Vous lisez quoi en ce moment (béta test) (#5)

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Publié par Monsieur Barbe
Que lire en Fantasy où Sci Fy ?

Je ne lis plus du tout et j'ai envie de reprendre une lecture pas trop long d'une bonne saga (4-6 tome?)

Un ami me parle du "Le nom du vent", vous avez un avis sur ce livre ? (il y a 2 tome il me semble)
Le secret du Ji me fais de l'oeil mais aucune idée de la qualité

Je m'en remet à vous !
Le sorceleur ? Ce n’est pas la saga du siècle mais c’est facile à lire, les personnages sont plutôt attachants et l’univers assez connu. Le gros avantage, c’est que le premier tome est une suite de nouvelles faciles à lire qui permet de découvrir les personnages clefs de la saga.
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Publié par Monsieur Barbe
Que lire en Fantasy où Sci Fy ?

Je ne lis plus du tout et j'ai envie de reprendre une lecture pas trop long d'une bonne saga (4-6 tome?)

Un ami me parle du "Le nom du vent", vous avez un avis sur ce livre ? (il y a 2 tome il me semble)
Le secret du Ji me fais de l'oeil mais aucune idée de la qualité

Je m'en remet à vous !
Je ne trouve plus rien qui m'accroche vraiment. Du coup, je me suis tourné vers les wuxia et xianxia chinois. Pas osé m'attaquer à leurs scifi.
C'est en anglais souvent approximatif mais compréhensible. Par contre, il faut aimer. La narration est la même qu'à l'oral. L'excuse est qu'ils sont payés au mot. La réalité, c'est qu'en Asie, on aime les redondances et les répétitions.
Du coup, tu as des ouvrages complètement vomitifs et d'autres où tu attends avec impatience ton chapitre du jour pour juste jeter un œil parce que ça ne raconte rien.
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Publié par Monsieur Barbe
Parler de Wuxia me fais penser à une série que j'ai beaucoup aimé, Maitre Li et Boeuf numéro 10, si vous connaissez pas, c'est sympa et léger =)
Je ne connais pas Maître Li et Boeuf numéro 10, mais si tu cherches du Wuxia sympa et léger, tu peux regarder du côté des enquêtes du juge Ti (plusieurs auteurs se sont inspirés du personnage, et certaines enquêtes ont été adaptées sur grand écran dans la série des "Détective Dee"). Ca se lit bien, et ça mélange réalité historique et un peu de fantasy.
Ah sinon, j'ai ressorti les quelques volumes de Blek le Roc que j'ai encore.
C'est kitsch, ça rappelle l'époque Buscema (pas le style, hein), mais c'est rafraîchissant.
Donc, si tu ne sais plus quoi lire, ressortir des très vieux trucs de la bibliothèque peut aussi être sympa.
Mais pas trop souvent. Sinon, tu risques l'indigestion.
La mort de la terre (et autres contes) de J.-H. Rosny aîné : l'humanité, après un désastre écologique lointain, n'est constituée que de tribus éparses qui se regroupent autour des rares oasis qui persistent dans un monde désertique. Dans ces groupements de population, on pratique l'euthanasie, on communique avec les oiseaux et on suit scrupuleusement des principes religieux qui sont dominés par l'inertie, la résignation.

L'intérêt du bouquin : suivre un personnage aventureux, résolument positif, au sein d'une humanité qui se résigne à accepter sa perte et qui côtoie une autre forme de vie : les ferromagnétaux (vivant+minéraux).

Simple à lire et relativement impressionnant dans sa manière de traiter des thèmes qui, aujourd'hui, nous turlupinent, alors que le récit date de 1910 !

Le style de J.-H. Rosny aîné est excellent. C'est de la vieille SF qui vieillit très bien, contrairement à un gros paquet de trucs.

Vous pouvez lire le récit sur Wikisource : ici


Me concernant, j'ai lu la version BnF (collection "Les Orpailleurs", que je recommande). Il y a, dans cette version, des contes de l'auteur, mais ils sont oubliables (et pas de lien avec la mort de la terre).
Des milliards de tapis de cheveux, d'Andreas Eschbach. Des artisans qui passent leur vie à tisser des tapis en n'utilisant que les cheveux de leur femme ou de leurs filles, au profit de l'empereur immortel.

Honnêtement je ne sais pas comment résumer ce livre. Le synopsis sur internet est le synopsis du chapitre 1 uniquement je pense, chaque chapitre change complètement de lieu et de point de vue. Déroutant au début, découvrir un univers aussi riche de cette façon est très agréable et lorsqu'on commence à recouper tout ensemble, qu'on réalise que tout s'emboîte parfaitement avec une facilité déconcertante, il est simplement impossible de s'arrêter de lire.
Par le biais de la Japan Expo j'ai découvert un auteur de SF Français très prometteur :
Adrien Mangold son premier roman Seconde Humanité dépeint un futur où nous n'avons pu empêcher la montée des eaux, et la nouvelle société qui en découle est confrontée à une épidémie mortelle.
L'histoire se déroule à 3 époques différentes, pour reprendre ses propos lors de la dédicace il s'agit "De la SF dans de la SF".
Le roman est bien écrit et agréable à lire. Pour un premier roman c'est clairement une réussite et bien que le livre se suffise à lui même j'espère avoir à l'avenir l'opportunité de me replonger dans cet univers.

Je vous le conseille donc fortement.
C'est publié aux éditions de l'Homme Sans Nom et vous pourrez retrouver sur leur site les 40 premières pages gratuitement pour vous faire une idée.
Pour ma part j'ai prévu de poursuivre l'exploration de leur collection qui me semble très prometteuse.
Musique
Je m'apprête à attaquer Chapterhouse: Dune.


Les suites du fils et Kevin Bidule valent le coup ou c'est vraiment une grosse montagne de caca comme semblent l'indiquer les reviews anglophones sur Amazon ?

Je parle de Hunters et Sandworms.

Franchement si c'est pour passer du style du père, certes un peu lunaire mais tellement particulier et ne prenant pas le lecteur pour un con, à un style basique pour une histoire bateau et QU'EN PLUS les personnages auxquels on s'est attaché pendant la saga sont horriblement traités, ça va absolument pas me plaire.

C'est si mauvais que ça ou pas ? Si oui, je finis Chapterhouse et je me spoile des résumés de la fin hélas et basta. Voire je me spoile même pas (y'a vraiment un horrible cliffhanger à la fin ?)
Les chardons du Baragan : de la merde
Les fruits d'or : cool
Les Faux-Monnayeurs : moins bon que prevu. Cool cependant.
La Horde du Contrevent : ugh
Nadja : sale type mais interessant.
La princesse Maleine : bof
Pelleas et Mellisande : bof
Les chants de Maldoror : lecture interrompue. J'ai passe l'age.

Je vais donner quelques autres chances a Istrati et Maeterlinck puis je pense faire un tour cote litte jp.

Pour ceux qui s'interessent a Joyce je recommende le podcast Re:Joyce : https://player.fm/series/frank-delaneys-re-joyce-92416 .
Quelqu'un peut me résumer en spoiler la fin de Dune après Chapterhouse tel qu'envisagée par Herbert ? j'ai pas envie de me gâcher tout avec les étrons du fils.


Bon sinon très bien tout ça, un style vraiment à part et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup. J'ai trouvé les Enfants de Dune et l'Empereur-Dieu très légèrement en-dessous (j'ai adoré tous les dialogues et les réflexions dans l'Empereur-Dieu mais l'histoire en elle-même est un peu chiante), j'ai vraiment adoré le dernier.

Mais ça laisse sur sa faim tout ça.
Le problème est que tout est mélangé depuis la récupération du fils et les suites.

Mais de mémoire, et ça date, c'est "simplement" une Seconde Dispersion (Diaspora), les BG et les HM ne faisant plus qu'1 sous la houlette de la blonde, là. Effectivement les promesses de ghola contenues dans le dernier Maître auraient mérité d'avoir une suite (si ça se trouve c'est fait, mais je veux pas savoir ).
D'un côté ça me faisait peur ça le truc des cellules de tout le monde, recycler des vieux personnages surtout aussi mythiques ça aurait fait un peu fanfiction de bas étage mdr.

J'ai lu un peu le résumé de Sandworms et autant l'idée de la résurgence de la menace des machines et finalement une fin qui laisse entendre qu'humains et machines finissent par arriver à vivre en harmonie, c'est pas mal. Mais la team de super héros gholas là mdr ça fait vraiment série B dans l'idée. Ça et l'ultraspice et tout, j'avais l'impression que ça banalise un récit avant tout philosophico-politico-mystique en genre de science-fiction shônen.

