[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société

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Publié par Killjoy
L'orientation sexuelle se décide dans le ventre de la mère. ( A voir la vidéo de Max Bird là dessus )
Il y a de nombreuses hypothèses sur le sujet en réalité.

Citation :
Max Bird prétend que ce qui les différencie est la taille d'un petit noyau situé dans l'hypothalamus, et que celle-ci est déterminée avant la naissance par le niveau de testostérone, poursuit Odile Fillod. Or, chez les femmes, il n'existe aucune étude indiquant un lien entre ce noyau et l'orientation sexuelle. Quant aux hommes, les données disponibles sont très fragiles, en partie contradictoires, et déjà incompatibles avec l'idée que tout dépend de la taille de ce noyau. Bill Bynes, l'un des scientifiques cités par Max, juge tout aussi probable que la différence moyenne qu'il a observée se développe sous l'influence du vécu.
C'est loin d'être aussi simple.
Citation :
Max prétend faire de la vulgarisation scientifique, mais a-t-il lu les articles scientifiques censés apporter la démonstration de ce qu’il assène ? Manifestement non, ou alors en ne comprenant absolument rien à leurs résultats ni leur portée. En dehors d’un passage de la fin de la vidéo sur lequel je ne m’attarderai pas, la seule et unique source revendiquée du contenu de sa vidéo est le récit fait par Jacques Balthazart (dans un article de vulgarisation, un livre et une conférence) de ce que la recherche scientifique indique sur le sujet. Dans une seconde vidéo répondant à des questions posées sur la première [3], Max précise qu’il a aussi rencontré Jacques Balthazart, qui l’a « beaucoup aidé ». Il aurait donc fallu pour commencer donner un titre différent à cette vidéo, et expliquer clairement qu’elle ne faisait que présenter l’opinion – controversée – de Jacques Balthazart. Ce serait même déjà fallacieux, car bien que celui-ci n’hésite pas à travestir les résultats de la recherche pour leur faire dire ce qui lui convient, comme j’en ai donné un exemple ici, ce qu’il expose dans son livre est néanmoins nettement plus nuancé et précautionneux que ce qui ressort de la caricature présentée par Max.
Citation :
Max explique dans sa deuxième vidéo qu’il est « totalement infondé » de lui reprocher de s’appuyer sur cette seule source, car « Jacques Balthazart compile les études sur l’orientation sexuelle qui ont été faites par plein de savants étrangers : y‘a Simon LeVay, Roger Gorski, euh, Bill Byne, Charles Roselli, et Jacques Balthazart est le seul qui a retranscrit tout ça en français. » Apprenons-lui donc d’abord qu’une « compilation » d’études, quel·le qu’en soit l’auteur·e, peut être gravement biaisée surtout lorsqu’elle porte sur une question si « socialement vive », et que le risque est d’autant plus élevé quand toute la carrière scientifique de l’auteur·e a été consacrée à produire des études animales dont l’intérêt repose essentiellement sur l’espoir qu’elles soient extrapolables à l’être humain, ce qui est en gros l’hypothèse défendue dans cette « compilation ». Signalons-lui ensuite que les travaux de LeVay, Gorski, Byne et Roselli, entre autres, ont aussi été « compilés » dans le livre de Rebecca Jordan-Young (Brain Storm, 2010, Harvard University Press) dont j’ai assuré la traduction, paru chez Belin en 2016 sous le titre Hormones, sexe et cerveau. Lisez-le : vous apprendrez beaucoup de choses, et vous verrez en particulier qu’on peut tirer des conclusions très différentes de cette littérature scientifique quand on l’aborde de manière plus rigoureuse et méthodique, et lorsqu’on prend en compte les apports de la psychologie scientifique, des sciences sociales et des études menées sur les personnes intersexuées, dont Jacques Balthazart comme tant d’autres surinterprète et instrumentalise quelques morceaux choisis.
L'article termine en réfutant l'idée qu'il est scientifiquement démontré que la testostérone a un effet sur l'aire préoptique ce qui modifie l'orientation sexuelle. C'est évidemment beaucoup plus complexe que cela et il est impossible en l'état de pouvoir, comme le fait Max Bird, l'affirmer.

Bref, prendre ce que dit Max Bird dans sa vidéo comme étant une preuve incontestable est assez dangereux. On est dans de la vulgarisation assez mal faite a priori. Et on voit ce que ça donne ici avec des gens qui t'expliquent que l'explication de l'orientation sexuelle et des pratiques sexuelles ne vient que de l'inné.
Citation :
Envoyé par Keydan (#30304197)Killjoy à une phrase très juste "Tout au plus le porno agis comme un révélateur de nos fantasmes."

Pour certains vous avez du mal à admettre que les goûts sexuelles de gens sont prédéterminés très tôt et que le porno n'est en fait qu'un révélateur comme un autre de ces goûts.


Qu'il y ait une part d'inné dans les pratiques et goûts sexuels, pourquoi pas, mais refuser d'admettre que l'acquis existe, influencé notamment par le milieu où tu vis, ça n'a pas de sens.

Bien sûr qu'on peut être influencé par son milieu. Sinon, les goûts sexuels seraient immuables, ce qui n'est clairement pas le cas.
Citation :
Des questions très directes, très trashs, à l'image de ce que montre la pornographie. Du moins sur des plateformes telles que Youporn, Pornhub ou xHamster, particulièrement consultées par les adolescents, et en grande majorité dévolues à la domination masculine. Avec ce paradoxe : alors que deux tiers des filles sont d'accord avec l'idée que ces vidéos donnent une image négative de la femme, plus de la moitié jugent que les hommes ne s'y comportent pas pour autant comme des mâles dominants.

"La pornographie est le premier éducateur à la sexualité en France", avance Bénédicte de Soultrait, comme un début d'explication. Que vient compléter Valentine*, 16 ans : "Au début, je me disais que si ça ne ressemblait pas à ça, c'est que je ne faisais pas les choses bien ou que j'étais trop coincée…". Comprenez : si on ne se base que sur les sites pornographiques, comment savoir qu'il existe d'autres manières de faire les choses ?

"Quand on fait des animations avec les adolescents, ils évoquent à chaque fois ce qu'ils croient être 'la bonne pratique ': fellation, puis pénétration vaginale et anale. Ils ne sont ni dans la relation, ni dans l'élaboration, ni dans une réflexion sur ce dont ils ont envie. On est plus sur quelque chose qui sera très stéréotypé, très formaté", note encore Caroline van Assche, qui intervient régulièrement au Planning familial et en milieu scolaire.
Le porno chez les jeunes est le premier prescripteur en matière sexuel. La manière dont il fait influence aussi le rapport des jeunes au sexe. D'où l'intérêt de développer l'éducation sexuelle chez les jeunes notamment pour leur montrer qu'un rapport sexuel, ce n'est pas nécessairement fellation puis pénétration.

Citation :
Selon une enquête de l'Ifop en 2014, plus d'un tiers des garçons de moins de 25 ans admettent ainsi avoir été déjà été complexés par la taille de leur pénis en regardant un film porno. Certains souhaitent aussi obtenir, très jeunes, du Viagra. "On est plus sur la performance que sur la compétence. Et là encore, c'est complètement biaisé", souligne la sexologue Caroline Van Assche. "Quand je suis en consultation avec des hommes qui viennent pour des troubles d'ordre sexuel, il y a tout un travail à faire sur la représentation de la sexualité. Très souvent, elle est en lien avec leur construction de la sexualité au travers de la pornographie".

Chez les jeunes femmes, le constat est le même. Certaines avouent avoir peur de la pénétration après avoir vu des films où les hommes se montrent brutaux, d'autres se demandent si leur poitrine est assez grosse, leurs petites lèvres assez normales ou leurs pubis assez épilés. C'est ainsi que l'on constate une recrudescence des épilations intégrales ou semi-intégrales chez les ados filles. Des pratiques directement puisées dans le porno, selon les esthéticiennes.

"Le problème, c'est la pornographie sur les mineurs face au néant de l'éducation sexuelle en France", regrette enfin Bénédicte de Soultrait, selon qui "il n'y a pas d'autre alternative pour les jeunes aujourd'hui". Depuis 2003, la loi prévoit que chaque élève, de la sixième à la terminale, assiste à trois séances d'éducation sexuelle par an. Dans les faits, elle n'est que très rarement appliquée.

Dernière modification par Aedean ; 10/06/2018 à 11h55.
Citation :
Publié par Ask
je sais pas si c'est moi qui l'ait provoqué, possible, mais toute cette dicussion autour des gouts sexuels est hors sujet. moi je parle de l'impact sur les enfants qu'a le rapport homme femme (ainsi que l'image de la femme) depeint generalement dans le porno.

Qu'un enfant naisse avec des gouts qu'il lui sont propre, soit, mais son rapport avec l'autre va etre conditionné par ses exeperiences, son education, ce qu'il considere comme normal. C'est les traumatismes qui fabriquent les predateurs sexuels, pas un gene defaillant.

un enfant qui grandirait en voyant ses parents baiser devant lui a longueur de journee, sa mere se faire insulter, cracher dessus, et violer par tous ses voisins, ok, il aura peut etre plus tard une preference pour la levrette congolaise comme c'etait ecrit dans ses genes, mais son rapport a l'autre, que ce soit sexuel ou non, ne sera pas le meme qu'un autre enfant ayant grandi dans un environnement moins violent. ca me parait evident.

apres forcement, si tu consideres que voir sa mere (ou n'importe quelle femme) se faire humilier n'est pas quelque chose de traumatisant pour un enfant, et n'est finalement qu'un "gout sexuel", on va pas etre d'accord.
En fait ton problème c'est que tu part du principe que Porno = Violence comme certains prennent le raccourcis Jeux vidéo = Violence.

La violence n’a nulle besoin de jeu vidéo ou de porno pour être une réalité.

En fait vous ne comprenez pas que le Porno ( et bien d'autres choses ) ne sont pas des catalyseurs de la violence mais au contraire des exutoires qui on un rôle de régulation de la violence inhérente à la nature humaine.

Le mecs de Daech qui viole des petites filles et des petit garçon en Syrie ou en Irak il le fait pas à cause du traumatisme de la pornographie mais tout simplement à cause la frustration sexuelle lié à leur religion et une sauvagerie humaine qui est belle est présente en chacun de nous.

D'ailleurs tien c'est bizarre mais nos sociétés occidentales abreuvés de porno sont les plus sur du monde pour les femmes :

carte-monde-niveau-securite-femmes-en-2014_atlasocio.png

A méditer.

Dernière modification par Keydan ; 10/06/2018 à 12h34.
Citation :
Publié par Frescobaldi
C'est drôle comme toutes les cartes statistiques sont identiques. Le monde du white male en vert, le reste en rouge.
Heu ? Les USA sont pas en vert sur cette carte. Ni le Canada, ni le RU, ni l'Australie, ni la Nouvelle-Zélande. Les pays en vert, c'est France-Espagne-Suisse-Autriche-Danemark-Portugal-Suède et basta. Et je doute très, très fortement qu'on puisse faire la moindre corrélation entre cette carte et celle de l'usage de la pornographie par accès à internet.
Citation :
Du moins sur des plateformes telles que Youporn, Pornhub ou xHamster, particulièrement consultées par les adolescents, et en grande majorité dévolues à la domination masculine.
Puisqu'il était question de rigueur scientifique je me permet.

Ce n'est pas une étude, c'est un questionnaire auto-administré en ligne : niveau rigueur scientifique c'est le néant intégral.
Le sujet du sondage n'est pas la pornographie mais les addictions. La pornographie fait l'objet de trois questions sur vingt-quatre.
Selon ce sondage les plus gros consommateurs de porno sont des jeunes âgés de plus de 18 ans (tant pis pour les gamines de 10 ans et leur sextape, j'imagine qu'elles produisent mais ne consomment pas).
Les femmes, qui en majorité ne regardent pas de porno voir pour une grande partie d'entre elles affirment ne jamais en regarder sont nombreuses à considérer que les consommateurs sont des agresseurs sexuels potentiels. Moi même je ne connais rien au curling mais si j'affirme que ses pratiquants ont de grandes chances d'être des tueurs psychopathes on me prendra à raison pour un con. Ici par contre les femmes (enfin celles sondées) sont élevées au rang de... de quoi en fait ? Psychiatres ? Agents de police ? Expertes en statistiques ?

Cette étude est d'ailleurs tellement sérieuse qu'à la question "A partir de quelle fréquence considérez-vous comme dangereux le fait de regarder des vidéos, films ou photographies à caractère pornographique (sur smartphone, tablette, ordinateur, télévision) ?" ils seraient 84% à répondre "au moins une fois par mois" (mais en fait l'auteur a juste oublié de se relire : après tout ça n'est jamais qu'à destination de nos députés).


Bon par contre j'ai eu beau chercher il n'est à aucun moment fait référence à la domination masculine dans ce sondage. Pas plus qu'il n'est fait référence aux plateformes consultées par les adolescent. L'auteur de l'article aura simplement publié ses préjugés en cherchant à les faire passer pour le fruit d'une étude scientifique.
En fait même le titre est mensonger : ils sont selon ce sondage 33% à avoir déjà consulté un contenu pornographique avant leurs 18 ans alors qu'un sondage similaire réalisé en 2017 donnait le chiffre de 51%.

Comme j'ai déjà parlé de néant intégral pour la rigueur scientifique de cette étude, si quelqu'un pouvait me souffler un superlatif pour décrire la rigueur journalistique de cet article je lui en serai reconnaissant.
Citation :
Publié par Aloïsius
Heu ? Les USA sont pas en vert sur cette carte. Ni le Canada, ni le RU, ni l'Australie, ni la Nouvelle-Zélande. Les pays en vert, c'est France-Espagne-Suisse-Autriche-Danemark-Portugal-Suède et basta. Et je doute très, très fortement qu'on puisse faire la moindre corrélation entre cette carte et celle de l'usage de la pornographie par accès à internet.
A partir du moment ou certains pensent que le porno est générateur de violence envers les femmes je trouve au contraire que c'est plutôt amusant de voir que les pays à forte consommation de porno sont les sur pour les femmes.
Message supprimé par son auteur.
C'est drôle comment vous vous concentrez uniquement sur les femmes. Enfin, drôle non, juste exaspérant. Dans le monde, 5 à 10% des hommes pour 20% des femmes se font violer mais visiblement ça ne vaut pas le coup d'en parler. Uniquement 1/14 sont déclaré en France pour les hommes mais y'a pas de soucis. Je ne parle même pas du fait que les viols sur les hommes par les femmes ne sont même pas pris au sérieux et que notre pays laisse les hommes livres a eux mêmes alors que les femmes trouvent tous le soutient dont elles veulent.

Enfin, on ne changera pas une société qui pense que la femme est une victime éternelle et l'homme un bourreau. Visiblement peu de différence de traitement entre les violences conjugales et le viol. Les hommes peuvent mourir sous les coups de leur femme que celle ci sera libéré sous la pression d'association féministe.


Pour les revenir aux viols et au porno, 94% d'entre eux sont le fait de proche et dans 81% des cas des mineurs. Je ne vois pas où le porno a une incidence la dedans, surtout quand tous les chiffres parlent d'une génération de violeur n'ayant eu pour seul porn des VHS de Brigitte Lahaie ou des magazines entrevue. Je n'ai par ailleurs, jamais vu du vidéo, sur les sites aisément accessibles, de gamine de 6 ans se faisant prendre par son père.

Des gamins ayant grandi au porno, c'est récent. Même ceux en 97/99 n'avait pas de smartphone avec accès internet illimité ou consulter du porno à 10 ans.
Si on constate d'ici 10-15 ans une augmentation des viols, sans redéfinition de cette notion, peut être qu'on pourra y voir une incidence. En attendant, la conclusion est aussi pertinente que vouloir montrer une augmentation de la violence à cause des jeux vidéos. La réalité est que les jeux vidéo ont permis aux jeunes de développer d'autres atouts qu'il n'aurait pas acquis sans.
Le monde est bien plus sur et les viols bien moins présents que durant l'Antiquite. Pourtant, il n'avait pas de smartphone avec porno accessible à l'école.

Alors oui ça peut altérer la vision du sexe, et encore ça reste à déterminer les proportions mais augmenter le viol. Juste non.
Citation :
Publié par Keydan

D'ailleurs tien c'est bizarre mais nos sociétés occidentales abreuvés de porno sont les plus sur du monde pour les femmes :
Les Pakistanais consomment bien plus de pornos que les européens.

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Par ailleurs ce genre de tableau n'apporte pas grand chose. D'une part l'influence du porno ne se résume pas à la sécurité des femmes. Ce qui ressort, de ce que j'ai pu lire, c'est plus l'influence sur les pratiques sexuelles et le rapport à son corps. En Europe en tout cas. D'autre part, il y a tellement de facteurs qui peuvent jouer sur la sécurité des femmes que la corrélation que tu fais n'a pas grand intérêt.
Citation :
Publié par Elric
Les femmes, qui en majorité ne regardent pas de porno voir pour une grande partie d'entre elles affirment ne jamais en regarder sont nombreuses à considérer que les consommateurs sont des agresseurs sexuels potentiels. Moi même je ne connais rien au curling mais si j'affirme que ses pratiquants ont de grandes chances d'être des tueurs psychopathes on me prendra à raison pour un con. Ici par contre les femmes (enfin celles sondées) sont élevées au rang de... de quoi en fait ? Psychiatres ? Agents de police ? Expertes en statistiques ?
En même temps, mets-toi à la place des femmes concernées. Tu es une femme, et dès que tu es un minimum devenue désirable pour les gars (et c'est souvent avant la majorité comme en témoigne les fois où j'ai vu des mecs de plus de 30 piges ressentir le besoin de commenter le physique de lycéennes), tu as commencé à recevoir des commentaires peu agréables de mecs qui t'appellent "s***pe" ou te demandent si tu ne voudrais pas essayer quelques pratiques sexuelles avec eux, que ce soit dans la rue ou sur le net. Bref, tu es souvent sollicitée parce que les mecs pensent que le sexe leur est du. Peut-on mettre tout ça sur le dos de la seule frustration sexuelle ? Une femme aussi, ça peut être frustré, et pourtant, on est rarement attaqué par des groupes de femmes nous traitant de tous les noms. Ce que voient les femmes touchées, en revanche, c'est qu'on semble les considérer comme ces femmes dans des films X, d'où la corrélation.

Est-ce justifié ? J'ai du mal à penser que le porno ne joue pas un rôle dans l'éducation sexuelle aujourd'hui parce qu'il est très accessible, et de plus en plus tôt. Quand j'étais au collège, le porno, c'était canal + le premier samedi du mois. Internet n'était pas encore répandu, ce qui limitait quand même beaucoup les moyens d'en regarder. Le contenu n'était pas non plus le même : ça pouvait être violent et dégradant, mais aujourd'hui, à côté de tout ce qu'on peut trouver facilement sur internet, c'était bien gentil. Alors non, la pornographie ne change pas les hommes en monstres, mais le fait est que les idées fausses qu'il répand peuvent faire du mal.
Étrange tout ça
On va regarder quelques sites de comparaison de crimes factuels et voir ce qu'il en est Réellement :

Crime stats website results :
https://www.numbeo.com/crime/compare_countries.jsp


On va prendre Arabie (rouge ) et France (vert ) et voir ce qu'il en ressort coté Juin 2018
https://www.numbeo.com/crime/compare...2=Saudi+Arabia

Apres le site ne détaille pas les crimes / sexuels et tout, c'est du global.
Citation :
Publié par Airman
Étrange tout ça
On va regarder quelques sites de comparaison de crimes factuels et voir ce qu'il en est Réellement :

Crime stats website results :
https://www.numbeo.com/crime/compare_countries.jsp


On va prendre Arabie (rouge ) et France (vert ) et voir ce qu'il en ressort coté Juin 2018
https://www.numbeo.com/crime/compare...2=Saudi+Arabia

Apres le site ne détaille pas les crimes / sexuels et tout, c'est du global.
Oui enfin le safety walking alone during day/night j'aimerai bien savoir d’où ils tiennent les chiffres pour l'AS vu que les femmes n'ont pas le droit de sortir seule
Ou alors on compare la sécurité d'un homme en AS VS les deux sexes en france ? Ce qui est vraiment biaisé.
Citation :
Publié par Aedean
Il y a de nombreuses hypothèses sur le sujet en réalité.


C'est loin d'être aussi simple.


L'article termine en réfutant l'idée qu'il est scientifiquement démontré que la testostérone a un effet sur l'aire préoptique ce qui modifie l'orientation sexuelle. C'est évidemment beaucoup plus complexe que cela et il est impossible en l'état de pouvoir, comme le fait Max Bird, l'affirmer.

Bref, prendre ce que dit Max Bird dans sa vidéo comme étant une preuve incontestable est assez dangereux. On est dans de la vulgarisation assez mal faite a priori. Et on voit ce que ça donne ici avec des gens qui t'expliquent que l'explication de l'orientation sexuelle et des pratiques sexuelles ne vient que de l'inné.




Qu'il y ait une part d'inné dans les pratiques et goûts sexuels, pourquoi pas, mais refuser d'admettre que l'acquis existe, influencé notamment par le milieu où tu vis, ça n'a pas de sens.

Bien sûr qu'on peut être influencé par son milieu. Sinon, les goûts sexuels seraient immuables, ce qui n'est clairement pas le cas.

Le porno chez les jeunes est le premier prescripteur en matière sexuel. La manière dont il fait influence aussi le rapport des jeunes au sexe. D'où l'intérêt de développer l'éducation sexuelle chez les jeunes notamment pour leur montrer qu'un rapport sexuel, ce n'est pas nécessairement fellation puis pénétration.
Alors rapidement me sortir le blog de Odile Fillod c'est pas vraiment une source que je peux qualifier de sérieuse.

Après oui il y à de nombreuses théories mais jusqu'à présent ça reste a mon sens la moins politisé quand tu la compare aux pseudo études scientifiques américaines financées par des ultra conservateur qui viennent t'expliquer que l'homosexualité est une maladie contagieuse.
Citation :
Publié par Helburt
c'est qu'on semble les considérer comme ces femmes dans des films X, d'où la corrélation.
C'est quand même particulièrement fort de réussir à faire une correlation entre ce que l'on vit et un contenu qu'on affirme ne jamais consulter.
Cela étant ça n'est pas une correlation mais une hypothèse (l'agression sexuelle étant autrement plus grave que l'injure sexiste).

Pour le reste, n'en déplaise à Thibauld Mathieu, il semblerait bien la consultation de contenu pornographique soit en net recul depuis un an puisqu'on est passés de 51 à 33% de mineurs consultant ce type de contenus (et j'ai hâte de lire ces utilisateurs pour qui les sondages ont habituellement valeur d'argument massue).
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Killjoy
Après oui il y à de nombreuses théories mais jusqu'à présent ça reste a mon sens la moins politisé quand tu la compare aux pseudo études scientifiques américaines financées par des ultra conservateur qui viennent t'expliquer que l'homosexualité est une maladie contagieuse.
C'est un sophisme, un faux dilemme en réalité. Il n'y a pas à choisir entre d'un côté les théories des ultra-conservateurs américains et la théorie défendue par Max Bird dans sa vidéo. Dire qu'il y aurait aussi un facteur environnemental/social dans l'homosexualité, ce n'est pas affirmer que l'homosexualité est une maladie contagieuse. En choisissant d'opposer la théorie que tu défends à celles des ultra-conservateurs, comme si c'était le seul choix, c'est bien un raisonnement fallacieux que tu fais. Après je comprends que l'idée que ce soit déterminé dès la naissance est attirante, car elle permettrait de mettre fin à l'idée, stupide par ailleurs, qu'on peut faire revenir un homosexuel vers l'hétérosexualité, mais la science n'est pas là pour servir une cause politique. Et l'on peut à la fois s'opposer aux ultra-conservateurs américains et leurs thérapies comportementales et s'opposer à l'idée que l'orientation sexuelle est déterminée avant la naissance.

Et je trouve très problématique de choisir la théorie de la détermination pré-natale sur le simple fait qu'elle te semble moins politisé (et moins dangereuse) qu'une théorie prenant en compte le facteur environnemental. Ce n'est pas ça la méthode scientifique. Les travaux de Jacques Balthazart ne permettent pas aujourd'hui d'affirmer cela aujourd'hui, tu ne peux donc pas la choisir par défaut.

Citation :
A. le modèle animal mis en avant par Jacques Balthazart et censé pouvoir être extrapolé à l’être humain, à savoir le comportement sexuel du rat, est basé sur un effet in utero non pas de la testostérone directement, mais de l’œstradiol (il y fait allusion fugacement dans sa conférence citée par Max comme source, vers la minute 10:30) ; c’est après transformation locale (dans le cerveau) de la testostérone en cet œstrogène, par un processus appelé aromatisation, que celui-ci agirait sur le développement du noyau en question ; l’extrapolation à l’être humain qui est proposée est difficilement compatible avec un constat largement documenté : les femmes de caryotype XY qu’une mutation génétique a rendues insensibles à la testostérone, mais chez qui l’aromatisation et la sensibilité aux œstrogènes sont normales, ne développent pas particulièrement d’attirances sexuelles pour les femmes (elles sont en fait en tout point semblables aux femmes XX sur le plan comportemental, ainsi qu’en termes d’identité de genre, hormis de possibles perturbations induites par la révélation de leur stérilité et de leur possession d’un sexe génétique masculin) ; selon la théorie de Max/Balthazart, elles devraient pourtant se comporter comme des hommes XY typiques ;

B. aucune structure cérébrale humaine n’est à ce jour reconnue par la communauté scientifique comme étant l’homologue du SDN-POA (Noyau Sexuellement Dimorphique de l’Aire PréOptique de l’hypothalamus) identifié par Roger Gorski chez le rat ; son éventuelle homologie avec le noyau appelé INAH-3, le seul candidat sur lequel repose la théorie de Max/Balthazart, est à ce jour une simple hypothèse, et elle est très peu étayée ;

C. cette hypothèse ne concerne que l’orientation sexuelle des hommes ; aucune corrélation n’a été rapportée entre l’orientation sexuelle des femmes et la taille de ce noyau chez elles ;

D. la corrélation entre taille d’INAH-3 et orientation sexuelle chez des hommes états-uniens, observée pour la première fois par Simon Levay en 1991, n’est pas comme le suggère Max de type « si gros noyau alors hétéro, si petit noyau alors homo » ; il ne s’agit que d’une tendance statistique, un « petit noyau » ayant été trouvé chez des hommes hétérosexuels et un « gros noyau » l’ayant été chez des hommes homosexuels ;

E. cette observation réalisée (seul) par un militant homosexuel revendiqué (défendant la thèse de la prédisposition hormonale prénatale afin de lutter contre l’homophobie et défendre l’égalité des droits pour les personnes homosexuelles), sur un très petit échantillon et dans des conditions mal contrôlées, nécessiterait une réplication indépendante et plus rigoureuse pour être confortée et précisée ; or depuis 1991, une seule étude a été publiée montrant des résultats qui ne sont que partiellement concordants avec ceux de LeVay ; cette étude publiée en 2001 par William Byne et collègues (des scientifiques très sceptiques vis-à-vis de la théorie défendue par LeVay), ayant également porté sur un échantillon assez modeste d’hommes états-uniens, a retrouvé une différence moyenne de taille de l’INAH-3 presque statistiquement significative entre hommes hétéro- et homosexuels allant dans le même sens ; toutefois, cette équipe a trouvé que cette différence n’était pas de même nature que celle observée entre femmes et hommes hétérosexuels ; si ce résultat était confirmé, cela invaliderait le scénario de Max/Balthazart reposant sur l’hypothèse que l’attirance pour un sexe ou pour l’autre est déterminé de la même façon quel que soit le sexe des personnes ;

F. il n’existe pas de preuve que la taille du noyau INAH-3 dépend du niveau d’exposition prénatale à la testostérone/œstradiol, ni qu’elle est indépendante des expériences vécues après la naissance ; Byne et collègues jugent quant à eux tout aussi probable que la différence observée entre hommes hétéro- et homosexuels se développe après la naissance et sous l’influence du vécu ;

G. Il n’a nullement été « démontré » par « les chercheurs » que ce qui valait pour les rats valait « pour les hommes comme pour les souris », comme Jacques Balthazart le reconnait lui-même ;

H. On n’observe ni chez les rats, ni chez les souris un tel déterminisme hormonal aussi strict et catégorique du comportement sexuel.
Quant à Fillod, cela me semble déjà plus scientifique qu'une vidéo de quelques minutes, très approximatives, dont Jacques Balthazart estime d'ailleurs qu'il y a de gros raccourcis, même s'il est d'accord avec l'idée développée (forcément). Et quand tu vois que des personnes que Max Bird cite pour défendre son propos ne vont en réalité pas vraiment dans son sens, tu comprends que la vidéo de ce dernier est un peu biaisé. Cela n'aurait pas été un problème s'il avait avancé cela comme une hypothèse parmi d'autres. Or ce n'est pas le cas. Tout comme toi, il avance ça comme un fait démontré. Ce qui est faux.

