste du film c'est son "délire" narcissique pre mortem.
J'en reviens c'était vraiment un bon film. Même si tout n'est pas forcément cohérent avec le monde réel ce qu'on peut voir comme des incohérences.

Le film a bénéficié d'une aura et d'une belle campagne de pubs avec les médias qui ont vu à travers le personnage du Joker tout un tas de choses dont ils ont peur.

Analyse cash de Slate ici où sans pudeur le critique cinéma nous dévoile son ressenti :
Citation :
«Est-ce que c'est vraiment le bon moment pour l'histoire d'un homme blanc, aliéné et frustré, qui se tourne vers la violence, surtout si elle est centrée sur un personnage qui a déjà été impliqué dans un meurtre de masse?» s'interroge Sam Adams sur Slate.com. Le journaliste craint que le film ne se transforme en manifeste pour les incels –pour «célibataires involontaires»– groupe d'hommes déjà impliqué dans plusieurs tueries de masses.
http://www.slate.fr/story/182589/cin...crimes-fiction


CNN a particulièrement couvert le film, créant ou voulant créé une panique autour de celui ci.
Ici sous le verni anti-hollywoodien "vous n'avez pas l'excuse de l'art M. Hollywood", le Joker fait peur parce que dans le dernier Batman sombre il y a eu une tuerie.
Citation :
Falling back on the "Hey, it's art" defense also ignores why people felt uncomfortable -- namely, past associations that particularly pertain to this franchise, including the 2012 theater shooting in Aurora, Col.
Add that to recent coverage of mass shootings, and as Hollywood Reporter columnist Scott Feinberg noted, "random senseless killings don't play like they used to at the movies."
Is it likely that someone would seek to emulate that in connection with "Joker's" release? No. Is it totally far-fetched that a disturbed individual might glean the wrong message from a movie that showcases a monstrous character and seeks to conjure empathy toward him by exploring his origins? You'd have to be living in a cave, batty or otherwise, to completely dismiss those apprehensions, which have been expressed by, among others, families of the Aurora victims.
There is, admittedly, a tendency to blame media for violence -- from movies and TV to videogames --in a way that goes well beyond any correlative evidence. Sometimes, those assertions are used cynically to deflect attention from other culprits and potential causes, among them guns.
https://edition.cnn.com/2019/10/07/e...sis/index.html


L'autre analyse de CNN fait encore pire que celle de Slate puisque qu'on dirait que la personne n'a pas vu le film tant c'est déconnecté du film et pleins de peurs stéréotypés :
Citation :
While many reviewers have focused on Fleck as an "incel" hero -- his status as a sexless loner who turns to violence -- the true nature of the movie's appeal is actually broader: It's an insidious validation of the white-male resentment that helped bring President Donald Trump to power.
"Joker," at its core, is the story of the "forgotten man," the metaphoric displaced and disenfranchised white man whose goodwill has been abused and whose status has been reduced. A man who has been crushed underfoot by the elite, dragged down by equality-demanding feminists and climbed over by upstart nonwhite and immigrant masses.
https://edition.cnn.com/2019/10/06/o...ang/index.html

Ici on reproche l'utilisation d'une musique - vous sentez le désespoir des journalistes ? - :
Citation :
'Joker' uses a song by convicted pedophile Gary Glitter. He's probably making money off it
Je vous met la version Française de la "complainte" :
https://www.parismatch.com/Culture/C...philie-1651501

Ici, on élabore sur les polémiques qu'on a créé alors qu'on pourrait s'attendre à une célébration du succès :
https://edition.cnn.com/2019/10/04/m...sis/index.html
Citation :
The comic book character's nihilistic behavior — while amusing in past iterations — has taken on a new, sinister meaning with the rise of incels (involuntary celebate), men who believe they are denied sex and attention because of social and political movements. Authorities have blamed them for dozens of killings over the last few years. Those who watch the film may notice a number of similar themes.
USA Today's film critic Brian Truitt doesn't believe the controversy will hurt its box office performance since a lot of people have "had this thing on their calendar for forever." However, he feels that the film's dark themes may keep it from being a "must see" on the opening weekend.
"More than every other take, the film is really effective in imagining how someone like the Joker could rise in the real world — a person who's just been beaten down so much that he gives himself completely over to the roiling madness within," Truitt told CNN Business. "It's not an easy watch in that sense, especially in how it nails our own divided culture."
Mais c'est pas fini la Joker panic est inépuisable :
https://edition.cnn.com/2019/10/04/e...ght/index.html
https://edition.cnn.com/2019/09/27/e...rnd/index.html


Finalement après tout ces articles de presse où on sent limite une volonté qu'il y ait une fusillade il se cache une critique cinéma positive :
Citation :
'Joker' toes fine line in portraying the making of a monster
https://edition.cnn.com/2019/10/02/e...iew/index.html


C'est le fait que chaque journaliste ait une vision différente du film qui en fait sa force. Par exemple, le journaliste de Slate finit par ces deux phrases :
Citation :
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La vraie sympathie du Joker ne se porte pas vers le personnage d'Arthur, mais vers la colère qu'il représente. Le sentiment que le monde est dirigé par l'indifférence et que la meilleure arme pour le combattre est la haine. Aujourd'hui, cela semble si actuel que ça peut prendre une forme humaine.



C'est un miroir de la société américaine. Pas celle le Chicago ou le New York du siècle dernier, mais le New York d'aujourd'hui.

Et en France ça fonctionne aussi mais les personnes qui font des interprétations n'ont pas du tout la même mythologie "mass shooting de blanc" américaine.
Je met un spoil car ça parle plus du film contrairement aux extraits précédents :
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Pauvre, handicapé, agressé, humilié, le joker d’avant le joker, joué par Joaquin Phoenix, va basculer dans une folie meurtrière et vengeresse, à la suite d’une série d’injustices qui ne justifient pas ses actes, mais en font le produit d’une société. Pas seulement américaine. Le produit d'une déréalisation générale doublée d’une casse sociale.
C’est Batman : Killing Joke le comic book d’Allan Moore sorti en 1988 qui a inspiré au réalisateur Todd Phillips, ce Joker symbole des perdants, des méprisés, des écrasés. Figure lointaine du fou des fêtes médiévales ou des marginaux de Victor Hugo broyés par le système des puissants.
Le "système", ce mot vague et si contemporain, est une expression que l’on retrouve dans ce "Joker" en écho aux récents mouvements de contestation. Et à voir l’insurrection contre la police et les médias, le pillage des magasins, et la guerre aux "riches" qui l’ont bien mérité ("You get what you fucking deserve"), quitte à être assassinés, se dessine dans le film, en creux, la métamorphose d’un climat sur le point de dégénérer.


Juan Branco, l’auteur de Crépuscule, s’en est emparé sur Twitter :
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"The Joker, ôde aux luttes insurectionnelles et aux gilets jaunes en particulier, démarre en trombe au boxoffice américain. Symboliquement, c'est un énorme pas. Face à un ordre délirant et embrassant tous les excès, Hollywood choisit son camp avec courage, abattant Wayne & Batman."


https://www.franceculture.fr/emissio...9-octobre-2019

Dernière modification par Yame ; 10/10/2019 à 01h45.
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