Je ne partage pas du tout ton opinion.
D'abord parce que je réfute l'idée que l'on ait entrepris quoique ce soit de signifiant.
Quant aux puissants, cela tient complètement de l'excuse vaporeuse. Le problème n'est pas les puissants, le problème est la somme de nos consommations individuelles qui toutes sans exception ou presque sont génératrices de déchets (au premier chef le dioxyde carbone) que la nature doit retraiter. Regardes les choses en face : la population française, européenne, occidentale et mondiale dans son ensemble n'a pas envie (pour le moment) de supporter des efforts à la hauteur des enjeux. Le jour où la population de consommateurs sera prête, les puissants seront d'accord pour agir et s'attirer les bonnes grâces des consommateurs (soit pour avoir leurs votes, soit pour leur vendre des produits).
Tu donnes vraiment l'impression de ne rien vouloir entreprendre sur ce sujet.
Je comprends pas, j'ai l'impression que tu me cherches des poux pour rien, tout en refusant de comprendre ce que je dis. Tu te mets à me prends à partie directement en accusant ma volonté d'agir… Donc une fois pour toutes, puisque tu ne l'entends pas : à titre personnel j'essaye bien d'entreprendre, je réduis ma consommation, je sensibilise mon entourage, tous mes projets professionnels sont tournés autour de l'idée de réduire notre empreinte écologique et de préserver nos institutions démocratiques.
Mais c'est surtout ton "je réfute l'idée qu'on ait entrepris quoi que ce soit de signifiant" qui me montre à quel point tu réponds à côté de mon propos.
Donc je répète : je n'ai jamais dit qu'on a entrepris quelque chose d'envergure, loin de là, puisque je dis qu'on n'y arrive pas, et qu'on n'y arrivera pas à temps. Quand je dis "on essaye", je parle de toi, de moi, des quelques conscients. On voit bien qu'on n'arrive à rien ! On a donc le même constat. Mais ce que tu en tires toi, c'est qu'on peut en faire plus. Certes. Moi ce que j'en tire, c'est qu'on peut, mais qu'on ne le fera pas. Pas à temps, puisqu'il est quasi trop tard.
Tu peux faire tes plans sur jol autant que tu veux, tu peux continuer de dire que le manque de bonne volonté des puissants est une fausse excuse, en attendant la réalité est celle-ci. Donc je le répète, de mon côté je continue de faire de mon mieux, et ça va aller crescendo, à mon échelle et celle des autres.
Et ça ne suffira pas, voilà tout. Comprends une fois pour toutes que faire ce constat ne m'empêche pas de faire tout ce que je peux personnellement. J'ai juste conscience que ça n'empêcher pas les catastrophes liées à un réchauffement extrême. Du coup je le fais surtout pour le ralentir peut-être un peu, et surtout essayer de contribuer à un redémarrage post-catastrophe le moins douloureux possible, par l'ouverture du plus de consciences possibles. A l'échelle de générations bien sûr, mais il faut bien commencer quelque part.