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Publié par Patrick Dan
Ah mais t'es sérieux? Je pense qu'il faut aller très loin au fin fond de l'amazonie pour trouver un pauvre qui ne comprend pas l'usage de la monnaie hein.
Les statistiques montrent tout de même qu'un certain nombre d'entre eux ont su trouver le chemin d'un marché pour acheter à manger. On peut espérer que le reste suive bientôt.
https://www.who.int/fr/news-room/det...un-report-says

Ben file tes stats à l'ONU....
Citation :
Publié par Meine
Tiens, le graph issu du rapport complet, pas seulement sur trois ans. Entre 2005 et 2017, plus de 120 millions (deux fois la France, à peu près) sont sortis de la sous-alimentation. Encore un sale coup du libéralisme surement.

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Et ça n'empêche pas la tendance à s'inverser depuis 2014... Après oui, peut être qu'il vaut mieux faire du tabac et vivre dans les inondations et les famines, cultiver du cacao et de l'huile de palme en causant des désastres sanitaires et du travail des enfants... Le tout au lieu de produire de l'alimentation locale...

Entre 2014 et 2017, ça a augmenté de 40 millions et ça a continué d'augmenter en 2018...
Citation :
Publié par Meine
La paupérisation elle se passe dans les pays riches, la plupart des pays très pauvres ont connus une régression sans précédent de la grande pauvreté depuis les années 70, avec une accélération ces 20 dernières années, donc une amélioration de leurs conditions de vie.
Justement c'est très intéressant ce que démontre ces faits. Le fait de donner des salaire plus important et plus nombreux, augmente l'économie local/nationale en créant d'autres activités annexe et sortant les gens de la misère. Soit un cycle économique vertueux.
Bref que du lieu commun.

Alors comment on en est arrivé a l'idéologie que l'optimisation ultime économique, consiste a réduire les salaires et précarisé le travail ?
Paradoxe quand le même courant de pensé se gargarise de la sortie des populations de grande pauvreté pour justifier les bienfaits systémique

C'est pour ça que je parle de phénomène rebond, car finalement collatérale non voulu et non désiré. Car les industrielles se plaignent de l’augmentation des salaires, pour justifier de nouvelles délocalisations/automatisation.
Du coup mettre en valeur les bienfaits d'une pensé, alors que la réussite consiste justement dans l'application de l'exacte oppose de ce qu'elle propose, est tout de même comique.

Mis sous cette perspective finalement, cela argumente que ce modèle de pensé n'est justement n'est pas bon. Et que dans un cadre de libre échange telle qu'il a été conceptualisé, avec un système de collaboration mutuellement profitable. On aurait pu d'une dopé ces économies (et sortie du coup de la grande pauvreté), gagnant de nouveau marché tout en préservant les économie existante, et de deux en limitant la part de profils comme effet rebond d’accroître la liquidité en circulation.
Mais la on est dans un monde Bisounours, car on ne sais pas échanger sans être en guerre économique, d'ou les limites du libre échange...
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Citation :
Publié par Cefyl
Ben à quoi te sert l'argent si tu ne peux pas te payer la nourriture. Tu démontres que les gens sortent de l'extrême pauvreté depuis des années mais d'un autre coté, les études montrent que l'insécurité alimentaire grave augmente année après année... Après les causes sont aussi diverses que variées, allant des conflits à la baisse de production agricole locale (au profit souvent de produits d'exportation) ainsi que la sécheresse et les inondations.
Ou ca ? tu as un pays en tête en particulier ?
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On est plutot sur la tendance inverse a priori.