Tout comme quand tu affirmes que nos pratiques sexuelles ne seraient que la résultante d'un instinct sexuel enfoui en nous. C'est évidemment beaucoup plus complexe que cela. Qu'il y ait une part d'inné, probablement, mais nier la part d'acquis, comme si l'on était programmé dès la naissance, c'est juste faux. L'environnement joue aussi un rôle dans les pratiques sociales dont les pratiques sexuelles. On ne pratique pas le sexe de la même manière dans tous les pays.

Dernière modification par Aedean ; 10/06/2018 à 13h44.
Citation :
Publié par Aedean
Les Pakistanais consomment bien plus de pornos que les européens.

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Par ailleurs ce genre de tableau n'apporte pas grand chose. D'une part l'influence du porno ne se résume pas à la sécurité des femmes. Ce qui ressort, de ce que j'ai pu lire, c'est plus l'influence sur les pratiques sexuelles et le rapport à son corps. En Europe en tout cas. D'autre part, il y a tellement de facteurs qui peuvent jouer sur la sécurité des femmes que la corrélation que tu fais n'a pas grand intérêt.
Sauf que la violence envers les femmes dans ces pays n’a pas attendu l'arrivé d'internet pour un phénomène récurent.

La question intéressante ça serait de savoir si l'arrivé d'internet dans ces pays à permis d'une façon ou d'une autre de "Feed the beast" et d'améliorer un peu la sécurité des femmes.
Citation :
Publié par Keydan
Sauf que la violence envers les femmes dans ces pays n’a pas attendu l'arrivé d'internet pour un phénomène récurent.
Tu admets donc que ta carte ne permet en aucun cas de démontrer l'argument que tu avances, puisqu'elle ne permet pas de faire la corrélation entre sécurité des femmes et pornographie.

Il n'y a même pas de corrélation sur ta carte. On ne peut absolument pas faire un lien entre pornographie et sécurité des femmes avec ta carte, dans un sens ou dans un autre.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Keydan
A partir du moment ou certains pensent que le porno est générateur de violence envers les femmes je trouve au contraire que c'est plutôt amusant de voir que les pays à forte consommation de porno sont les sur pour les femmes.
Tu prends un raccourci plutôt facile là...
Surtout que ce n'est pas vrai
Citation :
Publié par Aedean
Tu admets donc que ta carte ne permet en aucun cas de démontrer l'argument que tu avances, puisqu'elle ne permet pas de faire la corrélation entre sécurité des femmes et pornographie.

Il n'y a même pas de corrélation sur ta carte. On ne peut absolument pas faire un lien entre pornographie et sécurité des femmes avec ta carte, dans un sens ou dans un autre.
J'ai jamais dis que ça démontrait quelque chose , j'ai dis que la carte pousse à méditer dessus et à se poser des questions.

Pour des pays occidentaux soit disant décadent à cause de la pornographie je trouve que notre position vis à vis de la sécurité des femmes n'est pas si mauvaise que ça au vu du reste du monde.

De fait la question à se poser c'est surtout de savoir si le porno n'est pas tout simplement un bouc émissaire récurent pour tenter de cacher les dérives sociologiques et religieuses autoritaristes de sociétés où la sécurité des femmes est catastrophique.
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Citation :
Publié par Ask
mon dieu, mais c'est qu'on m'accuserait presque d'islamophilie Collector.

tu fais une fixette sur la securité, on est plusieurs a simplement te dire que l'influence du porn depasse ce cadre. As tu des enfants qui ont deja deprimés parce qu'ils avaient l'impression de ne pas appartenir au groupe? De voir tout ce qu'ils auraient ete capable de faire pour y appartenir, et voir a quel point, peu importe leur pertinence, tes explications /conseils ne servent a rien. Ca met en perspective.


Je comprend pas très bien le sens de ta première phrase dans le contexte en fait.

Pour le reste je pense juste que t'est un papa un peu dépassé qui panique pour un rien.

Ni plus ni moins.
Message supprimé par son auteur.
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