Les transports ferroviaires

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Publié par Von
Enfin, aucun salarié du privé ne sera jamais obligé de changer d'entreprise parce que son employeur a perdu un marché.
Tu ne connais pas les SSII car c'est exactement ce qui se passe. On te recrute pour un hypothétique taf avec une période d'essai de 3 ou un CDD de 6 mois renouvelable une fois et si le contrat n'est pas décroché, c'est au revoir.

La réalité dans le privé, c'est ça.

@Hiolaltios: Parce que dans toute entreprise privé, tu ne commences d'embaucher que lorsque tu es sûr d'avoir ce marché. Et donc la solution la plus simple sera d'embaucher les ex-employés du précédent prestataire. Pas de formation à faire. Les mecs connaissent le taf et les lignes à desservir. C'est tout bénef.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Idarn
Et c'est de la grosse merde qui permet de précariser même des gens niveaux ingénieurs. Super modèle.

Par ailleurs la période d'essai vu qu'on est presque toujours recruté au niveau cadre est de 4 mois, renouvelée quasi systématiquement de 3.
Je ne juge pas le modèle. Je dis que ça existe et que certaines personnes pensent que c'est la science fiction.

Au passage pour ceux qui ont du temps à perdre, je conseille la lecture de la convention collective SYNTEC. C'est ce qui attend les employés de la SNCF si ils ne négocient pas. Il ne doit pas y avoir plus pourrie comme convention.
J'ai travaillé en SSII, donc si je sais exactement comment ça marche, et je ne vois pas vraiment le rapport. Les entreprises recrutent surtout un consultant, peu importe quelle SSII le propose, et non pas une SSII qui va proposer n'importe qui après. Décrocher un contrat dépend donc en grande partie du consultant en lui-même. Et oui, ça m'est arrivé de changer de SSII parce que j'avais moi-même obtenu un nouveau contrat là où je travaillais, et que je ne voulais pas continuer avec ma première boite qui m'avait manqué de respect (et j'ai donc été voir celle d'un collègue, qui m'a recruté sur le champ).

Là vu comment c'est présenté par Borne (mais elle est vraiment nulle donc on ne peut pas exclure qu'elle s'emmêle les pinceaux), les concurrents gagnant un marché auraient le beurre, l'argent du beurre, et le cul de la crémière.

Quant aux cheminots sur les lignes dont la SNCF perd l'exploitation, il semble effectivement évident qu'un reclassement devrait s'accompagner d'une mobilité géographique, à eux après de faire leur choix. Tant qu'ils ont un choix et pas une obligation administrative.
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Publié par Hiolaltios
J'ai du mal à comprendre pourquoi une entreprise qui remporte un marché devrait récupérer tout ou partie de la masse salariale d'une des entreprises qui aurait perdu... Le jour où on a un cas d'une entreprise qui a déjà pourvu tous ses postes, que se passe-t-il ? Et dans 5 ans, 10ans, l'entreprise perd l'appel d'offre. Que se passe-t-il pour les employés ? Ceux cheminots sont à nouveau obligés de changer d'entreprise et ceux embauchés entre temps sans status cheminot sont licenciés ?
D'une autre côté vu qu'un cheminot n'est pas licenciable pour motif économique, il va bien falloir lui trouver une place. Soit il va rester à la sncf mais on se demande pour quoi faire vu que la sncf a perdu le marché. A moins d'accepter une mutation géographique... Soit il part dans le privé en sachant qu'à chaque fois qu'une entreprise différentes gagne le marché dans sa région, il va faire saute mouton...
Dans le cadre des sociétés de nettoyage c'est le cas.

https://www.legifrance.gouv.fr/affic...Texte=20120721
Citation :
Publié par Hiolaltios
J'ai du mal à comprendre pourquoi une entreprise qui remporte un marché devrait récupérer tout ou partie de la masse salariale d'une des entreprises qui aurait perdu... Le jour où on a un cas d'une entreprise qui a déjà pourvu tous ses postes, que se passe-t-il ? Et dans 5 ans, 10ans, l'entreprise perd l'appel d'offre. Que se passe-t-il pour les employés ? Ceux cheminots sont à nouveau obligés de changer d'entreprise et ceux embauchés entre temps sans status cheminot sont licenciés ?
D'une autre côté vu qu'un cheminot n'est pas licenciable pour motif économique, il va bien falloir lui trouver une place. Soit il va rester à la sncf mais on se demande pour quoi faire vu que la sncf a perdu le marché. A moins d'accepter une mutation géographique... Soit il part dans le privé en sachant qu'à chaque fois qu'une entreprise différentes gagne le marché dans sa région, il va faire saute mouton...
Sérieux, tu découvres que aujourd'hui le concept d'appel d'offre de délégation de service publique à une entreprise privé? L'entreprise que remporte l'offre doit généralement reprendre 70% des emplois de l'ancienne boite.

@Von, non si le l'employé refuse, l'entreprise peut simplement le licencier. A un moment faut arrêter le délire, on te propose de conserver ton emploi mais sous une autre entité, si t'en veut pas, bin tu prends tes responsabilités.
Certains avaient fait remonter sur le fil que l'ouverture à la concurrence en grande bretagne avait permis aux cheminots une augmentation des salaires en ayant justement fait jouer leurs compétences vis à vis de la concurrence. Dans le modèle proposé actuellement qui est d'offrir du personnel formé et compétent aux nouveaux entrant, les salariées perdent clairement cette capacité à négocier en fonction de leurs compétences, visiblement ils apprennent des erreurs faite ailleurs pour que tout soit fait au détriment des salariés, ça vend du rêve.
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Publié par Von
Enfin, aucun salarié du privé ne sera jamais obligé de changer d'entreprise parce que son employeur a perdu un marché. Si on me disait que je dois aller chez un concurrent de force, crois moi que je n'aimerais pas ça, et probablement toi non plus. Mais puisque les cheminots sont des privilégiés qui se roulent les pouce, après tout, pourquoi pas ? Ils méritent bien ça ces saligauds qui sont responsables de tous les maux économiques de notre pays.
C'est déjà le cas dans les entreprises qui ont des délégations de service public et doivent reprendre le personnel de l'ancien titulaire du marché. Par exemple Smovengo, qui s'occupe des velibs à Paris, a repris le personnel de Decaux. Et il est en grève vu qu'au lieu d'être dans la convention collective des articles de sports, ils sont dans ceux de l'automobile (pas de prime pour les dimanches travaillés, heures de nuit à +10% au lieu de +45%). Après on s'étonne que les cheminots se méfient
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Publié par Bali
Certains avaient fait remonter sur le fil que l'ouverture à la concurrence en grande bretagne avait permis aux cheminots une augmentation des salaires en ayant justement fait jouer leurs compétences vis à vis de la concurrence. Dans le modèle proposé actuellement qui est d'offrir du personnel formé et compétent aux nouveaux entrant, les salariées perdent clairement cette capacité à négocier en fonction de leurs compétences, visiblement ils apprennent des erreurs faite ailleurs pour que tout soit fait au détriment des salariés, ça vend du rêve.
En quoi c'est pas compatible? Tu dis non si les conditions du repreneur ne te conviennent pas.
Donc si les conditions du repreneur ne conviennent pas, tu conseilles de refuser et dans le même temps tu trouves normal que l'entreprise puisse licencier un agent s'il ne veut pas rejoindre le repreneur, et il n'y a rien qui te dérange?
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Publié par Estal'exilé
Sérieux, tu découvres que aujourd'hui le concept d'appel d'offre de délégation de service publique à une entreprise privé? L'entreprise que remporte l'offre doit généralement reprendre 70% des emplois de l'ancienne boite.

@Von, non si le l'employé refuse, l'entreprise peut simplement le licencier. A un moment faut arrêter le délire, on te propose de conserver ton emploi mais sous une autre entité, si t'en veut pas, bin tu prends tes responsabilités.
Il est obligatoire de proposer de reprendre les salariés, il n'est en aucun cas obligatoire pour ceux-ci d'accepter d'être repris. Si celui-ci ne veut pas, cela doit normalement passer par un reclassement ou un licenciement économique.

Tu fais comment pour faire un licenciement économique à la SNCF sur des cheminots ? Tu peux pas donc tu dois reclasser, ou au moins proposer une offre de reclassement (libre à l'employé de l'accepter ou non après).

Du coup oui on comprend mieux l'urgence à se débarrasser du statut. Et je rappelle que aucun employé ne serait repris dans les mêmes conditions que son contrat de travail à la SNCF, puisque sans statut forcément. Si c'est pour avoir le même salaire sans les avantages du statut, quel intérêt à accepter ?

Je le répète, je ne devrais pas avoir à le faire mais bon, apparemment le libéralisme ne va que dans un sens ici, le concurrent doit faire une offre compétitive de reprise des salariés, et non pas en profiter pour faire du dumping social sur des gens qu'on force à travailler pour lui. S'il n'y a pas assez de volontaires pour changer d'employeur, c'est que l'offre n'est pas assez intéressante. Du coup la logique du marché voudrait que le concurrent améliore son offre, plutôt que de demander au ministère de forcer les gens à passer chez lui.
Citation :
Publié par Von
J'adore ce genre de propos. Déjà parce que le mépris envers les privilèges supposés des cheminots est visible comme le nez au milieu de la figure, et correspond bien à la campagne de dénigrement orchestré par le gouvernement il y a quelques mois. Ensuite, parce que tout le monde trouve ça normal de niveler par le bas, vers le moins disant social. A ce rythme là, l'esclavage finira par redevenir une option.
Quelle campagne de dénigrement ? Nulle part je n'ai lu que les cheminots étaient des nababs dont il fallait à tout prix abroger les privilèges, au contraire, depuis février dernier j'ai vu passer bon nombre d'articles qui déconstruisent les fantasmes que certains pouvaient avoir sur le statut de cheminot.

En revanche, j'ose espérer que le prestataire ferroviaire qui souhaite recruter des cheminots issus de la SNCF pour faire tourner les lignes dont ils ont remporté les marchés proposeront des avantages à peu près similaires à ce que conférait le statut de cheminot...
Citation :
Publié par Von
Il est obligatoire de proposer de reprendre les salariés, il n'est en aucun cas obligatoire pour ceux-ci d'accepter d'être repris. Si celui-ci ne veut pas, cela doit normalement passer par un reclassement ou un licenciement économique.

Tu fais comment pour faire un licenciement économique à la SNCF sur des cheminots ? Tu peux pas donc tu dois reclasser, ou au moins proposer une offre de reclassement (libre à l'employé de l'accepter ou non après).

Du coup oui on comprend mieux l'urgence à se débarrasser du statut. Et je rappelle que aucun employé ne serait repris dans les mêmes conditions que son contrat de travail à la SNCF, puisque sans statut forcément. Si c'est pour avoir le même salaire sans les avantages du statut, quel intérêt à accepter ?

Je le répète, je ne devrais pas avoir à le faire mais bon, apparemment le libéralisme ne va que dans un sens ici, le concurrent doit faire une offre compétitive de reprise des salariés, et non pas en profiter pour faire du dumping social sur des gens qu'on force à travailler pour lui. S'il n'y a pas assez de volontaires pour changer d'employeur, c'est que l'offre n'est pas assez intéressante. Du coup la logique du marché voudrait que le concurrent améliore son offre, plutôt que de demander au ministère de forcer les gens à passer chez lui.
Bin oui il y a urgence a dégager le status, puisqu'avec celui ci la SNCF coulera, ça fait un peu pas mal de pages que les gens le dise.
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Publié par Sangwiss
Si les cheminots étaient plus conciliants et moins dans le style "épine dans le pied" en même temps...
Au cours des dix dernières années, la collectivité a plutôt eu tendance à trouver des compromis avec les gens conciliants ou avec ceux entrant dans le rapport de force, y compris de force physique ?
Citation :
Bin oui il y a urgence a dégager le status, puisqu'avec celui ci la SNCF coulera, ça fait un peu pas mal de pages que les gens le dise.
Ce qui est factuellement faux, mentir souvent ne donne pas plus de poids ou de crédibilité.
Citation :
Publié par Bali
Ce qui est factuellement faux, mentir souvent ne donne pas plus de poids ou de crédibilité.
Que si la SNCF n'evolue pas elle ne coulera pas face à la concurrence? Le status des cheminots font parti des évolutions nécessaire pour qu'elle puisse rester compétitive sur son propre marché national.

J'assimile le fait de se faire traité de menteur ou de colleur d'affiche à du "dernier argument du roi", puisqu'on n'a plus d'arguments, sortons les canons.
C'est toi qui ne sort aucun argument. Tu sais combien coûte le statut de cheminot par an à la SNCF ? Quel écart de compétitivité il représente ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce statut pour les salariés, et ce qu'y gagne la SNCF en organisation du travail ?

Non, tu ne fais que donner, sur un ton péremptoire, ta propre croyance, relayée à grands renforts d'éditos par le gouvernement depuis le début de la réforme : "le statut de cheminot va couler la SNCF". Pourquoi, comment ? Mais puisqu'on vous dit que ça va plomber la boite !

Ce n'est vérifié par aucun chiffre ni aucune étude, certaines études d'ailleurs anticipent un coût du travail plus élevé sans le statut, avec un contrat de travail classique, et donc avec des bonifications d'horaires de nuit classiques aussi. Mais non, Edouard Philippe le dit, donc c'est forcément vrai !

Du coup oui, je le répète, quand on va un peu plus dans le détail de ce qu'a dit Borne récemment, on comprend mieux le vrai problème du statut. Ce n'est pas son coût comme on veut nous le faire croire, mais le fait qu'il rende compliqué la portabilité des emplois de la SNCF à un opérateur privé, car les employés voudront logiquement des avantages ou salaires en conséquence de la perte du statut, ou ne pourront pas être licenciés économiquement grâce au statut. Du coup plutôt que d'encourager les concurrents à essayer d'attirer les cheminots par des offres intéressantes (et donc monter les salaires, ce qui s'est passé au R-U), il est plus simple de juste leur dire merde, les forcer à accepter, et supprimer le plus vite possible ce statut qui, comble de l'outrecuidance, leur donne un poids dans la négociation. On a bien compris que pour Macron, le rapport de force ne doit en aucun cas être du côté du salarié. Dont acte.
Le plus "drôle" c'est que la SNCF travaille déjà "gratuitement" pour les entreprises ferroviaire privées actuellement. Et que le nouveau système va accentuer cet état de fait.
Les entreprises privées ne travaillent pas seule sur un réseau propre, et cela ne va pas changer globalement ( il y aura effectivement quelques lignes régionale qui pourront bosser en autarcie ). Résultat, un certain nombres de tâches sont effectués par des agents SNCF ou par des outils SNCF soit totalement non facturé ou très largement sous facturé. Donc moi je vois venir la belle arnaque dans les années à venir, où la SNCF continuant à bosser gratuitement pour le privé, va encore être montré du doigt : mais quel bande d'incapable ils sont pas capable d'être rentable alors que leurs concurrent ils y arrivent eux, privatisez moi tout ça !!!!

Les exemples sont nombreux et pas toujours simple à expliquer à ceux qui ne connaissent pas le boulot. Mais en voici un typique.

Les entreprises ferroviaire privée travaillent beaucoup au dernier moment pour être au plus proche du besoin de leur client. Donc ils font toute la création de leur acheminement sur une procédure rapide ( sillon de dernière minute pour les connaisseurs ), ce boulot si il est fait longtemps à l'avance ne pose pas beaucoup de difficulté et ne demande pas beaucoup de temps de boulot. Par contre plus il se fait au dernier moment, plus il va être compliqué et va générer des soucis. Sachant que tout refus de la SNCF doit être motivé et n'empêche pas à l'entreprise de recommencer sa même demande juste derrière, tu doit ( toi agent SNCF ) te débrouiller pour trouver une solution. Hors les entreprises ne payent pas tout ce boulot en fait, vu qu'elles ne payent que les sillons réalisés. La facturation ne correspond vraiment pas à la réalité.
Mais cela ne s'arrête pas là, ces même sillons de dernière minute sont bien plus fragile et entraîne régulièrement des incidents en cours. Quand cet incident est côté SNCF tout est bien entendu imputé à la SNCF ( logique ), par contre si cet incident est côté de l'entreprise privé tout ne lui est pas imputé.
Je prend un exemple simpliste:
L'entreprise privée fait une demande de sillon une heure avant le départ de son train d'un point A vers un point B. Tout le monde se dépêche pour que le train puisse circuler, mais comme tout à été fait à la dernière seconde, l'entreprise privé a mal prévu son agent pour recevoir son train au point B. qui d'après vous va devoir trouver une solution pour que tout le trafic ne soit pas bloqué ? Des agents SNCF en utilisant des moyens SNCF. Et comme tout est fait à la dernière seconde il n'y a quasiment aucune facturation pour ce travail c'est la plupart du temps invisible ou quasiment.
Après il faut être cohérent, soit le statut est "une épine dans le pied" de la SNCF et on comprend le ras le bol des cheminots... mais l'argumentation du gouvernement n'est pas déconnante. Soit le statut prend bien en compte les contraintes du métier et représente un moyen efficace d'avoir de la main d'oeuvre pas trop cher pour le secteur et dans ce cas il n'y a pas de raison que la future convention collective soit très éloignée des règles actuelles.

Citation :
Tu sais combien coûte le statut de cheminot par an à la SNCF ? Quel écart de compétitivité il représente ? Quels sont les avantages et inconvénients de ce statut pour les salariés, et ce qu'y gagne la SNCF en organisation du travail ?
Tu demandes un peu l'impossible... personne ne peut vraiment répondre à cette question
Et il ne faut pas ignorer la question très idéologique: est-ce que c'est déconnant qu'une entreprise publique offre des conditions d'embauches plus satisfaisantes qu'une entreprise privée?

@Qu'un Oeil C'est quand même largement la SNCF qui a demandé à réintégrer l'infra... et normalement Mobilités a accès au réseau dans les mêmes conditions que ses concurrents. De plus les comptes sont séparés donc Mobilités ne fera pas de perte si SNCF Réseau en fait.
Par contre sur la planification horaire, on ne peut pas reprocher aux nouveaux entrants d'essayer d'être au plus proche des besoins des clients (même si ca jure avec les méthodes traditionnelles de production de la SNCF) et en même temps se plaindre que le fret se plante en France. Par ailleurs, normalement ils devraient bientôt payer pour les demandes multiples de sillons.

Dernière modification par Hutch ; 24/05/2018 à 13h06.
Je dirai au contraire qu'il n'y a aucune raison que la future convention collective soit proche des règles actuelles, les entreprises privées ont plutôt tendance à tendre au minimum possible à ce niveau et ce sont elles qui auront le plus de poids.
Pour le calcul du coût du statut, je ne pense pas que ce soit impossible c'est surtout que le résultat n'irait pas dans le sens de ceux qui veulent faire croire qu'il est un fardeau pour l'entreprise.
Aucune convention collective, aussi avantageuse soit elle, n'interdira le licenciement économique (ce qui est bien évidemment logique, les conventions collectives s'appliquent à des entreprises privées). Même si le reste est top (et ça ne le sera pas), ça suffit pour permettre de balader les employés d'une entreprise à une autre sans contrainte, et donc sans pouvoir de négociation non plus pour les employés qui pourraient en profiter pour améliorer leur situation.

Après il sera forcément plus facile aux concurrents d'être rentables si ils n'ont pas autant à investir dans la formation, ni dans la gestion du réseau.
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