D'autant qu'au final Chapterhouse est une assez bonne conclusion malgré tout : le mode de gouvernement des BG triomphe sur celui des HM qui n'est basé que sur le pouvoir et la violence là où chez les BG n'importe qui en théorie peut commander, où tout le monde est uni et où être au sommet ne signifie pas avoir tous les pouvoirs. Une forme particulière et avancée de démocratie (enfin un genre de démocratie chez une élite éclairée quand-même) quoi.
Mec, j'ai rien bité à ton 2e paragraphe.

Et si ça existe vraiment, que c'est un bouquin du fils, et la conclusion officielle de la saga, je suis bien content de jamais en avoir entendu parler.
Citation :
Publié par THX
Mec, j'ai rien bité à ton 2e paragraphe.

Et si ça existe vraiment, que c'est un bouquin du fils, et la conclusion officielle de la saga, je suis bien content de jamais en avoir entendu parler.
http://wiki.dune2k.com/Sandworms_of_Dune

Fais-toi plais'



Apparemment tout a été écrit sur la page d'une page et demi de notes seulement du papa. C'est-à-dire quasiment rien quoi.
J'ai fini les furtifs de Damasio cette nuit, j'ai mis deux mois au bas mot pour le lire, entrecoupé d'autres lectures (ce qui ne m'arrive jamais). Lourdingue. J'ai beau avoir adoré la Horde et son écriture particulière, là j'ai trouvé que tant sur le plan de la langue que sur le plan politique, il versait dans sa propre caricature (j'ai encore préféré les développements politiques sur la Volte de la Zone, c'est dire). Dommage, il y a des aspects qui m'ont intéressé, notamment toute la réflexion sur la ville "intelligente" de demain, mais plus j'ai avancé dans le livre, plus je me suis ennuyé.
Tant que j'y suis. Me concernant, j'ai lu Les Furtifs rapidement, en 3-4 jours. J'ai vraiment bien aimé la lecture sur le moment même si, quelques mois plus tard, il y a des choses qui finalement m'interpellent. Je suis tout à fait content qu'un livre comme ça puisse cartonner (plus grosse vente SF fr depuis des années je pense). D'autant plus que l'éditeur, que j'aime beaucoup, le mérite (beaucoup de prises de risque, de très belles plumes).

Dans ce gros pavé jaune, il y a une dimension intime, une dimension politique et une dimension stylistique. L'aspect politique peut clairement paraître lourdingue : Damasio n'est pas subtil pour un sou (mais reste percutant, pertinent) et il peut hérisser le poil si on n'adhère pas à ses idées qui relèvent de la gauche radicale. Le livre est très clairement un hommage aux revues, aux radios, aux réseaux militants de gauche, aux ZAD et à ses potes qui sont dans cette mouvance (type Baptiste Morizot).

Je suis persuadé que celles et ceux qui ne connaissent de lui que la Horde (le moins représentatif au final) ne vont pas nécessairement terminer la lecture des furtifs.

La dimension intime est assez nouvelle et c'est celle que j'ai préféré. Damasio ne l'assume pas du tout quand on le questionne dessus. Il chie en permanence sur la blanche, l'autofiction donc ça l'emmerde qu'on puisse apprécier les furtifs pour son message sur la parentalité. C'est pourtant beau. Très beau par moment.

La dimension stylistique. Sans la horde derrière lui, il ne pourrait pas publier ça. Le style vire dans le poétique, dans l'expérimentation typo. Il reprend la polyphonie narrative mais va plus loin, peut-être trop. Il faisait déjà énormément ça dans ses nouvelles mais tout le monde s'en fout des nouvelles. Personnellement, je suis content qu'on puisse publier et vendre par milliers un bouquin comme ça : c'est une victoire éditoriale.

Le bouquin n'est pas aussi "puissant" idéologiquement que la Zone, pas aussi plaisant à la lecture/relecture que la horde. C'est un bouquin qui ressemble surtout à ses nouvelles, ses fictions radio, ses délires pendant les conférences. Pas certain que je le relise, mais très content tout de même d'en avoir profité.

Enfin, le CD est pas mal. D'habitude, c'est franchement oubliable un CD qui accompagne un livre. Mais là, t'as quand même Péchin derrière et c'est plutôt cool.
Citation :
Publié par Darwyn
J'ai fini les furtifs de Damasio cette nuit, j'ai mis deux mois au bas mot pour le lire, entrecoupé d'autres lectures (ce qui ne m'arrive jamais). Lourdingue. J'ai beau avoir adoré la Horde et son écriture particulière, là j'ai trouvé que tant sur le plan de la langue que sur le plan politique, il versait dans sa propre caricature (j'ai encore préféré les développements politiques sur la Volte de la Zone, c'est dire). Dommage, il y a des aspects qui m'ont intéressé, notamment toute la réflexion sur la ville "intelligente" de demain, mais plus j'ai avancé dans le livre, plus je me suis ennuyé.
Exactement le même avis et la même expérience de lecture.

J'ai été totalement rebuté par le mélodrame parental, le genre de truc qui ne me touche pas, mais alors pas du tout. Stylistiquement, on ne retrouve pas l’équilibre de la Zone ou de La Horde entre innovations et style classique de qualité. Effectivement comme dit plus haut ça se rapproche de ses nouvelles, sauf que là c'est un pavé de 400 pages... Et politiquement autant l'environnement et les tendances évoquées sont particulièrement pertinentes, autant pour le reste c'est quand même lourd...
La jeunesse d'Adrien Zografi : Codine, Istrati: c'est nul. Les Chardons avait ses moments, de belles images insuffisamment soutenues par le style, mais rien ici.
Les sept princesses, Maeterlinck : bof.
L'intruse, Maeterlinck : c'etait pas mal du tout ? Peut-etre que je me suis habitue aux lubies de l'auteur et que je m'interesse davantage a ce que cette piece a de particulier par rapport a ses autres mais pour une fois je suis rentre dedans
Kitchen, Banana Yoshimoto : n'avait aucune chance de me plaire.
Une affaire personnelle, Kenzaburō Ōe : c'est de la merde.
Chroniques de l'oiseau à ressort, Haruki Murakami : en cours. Mais a moins d'un retournement c'est de la merde.

Je suis mal tombe, a poursuivre. J'ai eu l'occasion de lire des necrologies / interviews de Toni Morrison suite a son deces et ce que j'ai lu m'a beaucoup plu, je vais probablement en prendre quelques uns lorsque le prix de ses bouquins sera retombe.
J'ai fini L'Homme Du Soir de Mo Hayder, je l'ai lu d'une traite mais je n'arrive pas à définir si j'ai aimé ou non. J'avais eu le même ressenti avec Tokyo qui m'avait permis de découvrir cette auteur. Le côté glauque parfaitement assumé de ses intrigues est à la fois repoussant et attirant, comme une plaie ouverte qu'on ne peut s'empêcher d'observer avec dégoût et fascination.
L'intrigue de base de L'Homme Du Soir est tout à fait sordide, mais ce sont finalement les relations malsaines - mélange d'amour et de haine - qu'entretiennent les personnages principaux (ou secondaires) qui m'ont fait ressentir le plus de malaise. Un livre dérangeant par sa façon d'explorer les travers les plus désagréables de l'être humain lorsqu'il est confronté à des situations terribles.
Mais l'auteur a un sacré talent pour parvenir à me garder scotché au bouquin malgré/grâce à ça !
Citation :
Publié par Heathcliff

Je suis mal tombe, a poursuivre. J'ai eu l'occasion de lire des necrologies / interviews de Toni Morrison suite a son deces et ce que j'ai lu m'a beaucoup plu, je vais probablement en prendre quelques uns lorsque le prix de ses bouquins sera retombe.
Elle est éditée en poche chez 10/18. Pas besoin d'attendre.
Je viens de finir l'intégral 1 des Annales de la Compagnie Noire et c'est de la balle. Style rafraîchissant, une vrai progression de l'histoire et des personnages, des nuances de gris partout (ou presque) , de l'épic à foison...
Kisanga, d’Emmanuel Grand. Super polar dont l’intrigue (contemporaine) se passe principalement en RDC. Politique, industrie, mercenariat, etc. je conseille. Il est vraiment bon.
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