La politique en Europe

Répondre
Partager Rechercher
Message supprimé par son auteur.
@elbeast: Je parle politiquement parlant. Militairement c'est une autre chose avec l'OTAN mais on sent bien que Trump n'est pas plus emballé que cela par ce truc et qu'en plus il trouve que ça coûte cher vu que les pays sensé y participer ne le font pas...

C'est un autre sujet mais tôt ou tard il se posera aussi.


Quant au président de la Commission, il n'a pas le mandat pour parler à l'extérieur pour toute l'Europe. Il faudrait une sorte de fédération ou de confédération pour cela.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Ces pays actuellement chient dans les bottes de l'Europe et pensent que l'odeur ne reviendra pas vers chez eux.


C'est du même acabit que les pays qui soutenait la guerre en Irak alors qu'une majorité de pays Européen n'en voulait pas..


Actuellement, sans position commune (vu que l'on a pas encore les infrastructure dont tu parles et qui serait souhaitable d'ailleurs), on peut que se mettre d'accord entre pays européen, seulement avec le RU qui fait solo, l'Italie qui va poser souci, la Hongrie, la Roumanie, l'Autriche et la Pologne qui n'en ont plus grand chose à faire de la cohésion européenne, on est mal barré et le pire c'est que je pense qu'on va le payer à laisser faire les USA foutre le bordel.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Gratiano
Cela vient du fait qu'il n'y a pas d’Europe politique. Sans position commune qui prend pas trois plombes à se décider avec un pays qui n'est jamais d'accord, on n'y arrivera pas.


C'est plus d'Europe qu'il faut pas moins d'Europe.


On a un exemple sublime avec l'ouverture de l’ambassade des états-unis à Jérusalem. Assistaient à cette cérémonie la Hongrie, la Roumanie et l'Autriche. Alors on fait quoi, on les vire à coup de pompe dans la cul parce qu'ils se savent ce que c'est qu'une position commune ? Parce que ce genre de plaisanterie va se reproduire et si on veut définir une ligne commune européen, il faudra faire fermer leur gueule aux pays ne jouant pas collectif...
Il faut l'intégration totale pour arrivé à acheter son pétrole gaz avec de l'euro ?

C'est une blague de mauvais goût ?

L'UE c'est un machin parfois utile mais qui a plus desservie la zone européenne qu'autre chose, elle nous controle et nous asservie, nous aurions pu créer une alliance de quelques pays bien plus efficace j'en suis sûr.
Combien de temps faut il pour dire que c'est un échec ? 20 ans encore ?

J'attends pour le moment les conclusions sur le sujet Iranien. De toute manière j'en suis sûr l'UE nous protège, ensemble nous sommes plus fort

Mais oui qu'aurait on fait sans l'ue nous la petite france ?
Message supprimé par son auteur.
L'ennui c'est que si l'Europe veut contrer les USA sur le dossier iranien, il faut une position commune que cela plaise ou non.


Et on en prends pas le chemin avec les troublions actuels. Le pire, c'est qu'il en va de l'intérêt de l'Europe sur cette affaire.
L'émission d'arrêt sur image du jour (pas encore regardée).
Je poste ça ici plutôt que sur le sujet MO ou US puisque c'est aussi notre réaction par rapport à tout ça qui est importante.

https://www.arretsurimages.net/emiss...es-de-se-taire

"IRAN ET SANCTIONS US : "LES ENTREPRISES SONT OBLIGÉES DE SE TAIRE"
Guerre économique : comment les Américains font leur loi

Le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire iranien annoncé par Donald Trump a marqué le début, en même temps que d'une crise internationale inédite, d'une grande campagne de communication ou d'intoxication internationale. Pourquoi les États-Unis veulent-ils rétablir les sanctions contre l'Iran, en quoi ces sanctions vont-elles consister, et comment les Européens peuvent-ils riposter contre cette utilisation du droit comme arme de guerre contre celles de leurs entreprises qui commercent avec l'Iran ? Derrière les communiqués ronflants, notre émission, avec Karine Berger, ancienne députée PS, co-autrice en 2016 d'un rapport parlementaire sur l'extraterritorialité de la législation américaine ; Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, auteur d' "Alstom, un scandale d'Etat" ; et Olivier de Maison Rouge, avocat spécialisé en intelligence économique, auteur de "Penser la guerre économique". [...]
Je ne suis pas certain que la France ait besoin de la protection des USA... Je rappelle que outre nous forces armées conventionnelles, on dispose de 300 bombes thermonucléaires.
Par contre, les Polonais et les Hongrois, c'est un peu différent.
Citation :
Publié par Tormant
Une question, nous achetons le pétrole et gaz en Euro ?
aux iraniens, oui en euro. Sinon il se trouve que tous les marché de matières premières fonctionnent en dollars US

Citation :
Publié par blackbird
mdr .. comment voudriez-vous que l'UE protège des entreprises qui risqueraient des poursuites sur sol américain ? Vous demandez l'impossible et vous le savez pertinemment. D'ailleurs si un ensemble de pays comme l'UE ne pouvait rien faire, je ne vois pas comment un pays à lui seul le pourrait.
il me semble que la Russie a prévu 4 ans de prison pour ses chefs d'entreprises qui céderaient à l'embargo

en théorie, en cas de condamnation d'une multinationale européenne aux US, l'UE ne collabore pas à l'enquête, par exemple en gênant la collecte des preuves (je ne sais pas comment exactement, mais on imagine que les perquisitions ne seraient pas autorisées) voire en saisissant les entreprises américaines en Europe pour récupérer le montant des amendes en cas de condamnation.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par znog

en théorie, en cas de condamnation d'une multinationale européenne aux US, l'UE ne collabore pas à l'enquête, par exemple en gênant la collecte des preuves (je ne sais pas comment exactement, mais on imagine que les perquisitions ne seraient pas autorisées) voire en saisissant les entreprises américaines en Europe pour récupérer le montant des amendes en cas de condamnation.
L'enjeu est globalement l'accès au marché américain. Après chaque entreprise est libre de faire son choix. Mais je n'imagine pas qu'une banque par exemple puisse s'en priver.

Quant aux mesures de rétorsion dirigées contre des intérêts américains en Europe, je n'y crois tout simplement pas.

Mais cette problématique risque fort de passer au second plan. La montée des cours des hydrocarbures pénalisera les économies des pays de l'UE à une toute autre échelle. Si elle se confirme et s'installe dans la durée elle cassera la reprise de la croissance. Ça serait grave et il n'y aurait pas grand chose à faire.
Citation :
Publié par blackbird
Mais cette problématique risque fort de passer au second plan. La montée des cours des hydrocarbures pénalisera les économies des pays de l'UE à une toute autre échelle. Si elle se confirme et s'installe dans la durée elle cassera la reprise de la croissance. Ça serait grave et il n'y aurait pas grand chose à faire.
Il me semble que pour vendre des Airbus et autres c'est compliqué, mais pour acheter leur pétrole pas tant que cela, non ? (Ou les raffineurs vont avoir des problèmes ? On ne peut pas passer par une Centrale d'achat gouvernementale ?)


Citation :
Publié par Icepowder
On arrive à rien à 27, les pays européens l'ont compris et ont d'ailleurs douché les rêves des pays candidats lors du dernier sommet de Sofia.

Il faut en rester avec un groupe réduit, voire un noyau, de pays désirant aller plus loin dans l'unité européenne, à savoir surtout France, Allemagne et Bénélux. Ca fait un socle de 160 millions à peu près, c'est pas énorme mais c'est déjà ça.
d'accord avec toi : on a fait une méga-erreur en intégrant inconditionnellement Hongrie et Pologne, qui se transforment en “démocraties illibérales” on a déjà l'Autriche sur les bras, l'Italie est sur la mauvaise pente, ça va finir par mal se terminer.

pour les candidats actuels, le problème est de savoir comment les faire "aller dans le bon sens" alors que l'on n'a pas grand-chose à leur promettre en termes d'intégration ..et que la Russie voudrait rétablir son aire d'influence.

Mais tout de même l'UE peut prévoir des aides dans le cadre de sa "politique de voisinage" : tant qu'il combattent la corruption et convergents

Dernière modification par znog ; 18/05/2018 à 20h22.
Il me semble que les exportations iraniennes d'hydrocarbures seront visées en priorité par les sanctions américaines.

La Chine sera leur seul débouché. D'ailleurs cette dernière pourrait saisir cette occasion pour traiter ces échanges en yuan.

Les Iraniens n'auront donc pas de problème pour exporter leur pétrole. Et les Russes non plus soit dit en passant.

Par contre les pays européens, sauf le RU et la Norvège, seront frappés de plein fouet si les cours du pétrole s'inscrivent à la hausse dans la durée. Ils ont déjà doublé depuis dix huit mois et menacent de grimper encore depuis cette décision américaine. Cela pourrait devenir un problème économique majeur.

Dernière modification par blackbird ; 18/05/2018 à 20h29.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Icepowder
L'une des solutions, c'est qu'il faudrait que des entreprises de taille intermédiaire, sans aucune relation avec les Etats-Unis, s'adossent à des banques publiques d'investissement pour accéder au marché iranien en évitant les mesures de répression américaines.

Après, au niveau de l'Europe, je suis d'accord, ce sera difficile d'imposer des mesures de rétorsion. Mais la politique commerciale communautaire est forte et dispose sans doute d'outils plus subtils pour protéger nos intérêts, directement ou indirectement.
Ouais .. théoriquement cela serait possible mais cela représenterait un faible pourcentage des échanges. Et il faudrait également que ces entreprises ne veuillent jamais accéder au marché américain.

Bref Airbus, les constructeurs d'automobiles, les pétroliers, les laboratoires pharmaceutiques, etc.. ne seraient pas concernés.

Et pour ce qui est d'éventuelles mesures de rétorsion le risque de se tirer une balle dans le pied serait tel qu'elles seraient vite abandonnées.

Franchement le plus simple reste de prendre la perte pour la plupart des sociétés concernées. Finalement cela fait partie des risques du métier.

Dernière modification par blackbird ; 19/05/2018 à 14h53.
Message supprimé par son auteur.
Les entreprises ne font pas de politique. Et elles ont pris un risque calculé en s'engageant en Iran alors que le candidat Trump était très clair sur ses intentions.

De plus dans les circonstances actuelles elles ont assez donné aux aléas de la géopolitique. Elles ne prendront donc pas de risques supplémentaires par patriotisme. Ce n'est pas leur tasse de thé.

Donc à moins que de nouveaux développements se produisent elles arrêteront les frais.

Dernière modification par blackbird ; 19/05/2018 à 16h21.
Citation :
Publié par blackbird
Les entreprises ne font pas de politique. Et elles ont pris un risque calculé en s'engageant en Iran alors que le candidat Trump était très clair sur ses intentions.

De plus dans les circonstances actuelles elles ont assez donné aux aléas de la géopolitique. Elles ne prendront donc pas de risques supplémentaires par patriotisme. Ce n'est pas leur tasse de thé.

Donc à moins que de nouveaux développements se produisent elles arrêteront les frais.
Sauf que les entreprises n'ont pas attendu l'élection de Trump pour se ruer sur le futur marché (de cocagne) de l'Iran, les entreprises américaines les premières. C'est d'ailleurs avec la complicité de l'état américain qu'elles ont bien enflé Peugeot (une affaire avec un pseudo allié: GM), avec une subtilité concernant la possibilité de vendre des voitures ou plutôt des pièces. Bref ... rejeter la faute sur les entreprises alors que celles-ci ne peuvent pas anticiper les revirements de l'état US, c'est assez malhonnête.
Même si les positions de Trump étaient claires sur l'accord avec l'Iran, il ne faut pas oublier que d'une part son élection a été une surprise totale (sauf pour ses partisans) et que d'autres part étant assez inconsistant, on ne pouvait vraiment compter sur un arrêt de cet accord.
Bref, comme déjà décrit, il provoque une forte incertitude et c'est très mauvais pour les affaires (qui ne se négocient pas en quelques semaines, il faut du temps).
Ce n'est pas malhonnête, mais réaliste. Le candidat Trump avait clairement affiché ses intentions lors de sa campagne. Et les entreprises avaient intégré le risque, même faible, qu'il soit élu.

J'essaie simplement de dire que les entreprises ont avant tout le souci de préserver leurs intérêts, leur survie économique. Elles ne poursuivent pas de but politique. Par conséquent elles ne prendront pas de risques supplémentaires si de nouveaux développements ne surviennent pas.

Dernière modification par blackbird ; 19/05/2018 à 19h32.
Euh je reprécise. Les entreprises n'ont pas attendu l'élection de Trump pour investir. Quand tu as déjà pas mal investi, tu ne t'amuses pas à prendre des mesures qui vont rendre tes investissements nuls et donc une perte sèche sur la base que peut-être un hurluberlu sera élu.
C'est un peu ce qu'on oublie. Les entreprises qui commercent avec l'Iran, ont déjà pas mal investi. Une usine ne se monte pas en quelques semaines ni quelques mois. Et donc tout ça ça coûte du FRIC ! Surtout la décision de se désengager.
Donc si on te suit les dirigeants aurait dû anticiper que Trump se présente (ben oui ils ont investi avant), qu'il gagne et qu'il maintienne ses conneries pour ne pas investir et laisser leur concurrent le faire ?
Une fois le fric investi, il est assez délicat de se retirer. Sur quelle base ? Quand ? Ce ne sont pas des décisions évidentes et ce d'autant moins quand on doit rendre compte des sommes utilisées.

A l'avenir elles ne prendront pas de risques ... mais c'est certain. En attendant, on en a quelques unes qui ont investi gros. Et du point de vue européen ce sont surtout celles-ci qu'on veut protéger. Et c'est légitime.
D'un point de vue politique, la posture est évidemment de ne pas se laisser faire, ni pour le présent où là il s'agit de limiter la casse ni pour l'avenir car ça ne fait pas une bonne pub, si je veux prendre un langage plus prosaïc.
En clair, jouer les moutons ne peut que nous être dommageable que ce soit à court terme (pour les entreprises qui ont déjà investi) ou à long terme (pour juste exister et continuer à offrir un cadre stable à nos entreprises sans oublier l'aspect politique).

Dernière modification par Diesnieves ; 19/05/2018 à 19h56. Motif: ortho
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés