[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

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Citation :
Publié par Aloïsius
La dernière tuerie en date aux USA était l'oeuvre, à nouveau d'un "incel".
https://edition.cnn.com/2018/11/04/u...dio/index.html

En attendant le prochain. Il était aussi un peu raciste semble-t-il.
C'est horrible ceci dit je ne vois pas ce qu'un fait divers vient faire ici ?
Il y avait des revendications ?
Une portée politique ?
Citation :
Publié par gnark
C'est horrible ceci dit je ne vois pas ce qu'un fait divers vient faire ici ?
Il y avait des revendications ?
Une portée politique ?
On a un individu qui en voulait à mort aux femmes, critiquait les couples mixtes et faisait l'objet de plainte pour harcèlement. Je crois que ça suffit en soi...
C'est la même "idéologie" qui était derrière l'acte de Alek Minassian au mois d'avril dernier à Toronto. C'était la même haine des femmes qui animait Elliot Rodger à Isla Vista en 2014.

À chaque fois, le tueur défend sur internet les "droits des hommes" et en veut à mort aux femmes castratrices qui le rejettent, plus particulièrement aux féministes.
Et c'est d'ailleurs plus vieux que la popularisation d'internet car c'était aussi le motif de Marc Lépine à Québec en 1989. Dans ces conditions, c'est difficile de ne pas voir un pattern...

Dernière modification par Helburt ; 04/11/2018 à 20h53.
Les "incels" par définition c'est pas juste des célibataires frustrés, le terme en lui même désigne un mouvement avec une idéologie et des revendications. Si on ne peut pas en parler sur ce topic je ne vois pas sur lequel ça serait à propos. Et puis franchement, à rebours de toutes les conneries qu'on peut lire sur ce même topic, choisir cette thématique pour commencer à être critique sur les sujets abordés alors qu'on vient à l'instant de sortir de x pages à fustiger la femme dans un couple de deux irresponsables...
Citation :
Publié par Zgarr
alors qu'on vient à l'instant de sortir de x pages à fustiger la femme dans un couple de deux irresponsables...
Une Stacy certainement.

Bref : il y a en ce moment une idéologie qui touche un nombre croissant d'hommes via le net, selon des mécanismes d'auto-intoxication qui ont déjà été décrits. Cette idéologie provoque des actes de terrorisme. Son objet, ses objectifs, sont d'asservir littéralement les femmes aux exigences sexuelles des hommes.
Il me semble que c'est un sujet parfaitement lié à ce fil, même si le fil sur le terrorisme était valable aussi. Par bien des points, les "incels" sont la version occidentale de Daesh. Il faut en avoir conscience.
Ce qu'il y a de bien avec le communautarisme, c'est qu'on sait à l'avance comment ça va se finir. Ce qu'il y a de moins bien, c'est que la réponse apportée, c'est encore plus de communautarisme. Mouais.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Aloïsius
Par bien des points, les "incels" sont la version occidentale de Daesh. Il faut en avoir conscience.
Comment peut-on écrire cela ?
Tas une idée du financement des "incels". Çà se monte à combien de milliards histoire de comparer leur potentiel de nuisance ?
On a déjà répertorié un acte illégal (je parle même pas de meurtre hein) qui a été commit par au moins 2 "incels" travaillant ensemble pour cet objectif commun ?

On a une idée de la part de la population qui est bienveillante vis-à-vis de ses loosers ?
Les incels en tant qu'organisation il font quoi? Ils ont publié quoi ? comme vidéo? comme revendication ? On a des têtes de femmes au bout de piques quelque part ?

Oser comparer une bande de looser à Daesh ... faut oser quand même ...
Je parle de leurs idéologies, de leurs émotions et de leurs buts. Tiens, puisque tu parles de "bande de losers", rappelle-moi, c'est quoi le profil type du paumé qui part de sa banlieue pour aller faire le jihad ? Un winner ?
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Darwhine
...
La citation fait référence à la présence d'un modèle genré que l'enfant suit, la suite de ton propos parlant de situation où ce modèle n'est pas présent. Je ne prétends pas que tout ira bien dans le second cas; je me suis contentée de pointer du doigt le fait que la citation et la suite de ton propos n'avaient pas de corrélation, les deux situations n'ayant rien à voir.
Citation :
Publié par Zgarr
Les "incels" par définition c'est pas juste des célibataires frustrés, le terme en lui même désigne un mouvement avec une idéologie et des revendications. Si on ne peut pas en parler sur ce topic je ne vois pas sur lequel ça serait à propos. Et puis franchement, à rebours de toutes les conneries qu'on peut lire sur ce même topic, choisir cette thématique pour commencer à être critique sur les sujets abordés alors qu'on vient à l'instant de sortir de x pages à fustiger la femme dans un couple de deux irresponsables...
Il me semble qu'il y a une différence fondamentale entre ces deux histoires :
L'histoire de Titou Lecoq est publié par l'Obs. Elle a donc été validée par la rédaction : soit qu'on a considéré, comme elle, que l'apologie de la maltraitance infantile était acceptable dans le contexte de lutte féministe soit que ça n'a même pas été perçu comme problématique.
Les actes de Tallahassee sont ceux d'un déséquilibré (sauf à considérer qu'il est normal de se saisir d'une arme et d'aller tuer des gens dans la rue).
D'un coté un phénomène de société, de l'autre un fait divers.

Ça me semble intéressant de discuter du mouvement incel mais j'ai du mal à voir ce dont on peut discuter par le prisme du fait divers.
Citation :
Publié par Assurancetourix
J'imagine qu'un bad buzz c'est mieux que pas de buzz. Tout est tellement à côté de la plaque dans cette transcription, c'est pas possible...
Bah c'est la caricature, limite j'ai cru que c'était un sketch à ce stade.
Parce qu'avant de diffuser tu peux dire : on la refait quand même parce que là... c'est juste con.
Citation :
Publié par Tzioup
On peut aussi noter qu'il y'a eu plus d'attaques terroristes "incels" que d'attaques islamistes aux État-Unis depuis 2017. Et oui.
Lol,
La liste des attaques Incels : https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9libat_involontaire 4 en tout et pour tout
La liste des attaques islamistes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_...tes_islamistes j'arrive même pas à compter, mais j'en ai trouvé au moins deux sur 2017 (aux US) soit autant que les attaques incels sur 2017 et 2018 ...

Vous êtes pas sérieux c'est pas possible, allez donc voir ses listes pour vous remettre les idées en place et avoir une notion de l'ampleur des deux phénomènes

On voit aussi que l'organisation "incel" c'est un sub sur reddit qui a été supprimé ... c'est à dire absolument rien ...

Je suis sur qu'on peut compter les fusillades faite par des ados parce que leur prof est franchement pas gentil ... on tombera sur un groupe terroriste plus actif !

Dernière modification par gnark ; 04/11/2018 à 22h08.
Citation :
Publié par Elric
Il me semble qu'il y a une différence fondamentale entre ces deux histoires :
L'histoire de Titou Lecoq est publié par l'Obs. Elle a donc été validée par la rédaction : soit qu'on a considéré, comme elle, que l'apologie de la maltraitance infantile était acceptable dans le contexte de lutte féministe soit que ça n'a même pas été perçu comme problématique.
Les actes de Tallahassee sont ceux d'un déséquilibré (sauf à considérer qu'il est normal de se saisir d'une arme et d'aller tuer des gens dans la rue).
D'un coté un phénomène de société, de l'autre un fait divers.
D'un côté la violence des politiques féministes, qui est un idéologie qui domine maintenant une bonne part de l'occident.
De l'autre des terroristes contre cette état de fait, qui frappe à balle réel. Des gros frustrés évidemment, sinon ce ne serait pas drôle.

Je ne dirais pas qu'un est un fait divers, par contre tant qu'on apportera pas un réponse au premier il est illusoire de croire vaincre le second.
Surtout quand la réponse au second est plus de stigmatisation, plus de discrimination, plus de pouvoir pour les féministes.

Le parallèle à l'Islamisme me semble adapté, là mon avis le futur de l'homme occidental se trouve dans la Charia qu'elle soit blanche ou normale.
La religion est à peu près la seule chose qui permet à la population masculine stigmatisé et discriminé de reprendre un pouvoir politique.
Les suffragettes posaient des bombes, mais là je pense qu'on va avoir le niveau au dessus et que les tueries de masses sont pas prêt de se finir.
Elles nourrissent politiquement les politiques féministes qui les engendres. C'est un peu comme si à chaque attentat terroriste, on retiré des moyens aux habitants des quartiers (ah mais tiens serait-ce de l'extrême droite déguisé ).

Dernière modification par Xotraz ; 04/11/2018 à 23h39.
Message supprimé par son auteur.
Oui c'est vrai qu'il y aussi la droite, qui compte une part croissante d'évangéliques. Cela a sans doute pas mal d'avenir. Je suis tenter de ranger ça dans la Charia blanche.

Dernière modification par Xotraz ; 05/11/2018 à 01h18.
Citation :
Publié par Darwhine
Jusqu'a récemment les psychologues ce sont peu intéressés au lien père/enfant dans le développement psychologique de ce dernier.
La mère était considéré comme seul élément de construction majeur; le rôle du père étant considéré comme mineur.
Freud lui même de ce que j'ai compris, avait mis l'accent sur la relation fusionnelle mère/enfant en donnant un rôle mineur au père.
Mais il y a une chose sur laquelle les psychologues de l'enfance -"anciens" comme récents- s’accordent sur le rôle du père: c'est ça fonction de séparateur.

Le père est là pour séparer l'enfant de sa mère et mettre fin à sa relation fusionnelle avec cette dernière.
Cette étape serait nécessaire au développement de l'enfant et interviendrait majoritairement durant l'adolescence.

Je ne vois pas comment cette étape est possible quand une mère élève seule son enfant; à plus forte raison si elle a un garçon.

J'ai parler avant du rôle d'identification.
Oui un enfant peut attribuer une figure paternelle à un autre si le père est manquant et s'identifier à lui.
C'est souvent le cas dans les divorces et les familles recomposés.
Mais même là on voit apparaitre de nombreux problèmes et les pédopsychiatres pondent régulièrement des livres là dessus.

Si c'est déjà un problème quand tu as une figure de substitution, comment peut on croire que ça ira mieux quand l'enfant n'aura qu'une seule figure d'identification: sa mère (réel/physique) superposé à celle d'un père (fictif et manquant) ?

Prétendre le contraire ou que cela se passera "normalement" est purement et simplement de la mauvaise foi.

Lien vers la source:
http://www.lorenzoperucchi.ch/downlo...paternelle.pdf
De nombreuses erreurs, approximations et incompréhension. J'ose espérer que c'est plus par méconnaissance que par malhonnêteté intellectuelle. Tu utilises des concepts de psychanalyse que tu ne maitrises pas, que tu mélanges tantôt avec des concepts de psychologie, tantôt avec des concepts de psychothérapie que tu ne maitrises pas également.

D'ailleurs, tu commences par parler de la psychologie, et tu mentionnes un psychanalyste. Ce n'est absolument pas la même chose. Un rapide tour d'horizon des "psy" semble s'imposer.

- Un psychiatre est un médecin qui se spécialise dans les maladies mentales. 10 ans de formation sont nécessaires pour exercer. Il est le seul à pouvoir délivrer des ordonnances. Les "vieux" psychiatres ont également une formation en psychanalyse. Il me semble en revanche que ce n'est plus le cas pour les "jeunes". Le psychiatre est là pour diagnostiquer une pathologie, délivrer des médicaments si besoin, proposer un accompagnement adapté. Il travaille parfois en collaboration avec le psychologue.

- Un psychologue suit une formation universitaire de 5 ans. Il accompagne une personne ou un collectif sur différentes dimensions : psychique, comportementale, cognitive, relationnelle. Chaque psychologue se spécialise à partir de la 4ème année.
Quelques unes des spécialités les plus courantes :
- psychologie du développement,
- psychologie cognitive,
- psychologie du travail,
- psychologie clinique ou psychopathologie

- Un psychanalyste doit suivre en amont de sa formation au sein d'un groupe de psychanalyste, une analyse didactique. À la suite de quoi il pourra suivre une formation au sein de ce groupe pour réaliser des cures psychanalytiques auprès de patients. En gros, il doit s'analyser / se faire analyser avant de pouvoir analyser autrui. Ce qu'il faut savoir c'est que le titre de psychanalyste n'est pas protégé, il ne donne pas lieu à la remise d'un diplôme. Ce titre est délivré par les associations psychanalytiques. Il est donc possible à chaque personne qui a suivi un parcours psychanalytique de se déclarer psychanalyste quand bien même elle n'appartient pas à une société de psychanalyse. Heureusement une partie des psychanalystes ont suivi une formation en médecine (psychiatrie) ou en psychologie.
Depuis ses origines, la psychanalyse fait l'objet de vive critique notamment sur son aspect scientifique ou l'efficacité thérapeutique. Rien n'a été démontré et de nombreux concepts de Freud sont remis en question, notamment l’inconscient par Lionel Naccache. Certains le connaîtront probablement pour ses chroniques sur le cerveau durant les matinales de France Inter.

- Un psychothérapeute est ...fiou, ça va être compliqué là tant il y a à boire et à manger dans cette "profession". Le titre a été réglementé à partir de 2010. Ce qui veut dire qu'avant cela, n'importe qui pouvait se dire psychothérapeute et proposer n'importe quelle psychothérapie. À la suite de la loi de 2010, la profession est réglementée et les psychothérapeutes doivent suivre une formation en médecine ou psychologie.
Il y a donc un différentiel énorme sur les psychothérapeutes et les thérapies qu'ils proposent. Certaines peuvent avoir un solide ancrage scientifique notamment celles issues de la psychologie comme les TCC (Thérapie cognitivo-comportementale) ou reposer sur du vent comme les thérapies psychocorporelles (bioénergie, la végétothérapie, la somatothérapie,...).

Citation :
Jusqu'a récemment les psychologues ce sont peu intéressés au lien père/enfant dans le développement psychologique de ce dernier.
La mère était considéré comme seul élément de construction majeur; le rôle du père étant considéré comme mineur.
Freud lui même de ce que j'ai compris, avait mis l'accent sur la relation fusionnelle mère/enfant en donnant un rôle mineur au père.
Ah ? Et le complexe d’œdipe, fondement de la pensée Freudienne, tu en fais quoi ?

Les psychologues se sont surtout intéressés à comment l'enfant se construisait psychiquement, cognitivement et socialement. Il n'y avait pas lieu à l'époque de s'intéresser à la question du développement de l'enfant dans un environnement mono-parental non seulement parce que les travaux n'en étaient pas encore là et parce que ce sujet ne se posait pas à l'époque. Du moins à ma connaissance. Alors non, les psychologues ne se sont pas intéressés particulièrement à la dyade père-enfant tout simplement parce qu'ils cherchaient surtout à comprendre globalement comment l'enfant se construisait. Et pour cela, ils se sont nourris des travaux d’éthologues.

En commençant par les travaux de Lorenz sur les oies (empreinte, fin de l'opposition inné/acquis pour mettre en avant la complémentarité). Puis les travaux d'Harlow sur les singes qui conduisent à remettre en cause des fondements de la psychanalyse Freudienne. En effet, selon Freud, l'enfant est attaché à sa mère uniquement pour l'apport nutritif alors qu'Harlow démontre que le singe préfère de la chaleur, du réconfort, à de la nourriture. C'est les prémices sur l'importance de l'environnement social de l'enfant. Il n'est pas question ici en particulier de mère même si celles-ci, pour des raisons évidentes, sont la première et principale source de chaleur et de réconfort.

Bowlby et Ainsworth parleront d'attachement primaire, se construisant dans les premières années de vie de l'enfant et qui déterminera sa manière d'appréhender le monde.

Baldwin, à travers la sociogénèse met en avant l'importance de l’interaction sociale dans la construction de l'enfant, notamment par l'acquisition de structure cognitive de plus en plus complexe.

Puis vient Piaget avec l'épistémologie génétique ; l'enfant est acteur de sa construction via l'exploration de son environnement, exploration qu'il peut faire uniquement si l'environnement si prête grâce aux gestes, la pensée et le langage.

Vigotsky remettra en avant l'importance de l'interaction sociale via la zone proximale de développement. En gros, il y a ce que l'enfant peut apprendre seul, et ce qu'il peut apprendre via l'aide d'un adulte.

Kelly et surtout Moscovici, mettront en avant l'importance des représentations sociales dans la construction de l'individu. Représentations qui se basent sur la perception que nous avons de ce qui nous entoure.

Et plus récemment, Strayer qui travailla sur l'écologie sociale. Selon lui, l'adaptation sociale d'un enfant dépend de sa compréhension des échanges qu'il a avec les autres dans les contextes interpersonnels quotidiens.

Comme tu peux le voir, la construction de l'enfant se fait à travers l'interaction qu'il a avec son environnement physique et social. Il n'y est pas question de mentionner une personne en particulier, ou un genre en particulier, puisque ça n'a pas d'importance dans la construction de l'enfant. L'environnement social de l'enfant ne se résument d'ailleurs pas uniquement à ses parents.

Quant à la construction de l'identité de genre ; le modèle de Kohlberg suggère que l'enfant acquiert des données (cognition) sur son sexe et agit en fonction de ces données (comportemental).
La théorie de l'apprentissage social de Bandura défendait l'idée que les enfants imitaient plus fréquemment les modèles de leur sexe.
Enfin la théorie du schème du genre de Sandra Bem postule que l'enfant crée des représentations mentales des genres sur la base des normes culturelles environnantes. Il intégrerait ensuite ces comportements dans le schème du genre et adapterait son comportement.

L'auteur que tu cites est un psychothérapeute en thérapie psychocorporelle. Il n'est ni psychologue, ni psychiatre. Du moins, il ne l'affiche pas. Les thérapies psychocorporelles se basent sur les travaux de Reich qui a découvert l'orgone. Une sorte d'énergie.
Tu ne connaissais pas ?
Normal, ça n'existe pas. Mais j'te laisse vérifier la viabilité scientifique de cette énergie et comment se brave homme a fini sa carrière

À la deuxième page, il fait mention des travaux de Baumrind sur les types de pères. Baumrind ne fait pas la distinction entre père et mère dans ses travaux, elle parle simplement des "styles de parents". Mais pas grave, on n'est plus à une connerie près.

À partir de la 3ème page et jusqu'à la 5ème page il dérive sur une lecture symbolique de la mythologie à laquelle il fait dire ce qu'il veut. C'est facile, pas besoin de s'emmerder à prouver scientifiquement quoi que ce soit. Je peux faire la même avec Disney.

À partir de la 5ème page, surprise, il fait la même erreur que toi en mélangeant sans sourciller psychologie et psychanalyse. Je doute en revanche que lui ne sache pas ce qu'il fait. Quant au passage sur Freud, je te renvoie à ce que j'ai écrit sur Harlow au dessus.

Toujours sur la même page, il déforme les concepts de Bowlby pour servir son propos. C'est juste aberrant à ce niveau-là.
Bowlby met en avant le besoin pour un enfant de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue, pour connaître un développement social et émotionnel normal. Bordel, même wikipédia fait mieux que l'auteur que tu cites : principe de la théorie d'attachement dont je mets un passage ci-dessous.

"Les jeunes enfants forment des attachements avec toute personne prenant soin d'eux de façon cohérente et répondant à leur demande d'interactions sociales. La qualité de cet engagement relationnel est plus importante que la quantité de temps passé. La mère biologique est habituellement la principale figure d'attachement, mais ce rôle peut être tenu par toute personne qui adopte un comportement « maternel » cohérent et constant sur une certaine période de temps. Dans la théorie de l'attachement, cela se traduit par un ensemble de comportements qui associent l'engagement dans une interaction sociale vivante avec l'enfant et une réponse volontaire à ses signaux et approches. Rien dans la théorie ne suggère que les pères ou de tierces personnes ne sont pas également susceptibles de devenir la principale figure d'attachement s'ils procurent la plus grande partie des soins et des interactions sociales de l'enfant".

Je vous épargne les 15 autres pages, c'est du même acabit. Bref, c'est un bon gros ramassis de merde psychanalytique.

Dernière modification par Belzebuk ; 05/11/2018 à 05h48.
Citation :
Publié par gnark
On voit aussi que l'organisation "incel" c'est un sub sur reddit qui a été supprimé ... c'est à dire absolument rien ...
Un autre a été aussi tôt créé, et suite à l'attaque terroriste d'hier, a été mis en quarantaine, ce qui veut dire qu'on peut s'attendre à un nouveau sous peu.
Au final, tu peux te moquer, mais avec un subreddit et deux memes, ils arrivent quand même à pousser des frustrés à prendre les armes, et plus graves, les bulletins de votes.
Citation :
Publié par Belzebuk
Il n'y avait pas lieu à l'époque de s'intéresser à la question du développement de l'enfant dans un environnement mono-parental non seulement parce que les travaux n'en étaient pas encore là et parce que ce sujet ne se posait pas à l'époque.
Ben un peu si : on a pas attendu le divorce pour avoir des mères célibataires ne serait-ce que parce qu'à la guerre ceux qui sont tués sont en majorité des jeunes hommes.
Qu'on ne se soit pas posé la question du développement de l'enfant dans un environnement mono-parental à une époque ne signifie pas que celle-ci n'aurait pas du ou pu être posée.
Citation :
Publié par Elric
Ben un peu si : on a pas attendu le divorce pour avoir des mères célibataires
Les parents célibataires socialement isolés/autonomes (sans soutien du noyau familial élargi, c'est à dire où la famille monoparentale est confondue avec le foyer monoparental), c'est au contraire assez récent et c'est de plus en plus fréquent depuis les années 80. La corrélation avec les veufs et veuves de guerre me semble assez peu pertinente, d'autant plus qu'avant l'exode rurale, les noyaux familiaux se limitaient assez rarement aux parents seulement.

graphique1.jpg

Le divorce a eu beaucoup plus d'impact sur la quantité de familles monoparentales que les veuvages de guerre, sinon la courbe aurait dû décroître depuis les années 60.

Les études sur les rôles des parent ont été effectuées dans un contexte où, malgré le veuvage de guerre, le noyau familial monoparental était un cas beaucoup plus rare qu'aujourd'hui.

Citation :
Publié par INSEE
Le nombre de familles monoparentales ne cesse de croître depuis quarante ans. Elles sont aujourd’hui 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968.
Si effectivement les familles monoparentales ont toujours existé, ça n'invalide pas du tout l'argument de @Belzebuk selon lequel à l'époque des premières études, on n'en avait rien à secouer des familles monoparentales, autant à mon avis pour des raisons statistiques que pour des raisons culturelles.

Plus d'infos (attention, vielle étude qui date de 2008 sur des chiffres de 2005).
Citation :
Publié par Elric
C'est la semaine, il y a cette vidéo qui tourne.
Titiou Lecoq, féministe engagée y fait la promotion de son livre pour l'Obs.

Il y est question de partage des tâches ménagères et à 2mn25s ça dérape (je met la transcription mais le passage est à écouter tant l'emphase sur le "c'était pas mon tour" est choquante) :



Au delà des responsabilités de chacun (si vous, parents, être trop cons pour emmener votre gamin chez le médecin c'est l'affaire des services sociaux tant vous êtes à l'évidence inaptes) elle met en avant cet épisode comme nécessaire et justifié au nom de la lutte féministe.
Y aurait-il un Tzioup ou une Ombre de Lune pour essayer de justifier ça ? Je suis curieux.
Si elle en est là, elle doit se séparer rapidement et demander la garde. Un couple comme ça ne peut pas durer de toute façon. Ca lui fera pas moins de tâche ménagère, mais au moins elle aura une pension alimentaire.
Elle est bien sûr totalement critiquable et coupable et ce qu'elle a fait est idiot.
Mais qu'en est-il du père qui pour le coup n'amène jamais l'enfant chez le médecin, visiblement c'est toujours elle sauf cette fois ?

Je suis très loin de défendre tous les combats féministes, mais je pense que les hommes doivent faire un minimum d'effort et qu'entre une mère qui amène toujours l'enfant chez les médecins sauf une unique fois (qui a eu des conséquences morbides) et le père qui ne le fait jamais, la responsabilité principale repose sur le père.
Après dans ce cas précis, la bonne solution aurait été d'emmener le gamin chez le médecin et de se séparer de son conjoint qui visiblement ne la respecte pas et s'en branle de la santé de ses enfants.

Personnellement je dis pas que j'en fais autant que ma femme à la maison (je dirais qu'on est sur du 40-60), mais j'essaie quand même de participer autant que je peux, et les 2 dernières fois que notre fille a été malade, c'est moi qui l'ai amené chez le médecin parce que je pouvais plus facilement adapter mon emploi du temps et ça me paraît normal. Et pourtant c'est pas parce que j'étais en train de glander au boulot.


Je suis un fils de divorcé et la principale raison du divorce de mes parents (la seule même puisque mon père était fidèle, gentil, gagnait bien sa vie, n'a jamais levé la main sur ma mère, un mari parfait pour avant les années 60), c'est le partage inégal des tâches. Et c'est le cas de pas mal d'autres couples que je connais par ailleurs. Et comme personnellement, je suis un peu vieux jeu, j'ai encore l'utopie du mariage qui dure jusqu'à la fin, bah j'essaie de faire un minimum d'efforts pour.

Dernière modification par Borh ; 06/11/2018 à 08h05.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Darwhine
'Si n'importe qui peut élever un enfant sans qu'il en souffre, l' "arracher a sa mère" ce serait envisageable ?
C'est même fait, tu noteras: accouchements sous X, décès en couche, pères célibataires, etc. Les gosses ne deviennent pas tous et inéluctablement des rebuts de la société dans ces cas-là même si ils ont un début de vie plus difficile que d'autres. La mère (biologique ou pas) n'est pas indispensable à l'épanouissement d'un enfant.
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