[Sécurité sociale] Famille, allocations et RSA : financement et choix politiques

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Saink
J'avais oublié les 500.000 € de vaisselle pour l'Elysée, indirectement payés par le contribuable, ça fait tâche, quand a coté on tape et on fait la leçon aux plus modestes, mais bon il faut bien ça pour que le monarque puisse manger.
Le plus gros problème de cette histoire c'est qu'ils on essayés de faire croire que la facture était de 50.000€. Mensonge et manipulation, bienvenus dans la nouvelle politique.
Message supprimé par son auteur.
Petite démystification au passage, ceux touchant le RSA ont des droits et des devoirs, celui de chercher un emploi, il y a un suivi intense de la part des organismes, tous les mois tu dois rendre des comptes, si t'es épinglé à rien branler, t'es radié pendant X temps.
Citation :
Si la plupart des assurés ont déjà connaissance de leurs obligations lorsqu'ils touchent une allocation chômage, ils savent souvent moins que s'ils passent de la case Assedic à la case RSA (avec la baisse des revenus inhérente), ils ne sont pas pour autant exonérés de devoirs sur le marché du travail. En effet, si le Revenu de solidarité active est une allocation qui n'est pas liée au fait d'avoir préalablement cotisé (et qui ne nécessite pas d'être inscrit à Pôle emploi) elle inclut une dimension d'insertion professionnelle (ce qui la distingue notamment d'un dispositif de type "revenu universel").
Lorsqu'une personne devient bénéficiaire du RSA (voir ici pour les conditions de ressources), les services du département examinent sa situation et affectent alors son dossier à un objectif d'orientation.
Dans le premier cas de figure, si les maigres ressources (ou l'absence de ressources) proviennent d'un problème d'emploi sans difficulté sociale particulière, l'allocataire sera dirigée vers une "orientation professionnelle". Son accompagnement est alors confié à un organisme (en général Pôle emploi mais rien n'interdit de faire appel à un autre prestataire) qui doit l'assister dans une recherche d'emploi dans le cadre d'un plan personnalisé. Plan qui doit être respecté pour continuer à toucher l'allocation (qui contrairement aux Assedic n'est pas limitée dans le temps). Autrement dit, pour ce dispositif, il est nécessaire de rechercher un travail, avec un contrôle régulier à la clé.
http://www.francesoir.fr/tendances-e...al-pole-emploi

http://solidarites-sante.gouv.fr/aff...ciaires-du-rsa
Citation :
Publié par Egelbeth
Oui mais non pour le coup, les droits supposent aussi, quand il s'agit de solidarité nationale, des devoirs

Je ne vois pas pourquoi une personne qui demande des aides à la collectivité devrait elle, y avoir droit, et ce sans trop de contraintes ou d'action.
On parle parfois de gens " éloignés " du travail depuis … des années ( faudra me dire comment on fait pour ne pas travailler du tout pendant 1 an et plus quand on est en santé de le faire, même pas une journée … ) donc c'est positif, une journée par semaine, ça va aller tout de même, je n'y vois que du bon

1/ ça va les remettre sur pattes dès le matin et pour quelques uns, ce sera " nouveau "
2/ ils vont croiser des gens
3/ ils vont retourner en activité sociale
4/ ils vont se revaloriser et se rassurer sur eux mêmes
5/ avec de la chance, ils vont reprendre goût à tout cela

et puis
6/ pour ceux qui eux, n'ont aucune volonté d'agir et se contente de toucher le virement du 5 du mois on pourra faire du ménage, la collectivité n'a pas vocation à banquer pour des ramiers professionnels, je préfère que l'on augmente le RSA des actifs à l'emploi que de le maintenir à tous prix pour les glandos.

Je suis 100% pour.

Edit : Je ne comprends pas que l'on puisse aujourd'hui encore tomber aussi facilement dans ce genre de discours qui consiste à rejeter la faute sur des personnes qui sont, si ce n'est au fond du trou, au bord ...

Dernière modification par Belzebuk ; 17/06/2018 à 17h47. Motif: point 10 de la charte :(
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Je suis pour tout remettre à plat pour ma part, supprimer la jungle des aides sociales ( Caf et autres ) et reposer le contexte pour chacun.
D'ailleurs et afin de simplifier la chose, je suis favorable au revenu universel, c'est à dire la fin des allocations de la Caf, la fin des primes de rentrée et autres primes de noël, d'activité, mes couilles bravo etc etc
On enlève tout, on reverse par français la somme que cela coûtait, et terminé, là ok, je ne demanderais plus aucune justification à la recherche ou non de travail, puisque tout le monde sera à la même enseigne.
Du coup ca fera quoi 200-250 euros par personne, voire moins, là où avant ça pouvait avoir une vraie utilité avec une somme plus élevée ciblant des gens dans le besoin. Le revenu universel, c'est aussi un revenu décent, pas juste le fait de partager et diluer les aides sociales. Et autant je partage l'idée d'avoir des allocations universelles, autant le faire à coût constant, c'est juste faire du soupoudrage inutile.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
PS vos vidéos j'en ai rien à cirer, moi ce que je crois, ce sont les études sérieuses, comme celles de la cours de compte.
Hors la CdC dit exactement la même chose que Maron, ça coûte un bras, et il n'y a aucun résultat
En effet, ce n'est pas sérieux comme étude...

1) Observatoire des inégalités. Équipe composée de 24 professionnelles : sociologue, économiste, juriste, dont plusieurs directeurs/trices de recherche au CNRS. Il y a même Thomas Piketty dans le lot...

2) L'INSEE ... des bouseux, à n'en pas douter ...

3) Ministère des Solidarités et de la Santé...

Le reste ici

[Modéré par Silgar]

Dernière modification par Silgar ; 17/06/2018 à 17h47.
Le modèle social Français a permis à des millions de Français de sortir de la misère, la prime d'activité par ex permet à des millions de Français de dépasser le seuil de pauvreté, dans un marché de l'emploi ou il faut être mobile et disponible, surtout depuis la réforme du code du travail, ou les CDI sont rares, ou 70 % sont des contrats courte durée, les aides sociales servent d'amortisseur, pas seulement aux Français, mais aussi à des corps de métiers spécifiques lié à la culture entre autre, lors de la crise notre modèle a permis de limiter la casse, même s'il est maintenant mis à mal.

Maintenant regardons d'un peu plus près les chiffres et la réalité, histoire de prendre du recul
Citation :
Selon des chiffres provisoires publiés en novembre par la Drees, en France en 2016, 714 milliards d’euros étaient consacrés à la protection sociale, soit une augmentation de 1,8 % par rapport à 2015.

La vieillesse coûtait, en 2016, 325 milliards d'euros, la santé 249 milliards d'euros, la famille 54,6 milliards d'euros, l'emploi 44,8 milliards d'euros, la pauvreté 21,3 milliards d'euros, et le logement 18,4 milliards d'euros.
Citation :
En 2015, les principaux minima sociaux (RSA [Revenu de solidarité active], allocation adultes handicapés, allocation de solidarité spécifique, minimum vieillesse, allocation supplémentaire d’invalidité, ...), qui sont en partie dans le viseur du gouvernement, ne représentaient "que" 25,4 milliards d’euros de ces 714 milliards. Cela équivaut à 1,2 % du PIB.

À titre de comparaison, les dépenses liées à l'éducation représentaient 6,7 % du PIB en 2016. Celles liées à la défense représentaient 1,79 %.
Citation :
Dans le détail, 2,1 millions de foyers touchaient la Prestation d'accueil du jeune enfant (Paje); 4,9 millions les allocations familiales ; 3 millions l'allocation de rentrée scolaire ; 2,8 millions l'APL ; 2,7 millions la prime d'activité, 1,8 million le RSA ; et 1,1 million l'allocation adulte handicapé.

L’Observatoire des non-recours (Odenore) avait publié en 2011 une étude montrant que 50 % des personnes éligibles au revenu de solidarité active (RSA) ne le touchaient pas. Ce taux atteignait 68 % pour le tarif « première nécessité électricité » d’EDF ; entre 50 % et 70 % pour la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ; 70 % pour l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Soit plus de 10 milliards d’euros non réclamés.

Une étude plus récente menée dans deux départements français publie des estimations de 36 % de non-recours au RSA, et entre 21 % et 34 % pour la CMU-C.
Citation :
Parviennent-elles à faire sortir les pauvres de la pauvreté ?
Disons qu'elles permettent de contenir les inégalités... Selon l'enquête Revenus et patrimoines des ménages, publiée il y a quelques jours par l’Insee, la France comptait, en 2015, 8,9 millions de personnes (14,2% de la population) en situation de pauvreté, disposant de 1 015 euros par mois ou moins. Parmi eux, beaucoup de familles monoparentales (souvent des mères seules) et de chômeurs.

Le chiffre peut paraître élevé mais il s'agit d'un des taux les plus faibles d'Europe.

Selon l'Observatoire des inégalités, le nombre de pauvres en France a augmenté de 600 000 entre 2005 et 2015.

Quant à l'utilité des aides sociales, elles permettent de sortir de nombreuses familles de la précarité, puisque 33,8 % des bénéficiaires du RSA et 58 % des allocataires du minimum vieillesse vivaient au-dessus du seuil de pauvreté en 2015. Qu'arriverait-il donc s'ils n'avaient pas ces aides ?
Citation :

On vit mieux en cumulant le RSA et les allocations qu’en travaillant au smic »

S’il existe une catégorie inquiétante de travailleurs pauvres qui peinent à joindre les deux bouts, avoir un emploi reste toujours plus avantageux que de toucher les minima sociaux. Le smic net mensuel s’établit à près de 1 150 euros, soit deux fois plus que le montant du RSA pour une personne seule (545 euros).

L’association ATD Quart Monde rappelle que la plupart des prestations sociales (APL, allocations familiales, tarifs sociaux du gaz et de l’électricité) continuent à être versées aux personnes gagnant le smic. Elle a réalisé plusieurs simulations en 2016, avec différentes configurations familiales. Résultat, les écarts de revenus entre travailleurs au smic et bénéficiaires du RSA sont au minimum de 300 euros par mois pour un célibataire et peuvent atteindre près de 700 euros pour un couple avec deux enfants.
Par ailleurs, pour éviter l’effet de seuil, les personnes qui travaillent à temps partiel ou qui gagnent moins de 1,3 smic peuvent voir les revenus de leur travail complétés par la prime d’activité.
Citation :

Quand on cherche vraiment du travail, on en trouve »

Les responsables politiques déplorent régulièrement la quantité d’emplois non pourvus en France : 350 000, selon François Rebsamen en 2014 ; 600 000, selon Jean-Christophe Lagarde en 2017. Sans compter les « 1,7 million d’intentions d’embauche » évoqués en 2015 par Pôle emploi. Qu’attendent donc les chômeurs pour occuper tous ces postes vacants ?

La réalité n’est pas si simple : en premier lieu, les intentions d’embauche sont des déclarations, qui reflètent les aspirations des entreprises mais pas des postes réellement à pourvoir. Quant aux emplois non pourvus, il s’agit de la photographie à un instant donné d’un flux qui agrège des emplois vacants depuis longtemps et d’autres qui sont disponibles seulement quelques jours. Parmi ces emplois, une grande partie peut être retirée ou pourvue en interne. Enfin, les qualifications et la situation géographique ne correspondent pas toujours au profil des demandeurs d’emploi. Toutes ces considérations permettent de relativiser l’idée d’un vivier d’emplois disponibles.
Et dans tous les cas, les chiffres avancés sont loin de répondre au problème structurel du chômage de masse : 3,5 millions de personnes n’ont aucun emploi et plus de 2 millions de salariés exerçaient une activité réduite en France à la fin d’août 2017.
Citation :
Publié par Egelbeth
Non mais faut arrêter de rêver aussi que le Ru ce sera 1.000 euros par mois et par personne pour tous les français.
Le RU ce sera environ 250/300 Euros par mois et par personne, c'est à dire 500 euros pour un couple, tu peux majorer de 100 euros par enfant, donc 800 euros par mois.

