[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Belzebuk
Il y a une formation médicale avec l'arrivée de bébé ? Je comprends pas pourquoi on s'emmerde autant finalement à appeler un médecin ou aller aux urgences quand détecter les symptômes et poser un diagnostic est à la portée de tout le monde.
Médicale non.
Mais des infos, des conseils et tout un tas de choses que les personnels avaient le temps de faire il y a encore 10/15 ans, oui clairement.
Le virage de la médecine "de ville" a été mal géré également. Il y a 25 ans, bébé avait une grosse otite pourrie à 22h le soir, le médecin passait à la maison, le vendredi soir et enchaînait sa journée de consult' dès 8h le samedi jusqu'à 19h.

Depuis la donne a changé, les généralistes veulent plus faire 60/70h à la semaine mais, ils sont pas plus nombreux qu'avant, eux aussi.


Là aussi c'est pas les parents et "les gens" de manière générale qu'il faut pointer du doigt . . . en effet, chacun son métier et personne ne peut deviner une conduite à tenir si il n'a pas été informé.


Quand tu vois ce qu'il semble se passer en Belgique, ça laisse songeur . . . et surtout ça doit laisser des parents un peu plus tranquilles et posés à la maison.


A noter que c'est possible d'avoir la même chose en France via la PMI, une puer voire sage-femme peuvent passer à domicile mais, ça n'est pas systématique.
Je suis en clinique psychiatrique et si vous voulez je peux vous parler des hospitalisations et des AAH de complaisances. Que ce soit en faveur des médecins ou des patients.
Dans les faits ma clinique vole la sécu et certains medecins ne devraient pas avoir le droit d'adresser la parole à un être humain.
Ce qui me semble important ici, c'est que si on veut, par exemple, qu'un parent ne consulte pas aux urgences pour 39° de fièvre sans autres signes alarmants, la solution est bien de diffuser les informations sur quels signes sont alarmants, pas de culpabiliser les gens. Or, en théorie, c'est censé être fait avant (préparation) ou peu après l'arrivée de l'enfant.

On voit aussi que c'est parfois rendu plus difficile en pratique à cause d'impératifs qui n'ont rien à voir avec la conduite des parents : manque de temps du corps médical, séjours à l’hôpital plus court avec une transition moins bien assurée, manque de médecins, et solutions parfois réduites quand on a une question sur la pertinence de consulter rapidement et le caractère urgent de la situation.

D'un point de vue de santé publique globale, il me semble quand même préférable que lorsqu'on ignore la gravité d'une situation, on se renseigne auprès d'une source médicale de confiance. Le problème est réel quand ces sources sont parfois trop sollicités, mais la solution ne passe pas par la culpabilisation. Et des discours tels que "si tu déranges pour savoir si tu dois consulter avec une fièvre à 39, ben ça sera bien fait pour toi si c'est encombré quand tu auras un vrai problème", c'est dangereux.

Ca ne résout au passage pas les abus de ceux qui estiment que grave ou non, leur problème mérite d'être réglé rapidement. Ceux-là seront hermétiques à la culpabilisation. En revanche, ça risque d'avoir un effet sur ceux qui essayent de bien faire et qui, dans le doute, s'abstiendront pour ne pas déranger, alors qu'ils n'ont pas, seuls, les moyens d'estimer l'urgence de la situation.

Informer, donner les éléments pour faire un choix aussi éclairer que possible, oui, c'est important. Responsabiliser les gens, oui, c'est important. Les culpabiliser, ça a des effets pervers et dangereux. Faire peser sur les utilisateurs l'essentiel de la responsabilité, quand on sait que les blocages viennent d'autres éléments qu'ils ne contrôlent pas, c'est problématique.
Citation :
Publié par Paile
Ce qui me semble important ici, c'est que si on veut, par exemple, qu'un parent ne consulte pas aux urgences pour 39° de fièvre sans autres signes alarmants, la solution est bien de diffuser les informations sur quels signes sont alarmants, pas de culpabiliser les gens. Or, en théorie, c'est censé être fait avant (préparation) ou peu après l'arrivée de l'enfant.

On voit aussi que c'est parfois rendu plus difficile en pratique à cause d'impératifs qui n'ont rien à voir avec la conduite des parents : manque de temps du corps médical, séjours à l’hôpital plus court avec une transition moins bien assurée, manque de médecins, et solutions parfois réduites quand on a une question sur la pertinence de consulter rapidement et le caractère urgent de la situation.

D'un point de vue de santé publique globale, il me semble quand même préférable que lorsqu'on ignore la gravité d'une situation, on se renseigne auprès d'une source médicale de confiance. Le problème est réel quand ces sources sont parfois trop sollicités, mais la solution ne passe pas par la culpabilisation. Et des discours tels que "si tu déranges pour savoir si tu dois consulter avec une fièvre à 39, ben ça sera bien fait pour toi si c'est encombré quand tu auras un vrai problème", c'est dangereux.

Ca ne résout au passage pas les abus de ceux qui estiment que grave ou non, leur problème mérite d'être réglé rapidement. Ceux-là seront hermétiques à la culpabilisation. En revanche, ça risque d'avoir un effet sur ceux qui essayent de bien faire et qui, dans le doute, s'abstiendront pour ne pas déranger, alors qu'ils n'ont pas, seuls, les moyens d'estimer l'urgence de la situation.

Informer, donner les éléments pour faire un choix aussi éclairer que possible, oui, c'est important. Responsabiliser les gens, oui, c'est important. Les culpabiliser, ça a des effets pervers et dangereux. Faire peser sur les utilisateurs l'essentiel de la responsabilité, quand on sait que les blocages viennent d'autres éléments qu'ils ne contrôlent pas, c'est problématique.
Informer, c'est utile pour beaucoup de gens mais pas pour tout le monde, quand je vois des gens comme Bjorn, on a beau leur expliquer, la réponse c'est "osef, mon gamin a 39°, c'est le SAMU direct, maintenant et tout de suite".

Sinon, toutes les maternités font des séances gratuites de préparation à la naissance, mais c'est la base du volontariat, c'est pas obligatoire (ça devrait peut-être l'être) et en post sortie de mater, l'accompagnement par des sages femmes est pris en charge à 100% les 12 premiers jours.
Citation :
Publié par Paile
Ce qui me semble important ici, c'est que si on veut, par exemple, qu'un parent ne consulte pas aux urgences pour 39° de fièvre sans autres signes alarmants, la solution est bien de diffuser les informations sur quels signes sont alarmants, pas de culpabiliser les gens. Or, en théorie, c'est censé être fait avant (préparation) ou peu après l'arrivée de l'enfant.

[...]

D'un point de vue de santé publique globale, il me semble quand même préférable que lorsqu'on ignore la gravité d'une situation, on se renseigne auprès d'une source médicale de confiance. Le problème est réel quand ces sources sont parfois trop sollicités, mais la solution ne passe pas par la culpabilisation. Et des discours tels que "si tu déranges pour savoir si tu dois consulter avec une fièvre à 39, ben ça sera bien fait pour toi si c'est encombré quand tu auras un vrai problème", c'est dangereux.

[...]

Informer, donner les éléments pour faire un choix aussi éclairer que possible, oui, c'est important. Responsabiliser les gens, oui, c'est important. [...]
Je suis tout à fait d'accord avec ça, mais l'un des points important à comprendre c'est que tous ça, ce n'est pas l'objectif des service d'urgences. Les Urgences, le SAMU, c'est pour quand il y a une urgence.

Faire de la prévention, de l'éducation sanitaire, etc... Il y a des service pour ça. Alors ces services souffrent des mêmes problèmes de budgets, de personnels, de disponibilités que le reste du milieu de la santé en France, mais ce n'est pas en demandant aux services d'urgences de remplir une mission supplémentaire alors qu'ils n'ont déjà pas les moyen d'effectuer dans de bonne condition leurs missions principales que ça améliorera les choses.
Citation :
Publié par Borh
Bah c'est peut-être parce que c'est de la médecine de ville et que c'est leur job ?
Il est là le problème confondre les urgences avec les soins de ville.

Et bon même pour toutes les conneries que les médecins voient aux urgences, ils essaient de pas envoyer bouler les patients dans 95% des cas, par conscience professionnelle et pas parce que le motif de consultation était justifié. J'ai même vu des gens consulter pour piqure de moustique, bah je suis resté poli.
Oui voila. Je suis d'accord avec Kirika sur le fait qu'il faut éduquer les gens pour ne pas engorger les urgences, mais pas sur le fait d'éviter d'aller chez le généraliste en cas de léger doute.
Une visite chez le médecin généraliste pour rien, au pire c'est 20 balles de perdu pour la sécu, mais le mec qui n'y va pas parce que ça a pas l'air si grave sa boule dans le sillon inter-fessier et qui se retrouve en arrêt maladie avec hospitalisation et chimio, il coutera beaucoup plus à la sécu que ces 20 balles.

Limite, une visite annuelle chez le médecin généraliste devrait être obligatoire ou en tout cas fortement incitée même quand tout va bien, comme on le fait pour le dentiste tous les 6 mois par exemple. (Le coup du "Ha bah monsieur, je viens de vous prendre votre tension, mais vous êtes à 19 en fait" ça doit pas être si rare que ça)

Et si les urgences sont si engorgées, une des causes pourraient aussi être le fait que les généralistes soient moins disponible qu'avant et ne veulent plus consacrer 90h par semaine à leur patient. Ça se comprend tout à fait, le hic, c'est que j'ai l'impression que le numerus clausus n'a pas vraiment pris ce changement en compte.
Citation :
paracétamol
M'enfin, ce n'est pas magique le paracétamol, vous en parlez beaucoup mais au final, ça reste la cause première de greffe hépatique en France et est source de pas mal d'autres soucis.


https://www.futura-sciences.com/sant...angereux-9457/

Le cas de la femme qui est morte après avoir appelé aux urgences est du à une intoxication au paracétamol par exemple : https://www.francetvinfo.fr/sante/me...s_2847119.html


Citation :
Le procureur en charge du dossier a souligné auprès de l'AFP avoir pu évoquer avec plusieurs membres de la famille de la jeune femme "les éléments médicaux obtenus, lesquels expliquent le décès de Naomi Musenga comme étant la conséquence d'une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours". "La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l'ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès", a ajouté le procureur.
ps : pour les visites généraliste, j'ai 2 médicaments que je dois prendre à vie et je dois aller me faire rembourser 20€ tous les 3 mois pour me les faire represcrire.... C'est beau la vie....
Citation :
Publié par Borh
Informer, c'est utile pour beaucoup de gens mais pas pour tout le monde, quand je vois des gens comme Bjorn, on a beau leur expliquer, la réponse c'est "osef, mon gamin a 39°, c'est le SAMU direct, maintenant et tout de suite".
Mdr. C'est magnifique comme attaque perso, je ne dis ca dans aucun de mes posts. Je voulais plus répondre parce que je pense avoir été clair dans mes posts, mais visiblement non, ou alors, ia un problème de lecture. Relis mes posts.

Sans répondre dans le détail, parce que je doute que ca vaille le coup, quand meme pour reformuler une dernière fois mon propos :

il me semble de très mauvaise foi d'insinuer que tout individu est capable ou devrait être capable de savoir en toute circonstance ce qui relève de l'urgence ou ce qui n'en relève pas et peut attendre 24 a 48h. Il Y A une zone grise, ou c'est pas "si évident" de savoir. Quand un médecin pose 10 questions pour jauger l'urgence dans UNE situation, prétendre que c'est au patient de connaitre ces 10 éléments pour CHAQUE situation ou l'urgence peut exister ou non, c'est aberrant. Il y a des cas où c'est ni une urgence évidente, ni "jamais une urgence". C'est vrai pour les enfants sur plein de sujets, c'est aussi vrai dans plein d'autres situations. Un exemple au pif, une perte de conscience très courte, dans 9 cas sur 10 c'est absolument rien, mais comment savoir que ca cache rien d'autre, pour mr tout le monde ? Il me semble tout autant délirant et dangereux d'attendre d'un citoyen lambda qu'il prenne la responsabilité, face à son gosse, face à quelqu'un de son entourage, ou n'importe, qu'il prenne LUI la décision, dans cette zone grise ou il n'y a aucune évidence, de dire "non lol np c'est rien, t'as perdu connaissance mais ia rien, jsuis pas médecin mais c'est bon".

Contrairement à ce que tu penses, je sais que je suis, pour ma part, et pour tout un tas de raisons, plutot plus mesuré face à ces situations que la plupart des gens. Je sais très bien que mes réactions n'ont rien de la panique, ni de l'égoisme, ni du consumérisme ou que-sais-je. Pourtant, ca m'arrive d'avoir quand meme besoin d'un avis médical. Et je sais aussi très bien qu'il est illusoire d'espérer que tout le monde sache prendre le recul suffisant dans ces situations.
Il est donc normal, inévitable, qu'il y ait un relais quelque part entre les services d'urgences et la médecine de ville, qui puisse quantifier l'urgence quand la médecine de ville n'est pas disponible. Aujourd'hui, c'est le 15 qui a ce rôle. Si on ne veut plus que ce soit lui, ok, mais à ma connaissance, il n'existe aucun autre service national remplissant ce rôle. Et forcément, puisque son role doit être de quantifier, ben oui, il se prend des appels qui se révèlent non urgent à l'examen.

Partant de là, on a deux solutions : soit on mets les moyens qu'il faut. Soit on tente de les dissuader en culpabilisant et en sous dimensionnant, quitte à accepter des morts. Mais faut assumer alors, pas tenter de faire passer les patients pour, au choix, des débiles, des gamins capricieux, ou des égoistes.
Citation :
Publié par Cefyl (#30364387)

M'enfin, ce n'est pas magique le paracétamol, vous en parlez beaucoup mais au final, ça reste la cause première de greffe hépatique en France et est source de pas mal d'autres soucis.
Ben, c'est source de soucis si tu dépasses les doses recommandées. Où si tu as un autre problème, et dans ce cas là, tu le sais.
C'est pas magique mais ca remplit bien (en tout cas mieux que n'importe quoi d'autre) son rôle si on l'utilise correctement
Citation :
Publié par Bjorn
Il est donc normal, inévitable, qu'il y ait un relais quelque part entre les services d'urgences et la médecine de ville, qui puisse quantifier l'urgence quand la médecine de ville n'est pas disponible. Aujourd'hui, c'est le 15 qui a ce rôle. Si on ne veut plus que ce soit lui, ok, mais à ma connaissance, il n'existe aucun autre service national remplissant ce rôle. Et forcément, puisque son role doit être de quantifier, ben oui, il se prend des appels qui se révèlent non urgent à l'examen.
Medecin de garde / Sos medecin. J'ai souvenir qu'il y a des structures intermediaires pour en avoir testé une mais me souviens plus du nom
Dans beaucoup d'endroits le médecin de garde n'est accessible que via régulation SAMU. Si ce n'est pas au SAMU de faire la régulation médicale, pas de problème : qu'on ait alors une instance de régulation médicale nationale qui ... fasse la régulation, et redirige vers le SAMU en cas d'urgence. Sauf que je vois pas vraiment l'intéret de mettre des moyens là-dessus si on les enlève au SAMU. En tout cas, aujourd'hui, ce role de régulation médicale (en absence du médecin traitant), de demande d'avis urgent, il appartient officiellement au SAMU, c'est ce qu'on peut trouver un peu partout. C'est là que ce situe le problème : il y a double discours. Officiellement la régulation médicale est pour le 15, mais par manque de moyens, il n'est pas en mesure d'effectuer ce role, il n'a les moyens que de traiter les urgences avérées.
Citation :
Publié par Bjorn
Dans beaucoup d'endroits le médecin de garde n'est accessible que via régulation SAMU. Si ce n'est pas au SAMU de faire la régulation médicale, pas de problème : qu'on ait alors une instance de régulation médicale nationale qui ... fasse la régulation, et redirige vers le SAMU en cas d'urgence. Sauf que je vois pas vraiment l'intéret de mettre des moyens là-dessus si on les enlève au SAMU. En tout cas, aujourd'hui, ce role de régulation médicale (en absence du médecin traitant), de demande d'avis urgent, il appartient officiellement au SAMU, c'est ce qu'on peut trouver un peu partout. C'est là que ce situe le problème : il y a double discours. Officiellement la régulation médicale est pour le 15, mais par manque de moyens, il n'est pas en mesure d'effectuer ce role, il n'a les moyens que de traiter les urgences avérées.
Je comprends pas ta logique de régulation. Le medecin de garde ou SOS médecin ne sont pas la pour réguler, ils sont là pour faire un diagnostique médical, ce pour quoi tu vas aux urgences mais qui n'est pas une urgence
Un médecin français visé par une enquête pour avoir proposé de « traiter » l’homosexualité avec de l’homéopathie

Citation :
« L’homosexualité est un symptôme comme un autre, comme pourrait être le mal à la tête ou le rhume des foins, etc. Je ne comprends pas bien où est le problème », s’est-il défendu.
Le pauvre homme, il aurait du choisir la France plutôt que la Suisse, ses bons soins auraient été remboursés par la sécurité sociale.
Citation :
Publié par gnark
Bah c'est difficile de lui faire dire que l'homosexualité est une maladie puisque que l'homéopathie n'est pas un médicament...
L'homéopathie est donc un traitement tout indiqué à une personne qui n'est pas malade et réclame quand même son traitement.
Le plus drôle, c'est qu'il pourrait être relaxé avec ce genre de défense
Citation :
Publié par gnark
Bah c'est difficile de lui faire dire que l'homosexualité est une maladie puisque que l'homéopathie n'est pas un médicament...
L'homéopathie est donc un traitement tout indiqué à une personne qui n'est pas malade et réclame quand même son traitement.
C'est quoi un patient "borderline" ?

Ce médecin est juste un charlatan. Et l'homosexualité qui est selon lui un symptôme de patient borderline, c'est révélateur :
- d'une certaine conception de l'homosexualité
- de l'absence de raisonnement médical ouvrant droit à exercer
Même du temps où c'était considéré comme une maladie psy, aucun praticien digne de ce nom n'aurait proposé un traitement homéopathique.
Citation :
Publié par Xxoi!
Même du temps où c'était considéré comme une maladie psy, aucun praticien digne de ce nom n'aurait proposé un traitement homéopathique.
Je me demande du quoi à base de quoi est la formule donnée, genre une goutte d'humeur de Christine Boutin diluée mille fois ? ???
Citation :
Publié par Xxoi!
C'est quoi un patient "borderline" ?
On sait pas trop. En revanche on a bien compris maintenant ce que c'était qu'un médecin borderline.
Ce qu'on appelle "Borderline" en psychiatrie ce sont les états limites en Français, plein de documentation dessus, je vous laisse faire une recherche.


Citation :
Publié par Haesik
Je suis en clinique psychiatrique et si vous voulez je peux vous parler des hospitalisations et des AAH de complaisances. Que ce soit en faveur des médecins ou des patients.
Dans les faits ma clinique vole la sécu et certains medecins ne devraient pas avoir le droit d'adresser la parole à un être humain.
Les psychopathes qui ont une AAH, la plaie de la psychiatrie. Tellement de dysfonctionnement dans notre système de santé, c'est assez dingue.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Je me demande du quoi à base de quoi est la formule donnée, genre une goutte d'humeur de Christine Boutin diluée mille fois ? ???
Christine Boutin est homosexuelle ?
L'un des trois principes clefs de l'homéopathie, c'est que l'on soigne un truc par quelque chose qui provoque ce même truc.
Les deux autres c'est que plus on dilue le médicament, plus il est efficace (et on les dilue bien plus que 1000 fois...), et qu'on peut remplacer n'importe quoi par quelque chose qui y ressemble, via la forme ou le nom.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Christine Boutin est homosexuelle ?
L'un des trois principes clefs de l'homéopathie, c'est que l'on soigne un truc par quelque chose qui provoque ce même truc.
Les deux autres c'est que plus on dilue le médicament, plus il est efficace (et on les dilue bien plus que 1000 fois...), et qu'on peut remplacer n'importe quoi par quelque chose qui y ressemble, via la forme ou le nom.
Ha oui exact, c'est comme les vaccins, je pensais que c'était l'inverse.
Donc, pour "soigner" l'homosexualité via homéopathie...

Déjà, faut trouver un composant qui provoque l'homosexualité. A défaut, j'imagine que des secrétions d'homosexuels peuvent faire l'affaire. Par exemple, la sueur d'Elton John. Mais ça coûte cher, Joe Dalton ça ressemble pas mal. Bon, en bédé. Mais c'est pas grave, c'est dilué.

Du coup : une vignette avec Joe Dalton dessus. Broyer, faites macérer le papier. Diluer le macérat dix fois de suite dans cent litres d'eau. Evaporer la dilution. Incorporer le condensat avec du sucre, enrober le d'agar-agar. Vendez le tout 500 € les 50 comprimés. A défaut d'avoir "soigné" votre homosexualité, vous vous serez bien fait en...
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Sayn
Les psychopathes qui ont une AAH, la plaie de la psychiatrie. Tellement de dysfonctionnement dans notre système de santé, c'est assez dingue.
Mais de quoi parle-tu ?
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés