La vengeance du Voleur

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Le Cormyr, est protégé par le lac dragon au sud et les montagnes à l'ouest, c'est un paysage riches et commercants, son résau routier est très élaborés et ses routes traversent de part en part la foret qui fournit en bois et en nourriture les principales villes de Cormyr.

Nous étions en plein été et la ville de Suzail, la capitale qui compte plus de 130000 habitants etait en pleine effervescence sous cette grande chaleur. L'hiver quant a lui peut etre très rigoureux. Comme a son habitude, les chalands s'occupaient de la vente d'épices, c'était l'activité principale des villes. Des hommes de gardes patrouillaient à travers les
rues et également à l'entrée de la ville et les aventuriers étaient soumis à un controle très rigoureux.

Deux gardes arreterent un homme à l'apparence anodine à l'entrée de la ville, il était tout vétut de noir et sur tête, un
linge de couleur noire lui enserrait la tête dont seul les yeux
dépassaient. Deux katanas pendaient à ses côtés. Il avait le regard calme et se pliait aux autorités locales, il répondait aux gardes plus parce qu'il voulait éviter les ennuis que par complaisance. Sa voix démontrait qu'il n'était pas de la région et son port d'armes avait pus mettre en alerte les gardes en faction
de la porte nord.


- Identifiez vous !
- Je ne suis qu'un paisible voyageur qui cherche du travail
- Vos armes ! Vous n'êtes pas réglementaire, vous devez
porter une cordelette de paix autour des poignées, sinon on vous les confisquent
- Bien.... L'étrange personne commenca a sortir ses
katanas et attacha une cordelette que les gardes lui avait donné autour des poignées. Puis quand il les eut attachées, il sortit un nombre incalculable de dagues de divers endroits de son surcot, en partant de son dos jusque dans ses bottes.


- Et celles ci....je dois aussi attacher une cordelette ?
Le garde ouvrit de grands yeux au fur et a mesure que l'étranger mis à jour toutes les armes qu'il possédaient. Il toussa et fit un signe de la main comme pour chasser un importun.
- C'est bon...mais vous gardez les cordelettes autour de
vos katanas et ne sortez pas les dagues !
- Bien.

Les yeux de l'étranger etaient bridés et sa voix trahissait son origine, il était de Kara-tur. Son nom était Sano Rong, c'était un
voleur bien connu de certaines personnes du royaumes dans la région ouest, mais son nom était inconnu ici, et il se gardait bien de le dévoiler.

Trois mois étaient passés depuis sa bataille avec le démon
Saad Ame Uss Hayne et il avait quitté ses amis, le gnome, et la demi-elfe peut après qu'ils soient sorties de cet enfer. Sano était a la recherche d'une elfe qui fut enlevée sous son nez pendant le combat par le mage Karstoff. Cette elfe était Frohnir, une femme très belle. Il avait partagé tellement de choses avec elle, cette aventure contre le mal et...d'autres choses que ses sentiments l'avait trahis, il était tombé sous son charme. Elle avait les cheveux d'or et un corp de déésse, et Sano en était sur, elle possédait autant de dagues que lui a des endroits les plus indiscrets. Belle et dangeureuse, Sano s'en fichait, il lui avait fait une promesse, Il lui avait dit qu'il la protégerait et il allait tenir sa promesse.

Mais ce n'était pas tout, lors de son combat contre le démon il avait appris que son pére était toujours en vie. Il en avait fait le serment, un jour, il retournerait à Kara-tur pour venger la mort de son pére et maintenant qu'il pensait qu'il était en vie il y retournerait pour le retrouver, mais pouvais t'on se fier à la parole
d'un démon, Sano en doutait....

Lorsqu'il eut terminés son devoir, de renvoyer le démon la
ou il devait se trouver. Sano rendit le katanas celeste à la dame de Sylvérymoon comme il avait été demandé, Il fut heureux de s'en séparer, contrairement à la lame qui chanta une complainte à sa séparation avec le petit homme de kara tur. Cette lame s'était épris du voleur et "l'aimait"


- Un pouvoir trop grand dans des mains si petites Dit
Sano, et la dame de Sylvérymoon sourit à la remarque et fut amusées par les sentiments de la lame. En échange, elle lui offrit deux katanas, l'une des lames semblait irradier une certaine chaleur et l'autre semblait être très froide au toucher. Sano refusa ce cadeau princier mais l'insistance de la dame fut
telle qu'il du accepter.

Il marchait depuis un bon bout de temps maintenant dans les
rues de la ville et Fëryani lui avait dit qu'il trouverait son
amie au cormyr. Sano n'avait pas voulu traverser la forêt, il préféra la contourner par le nord en faisant des haltes aux différentes villes pour....en connaitre un peu plus sur la population locale. Il n'avait pas été déçu, les étrangers
étaient très mal venus surtout s'il ne possédaient pas la
monnaie locales.
Il s'arreta à une auberge ou des informations glanées pourraient avoir leur pesant d'or, il fallait qu'il retrouve Frohnir et pour ca, il retournerait le Cormyr entier pour la sauver de ce mage.
L'auberge était bondée, comme trop souvent ces derniers temps selon les accoutumés.

La salle était assez vaste pour une auberge. Les dalles de pierre au sol étaient polie et enduite de résine durcissante ce qui donnait un aspect de carrelage. Le patron nettoyait un verre avec frénésie, regardant d'un mauvais oeil l'homme en noir qui entrait dans la salle. Partout, on entendait des bribes de conversation ...

L'alcoolique anonyme pestait contre le gouvernement, le fonctionnaire de bas-étage suspectait une conspiration de ses supérieurs, un ancien soldat parlait de la puissance et de la majesté de l'armée des Dragons Pourpres ...

Un homme taciturne sirotait son hydromel accoudé au bar, son énorme hache posée à côté de lui semblant vibrer d'un feu intérieur. Il était grand et bien bâtit, ses cheveux châtains lui tombaient jusqu'aux épaules tout en ondulant un tantinet le long de son crâne. On sentait la force qui émanait de lui ... malgré son apparent calme, l'homme pouvait tout aussi bien devenir frénétique et broyer le crâne d'un homme en quelques secondes.
Ses habits délavés montraient que c'était un ancien soldat ... et même plus ... un ancien Dragon Pourpre.

La cheminée crépitait faisant danser les ombres dans l'âtre. Sur la table à côté de cette cheminée, un homme fît signe au nouvel arrivant tout de noir vêtu de venir à sa table. Il était recouvert d'une cape obsidienne cachant tout son équipement, ses cheveux étaient teint en noir et il portait un masque de la même couleur, sa capuche rabattue jusqu'au sommet du crâne.

Mais ses yeux rouges trahissaient ses origines ... un Drow.
Lorsque Sano s'approcha de lui, il dit tout bas.


- On m'avait prévenu que votre groupe de la Griffe Noire n'était pas très discret mais là je tiens à dire que vous battez tout les records ... mais ce n'est pas grave nous ne sommes pas là pour parler de ça. Prenez quelque chose à boire mon ami ...

Alors .. avez-vous retrouvez la trace du Rénégat ? Ce Delroth me fait courir depuis trop longtemps et Matrone Baenre déteste attendre .. je risque bien trop dans cette histoire alors dites moi ce que vous savez ... et j'espère pour vous que cela est potable ..
fît il en plissant les yeux.

Mais Sano n'eut pas le temps de répondre ... l'homme qui se trouvait au bar posa sa hache de façon menaçante à côté du Drow. Il le regarda droit dans les yeux et lança :


- Je t'ai déjà dit de ne plus venir ici noiraud .... toi et ta race n'êtes pas le bienvenue ici ... puis il se pencha et parla de façon à ce que seul les deux personnes à la table puissent entendre ce qu'il disait
Et si vous vous amusez à ne faire du mal ne serait-ce qu'une seule fois à Delroth ... mais il ne finit pas sa phrase ... son regard en disait long.

Le Drow battît en retraite et s'en fût de l'auberge sous les regards haineux des clients ... le patron avait baissé la tête et astiquait encore plus frénétiquement son verre.

Il s'assit en face de Sano qui n'avait pas sourcillé.


Ceci est valable pour vous aussi mon jeune ami .. vous n'êtes pas d'ici à ce que je vois .. éviter de vous attirer des ennuis dès votre arrivée, cela est mauvais pour la santé.

Puis le géant commença à se relever ... il avait un verre à finir.
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Combien de temps cela faisait-il ?

Depuis quand exactement était-elle ici ?

Ce rêve s’était subitement imposé alors qu’elle ne s’y attendait plus. Ils avaient disparu depuis plusieurs semaines déjà lui faisant craindre le pire.

Dans cet étrange songe, elle se voyait, grelottant dans un sombre cachot, enchaînée au mur sur une paillasse humide et nauséabonde, à moitié nue, le corps strié de grandes plaies violacées, priant Tymora la Déesse de la chance à travers un délire sans fin.

L’horreur de cette prémonition, si c’en était une, la laissa pantoise et frissonnante. Quel Dieu laisserait l’un de ses adeptes subir de telles abominations ?

Mais était-ce vraiment elle qu’elle avait vu dans ce rêve ? Jamais elle n’avait prié Tymora. Ce n’était pas une Déesse Elfique. Non, il s’agissait de quelqu’un d’autre. La clef de ce rêve ne pouvait être que le but de la quête qu’il lui avait été confié quelques mois auparavant par son père, le Noolä Kûruni de son village, le « sage et bon magicien » comme cela se disait en commun.

Effaçant jusqu’au souvenir ce songe maudit, elle repris sa route à travers la forêt, évitant les congères et les pièges tendus par la neige fraîche. Sa fidèle jument était restée au village, elle n’aurait pas supporté de galoper avec le froid qui venait de s’abattre sur cette région des royaumes.

Heureusement, que la ville dont on lui avait parlé n’était plus loin ! « Eauforte » était son nom, « Tulka Neën » en Elfique. Elle espérait pouvoir y trouver quelque indice sur sa quête.

Ne laissant aucune trace dans la neige malgré sa fine cotte de maille, ses longs poignards et son paquetage, elle se faufila parmi une famille d’écureuils puis s’arrêta pour se repérer. Les petits rongeurs, nullement surpris par cette présence étrangère continuèrent leurs jeux, espiègles petites créatures, ignorantes du mal que recelait ce monde.

Elle les regarda un instant et fredonna doucement :


« - Craintif, blotti dans sa cachette,
l’écureuil vif et enjoué,
grignotera les noisettes,
pour les mauvais jours amassés. »

Une barrière de bois se dessinait à la lisière de la forêt, première trace de la communauté humaine depuis de nombreuses lieues. Plus loin, à travers les branchages enneigés, elle pouvait distinguer quelques fumées de cheminées. Son voyage touchait à sa fin.

Alors qu’elle reprenait son chemin, de petits flocons soyeux se mirent à tomber autour d’elle, puis, tourbillonnants, la bourrasque les fit s’envoler pour laisser place à une neige plus drue, plus compacte. La tempête n’allait pas tarder, il fallait qu’elle se dépêche…

Dès qu’elle eut le dos tourné, l’un des petits écureuil se métamorphosa sous l’œil incrédule des autres petits animaux qui s’égaillèrent immédiatement parmi les arbres alentours pour regagner leur nid douillet. Le vieillard souriait. Emmitouflé dans une cape en peau de léopard, il tira une bouffée de sa longue pipe, puis dit pour lui-même :
« - Tu es encore bien loin du but à atteindre mon enfant... mais nous allons y remédier... »

La porte s’ouvrit brusquement, laissant entrer une bourrasque de vent charriant avec elle quelques milliers de petits flocons blancs venant mourir sur le plancher du Théâtre. La silhouette encapuchonnée qui se tenait dans l’embrasure semblait bien frêle par rapports aux éléments déchaînés qui sévissaient à l’extérieur.

Cela faisait maintenant deux semaines qu’il neigeait sans discontinuer sur cette partie des royaumes. Ce blanc manteau qu’Auril déposait avec rage sur Eauforte recouvrait tout le Nord de Féérune, de l’épine dorsale jusqu’à la porte de Baldur. La milice de la ville avait dû prêter main forte aux habitants pour façonner quelques chemins praticables et permettre ainsi l’approvisionnement des plus démunis. Même de mémoire d’elfe, jamais on n’avait vu un hiver aussi rude durer aussi longtemps. Cela aurait dû être la fin du printemps, et il était inhabituel d’avoir autant de neige à cette période. Peut-être les Dieux s’étaient-ils fâchés contre les
hommes ?

C’était une elfe justement qui entra dans le Théâtre, bien que rien n’eut pu laisser supposer que c’en était une, sa seule démarche, gracieuse, légère et féline la classait immédiatement dans la catégorie du peuple fée. Elle referma difficilement la porte, bloquée par une congère, sous les remarques courroucées des quelques clients frileux qui tentaient désespérément de se réchauffer le corps avec un peu d’alcool, et l’âme en écoutant les bardes qui se produisaient sur scène.

Secouant sa cape pleine de neige, l’elfe se dirigea vers un portemanteau auquel elle accrocha son vêtement afin qu’il sèche convenablement, puis, secouant la tête, elle fit voler sa longue chevelure dorée pour en dégager les glaçons audacieux qui s’y étaient nichés. Malgré la saison, sa peau était dorée comme les blés à la fin de l’été, et son grain, soyeux et satiné, invitait à la caresse. Elle portait sous sa longue cape grise, une cotte de maille argentée, brillant de mille feux, à peine dissimulée par un surcot de cuir gris clair, bordé d’une petite fourrure blanche. Son pantalon de cuir, gris également, moulait parfaitement le galbe de ses cuisses que l’on devinait musclées. Battant ses hanches fines, deux longs poignards aux lames courbes laissaient entrevoir leurs gardes faites d’ivoire délicatement ouvragé, et dans son dos, dépassaient d’un carquois effilé quelques flèches et les morceaux d’un arc de manufacture elfique visiblement démonté.

La jeune elfe s’avança vers le comptoir, laissant derrière elle, la marque de ses bottes trempées par la neige. Son voyage avait dû être éprouvant et mouvementé, car ses traits étaient tirés et elle semblait extrêmement las. Elle hotta ses gants et attira l’attention de l’aubergiste d’un petit geste de la main.

Malgré sa fatigue, la jeune elfe sourit au gros bonhomme, et ses grands yeux pailletés d’or qui lui mangeaient son gracieux et fin visage semblèrent s’éclairer d’une lueur de joie.


« - Qu’est-ce que je peux faire pour vous jolie demoiselle ? »
« - Une chambre s’il vous plaît, avec une baignoire d’eau chaude, puis un repas… chaud également, la faim me tiraille l’estomac depuis trois jours déjà… »
« - Vous voulez tout ça dans cet ordre ou je peux vous inviter à vous asseoir à une table, La cuisinière vient de finir la préparation du repas de midi et je peux vous servir dans quelques minutes. »
« - Vous êtes bien aimable, je commencerais par le repas donc. »

Elle glissa sur le comptoir une petite pièce de cuivre, et alla s’asseoir à une table, située non loin de la cheminée. Il y brûlait de gros rondins de bois de sapin, dégageant une fumée odorante. Chaque fois qu’une flamme venait lécher quelque goutte de résine, le feu se mettait à crépiter, donnant à la salle, déjà plongée dans une demi-obscurité, une ambiance plus forestière que citadine.

La chaleur régnant dans la pièce réchauffait l’elfe dont les joues s’étaient teintées de rouge. Elle déposa son carquois aux pieds de sa chaise, et se mit en devoir d’ôter ses bottes. « Au diable la bienséance ! » songea-t-elle. Déployant ses longues jambes, elle soupira d’aise et se laissa aller en attendant que le tavernier lui apporte son repas, puis regarda les quelques clients présents d’un regard légèrement inquisiteur et inquiet.

« Peut-être l’un d’entre eux sait-il… » Cet espoir qui l’avait guidé à travers maintes régions des royaumes allait-il trouver un épilogue dans cette petite ville, ou serait-elle contrainte de reprendre la route ? « Non, il faut absolument que cette quête désespérée trouve une fin rapidement, je ne saurais tolérer que les dieux me laissent plus longtemps dans l’incertitude ! »

Les rêves l’avaient toujours habité, souvent sombres et douloureux, puis l’année dernière ils s’étaient fait subitement doux et chaleureux et l’avaient empli de cet espoir qui l’avait décidé à partir et à accepter la quête proposée par son père. Hélas cette quiétude n’avait pas duré et depuis plusieurs semaines les songes s’étaient éclipsés pour laisser un vide douloureux à leur place. Mais, alors qu’elle cheminait dans la forêt à trois lieux d’ici, le cauchemar avait repris de plus belle.


« - Vivre et endurer tout cela doit être intolérable ! » murmura-t-elle pour elle-même.
« - Pardon ? » L’aubergiste se tenait là, près d’elle avec à la main un plateau garni de plats dont l’odeur enchantait les narines. « - Vous me parliez mademoiselle ? »
« - Non, excusez-moi, je rêvassais… Hummmm cela sent délicieusement bon ! »
« - Je vous souhaite un bon appétit alors. » Le gros homme lui déposa ses plats et s’en fut vaquer à d’autres occupations.

L’elfe commença alors à manger.


« - Et alors ? que Faites-vous ici jeune elfe ? » Lui demanda l’inconnu qui se tenait devant-elle.

Surprise, elle leva la tête de son assiette et regarda le vieil homme. Grand, une barbe blanche, une vieille robe de mage rouge ourlé d’un feston doré qui avait dû être resplendissante il y a de ça longtemps, et une cape de léopard entourant ses frêles épaules pour tout vêtements, l’humain était sans conteste un vieux thaumaturge d’expérience. Un grand pouvoir émanait de tout son être, mais le jeune femme n’aurait pu lui donner un nom.


« - Pardon ? » fit-elle un peu décontenancée par cette étrange entrée en matière.

« - Pensez-vous réellement trouver Fröhnir ici ? Votre père ne vous a-t-il pas dit de vous munir de vêtements légers ? »

« - Comment l’avez-vous appelé ? et comment savez vous tout cela ?» demanda-t-elle intrigué, un nœud à l’estomac.

« - FROHNIR ! je croyais les oreilles d’elfes plus performantes… mais il est vrai que vous ne la connaissez pas sous ce nom-là. Voyez-vous, lorsqu’ils l’on enlevé il y a de ça 62 ans, elle ne parlait pas le commun… ils n’ont retenu de son véritable nom que la consonance. »

L’elfe venait de se lever brusquement, renversant par là même sa chaise qui tomba dans un bruit attirant l’attention des clients les plus proches.

« - Vous connaissez Fënyr Edheldaë d’AëlinDîn de l’Arcalen Ethelë ? »

« - Pourquoi croyez-vous que je sois ici ? la réponse à vos questions se trouve au Cormyr mon enfant, pas dans les neiges de cette région ! »

« - Au Cormyr ? mais il me faudra des semaines ? ! »

« - Si vous voulez gagner un peu de temps, je vous y aiderai… bien que cela ne soit pas dans mes habitudes… Tenez, utilisez cet anneau. Il est lié à un humain qui lui aussi recherche désespérément Fröhnir. Tournez-le d’un quart de tour vers la gauche et vous serez téléportée près de lui. »

L’elfe baissa son regard sur l’anneau d’or ouvragé que lui avait tendu le mage, et alors qu’elle s’apprêtait à le remercier, s’aperçut avec étonnement qu’il avait disparu ! Elle sourit de toutes ses dents, remit ses bottes et sans réfléchir tourna l’anneau !
Sano réfléchit un instant devant ce géant tout en muscle. Il était imposant certes...et sa hache faisait plus de 3 pieds de haut. Il étudia la mine de l'homme et la réaction des clients de la taverne, ils étaient nerveux, et ceux qui se trouvaient à la table à côté bougeaient de place pour s'asseoir un peu plus loin.

Le jeune voleur sourit à l'adresse du barbare, du moins pensait il que s'en était un. Ce qui détendit un peu l'atmosphère aux alentours. Quelques dialogues reprenaient de plus belles aux tables avoisinantes et la musique reprit.


- dites donc l'ami, je ne sais pas ce que ce Drow voulait dire par la, mais Delroth est mort. Je l'ai vu partir avec le démon, il a été enlevé....avec lui dans les abysses. Et s'il était encore en vie, vous venez de faire partir une source d'information incroyable dit il en regardant la porte de sortie par laquelle le drow était partit. Sano se leva de sa chaise et toisa le géant, il avait sa tête qui se situait au torse du barbare, pour se montrer moins ridicule le jeune voleur se mit sur la pointe des pieds pour lui parler.

-et puis, je n'aime pas qu'on me dise quoi faire, et comment faire l'ami...si j'ai envie d'informations je vais les chercher ou j'en ai envie...sur ceux excusez moi mais je dois partir.

Sano se dirigea vers la porte de sortie et jura contre cette malchance, ce grand barbare lui avait privé d'une source d'information certaine. La griffe noire aurait pus retrouver facilement la trace de Frohnir, et même si ca se trouvait elle était dans le coup avec le mage Ghislain. Il referma la porte derrière lui et fit le tour de l'auberge quand une forme apparut en face de lui, Sano tomba a la renverse et une femme se retrouva comme par magie sur son ventre. Le voleur expira comme le choc fut violent

-oouuuf !

Sano ouvrit de grands yeux devant cette apparition c'était une elfe avec de grands cheveux blonds et ses yeux étaient pailletés d'or... ce ne pouvait pas.... !!!

-Frohnir ??Puis après un court moment d'hésitation, le voleur constata que ce n'était pas elle et attendit qu'elle se présente, il sourit de toutes ses dents, la situation était plutot cocasse. Au moment ou il pensait très fort à Frohnir, une elfe qui lui ressemblait énormément lui tombait dessus.

- Dites donc encore heureux que....je n'étais pas dans mon bain..
La jeune elfe se releva prestement, honteuse d’avoir « atterrit » dans les bras d’un homme. Le rose aux joues, elle s’épousseta un instant, puis constata avec ravissement qu’il faisait bon et chaud dans cette partie du Cormyr. Voilà pourquoi son père avait insisté pour qu’elle emporte des vêtements légers !

Du coin de l’œil elle observa celui qui devait être aussi à la recherche de Fröhnir. Seuls ses yeux étaient visibles, mais ce seul indice suffisait pour deviner que c’était un humain originaire de Kara’Tur.


« - Je… euh… excusez-moi. » Commença-t-elle penaude, les yeux baissés sur le bout de ses bottes. «- Mais ce n’est pas ma faute, c’est ce mage en peau de léopard avec son maudit anneau ! » s’enflamma-t-elle en montrant sa main ornée de l’anneau d’or du magicien. « - Je ne suis pas Fröhnir, mais je sais que nous nous ressemblons beaucoup. C’est normal, je suis sa demi-sœur ! » dit-elle à l’homme habillé de noir avec un grand sourire emprunt de fierté. « - Je me nomme Mëryl, Mëryl Elendûr pour vous servir. » Puis elle termina par une petite courbette.


« - Où sommes-nous ? Suzail, Arabel, Marsembre ? » Sa question n’avait rien d’anodine, comme la plupart des elfes, elle n’aimait guère le Cormyr. Depuis l’arrivée des hommes, ses cousins avaient déserté la forêt, l’abandonnant aux bons soins des humains qui hélas avaient oublié ce lointain héritage et voyaient d’un mauvais œil le retour des « oreilles pointues ».
Druss resta un moment debout .. réfléchissant aux paroles du jeune homme ...

Mort ? répéta-t-il. Enlevé .. par un démon ?! Dans quelle misères ce drow s'est-il encore fourré ...

Il suivit l'homme en noir dehors et assista à "l'atterrissage" de l'elfe ... il secoua la tête .. décidément la magie le laissait toujours autant perplexe ..

Lorsque la jeune femme eût fini de parler ... il s'approcha de Sano.


Pardonnez-moi jeune homme ... mais vous avez dit que Delroth était ... mort ? C'est impossible .. pas Delroth .. et même s'il mourrait, un châtiment bien pire l'attend dans les Abysses .. il ne peut pas être mort, il y a donc une solution pour le retrouvé ...

Puis il se ressaisit ..
Excusez-moi mais j'oublie toute règle de bien-séance ... je me nomme Druss ou Marche-mort comme beaucoup m'appellent ici ... je suis Rashémene.
Je suis un vieil ami de Delroth ... pourrais-je savoir à qui j'ai l'honneur de parler ?
Il fît une légère courbette devant Mëryl.
Charmante damoiselle ... soyez la bienvenue à Suzail.
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L'arrivé du barbare fit retourner Sano, il l'avait suivi et le voleur marmonna dans ses dents...il remarqua qu'il était toujours sur les fesses et se releva en se présentant à son tour. Il enleva son foulard qui lui cachait le visage.

- Je me nommes Sano Rong, voleur extraordinaire à la recherche de votre belle et tendre demi-soeur, heureux de faire connaissance à l'une des plus belle perle de ce mondeDit Sano en faisant une révérence en face de Mëryl à faire palir les nobles qui passaient par la. en ce qui concerne, Delroth, Dit Sano en regardant le barbare je ne peux dire s'il est mort je ne fais que rapporter ce que j'ai vu, le démon l'a...emporter quand j'ai transpercé de ma lame le cuir épais de la bête. Tout ce que je peux dire c'est que moi-même je suis revenu des neufs enfers alors...pourquoi pas Delroth.

Puis, il fit de nouveau face à la demi-elfe
- Comme l'a dit notre imposant ami nous sommes a Suzail et ici on n'aimes pas les étrangers... et en ce qui concerne ce vieux monsieur avec une peau de léopard sur les épaules ce n'est qu'une vieille connaissance....
Sano hésita un moment, il avait traité Elminster de "vieilles connaissances" tout ce qu'il espérait maintenant c'est qu'il ne soit pas changé en rat d'égout à son reveil le lendemain.

-Venez nous serons mieux à discuter dans le fonds de cette rue...votre arrivée chére demoiselle risque d'avoir été remarquée même par le plus grand des ivrognes.

Reprit il en jetant des coups d'oeils à droite et a gauche en emmenant par le bras le barbare et l'elfe.
Mëryl, impressionnée par la carrure du nouvel arrivant fit un pas en arrière et le salua brièvement de la tête.

Pendant que les deux humains parlaient d’un certain Delroth et d’une histoire de démon, la jeune elfe se mit en devoir d’ôter la fourrure de son surcot, puis elle réajusta son paquetage et attendit patiemment la fin de l’échange verbal.

Lorsque le voleur lui adressa de nouveau la parole, elle hocha la tête et le suivi dans la ruelle.


« - Je tiens à préciser que cette arrivée n’est pas de mon fait, je ne connais rien à l’Art. C’est la faute de votre ami ; mais je ne lui en veux pas, grâce à lui j’ai trouvé quelqu’un qui connaît ma sœur, et c’est la plus grande avancée que j’ai faite depuis des mois dans sa recherche. Qui est ce Delroth ? »
- Delroth est un elfe noir qui nous à aider contre le démon des abysses malheureusement il est tombé...et le démon l'a emporté...et en ce qui concerne Frohnir j'ai bien peur que nous soyons dans une impasse. Ici à Suzail le roi Azoun méne la vie dure aux guildes des voleurs, il n'y en a pour ainsi dire pas du tout...
Je crois que ce Ghislain à trouver la ville idéale pour se cacher. d'après les renseigments que j'ai eu, il habiterait à Castel-St-Martin, au Sud de Cormyr, dans une tour de mage...mais cet endroit est inexistant sur cette carte

Pendant que Sano expliquait de quoi il en retournait derrière "l'auberge de la fille hilare" des gardes des dragons pourpres patrouillaient dans la périphérie de la promenade. Le voleur jetait des coups d'oeil discret à l'entrée de la ruelle. Ils se devaient être doublement prudent, la plupart des gens ici n'appréciaient guère les elfes. Après un instant de réflexion, le voleur se remit à parler.

- Même si Suzail est une ville....politiquement correct dirigée par un roi qui a de la poigne, nous pouvons trouver malgrè tout un ou deux bouges capables de nous donner le moindre renseignement sur l'endroit ou notre chére disparue pourrait éventuellement se trouver. Notamment l'auberge de "la roue grincante"...
Sano en douter fortement de trouver le moindre indice sur un mage qui avait pris toutes ses précautions pour accomplir son larcin. Mais il ne voulait pas rabaisser le moral de cette elfe qui recherchait sa demi-soeur.
Le vieil homme sortit de l’ombre brusquement. Aucun d’entre eux n’avait détecté sa présence avant qu’il n’ai bougé, et cette simple constatation était alarmante. Une longue barbe grise et broussailleuse lui descendait jusque sur la poitrine, et sa maigreur semblait presque maladive. Néanmoins, son port altier et la magnificence de sa robe laissaient à penser qu’il s’agissait d’un puissant magicien. « - Un de plus songea Mëryl ! »

« -Si vous cherchez des informations concernant la magie, laissez tomber les auberges, vous n'y rencontrerez que des ennuis, la personne la plus apte à vous renseigner dans ce royaume est le Mage Royal Vangerdahast. Si vous pouvez vous introduire dans le palais du roi Azoun, gagnez l’aile Ouest. Bonne chance jeunes gens. »

Le message était clair et sibyllin. Ce vieil homme semblait tout savoir de leur quête et leur indiquait une direction à suivre. A peine avait-il finit de prononcer ces paroles que son corps commença à devenir flou, puis il disparut complètement.

Alors qu’il finissait de s’évaporer, Mëryl bandait son arc dans sa direction, puis baissa l’arme, devenue inutile. Il ne lui avait fallut que quelques secondes pour l’assembler et encocher une flèche. Elle fit une moue dédaigneuse puis dit :


« - Cela m’apprendra à ne pas l’avoir sous la main… »

Puis elle interrogea Sano et Druss du regard.
Le grand barbare qui n'était pas du tout habitué à la magie eût une moue de dédain .. la magie n'était pas naturelle seul le combat comptait.

Mais il regarda Sano lui demandant du regard ce qu'il comptait faire ..
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
-Bien je crois que le meilleur moyen est effectivement d'aller voir ce...hum...mage, le problème sera de rentrer dans l'enceinte du palais.

Sous l'oeil interrogateur de Mëryl et de Druss, Sano réfléchit un instant sur la façon de pénétrer dans l'endroit le mieux garder de Suzail accompagné d'une brute et d'une elfe. Il fixa du regard la jeune elfe au point de lui faire monter le rose au joue et un sourire se dessina sur le visage du voleur.

- Venez dit-il à l'elfe je vais vous acheter des habits....

Ils cherchèrent une boutique en tissu et tombèrent sur l'échoppe de Fallas de Thentia spécialisée en dentelle et lingerie, une magnifique pancarte avec une demoiselle a moitié dévêtue portant des sous-vêtements ornait la devanture. Toujours avec le sourire au lèvre, Sano pénétra dans le bâtiment et remarqua que l'elfe et le barbare restèrent plantés la au milieu de la rue en fixant la pancarte. Il ressorti de l'échoppe et prit l'elfe par la main et l'invita à la suivre.

- Ne vous en faites pas je ne ferai rien de pervers ! Je vais vous transformer en mage et notre tas de muscle sera votre protecteur Rashemene...hé hé !Fit il en pointant du doigt le géant

L'échoppe était on ne peut plus luxueuse, des rouleaux de tissus étaient rangés sur des étagères ils avaient des couleurs chatoyantes. Et Sano bien que peu connaisseur de lingerie apprécia la qualité du matériel. L'oeil du jeune homme s'attarda sur des articles que seul les femmes les plus libertines portaient. Une idée furtive lui passa par le crane et il toussota en sentant un oeil noir qui peser sur son épaule et se concentra sur d'autres choses.

Un homme sec s'approcha, il avait une voix efféminée et sourit à l'approche du jeune voleur et l'étudia sous toutes les coutures si on pouvait dire ainsi


- Bonjour bonjour mes chéres clients je suis Jesper, un article vous intéresse ? un essayage vous ferez plaisir ?

Sano sursauta devant ce drôle d'individu, il semblait le fixer avec un attachement certain.

- euh..en fait c'est pour une robe de magicienne...
- vous portez des robes ? intéressant..... dit l'homme en laissant voyager son regard de haut en bas sur le voleur qui mit un certain temps avant de comprendre puis Sano reprit
- non...non...pas pour moi la robe pour la demoiselle ici présente, elle vient de passer son troisième cycle de magie et j'ai décidé de lui payer sa robe de mage...voila...voila

Sano n'arrivait pas a se contrôler devant cet individu suspect a ses yeux, il le regardait d'une drôle de façon.

- Fallas j'ai une cliente pour toi.... Visiblement, l'homme était déçu que ce n'était pas le voleur qui voulait essayer un de ses tissus. Une jolie jeune femme aux formes généreuse apparut, celle qui s'appela Fallas de Tenthia et emmena l'elfe dans une cabine, Sano voulut suivre la gérante mais la main de la femme l'empecha de rentrer dans la salle prévue pour la cabine d'essayage.
Le voleur et le barbare restérent la comme deux animaux en cage sous l'oeil scrutateur de Jesper en attendant que l'elfe revienne en costume de mage
Druss regarda Sano et lui dit :

Quand cette demoiselle en aura finit, il faut que je vous présente à une amie ... une personne très .. attachée à Delroth.

Elle pourra nous héberger le temps que je prenne rendez-vous avec le mage car en tant qu'ancien Dragon Pourpre, je peux demander audiance auprès d'un membre du palais.

Il déposa sa hache "Snaga" devant lui, s'appuya dessus et resta figé en regardant le magasin telle une imposante statue.

Partout, les passants qui déambulaient murmurraient à propos du grand barbare ... certains l'appelaient "Marche-mort" d'autres "Le Capitaine à la hache" mais tous le regardait avec respect. Son ancien uniforme de fonction était délavé mais il le gardait toujours .. car à tout moment il pouvait être rappeler dans les rangs des Dragons Pourpres pour aller guerroyer.

Patiement, il attendit que Mëryl sorte.
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Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Isaac Asimov)
Seth Harper - Conseiller L.O.U.P.S - Prime Administrateur Arès Corp.
Mëryl, rouge comme une pivoine se déshabilla devant la jeune femme et entreprit de passer les différentes robes que lui tendait la commerçante. « Trop grande », « trop serrée », « trop rouge », « trop décolleté », « mmmhh, pas mal ».

Elle ressortie de la cabine d’essayage avec une robe de mage légère, enfilée par dessus sa cotte de maille. D’une jolie teinte gris clair avec des reflets argentés et munie d’une capuche qui lui cachait partiellement la tête, le tissu la protégerait et du soleil et des regards potentiellement hostiles. La vendeuse avait également assurée que c’était une robe absorbant les dégâts dû à l’électricité, tant qu’à faire…

Elle était vivement impressionnée par le guerrier Rashemen. La puissance et le potentiel cachés dans cet homme semblaient inépuisables. Le voleur lui, bien qu’humain semblait aussi agile et rapide qu’un elfe ; de plus Mëryl le soupçonnait d’être intimement lié à sa sœur. Dire qu’il la connaissait si bien alors qu’elle même ignorait tout d’elle ; presque tout : ses tourments étaient un peu les siens à chaque fois qu’ils visitaient ses rêves. Il fallait la retrouver, il fallait la sauver avant qu’il ne soit trop tard. C’étaient là les mots de son père quelques mois auparavant ; les mots qui l’avaient décidé à se lancer dans l’aventure. « - Et me voilà au Cormyr, invitée à m’introduire subrepticement dans le palais royal déguisée en magicienne en compagnie d’un berseker et d’un voleur… Pourvu que Père n’en sache rien… »
Sano avait réglé la note à Jesper et il attendit quelques instant que Mëryl sorte, lorsqu'elle eut essayée toute sorte de tissu elle ressortit et le visage du voleur s'assombrit, il avait encore cru voir Frohnir en face de lui. Et comme il se devait il se forca a sourire en lui disant que cette robe lui allait à ravir.

Ils prirent les trois la route du palais royal Sano marchait devant laissant Mëryl et Druss à l'écart et à chaque pas, le jeune voleur semblait accélerer l'allure comme s'il aurait retrouvé Frohnir au coin de la rue. Elle lui manquait maintenant, trois mois passée a chercher des informations pour la retrouver plus facilement, trois mois à subir des échecs sur sa route, tout ce qu'il avait appris c'était les moeurs du Cormyr et autres histoires farfelues qui n'avait rien a voir avec la disparition de Frohnir.

Pour un peu, il aurait étranglé Elminster de ne pas avoir dit plus tôt par ou commencer ses recherches. Il suspecta que cette information devait être certainement divulguée en temps et en heure en attendant que Druss et Mëryl le rejoignent.

Sano laissa passer Druss pour qu'il montre ou cette femme habitait, cette amie du drow, elle devait les heberger en attendant de pénétrer dans le palais. Le jeune voleur avait hate de rentrer dans l'enceinte, au fur et a mesure que le temps avancait, cela le rapprochait de Frohnir. Et il avait hâte également de voir si l'habit de mage qu'il avait offert à Mëryl accomplirait son devoir pour rentrer dans la tour du mage
Mëryl était mal à l’aise dans sa robe de mage. Ils avaient croisé plusieurs groupes de Dragons Pourpre et deux ou trois mage guerriers, et à chaque fois l’elfe avait senti peser sur ses épaules les regards réprobateurs des soldats. Elle avait beau avoir rabattue sa capuche, elle craignait malgré tout que sa condition d’elfe ne soit que trop visible. Le seul sort qu’elle maîtrisait à peu prés convenablement était un sort mineur de lumière que lui avait enseigné son père lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Bien sur elle pouvait modeler la forme et la couleur de sa lumière, mais cela restait inoffensif.

Alors qu’ils cheminaient vers le domicile de l’amie de Druss, Mëryl constata que ce dernier bénéficiait du respect de tous, les passants s’écartaient et les gardes le saluaient, un éclair de crainte au fond des yeux. Elle devinait que la puissance qu’elle avait senti une heure auparavant avait déjà dû servir à éradiquer bon nombre d’ennemis du Cormyr…

Alors qu’à nouveau ils passaient près d’un mage guerrier, elle marmonna :


« - Maître Sano, Maître Druss… psssst… Que vais-je faire si l’on me demande une preuve ? »
Nous n'en sommes pas au point de l'Amn mais la magie est fortement déconseillée dans les rues ... et vous n'avez qu'à dire que vous n'êtes qu'une jeune apprentie qui a perdu son maître ..
Il lui sourit.

Nous arrivons. dit-il.

Il frappa plusieurs coups à une porte en chêne massif. Beaucoup de graffitis étaient gravés dans les murs et on pouvait traduire à certains endroits "Mort à la semi-elfe" ou "Qu'elle brûle !".

Une jeune femme ouvrit la porte, l'épée au clair. La belle demi-elfe était habillée d'habits de cuirs qui mettaient ses formes avantageuses à la vue de tous mais son épée aurait découragé n'importe quel prétendant. Ses cheveux châtains lui tombaient jusqu'aux épaules. L'éclairage mural faisait briller ses yeux verts emeraudes d'une ardeure guerrière.

Lorsqu'elle vît que c'était Druss, son air menaçant se changea en sourir. Elle embrassa se dernier sur la joue en levant la pointe des pieds et fît signe au petit groupe d'entrer.
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Entrez ! Entrez dit-elle d'une voix musicale et enjouée.

Cela fait longtemps que tu ne m'as pas rendu visite gros balourd fît-elle taquine à l'attention du barbare.

Je me présente : Elayne Damodred. Guerrière anciennement au service du clergé de Lathandre d'Athkatla.

Que me vaut l'honneur de votre visite ?
Mëryl failli saluer son hôte par le salut rituel des elfes mais s’abstint au dernier moment en constatant que ce n’était pas une elfe mais une demi-elfe ! De nombreux bruits courraient dans la forêt du Thétyr à propos des alliances « contre natures » et du gâchi du « bon sang elfique ». Si Mëryl n’y avait pas vraiment prêté l’oreille, se retrouver devant une véritable demi-elfe était néanmoins nouveau pour elle. Elle évita de justesse un mouvement de recul qui aurait pu être mal interprété et se contenta de déclamer son nom comme on le lui avait apprit :

« - Je me nomme Mëryl Elendûr. L’étoile sombre du Thétyr, fille de Kurû lindelë Edeldaë. A la recherche de ma sœur perdue. » Son ton était un peu trop sec et elle avait volontairement omis le « Pour vous servir ». Malgré cela elle réussit à faire un grand sourire à l’amie de Druss et maudit intérieurement son clan de ne pas l’avoir laissé parcourir et découvrir le monde plus tôt. Dire qu’il avait fallut attendre qu’elle maîtrise l’art du combat aux couteaux, le tir à l’arc ET les bonnes manières… elle avait tant à apprendre et à rattraper…
- et moi Sano Rong, tourmenteur des serruriers et fléau des bourses pleines...dit il dans un grand sourire,
- Je crois que nous avons chacun une quête diverse, mais qui sont liées en certains points, pour ma part et pour celle de dame Mëryl nous devons rechercher Frohnir sa demi-soeur qui a été enlevée par un mage puissant lors de mon affrontement avec le démon Saad ame Uss Hayne. Malheureusement, le démon avant de mourir a enlevé Delroth et c'est la que Druss et ...vous apparaissez dans l'histoire...

- Tout me laisse a penser que Delroth n'est que...disparu, je l'ai déja combattu une fois auparavant et je n'étais pas mort...

Elayne semblait écouter attentivement l'histoire du jeune voleur et Sano put voir de la crainte dans ses yeux lorsqu'il parla de Delroth. l'aventure commencait...
Druss sembla soudain se réveiller et il dit :

Bien ... continuez à discuter. Pendant ce temps je vais aller prendre rendez-vous auprès du mage.

Faites plus ample connaissance ..
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Après la sortie du barbare, Elayne semblait désemparée.

Il a été amené dans les Abysses vous dites ?

Devant l'acquièsement de Sano, elle défaillie et s'assied sur l chaise la plus proche.

Il fait l'en sortir ... vous ne pouvez imaginer ce qu'il va endurer si les Yochlol mettent la main sur lui ... il ne le tueront jamais ... ils vont le torturer, physiquement et mentalement ... il n'aura même jamais l'occassion de ce donner lui-même la mort. Secondes après secondes, il y aura toujours un monstre pour le faire souffrir ....Elle sembla hésiter un moment puis dit :

Le connaissiez-vous bien ? Je veux dire ... depuis quand le connaissez-vous ? A-t-il fait quelque chose pour vous ? Ou est-ce l'inverse ?
Inquiète, elle déversa son flot de question d'une traite. Puis s'arrêta.

Mais j'oublie mon devoir de maîtresse de maison ... prenez un siège et dites moi si vous voulez à boire ou a manger. Je n'ai pas grand chose à vous offrir si ce n'est un repas peu frugale ... il est difficile de trouver un métier ici, à Suzail, quand on est une demi-elfe ...
Mëryl s’assit à son tour et écouta la demi-elfe parler de ce Delroth. Il y avait de l’amour dans sa voix, cela s’entendait aussi bien que ça se voyait. Tout dans son attitude dénotait de profonds sentiments pour…

Yochlol ?


« - UN DROW ? ce Delroth est un drow ? » fit-elle horrifiée en se levant précipitamment de sa chaise.

Toutes les monstrueuses histoires qu’on lui avait raconté sur ces cousins noirs des profondeurs lui revinrent en mémoire subitement. Des adorateurs de Lloth, l’une des divinités les plus cruelle qui soit, des elfes noirs pervertis, violents, haineux…

Son teint doré était devenu d’une pâleur extrême, ses traits s’étaient figés et elle balbutia :


« - Je… il doit y avoir une erreur… il faut que je m’en aille ! » puis elle tourna les talons et se dirigea vers la porte, bien décidée à retrouver Fröhnir par ses propres moyens. «- Ma sœur n’est peut-être pas en enfer, mais elle en subit les tourments tous les jours, je n’ai pas de temps à perdre avec un drow ! »

Et elle tourna la poignée.
Une dague se planta à quelque centimètres du visage de Mëryl dans le bois de la porte.

Veuillez vous rasseoir, Dame Mëryl. dit-elle calmement.

Vous avez sûrement entendu parler de Drizzt Do-Urden, le Drow rénégat ? Delroth est comme lui ... un rénégat à la race des Drows, un homme prêt à sacrifier sa vie pour celle des autres ... je pense d'ailleurs que s'il se trouve dans les Abysses aujourd'hui ... c'est pour avoir essayer de protéger cette ... Fröhnir ... est-ce que je me trompe ? demanda-t-elle à Sano.
Mëryl regarda un instant la lame vibrer près de son visage mais ne se retourna pas ni ne montra le moindre signe de peur ou de surprise.

« - Je ne connais pas ce Drizzt ou ce Delroth, mais je me souviens parfaitement du nom et du visage de chacun des elfes de mon village massacré lors de raids drow. S’il est vrai que ces deux là sont des hommes de bien, et que votre ami a participé à une quelconque action visant à protéger ma sœur, alors peut-être méritent-ils que je les rencontre… (Elle interrogea Sano du regard) Sachez simplement que je n’accepterais pas un seul instant de me détourner de ma quête sans une bonne raison… »

L’elfe fixa Elayne et lui dit :

« - Une malédiction pèse sur ma famille, à chaque génération, une fille de mon sang sombre du côté obscur et devient une plaie pour les elfes, les nains et les hommes. Cette malédiction devait m’être dévolue car j’étais la seule fille de la famille. Mais mon père m’avait caché que j’avais une sœur. Il la croyait morte depuis longtemps. Lorsque mes rêves commencèrent et que je lui en parlais, il devina qu’elle vivait et que cette malédiction s’était renouvelée à travers elle. Non seulement cela la pousse au crime, mais il est écrit que chacune des Edeldaë devra mourir dans les souffrances les plus atroces pour expier la faute commise par notre aïeul. Je n’ais pas le cœur à vous raconter cette faute, mais je veux à tout prix sauver ma sœur du destin qui l’attends. Edeldaë signifie « Elfe vouée à l’ombre ». M’aiderez-vous ? »

Puis elle tenta de sortir la dague du montant de la porte, mais n’y arriva pas et regarda Elayne avec un sourire penaud…
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