Les occidentaux, qui ont besoin d'une structure avec laquelle discuter, ont donc trouvé ce système, qui est en fait creux et qui ne représente rien du tout, mais ça nous rassure, le CFCM a dit ---> les musulmans de France vont suivre, sauf que non, ils ne suivront pas, un musulman, son seul guide c'est Allah, le Coran et sa foi, le CFCM, il en a rien à foutre.
Bref tant que l'on sera sur des bases bancales ou fausses, rien n'avancera.
Oui enfin ça Egelbeth, je peux l'entendre, mais je peux aussi argumenter contre.
Une religion, ça peut évoluer, il peut y avoir de nouveaux courants. Surtout lorsqu'il faut qu'elle s'adapte à la société, ou en soit expulsée à coup de pied dans le cul. L'église catholique y a été contrainte, il faudra bien contraindre l'islam.
A partir de là, il n'est pas déconnant d'essayer la solution de structurer l'islam en France, pour en faire une version compatible avec nos valeurs républicaines. Parce que l'islam dans son entièreté, tel qu'appliqué partout ailleurs qu'en occident dans le monde arabo-musulman, l'afrique sub-saharienne ou l'indonésie, n'est pas compatible.
L'islam peut être politique dans son texte, mais c'est le cas d'autres religion, ce qui nous intéresse, c'est si des pratiques de ce culte peuvent être solubles à notre société. Dire que tout musulman est un soldat en sommeil de l'islam politique est à mon sens une erreur et une mauvaise généralisation. Fermer les yeux sur ces profils qui n'emmerdent personne c'est tout simplement qualifier tous les croyants musulmans de menace potentielle et d'individus hostiles à la république. Si c'est ça l'idée autant le dire clairement, car les solutions sont tout de suite plus simples en partant sur ce constat.
La pratique de l'islam peut être soluble, à condition d'abandonner une partie de l'islam lui-même.
Ce n'est même pas une question de "religion dévoyée" comme j'ai pu le lire (cf propos cités de toutouyoutou juste en dessous), mais de nature intrinsèque des religions. Car oui toutes les religions ont un but politique, de gestion de la vie sociale qu'elle soit intra-communautaire, ou extra-communautaire puisqu'elle régit aussi les rapports avec des différences d'une religion à l'autre, entre les croyants et les non croyants.
L'islam encore plus que les autres, et c'est inhérent à sa naissance. Un chef de guerre illettré dont le seul et unique but de sa vie a été la conquête du monde pour imposer l'islam à la gloire d'Allah après avoir essuyé un échec cuisant en tentant la conversion pacifique
Toute sa rédaction post Médine est emprunte d'un véritable caractère martial, le plus bel exemple est le traitement des apostats, qui doivent être exécutés purement et simplement, comme les traites dans les codes militaires.
Une chose est sûre, vu la diversité des pratiques et le fait qu'il y a pas d'autorité centrale de l'islam (et qu'il ne peut s'en créer une, en tout cas surtout pas en France) il n'y aura pas de réforme théologique qu'on peut impulser au niveau de l'état (donc poubelle "l'islam de france")
Il faut agir sur d'autre leviers, par les loi et l'application de la laïcité, l'éducation pour lutter contre l'obscurantisme, et surtout un nivellement social, que notre modèle ait du bon, qu'il donne envie d'y vivre, de se sentir intégré, de se battre pour le sauvegarder et l'appliquer naturellement (la contrainte est indispensable mais ne suffit pas, tu favorises juste le camouflage des pratiques problématiques)
Je ne comprends pas, l'Etat peut agir ou pas alors ? Non parce que faire des lois... c'est bien une prérogative régalienne, à travers les organes législatifs, et l'application relève de la justice, autre prérogative régalienne.
Donc si, c'est au contraire à l'Etat de taper du poing sur la table. Et si on doit structurer l'Islam, sur notre sol, alors il faut le faire. L'Eglise catholique, quand elle a prit un coup de pied au cul par l'Etat, ça ne lui a pas plu, mais elle a finalement accepté sa nouvelle condition. (Condition qu'elle briserait si elle en avait les moyens et la base de fidèles pour ça, soyez-en sûrs).
Il faudrait plus regarder du côté des problématiques de la jeunesse, de l'immigration, de l'intégration sociale et de l'identité, qui se mêlent fortement ici, que de la seule religion. Et reconnaître que cette dernière est bien malmenée et très instrumentalisée.
Je suis entièrement d'accord sur ton constat sociétal et ça rejoint clairement les points que j'avais listés hier
dans ce message. (on peut, par contre, ne pas être totalement d'accord sur les solutions
)
En revanche, non, la religion n'est pas malmenée dans le sens où tu l'entends. Au contraire, elle ne l'est pas assez.
Soit on dit clairement : ça c'est non, adaptez-vous où allez pratiquer ailleurs, il y a plein de pays au monde où la pratique est conforme ou "hallal".
Soit on continue de faire des "accommodements raisonnables" pour ne pas faire exploser la cocotte minute sociale et il n'y a pas de raison que l'islam version maghreb / mo recule. Au contraire.
Publié par
Nof Samedisþjófr
Et ça rejoint ma demande de revalorisation du métier de professeur et d'instituteur. Tu ne peux pas avoir des gens issus d'études longues, payés une misère et dévalorisés socialement, expliquer à des gamins que les études sont la clef du succès sans que ces derniers aient l'impression qu'on se foute d'eux ou que le mec en face soit un simplet. Tant que le dealer sera mieux payé que le prof, les élèves auront dealer comme plan de carrière.
Là dessus, je rejoins Nof, les métiers d'enseignements doivent être revalorisés. Dans l'ensemble, tous les métiers régaliens doivent l'être.
De l'enseignement aux forces de polices en passant par la santé publique, les finances publiques, la justice et l'aide sociale.