Edit : oops j'avais zappé une page de discussion
Citation :
Publié par Hutch
Edit : oops j'avais zappé une page de discussion
Oui, sur la dernière page, il y a les sources qui montrent que ça augmente sans discontinuer depuis 2014. Et même si, comme le dit Meine, ça va grandement mieux qu'en 1970, il n'empêche que ces 4 dernières années, 40 millions de personnes en plus se retrouvent en sous nutrition.
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Citation :
Publié par Pile
Je trouve cela excessivement flippant et j'ai du mal à croire à une potentielle anomalie anecdotique
Attention, rien que le conflit au Yemen qui a débuté 2014/2015, c'est plusieurs millions de gens concernés par les problèmes de sous alimentation. On doit bien avoir 4 ou 5 millions de personne touché directement par le conflit (si c'est pas plus).
Ensuite le Venezuela pareil combien de gens qui souffrent de sous nutrition à cause de la situation ? plusieurs millions.
Rien qu'avec ces 2 pays on doit être à 10 millions de personne qui souffrent plus ou moins de la mal nutrition.

Tu ajoutes Soudan, Syrie, Lybie etc.... et une grosse partie des 40 millions de hausse de 2014 à aujourd'hui doit s'expliquer uniquement par les conflits ou grave crise économique interne.
tout à fait mais ce n'est pas le seul facteur. J'avais noté ceci plus tôt :


Citation :
Après les causes sont aussi diverses que variées, allant des conflits à la baisse de production agricole locale (au profit souvent de produits d'exportation) ainsi que la sécheresse et les inondations.
Par exemple certains pays concernés privilégient la culture pour exportation aux dépends de la culture agricole locale par exemple et le défrichage entraine des sécheresses et des inondations (eau non retenue dans les sols pour les 2 cas).


Reste qu'à coté, tu as des gens qui sont sortis de l’extrême pauvreté en travaillant, par exemple, dans la culture pour l'huile de palme ou de cacao (et plein d'autres) qui est dévastatrice à moyen termes (très forte déforestation et destruction de l'environnement et de la biodiversité). Aussi, ces cultures poussent au travail des enfants.

Après, Meine disait qu'il vaut mieux avant tout sortir de l’extrême pauvreté mais je ne suis pas d'accord. Encore un exemple, quand on voit ce qui est mis en place dans l'industrie textile en Inde ainsi que dans de nombreuses entreprises en Chine, on se rapproche plus de l'esclavage qu'autre chose (j'ai halluciné sur le principe des filets anti suicide dans les boîtes), sachant qu'en plus, on peut se permettre de faire bosser les gens (dont les enfants) au milieu d'une toxicité très importante.
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On stagne, on baisse, on régresse... Que la Chine et l'Inde soient devant nous, c'est une fatalité à terme. Mais l'Italie et le Royaume Uni ?
Aucun des présidents qui se sont succédé depuis 2002 n'a rien fait pour la recherche française.
Citation :
A quoi attribuer cette régression ? Probablement à la mise sous tension du système de recherche par les politiques gouvernementales depuis une quinzaine d’années au moins – la crise de 2004, avec le mouvement Sauvons la recherche pouvant constituer un repère temporel. Restrictions budgétaires, incapacité à conduire une politique de l’emploi scientifique ambitieuse, mais aussi accumulation de réformes du financement, avec des appels d’offres de court terme attribués à des individus remplaçant des crédits attribués sur des projets collectifs de moyens terme… le résultat est lamentable, comme prévu par les observateurs de la vie de labo.
Lorsque l’on voit des chercheurs de plus en plus mobilisés par la recherche de crédits au détriment de leur activités de recherche, des directions d’organismes qui parlent plus souvent structures managériales que contenus scientifiques, des gouvernants qui exigent des résultats rapides pour justifier des crédits… tout cela ne pouvait que produire cette régression. Pourtant, la qualité des chercheurs n’a pas baissé, les recrutements sont toujours plus sélectifs, certains atouts de la recherche française (comme l’apport des ingénieurs et physiciens aux autres disciplines, voir le record récent de l’IRM Iseult, du CEA, au service de l’exploration des fonctions cérébrales chez l’être humain).

Ânerie de gros calibre
L’un des principaux freins à une politique de recherche publique ambitieuse réside dans le dogme de l’emploi public. Sa diminution ou sa stagnation est recherchée, et appliquée dans l’Enseignement supérieur et la recherche par le gouvernement. Ce blocage purement idéologique pèse son poids de stupidité et d’incohérence.
L'idéologie du "projet", la haine de la fonction publique...
https://www.lemonde.fr/blog/huet/201...t-6-milliards/

C'est pénible d'être gouverné par des cons.
punaise derrière l'Italie la honte quoi.... J'adore surtout dans tout ça c'est quand on écoute nos politiques c'est une priorité, et puis quand on regarde juste les faits ben y a un sacré décalage... Or je ne sais plus la phrase exact et qui l'avait prononcé mais "la recherche d'aujourd'hui, c’est la croissance de demain" ou "les emplois de demain" enfin quelque chose comme ça.
Et puis c'est des emplois hautement qualifié, et ça évite de les voir partir ailleurs... j'en connais des gens de la fac qui se sont barrés à l'étranger. Même pas à cause du salaire, ou du mieux vivre, non juste pour avoir la chance de bosser dans le domaine de la recherche. C'est quand même triste de former des gens, et des bons et rien faire pour les garder juste en offrant des postes en gros.
Citation :
Publié par Aloïsius
Aucun des présidents qui se sont succédé depuis 2002 n'a rien fait pour la recherche française.
En France avec un doctorat t'es payé comme un bac+2 et le sommet de la réussite scolaire est de s'ouvrir les portes de l'accès à un bullshit job surpayé. À partir de là faut pas trop s'étonner.

Dernière modification par Soumettateur ; 09/07/2019 à 19h37.
Citation :
Publié par Soumettateur
En France avec un doctorat t'es payé comme un bac+2 et le sommet de la réussite scolaire est de s'ouvrir les portes de l'accès à un bullshit job surpayé. À partir de là faut pas trop s'étonner.
Pas forcément, c'est juste qu'il y a de moins en moins de postes, que dans le pire des cas c'est devenu de la reproduction des élites (candidat locaux etc) et qu'au final, tu fais que 25% de recherche vu que le reste de ton temps est passé à régler les problèmes administratifs de fonctionnements d'équipes et de montages de dossiers pour espérer avoir un fond de roulement pour le fonctionnement de ta recherche.

Après ça on a l'autre tanche de Philippe qui vient dire "Réformer c'est choisir" en sous entendant qu'on devrait nous même se couper des membres pour coûter moins cher.

J'en connais une paire qui sont partis bosser ailleurs vu la considération qu'on donne à la recherche chez nos politiques mais encore plus qui sont restés et essaye de se battre pour sortir des résultats par respect pour leur formation et leur pays alors que des ponts d'or existent à 200 km max (Coucou le Luxo).

Par contre, faut pas se leurrer, ça baisse depuis un moment et ça finira par tomber. Par contre il y aura pas de privatisations, hein, la recherche fondamentale ça rapoorte rien à courte échéance donc une fois cette dernière défoncée, les applications suivront et puis après, plus rien...

J'estime l'horizon du néant de la recherche française à 15-20 ans si rien n'est fait, mais ça reste mon avis et ça peut être moins si les individus se lassent plus vite.
Citation :
Publié par Aloïsius
On stagne, on baisse, on régresse... Que la Chine et l'Inde soient devant nous, c'est une fatalité à terme. Mais l'Italie et le Royaume Uni ?
C'est marrant dans mon domaine de recherche (l'éco) l'Italie et la RU sont deux modèles vraiment différent. Au RU les profs sont vraiment inciter à rapporter de l'argent à la fac et sur les fiches de postes il faut pouvoir démontrer sa capacité à gagner des projets, un peu l'inverse de ce que l'article dénonce. Ils ont d'ailleurs très peur avec le Brexit de voir les projets européens leur échapper et faire péricliter le modèle. Par contre c'est vrai que les financements de l'état sont attribuées aux universités en fonction de la qualité de la recherche.

L'Italie par contre a un modèle plus proche de la France, ils forment des très bons chercheurs mais beaucoup quittent le pays par manque de débouché. Je suis assez étonné de les voir devant nous si le comptage est fait au niveau des universités.
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