On a jamais vécu dans une période d'informations aussi intense, tellement intense que ça en devient compliqué de trier le vrai du faux. Vous parlez d'état qui cache l'information mais lol, vous êtes nés en 2010 ? Si Macron mate le cul d'une meuf, ça fait la une de toute la presse. Pendant ce temps là, Mitterrand avait une deuxième femme et une fille cachée et tous les journalistes le savaient pendant 10 ans sans que ça sorte jamais.
Vous parlez de manipulation des médias et de fake news, sans déc, l'état fait de la propagande. Le Rainbow Warrior ça vous parle ? Les paillotes corses ? Les écoutes de journalistes depuis l'Elysée dans les années 90 ?
Vous parlez de corruption parce que Macron est pote avec Niel ou Arnault ou je ne sais qui. Avec d'ailleurs bien peu de faits. A côté de ça, on en parle des affaires Elf, des HLM de Paris, de la MNEF et j'en passe ? Et tout ça c'est du factuel.
Je trouve l'état actuel de la liberté d'expression et de la presse en France n'est pas si mauvaise surtout pour les raisons évoquées par Dawme ci-dessus.
Sans pour autant remonter à Mazarine et à Elf, rien que les affaires Bygmalion, Clearstream, sang contaminé, les sondages commandés par l'Elysée, les emplois fictifs à la mairie de Paris, les casseroles de Fillon qui n'ont refait surface qu'il y a peu et j'en passe, elles ont éclaté dans la presse que plusieurs années après le déroulement des faits. Aujourd'hui, on a des Bayrou et des Ferrand qui se font éjecter ou downgrader à peine nommés, une affaire Benalla qui éclate 2 mois et demi après le déroulement des faits, et une histoire de vente d'armes qui se profile.
On pourrait penser que les ex-"gros" partis disposaient de "soupapes de sécurité" chez les médias pour éviter que leurs traficotages dont bon nombre sont cités au dessus fuitent dans le domaine public avant que ça n'ait plus d'importance. Chose que LREM, tout jeune mouvement hétéroclyte qu'il est, ne dispose pas encore des appuis nécessaire pour empêcher que le nom d'Alexandre Benalla demeure inconnu du public jusqu'à la campagne de 2027. Pour la démocratie et la liberté de la presse, de ce point de vue là, l'élection de Macron est au contraire une aubaine.
Ensuite, il faudrait voir l'impact réel de ces mesures. J'ai comme l'impression que comme d'hab, le pouvoir en place a voulu faire plaisir mais qu'en pratique, cela ne sera pas plus appliqué que les lois précédentes. D'ailleurs, ce genre de choses a le don de m'agacer.
Il y a ça aussi, et je vois une autre raison valable : tout ce qui peut faire chier un minimum les GAFA est bon à prendre.
|