Bon je sais que j'ai du mal avec les grandes villes dans les RPG en général, mais là je trouve qu'ils ont poussé le bouchon bien loin. En soi la capitale est plutôt intéressante, mais il y a beaucoup trop de quêtes dont l'immense majorité nous coupent totalement du monde extérieur. Du coup si on veut ne pas trop se casser l'immersion (genre partir un mois en bateau après que quelqu'un nous aie dit que son frère a disparu la nuit dernière et le retrouver tout de même là où on doit le retrouver en revenant) on s'embarque pour des heures de jeu sur ces petites cartes alors qu'on a un planisphère entier à explorer. Pour ne rien améliorer, la trame principale nous y amène relativement rapidement. Dans BG1, on avait la Porte de Baldur qui était en fin de jeu, et qui faisait un vrai effet impressionnant après des heures passées dans la nature, dans le 2 on y commence donc c'est un environnement "normal", mais ici je trouve que ça casse complètement le rythme de progression.
Enfin bref, maintenant que j'ai fait ce coup de gueule, et en disant que les combats sont vraiment beaucoup trop faciles, j'aurai fait le tour sur mes critiques et c'est vrai qu'il est vachement mieux ficelé que le premier. J'ai à peu près l'impression d'avoir pu résoudre les quêtes comme je voulais malgré des dialogues qui n'ont parfois quasiment aucun sens ou qui proposent des options ne comportant jamais celle que j'aimerais choisir. Enfin, je me suis interrompu au milieu de Witcher 3 pour me lancer dans PoE2 et force est de constater que quand on a pris l'habitude de la robustesse de Witcher qui parvient à rester cohérent même quand on prend une quête par le milieu, c'est difficile de passer à autre chose. J'ai déjà eu 3 quêtes qui m'inventent des dialogues ou des choix que je n'ai pas fait car je suis tombé sur un objet en lien avec elles en explorant. A part ça j'adore vraiment ce parti-pris sur l'exploration, la navigation et tout et tout. Au bout de plus de 20 heures j'ai bouclé la ville, j'en sors niveau 10, j'espère juste que je vais pas rouler sur le reste du monde.
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