Démission pour une reconversion professionnelle

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Bonjour petite grosse question ^^"

Ma copine est actuellement en hôtellerie à mi temps(donc pas cool financièrement).

J'ai proposer à mon patron (qui recherche du monde) un poste pour copine, si ça mlintéressait etc

Bref c'est le cas il s'est renseigné auprès de pôle emploi et pourraient éventuellement faire un contrat poei(si j'ai bien comprit financer par pôle emploi).

Le soucis vient maintenant, le conseiller pôle emploi lui conseil de faire un licenciement à l'amiable ou une rupture conventionnelle, le soucis c'est que sa boîte ne veut pas(elle a demander tout à l'heure).

Ma question est la suivante, si elle démissionne, pôle emploi lui financera la formation?(en sachant qu'après une démission, elle aurait pas le droit au chômage (pendant 4 mois je crois)).

De même qu'en faisant exprès de mal faire son travail actuel, sa chef lui a fait comprendre qu'elle ferait trainer les choses pour son licenciement :/ (je trouve pas ça correct dans le sens où elle la bloque pour avoir un meilleur travail et ainsi une situation plus stable ...)

Merci à vous(en espérant avoir été assez clair ^^")
Citation :
Publié par Neirdan
Pôle emploi ne financera pas après une démission, il me semble.
A part l'abandon de poste, je ne vois pas d'autre solution
Le soucis de l'abandon de poste : sa chef lui a dit qu'elle attendrait plusieurs mois ...

C'est fou ses lois qui empêchent les gens de vouloir s'en sortir :/
Citation :
Publié par RiC
Elle devrait demander à pôle emploi.

++ RiC
Ouaip elle va faire ça demain, comme ça elle sera fixée :/, en espérant que ça soit positif pour elle ... :/
Lol. C'est sa patronne qui se fait blâmer alors que ton patron essaie d'avoir un employé gratis financé par l'état.

Really ?

Accessoirement c'est un dispositif d'aide à l'embauche et ta copine a déjà un taf. En plus dans l'hôtellerie où ça recrute pas mal. Si elle est à mi-temps j'en déduis que c'est plutôt son choix (à moins d'être dans un coin paumé et encore...).

Du coup dans l'affaire c'est pas trop sa patronne le souci... Désolé.

Dernière modification par Jyharl ; 10/06/2019 à 15h28.
Citation :
Publié par Jyharl
Lol. C'est sa patronne qui se fait blâmer alors que ton patron essaie d'avoir un employé gratis financé par l'état.

Really ?
Elle quitte un mi temps pour un temps plein

En sachant que la formation ne dure que 400h.

Où est le problème de vouloir quitter un mi temps pour un temps plein? Donc oui je plaints sa chef qui empêche quelqu'un de vouloir s'en sortir financièrement ._.

Edit : non dans la region y a que du mi temps en hôtellerie, et même si ça n'était pas le cas, c'est pas un job de rêve de nettoyer la merde des gens jusqu'à la retraite ._. (Mais je t'en prie, prend sa place ^^)
Citation :
Publié par becker
Elle quitte un mi temps pour un temps plein

En sachant que la formation ne dure que 400h.

Où est le problème de vouloir quitter un mi temps pour un temps plein? Donc oui je plaints sa chef qui empêche quelqu'un de vouloir s'en sortir financièrement ._.

Edit : non dans la region y a que du mi temps en hôtellerie, et même si ça n'était pas le cas, c'est pas un job de rêve de nettoyer la merde des gens jusqu'à la retraite ._. (Mais je t'en prie, prend sa place ^^)
Il n'y a aucun problème (bien au contraire) à vouloir passer sur un temps plein. Le problème c'est de vouloir utiliser un dispositif censé aider les demandeurs d'emploi qui galérent alors qu'elle a un job (pourri peut être mais un job quand même).

A moins qu'il s'agisse d'un poste hautement qualifié (ce dont je doute vu le POEI), aucun manager digne de ce nom n'attend une productivité optimale de la part d'un nouvel employé avant quelques mois. Là ton patron il essaie juste d'économiser trois copecs. C'est lui qui la mets dans l'impossibilité de démissionner pour économiser 2000€ sur le dos de ta copine. Du coup, c'est p'têt aussi bien qu'elle aille pas bosser pour ton patron si le mec essaie de grappiller une somme aussi dérisoire.

Pour ce qui est de prendre sa place, non merci, j'en ai bouffé pendant des années quand j'étais plus jeune.
Jyharl a entièrement raison.
Il s'agit d'un jeu dont une, les règles sont débiles, mais ça c'est une faute à multiples facteurs, et de deux, dont le joueur lésé est l'employeur actuel en faveur d'un autre joueur, l'employeur potentiel.
La rupture conventionnelle n'est pas une obligation pour l'employeur selon le code, et j'ai envie d'ajouter qu'il n'y a pas de faute morale non plus, c'est le potentiel employé et sa salariée qui la commettent en détournant un dispositif non dédié à cette situation.

Ceci étant dit, à la place de son employeur actuel, face à la menace de l'abandon de poste, je signerai la rupture parce que c'est le mieux pour l'entreprise : le point de non-retour est franchi.
Bah non, abandon de poste ça implique pas énormément de chose pour l'employeur.
La procédure peut durer des mois s'il décide de laisser traîner et pendant ce temps il verse pas de salaire. Et s'il est sûr que l'employé qui s'est barré ne reviendra pas il peut déjà recruter.

Bref, si le but est de toucher le chomage en démissionnant, le plus sûr reste d'attendre 4 mois (si on peut se permettre) et je crois pas que ça empêchera ta dame de faire sa formation via POEI, par contre elle risque de ne pas être payé, si vous pouvez encaisser 3 mois sans son salaire ça devrait le faire.
Ouaip pas de rupture conventionnelle ni licenciement à l'amiable , alors qu'elle s'est tout de même proposée à rester jusque fin août (juillet et août étant les mois où il y a le plus d'activités), malgrés ça elle ne veut pas.

Pour le poei le soucis c'est que c'est financer par le pôle emploi, tenir 4 mois sans 2 ème revenu ça serait assez tendu, donc la seule solution ça sera de mal faire son travail afin que les clients de l'hôtel gueulent (franchement ça l'emmerde de faire ça, mais si elle a pas le choix :/ ).

Et effectivement, pour l'abandon de poste elle lui a dit qu'elle pourrait faire durer ça quelques mois.

La seule chose que je trouve regrettable, c'est qu'elle a toujours rendu service quand ils avaient besoin, mais quand c'est dans l'autre sens, on voit plus personne.

Merci à vous quand même, elle ira demain matin se renseigner et elle verra :/.
Bah c'est pas gratuit une rupture conventionnelle, même à l'amiable ça ne revient pas moins cher qu'un licenciement.

PS : Et négocier un abandon de poste est illégal. Ca se fait, mais c'est illégal.

Dernière modification par Metalovichinkov ; 10/06/2019 à 19h06. Motif: Correction parce que ça n'avait aucun sens, faut pas poster et jouer en même temps...
Citation :
Publié par Lyen
Et chercher du taf ailleurs que chez ton patron ?
C'est plus une question pratique :

Elle a de l'expérience qu'en hôtellerie (y a pas d'hôtel dans la ville)
Mon boulot est à 5 minutes à pied, en + de gagner entre 400 et 500 euros/mois de plus, elle fait une économie de carburant ^^

Après si elle n'a pas le choix, elle cherchera ailleurs ^^, mais c'est une assez bonne opportunité je trouve.
Citation :
Publié par Metalovichinkov
Bah c'est pas gratuit une rupture conventionnelle, même à l'amiable ça ne revient pas moins cher qu'un licenciement.
Une rupture conventionnelle, quand elle convient aussi au patron, c'est mieux qu'un licenciement. Le patron a ainsi l'assurance que l'employé n'ira pas aux prud'hommes.

Quand le rapport de force est inversé et que c'est le patron qui veut se séparer de l'employé (surtout à l'étranger mais c'est valable pour la France), il propose des indemnités de départ en échange de la signature de la rupture conventionnelle.

Ca se fait quand l'entreprise sait qu'elle n'a aucune base légale pour procéder au licenciement et qu'elle perdrait au procès. L'indemnité de départ est un % de ce que l'employé peut espérer aux prud'hommes. Les avocats conseillent généralement aux employés d'accepter d'ailleurs sur la base de "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras".
Euh, ouais, ca dépend hein. "Les avocats" vont pas te conseiller d'accepter trois cacahouètes, surtout que la limitation des indemnités aux prud'hommes est contraire à la loi européenne et s'est faite défoncer par plusieurs verdicts rendus.
En l'occurrence pour faire partir un employé volontairement il faut qu'il y gagne quelque chose par rapport à rester dans l'entreprise à gratter son salaire tous les mois. Sujet que je maitrise assez bien par les temps qui courent
Citation :
Publié par Zygomatique
Euh, ouais, ca dépend hein. "Les avocats" vont pas te conseiller d'accepter trois cacahouètes, surtout que la limitation des indemnités aux prud'hommes est contraire à la loi européenne et s'est faite défoncer par plusieurs verdicts rendus.
En l'occurrence pour faire partir un employé volontairement il faut qu'il y gagne quelque chose par rapport à rester dans l'entreprise à gratter son salaire tous les mois. Sujet que je maitrise assez bien par les temps qui courent
Tu es sur que l'indemnité limité aux prud'hommes est contraire aux lois européennes? Je travaille en Belgique, et j'ai cru comprendre que le licenciement a un prix, en mois de salaire et dépendant de l'ancienneté.
Pour le licenciement abusif, en France, oui. Le raisonnement est que le plafonnement d'indemnités suite à un préjudice n'est pas conforme. Rappelons que par définition cela ne concerne que des entreprises délinquantes condamnées à réparation.
Citation :
Publié par Zygomatique
Euh, ouais, ca dépend hein. "Les avocats" vont pas te conseiller d'accepter trois cacahouètes, surtout que la limitation des indemnités aux prud'hommes est contraire à la loi européenne et s'est faite défoncer par plusieurs verdicts rendus.
En l'occurrence pour faire partir un employé volontairement il faut qu'il y gagne quelque chose par rapport à rester dans l'entreprise à gratter son salaire tous les mois. Sujet que je maitrise assez bien par les temps qui courent
Ben oui c'est évident que si l'entreprise propose un mois de salaire, l'avocat ne va pas dire oui.

M'enfin dans la grande majorité des cas (ex: moins de 5 ans d'ancienneté), l'employé peut espérer entre 2 et 4 mois de salaire. L'entreprise proposera généralement 3 mois et l'avocat conseillera d'accepter parce que prendre le risque de se faire recaler aux prud'hommes pour gratter juste 1 mois de salaire en plus ne vaudra pas le coup.

Et dans mon intervention le choix n'était pas entre rester en poste ou accepter l'indemnité de départ mais accepter l'indemnité de départ ou aller aux prud'hommes. Dans les deux cas l'employé perd son taf.

Perso j'ai vu pas mal d'exemples où les employés sont montés sur leur grands chevaux et sont descendus très vite sur terre après avoir consulté un avocat (d'ailleurs je ne sais pas pourquoi tu mets le mot "avocat" entre guillemets...).
Le patron actuel de ta copine devrait accepter un accord à l'amiable. Dans ce type de secteur, c'est pas les causes de rupture qui manquent et qui peuvent arranger les deux parties.

Par contre, son refus doit cacher quelque chose, soit ta copine travaille très bien et ca le fait chier de s'en séparer, soit il veut la faire chier pour x raisons. Mais normalement ce type de profil est très rapidement retrouvé...

Niveau Pole Emploi, ya qu'eux qui sauront répondre à ta copine. Si elle argumente comme quoi c'est pour aller vers un temps plein, meilleur salaire, etc... Pourquoi pas.

Donc je dirais de faire dans l'ordre :

- Aller chez Pole Emploi, et demander les conditions pour avoir les avantages, si une démission est éliminatoire, etc...
- Si positif, argumenter auprès de son patron actuel. Lui faire comprendre que si c'est pas aujourd'hui qu'elle se barre, ca sera demain (dés qu'elle aura une autre opportunité), etc...
- Si la réponse de Pole Emploi est négative, voir avec son patron si il n'y a pas moyen de faire plus d'heures, autre poste dans la boite, etc... afin d'avoir un meilleur salaire (si c'est la raison principale de son envie de voir ailleurs).

Mais il faut faire attention à deux choses :

- Ton patron veut l'engager en gros, en utilisant un système ou il payera presque rien... Qu'en sera t'il une fois cette période terminée et ou il devra lui faire un contrat ou il payera pleins pots? Si c'est pour se retrouver au chômage dans x temps, c'est un peu con de faire tout ca.

- Ne pas trop faire chier son patron actuel, surtout si ya rien de concret derrière. Un moment ce dernier pourrait sentir que ta copine n'en a plus rien à foutre et casser son contrat. C'est pas les candidats qui manquent pour ce genre de poste.

Comme le dit le vieux dicton, "Mieux vaut un tu l'as que deux tu l'auras"...

Maintenant, si son envie de quitter ce secteur, de faire plus d'heures et de gagner plus est mûrement réfléchie. Et même si ca ne s'arrange pas pour cette fois, qu'elle entame un processus pour s'en sortir (formation en dehors des heures de taf, etc...).

Ya pas de secret, un moment faut morfler un peu si on veux rester dans les clous et assurer un avenir meilleur...

Exemple, un moment j'avais accepté un travail mi-temps comme homme d'entretien dans une maison de retraite, avec pour projet de faire des études d'aide soignant...

Ben pendant 2 ans, j'ai cumulé mon mi-temps, les cours, les stages, etc... comme ceci :

- Lundi : cours de 08h30 à 16h00
- Mardi : cours de 08h30 à 16h00
- Mercredi : travail de 09h00 à 14h00
- Jeudi : travail de 09h00 à 14h00
- Vendredi : travail de 09h00 à 14h00
- Samedi : travail de 09h00 à 14h00
- Dimanche : stages de 07h00 à 16h00

J'étudiais et je faisais mes rapports et travaux en semaine après le taf. Pendant 2 ans, ou je gagnais donc 800-900 euros/mois. Aucun jour de répits, et je prenais encore mes jours de VA pour compléter mes stages car j'avais pas assez avec mes dimanches.

J'étais sur les rotules quand j'ai obtenu mon diplôme, mais le jeu en valait la chandelle, ca m'a ouvert plein de possibilité et j'ai été embauché dans une boite, ou je suis depuis 3 ans, ou j'ai un bon salaire et ou j'ai pu monter les échelons, j'ai un CDI, je gagne 2.000 euros net/mois + avantages.

Sans ce "sacrifice" je serai toujours en train de récurer des chiottes pour 800-900 euros/mois.
Citation :
Publié par becker
La seule chose que je trouve regrettable, c'est qu'elle a toujours rendu service quand ils avaient besoin, mais quand c'est dans l'autre sens, on voit plus personne.
Classique.
C'est le monde du travail qui t'apprend à savoir dire "non" et à t'en donner les moyens.
Ah mais voila la raison pourquoi ils veulent pas la lâcher... j'avais zappé ce détail.

Das ce cas, ca va être coton de négocier quoi que ce soi, si elle a l'étiquette de "bonne à tout faire qui dit jamais non". Car une fois qu'elle va le faire, ca va être le drama assuré "Comment ose tu nous faire ca, après tout ce qu'on a fait pour toi", etc...
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