800 Euros par mois, à ne rien faire, sans ne plus devoir aucun compte à personne, c'est énorme.
Et si tu es seul ben 300 balles par mois qui tombent du ciel, c'est là aussi considérable.
J'ai déjà dit par ce forum qu'un RU à 800 euros aurait un coût très élevé. Ce que je critiquais, c'est justement ta proposition de faire un RU à 200 euros par mois qui consisterait en un bon vieux soupoudrage au détriment des personnes qui aujourd'hui bénéficie des aides sociales. Autrement dit, ta proposition ne résout rien pour un coût identique. Ca me semble aussi irréaliste qu'un RU à 800 euros.

Citation :
Publié par Egelbeth
300 balles ce n'est pas assez pour vivre ? Ben ouais, mais ça tombe bien, parce qu'à part la pluie, je n'ai pas vu grand chose descendre du ciel sur les gens.
Ils prennent un mi temps 300+650 ça fait presque 1.000 c'est bon dans plein de cas
Pour rappel, le taux de chômage tourne autour de 10% en France. Dire qu'il leur suffit de trouver un travail, comme si c'était facile et qu'il y en avait vraiment pour tout le monde, c'est là encore assez irréaliste. Il n'y a même pas assez d'emploi proposé par rapport au nombre de chômeur. Donc bon, les yakafokon, c'est pareil côté RU à 800 euros que ceux qui croient qu'il suffit de vouloir pour trouver du travail.
Citation :
Résultat, les écarts de revenus entre travailleurs au smic et bénéficiaires du RSA sont au minimum de 300 euros par mois pour un célibataire...
Je ne vais pas rentrer dans le debat mais ce chiffre est clairement trop faible pour motiver, le système est vraiment ameliorable. Je comprends ceux que je vois branler 6 mois par an et bidouiller au black, il y en a une tonne ici sur les terrains de foot. ( Donc des jeunes dans le sud est pour preciser)


300 euros tu enlève le transport pour aller bosser et la pause dej a l extérieur ca peut vite partir.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Oui enfin là pour ce qui nous interesse il est question de quoi, de leur donner une activité à hauteur de 7 heures par semaine
7 heures … Mon Dieu, l'a fin du monde, je sais bien que beaucoup sont au taquet quand ils font 35 heures, mais là on parle du cinquieme, ça va aller, ce n'est pas la mort, et le truc du " oui mais c'est gratuit " non, ce n'est pas gratuit, puisqu'ils ont en échange une prestation sociale
J'attends de voir. Pour l'instant, on parle de 800 personnes dans le Haut-Rhin.

Par ailleurs, travailler avec des bénévoles, c'est déjà pas évident pour quiconque a déjà eu l'occasion de le faire, alors des gens qu'on force à travailler, j'attends de voir. Sans compter que ça a aussi un coût de les encadrer (hé oui, ça prend du temps d'encadrer des gens donc ça coûte de l''argent à, qu'il faut leur trouver du boulot à faire et que ça risque de conduire à la suppression de postes rémunérés jusque là. Si ça conduit à mettre plus de gens au chômage car leur boulot sera fait gratuitement par des gens au RSA, ce sera une grande réussite.

Citation :
Publié par Egelbeth
Je ne connais personne qui, ayant envie de retourner en activité, n'y soit pas parvenue, à un degrés ou à un autre.
L'inactivité intégrale est impossible sur la durée àjustifier.
L'expérience perso, c'est bien. Se fonder sur des chiffres, c'est mieux. On a 3,5 millions de chômeurs en France et pas autant d'emplois à pourvoir. C'est ça la réalité. Qu'ensuite il y ait des gens qui préfèrent rester éternellement sans travailler, il y en a, mais ce serait bien d'avoir des chiffres. Là on parle sur du vide. On en a combien qui ne travaillent pas du tout ? Et ne cherchent pas d'emploi ? On a des chiffres ?

Dernière modification par Aedean ; 17/06/2018 à 00h43.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Oui ben ça ne me dérange pas que cela ait un coût, je préfère payer à les encadrer un moment pour les réinserer que payer XXX années à les laisser à la maison ( payée elle aussi ).
Tandis qu'à l'argument du " ça va faire disparaitre des emplois " c'est bidons, 7 heures d'amplitude d'ouverture en plus d'un petit service collectif ça ne fait rien disparaitre du tout, 7 heures de nettoyage de haies en ville non plus, pas plus que 7 heures de distribution de repas en association.
7h, tu prends 5 personnes, ça te remplace un emploi peu qualifié : ça te fait une personne par jour pour faire le boulot. Pour des tâches peu qualifiées, tu peux très bien en avoir une par jour de la semaine qui fait le job et hop tu supprimes un ETP.

Pour le reste, je ne partage pas ton optimisme. Pour connaître des gens travaillant dans des associations d'insertion, c'est déjà pas facile de gérer des gens éloignés depuis longtemps de l'emploi alors même qu'ils sont volontaires pour travailler (candidature...). Alors des gens qu'on forcerait à travailler, ça va prendre pas mal d'encadrement et de temps. Donc un coût supplémentaire à celui d'aujourd'hui pour des résultats dont je suis loin d'être certain de la réussite.

C'est un peu comme le fait de taxer tout le monde à l'IR. En théorie, ça apparaît comme une bonne idée. Dans les faits, c'est loin d'être aussi évident.
Citation :
Publié par Egelbeth
Oui ben ça ne me dérange pas que cela ait un coût, je préfère payer à les encadrer un moment pour les réinserer que payer XXX années à les laisser à la maison ( payée elle aussi ).
Tandis qu'à l'argument du " ça va faire disparaitre des emplois " c'est bidons, 7 heures d'amplitude d'ouverture en plus d'un petit service collectif ça ne fait rien disparaitre du tout, 7 heures de nettoyage de haies en ville non plus, pas plus que 7 heures de distribution de repas en association.

A mais non, on ne force pas
Ils veulent c'est bien
Ils ne veulent pas, c'est leur droit, mais alors ils se passent des allocations.
Comme dit par d'autres qui me trouvent être un monstre je pense, l'allocation suppose une démarche en matière d'insertion, un effort, on leur mâche le boulot là, ça en fait partie, si ils refusent, et bien les choses sont éclaircies
Bien évidemment que si 7h d'entretiens, c'est 7h qui seront retirées d'un contrat rémunéré. [Modéré par Silgar]

Dernière modification par Silgar ; 17/06/2018 à 17h54.
Citation :
Publié par Ohrido
A cela on pourra ajouter les gens qui touchent le RSA et qui ne vivent même plus en France.
Il n’est pas possible de toucher le RSA en étant à l’étranger plus de trois mois.

Du coup sur quels éléments te bases tu pour ton affirmation ?
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Vous pouvez vociférer autant que vous voudrez, les faits sont là, c'est un échec, donc essayons autre chose, pour le moment c'est " non c'est impossible " ou " on ne change rien ".
Et bien il va falloir changer les choses, que cela plaise ou non.
Pour une raison simple qui tient en quelques mots : nous n'avons pas l'argent pour continuer de financer cela
De toutes façons, nous ne l'avons jamais eu.
Personne ne vocifère ici. On te fait juste remarquer que ce tu appelles de tes vœux n’est pas forcément quelque chose qui va marcher.

Par exemple ton gars au RSA que tu fais travailler 7h par semaine, s’il doit prendre sa voiture pour aller bosser, tu vas lui bouffer une partie de son RSA en essence, en parking ou péage. En partant du principe qu’il ait une voiture bien sûr. Donc déjà que le revenu est pas enorme, s’ils perdent en plus de l’argent pour faire cette activité, ça devient problématique.

Et si l’on peut faire le constat que le système social français a du mal, je ne vois pas l’interêt de tester quelque chose pour le principe. Pour moi cela relève plus de l’idéologie qu’autre chose. Les gens au RSA sont pour beaucoup des feignants alors il faut les faire bosser.

Pour l’instant ça donne 800 personnes dans le Haut Rhin pour combien d’allocataires du RSA?

Comme je le disais au-dessus, c’est loin d’être simple à mettre en place et ça peut créer des effets pervers.

Alors plutôt que de mettre en place ce système par idéologie, on pourrait plutôt réfléchir à un vrai système refondu non ? Ça fera gagner du temps et l’argent.

Pour les djihadistes, on parle de quelques centaines de personnes. Il faut lutter contre quitte à croiser les fichiers, mais ce n’est pas non plus quelque chose de systemique.

Dernière modification par Aedean ; 17/06/2018 à 01h22.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par -Mouette-
Les chômeurs pour la plupart ne sont pas des bon à rien, faignants ... mais simplement des gens qui ont plus ou moins du mal a trouver du boulot, ya pas eu une crise de fainéantise aigu après la crise de 2008 , les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas plus faignants que ceux d'hier, ya "juste" pas asses d'emplois .
Le RMI, ça date de 1988 de mémoire. C'est devenu le RSA, mais c'est pratiquement la même chose. Est-ce que ça a limité la misère ? Un peu, sans doute, en tout cas la misère absolue.
Mais en parallèle, il y a aussi des effets néfastes: la personne qui avait 25 ans en 1988, ses enfants en ont 30 aujourd'hui. Concrètement, arrivent au collège en 6e des enfants dont les parents sont au RSA et les grands-parents au RMI.
Je serai curieux de savoir "l'héritabilité" statistique de cette allocation : quand tu vois les mamans se pointer en chausson-pyjamas pour venir porter leurs mômes à 10h, ça interroge. Encore une fois, si une forme de TIC permet à certains et certaines de sortir de leur torpeur et de réintégrer la société, ça me semble une bonne chose.

Ce qui serait désastreux en revanche, ce serait de glisser peu à peu vers un travail déguisé. 7 heures par semaine, OK. 28 heures (ou même 14), hors de question.
Citation :
Publié par Egelbeth
J'attends toujours de voir vos présentation de résultats positifs concernant la réussite formidable de la politique de traitement social de l'inactivité en France.
Combien de milliards balancés en l'air, pour quel bilan ?

Vous pouvez vociférer autant que vous voudrez, les faits sont là, c'est un échec, donc essayons autre chose, pour le moment c'est " non c'est impossible " ou " on ne change rien ".
Et bien il va falloir changer les choses, que cela plaise ou non.
Pour une raison simple qui tient en quelques mots : nous n'avons pas l'argent pour continuer de financer cela
De toutes façons, nous ne l'avons jamais eu.
Mais le problème de ton postulat est qu'il se base sur des préjugés infondés.

- les gens touchant le RSA ne travaillent pas par choix.
- le RSA renforce l'oisiveté.
- forcer quelqu'un à travailler bénévolement (ahah) 7h par jour dans une structure lui sera bénéfique.
- ce bénévolat ne va pas empiéter sur des contrats rémunérés

Et on n'a de cesse de te le dire avec des sources.

Tu juges également que c'est un échec. Or, j'estime que ce sont justement ces aides qui permettent de limiter la misère en France et assure à bon nombre de personnes d'avoir le minimum pour vivre décemment.

Pour avoir travailler dans l'insertion professionnelle auprès d'adolescents, de jeunes adultes mais également de "seniors", ton discours est [...] totalement déconnecté de la réalité de ce que traverse ces personnes. Et le plus tristement drôle dans cette histoire, c'est que tu reprends les mantras de Macron ...


Dernière modification par Silgar ; 17/06/2018 à 17h58.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés