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[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société
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#486543
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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28/01/2018, 22h11 |
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#486543 |
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Citation :
Citation :
Citation :
Il y a suffisamment de temps une fois le projet de loi proposé pour en débattre sans venir ici inventer un texte qui n'existe pas encore. |
28/01/2018, 22h29 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
La blague de tex fait effectivement partie des contenus qu'on peut signaler au CSA (oui, banaliser des violences à la télévision peut justifier un signalement au CSA). Il est effectivement question d'étendre le pouvoir du CSA à internet et aux jeux vidéos, entre autres choses, ce qui ne signifie pas que ça s'appliquera à TOUT contenu internet. La blague de tex n'a d'ailleurs fait l'objet d'aucune censure puisqu'elle a pu être diffusée à la télévision. Ensuite c'est à la mode de galvauder le terme censure pour l'appliquer à tout et n'importe quoi, mais ça pollue plutôt les débats comme pratique. Donc oui, on pourra peut-être signaler au CSA une blague de ce genre qui se tient sur internet ou dans un jeu vidéo, mais un signalement au CSA n'est pas de la censure : ça ouvre juste à une sanction par le CSA, qui réclame quand même que le CSA juge ça problématique (et honnêtement, vu tout les propos tenus tout les jours à la télé, si le CSA voulait sanctionner à tour de bras ça se saurait.). C'est quoi la dernière sanction d'ampleur infligée par le CSA ? Touche pas à mon poste ? Tu as vu ce qu'il a fallu de provocations répétées ? Voila, ça c'est pour le CSA. Tu as le projet de loi concernant l'outrage sexiste, qui demande la présence d'un membre des forces de l'ordre pour verbaliser et vise "les comportements qui ont un caractère sexiste et intimidant ou humiliant". C'est donc avec un champ d'application qui ne peut a priori concerner internet. Et tu as la lutte contre le cyber-harcèlement, qui à moins de retirer tout son sens aux mots et considérer que le harcèlement ça recouvre tout et n'importe quoi, devrait concerner la lutte contre le cyber-harcèlement. Le harcèlement, c'est généralement définissable par certains critères. Aucune raison de tout mélanger et de considérer que le cyber-harcèlement punira un outrage sexiste et que la blague de tex serait un outrage sexiste et que du coup on ne pourra plus rien dire et que ça sera la censure sur internet. Citation :
Par exemple les critiques sur "cette loi ne va pas résoudre de problème de fond, vu qu'elle est difficilement applicable, ça donne l'impression que le gouvernement agit à peu de frais", c'est une critique qui peut être faite en l'état puisqu'il y a des éléments qui montrent que la loi sera difficile à faire appliquer (il faut que ce soit constaté en direct, ça demande des circonstances précises), une loi ça n'engage le gouvernement à rien (donc on est bien dans une action à peu de frais) surtout associé au premier point, et du coup, une loi qu'on ne peut appliquer a peu de chance de résoudre des problèmes de fond (on peut espérer un changement de mentalité éventuellement, à long terme), vu que ça n'offrira pas de solutions aux personnes victimes. Évoquer le risque que la loi ne s'attache qu'aux violences subies par des femmes, c'est une crainte qui n'est pas fondée concrètement : ça ne s'appuie sur rien (par ex, Schiappa mentionne "L’outrage sexiste c’est donc l’idée de sanctionner les comportements qui ont un caractère sexiste et intimidant ou humiliant pour les personnes qui les subissent." (le gras est dans l'article original : http://www.rtl.fr/girls/identites/gp...ite-7792005751 ) Donc on est pas dans quelque chose qui concernerait uniquement les femmes quand le projet de loi est évoqué, mais les personnes. Ce qui montre déjà une volonté d'élargir. Ca et le fait qu'il n'y a pas d'intérêt à limiter aux femmes, concrètement, et que des risques, et assez de garde-fou pour que la situation ne se produise pas. Donc là par exemple, on est dans une situation ou on a pas d'éléments pour appuyer les craintes, et ou rien ne permet d'appuyer que ces éléments pourraient exister, rationnellement. C'est là qu'il faut attendre d'avoir de la matière (le texte de loi) pour justifier que ces craintes peuvent être fondées. En attendant, on peut critiquer cette loi sous d'autres angles, parce qu'on a des éléments au sujet de ces angles-là. Et sur ceux ou on a pas d'élément, attendre d'en avoir, ou avoir des raisons pour estimer qu'ils pourraient exister raisonnablement (penser que soudainement les gens vont faire des lois bancales avec des trous que même nous on verrait en dix secondes, ça ne me semble pas réellement pertinent comme crainte). |
28/01/2018, 22h52 |
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Ok, indignons nous de la tendance liberticide actuelle parce que nous avons perdu une liberté en 1881, alors.
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29/01/2018, 01h18 |
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Mais dis moi
Et oui on y perd des libertés ... Cette modification de la loi ne s'est pas faite sans raisons ni sans calendrier politique derrière. Le but final étant que plus personne ne soit " intimidé ou humiliée" (propre mots de la ministre) ce qui est tout à fait impossible et ne peu conduire qu'à des lois absurdes et liberticides .... |
29/01/2018, 01h40 |
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Vous avez répété plusieurs fois que le fait pour le gouvernement d'avoir modifié la répression du délit d'injure était liberticide.
Être liberticide, c'est tuer une liberté, littéralement. La liberté d'injurier, personne ne l'a connue qui ne soit pas déjà mort, vu qu'il n'existe aucun ressortissant français âgé de plus de 137 ans. À noter, si la proposition d'outrage sexiste de la loi était adoptée telle qu'elle a été suggérée dans la presse par Shiappa et Belloubet, ça ne sera pas non plus liberticide, parce que c'est déjà interdit mais impossible à punir dans l'état actuel de la loi. Le projet d'amende en flagrance permettrait de coller des prunes si un agent assermenté est présent, mais ne privera personne d'une liberté qu'on n'a déjà pas. Après, on pourrait discuter de l'applicabilité de ce qu'on sait de la proposition, mais il faudrait que vous acceptiez de discuter sur des choses connues plutôt que sur du vent. On pourrait même discuter de l'inadaptation du nom, mais pareil, c'est trop factuel, mieux vaut rester dans les projections farfelues qui avalisent vos positions, comme ça on est bien certains de ne pas du tout pouvoir en parler. À côté de ça, la qualification systématique de viol pour les relations sexuels impliquant au moins un mineur, c'est un tout petit peu plus liberticide, mais c'est mieux de parler d'autre chose. L'extension de la prescription des viols sur mineur est elle basée essentiellement sur l'amnésie traumatique dont la réalité scientifique et médicale reste sujette à caution mais pareil, il vaut mieux parler d'autre chose que de la possibilité d'être envoyé en prison (ça s'appelle une privation de liberté, je pense qu'on peut qualifier ça de liberticide sans trop se fourvoyer, pour une fois) sur la base de souvenirs qui ressurgiraient jusqu'à vingt ans après les faits alors que plusieurs études scientifiques montrent un défaut de corrélation de ces souvenirs avec des éléments permettant de corroborer les faits. The Reality of Recovered Memories Corroborating Continuous and Discontinuous Memories of Childhood Sexual Abuse Elke Geraerts,Jonathan W. Schooler, Harald Merckelbach, Marko Jelicic, Beatrijs J.A. Hauer, and Zara Ambadar - 1996 Recall of childhood trauma: a prospective study of women's memories of child sexual abuse. Williams LM. - 1994. Je vous laisse chercher les autres études, et je vous laisse aussi faire le lien vous-mêmes entre l'existence reconnue du stress post traumatique, provoqué par le fait que les victimes se souviennent trop bien d'un traumatisme, et la théorie selon laquelle ça n'arrive pas dans le cas de viol et d'abus sexuels pendant l'enfance. Bref, on pourrait discuter longtemps de la quantité inénarrable de conneries qui égrainent le rapport de la mission de consensus sur le délai de prescription applicable aux crimes sexuels commis sur les mineurs, mais là encore, trois documents de plusieurs pages, c'est peut-être trop d'informations factuelles pour qu'on puisse en débattre sereinement, c'est à dire autrement qu'en posant ses convictions personnelles comme des vérités absolues. On passe sur la conjonction de l'extension de la prescription qui permet d'avoir des souvenirs qui ressurgissent après une amnésie traumatique dont ni la science ni la médecine ne confirme l'existence avec le fait que toute relation sexuelle avec un mineur sera automatiquement qualifié de viol grâce à la présomption irréfragable d'absence de consentement pour les mineurs de 15 ans proposé par le manifeste contre l'impunité des crimes sexuels par Muriel Salmona (2017) dont je laisse à ceux qui auront le courage de tout lire le loisir de juger de la pertinence scientifique. Bref, on a un projet de loi sur trois axes, deux qui sont largement documentés et facilement critiquables et un troisième assez flou parce que non encore défini et limité à des déclarations publiques d'intention, qui semblent être là essentiellement pour surfer sur l'exposition médiatique concernant le harcèlement de rue qui a atteint son apogée avec les mouvements metoo et son équivalent en France sur une amende en flagrance qui ressemble fort à de la poudre aux yeux pour faire passer les deux autres en douces. Et on ne parle que du troisième axe, alors que les deux premiers sont particulièrement inquiétants et qu'on a des sources abondantes pour émettre des critiques construites plutôt que de hurler à la lune à des libertés que vous auriez perdues alors que personne de vivant ne les a connues. Ça marche bien la politique du gouvernement pour rendre inaudible le discours de l'opposition, et c'est à mes yeux entre autres grâce à vous qui mélangez un décret d'août 2017 avec une loi de janvier 2017 et la loi sur la liberté de la presse plus que centenaire avec ce projet de loi. Vos arguments sont nuls, et cette nullité des argumentations contre ne sera pas étrangère à l'adoption de la loi. Vous vous foutez le doigt dans l'oeil si vous pensez qu'une loi qui est une esbroufe médiatique pour faire passer deux horreurs pénales sera rédigée par des débutants incapables de faire passer à une loi l'épreuve de constitutionnalité. Il y a de très bons hauts fonctionnaires au service du gouvernement, on n'est pas sur une proposition de loi émanant d'une de deux chambres et rédigée péniblement par groupe de députés ou de sénateurs entre deux déplacements dans leur bureaux locaux, il s'agit d'un projet de loi issu du gouvernement pour répondre à une promesse du président. Ça va être écrit par des technocrates qui ont vingt ans d'expérience en pissage de textes de lois. D'autant plus que l'âge limite pour le consentement sexuel est conforme à la DDHC et aux traité européens puisqu'il existe déjà dans d'autres pays de l'union des dispositions équivalentes, qu'un délai de prescription peut difficilement être anticonstitutionnel puisque la constitution n'a pas pour rôle de gérer ce niveau de détail et que l'amende nouvellement créée ne pourra pas être moins constitutionnelle que la loi sur la liberté de la presse de 1881. Si il n'y a pas d'autres éléments dans la loi, elle pourra difficilement être rejetée pour défaut de constitutionnalité, quand bien même le cc rejette en moyenne une loi sur deux qui est soumise à sa lecture. Donc voilà, je veux bien discuter du sujet avec vous mais pas sur la base d'un aspect liberticide de cette loi que vous lui avez inventé parce que c'est votre seul argument. Cette loi n'est pas liberticide, elle ne fait, elle aussi, que modifier la façon dont des entorses à la loi déjà réprimées le sont. La modification de la répression d'une attitude déjà réprimée n'est pas liberticide, pas plus qu'elle ne peut être utilisée comme preuve d'une tendance liberticide. |
29/01/2018, 04h56 |
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29/01/2018, 09h26 |
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#486543
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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29/01/2018, 15h09 |
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#486543 |
Alpha & Oméga
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Je ne vois pas en quoi les faits (les femmes sont davantage victimes de violence sexuelles ou conjugales, les violences viennent majoritairement d'hommes) devraient être effacés pour que la neutralité soit respectée. |
29/01/2018, 15h16 |
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