[Economie] Le rôle de l'Etat dans l'économie et l'état du tissu productif français

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Je suis pas certain de ce qu'est le CICE concrètement, mais sur mon bilan j'avais un abattement sur mes bénéfices avant l'impot sur les sociétés, au titre du CICE, qui a pas mal réduit le dit impôt dans mon cas. Merci bien.

Par contre si c'est censé faire de l'emploi c'est complètement con. C'est vraiment pas sur le bénéfice qu'on va se dire "ah tiens je vais créer un emploi de plus tiens", parce qu'on le connait qu'à la fin de l'exercice, et même des mois après, que c'est 1 fois par an, et que c'est conjoncturel / lié à l'activité passée. Le bénéfice doit être l'un des plus mauvais indicateur pour se dire qu'on va recruter ou pas. Bref, si c'est bien ça le CICE bah c'était une belle arnaque mdr. Merci Hollande, Valls, la gauche ^^
Citation :
Publié par Henri Deveau
Je suis pas certain de ce qu'est le CICE concrètement, mais sur mon bilan j'avais un abattement sur mes bénéfices avant l'impot sur les sociétés, au titre du CICE, qui a pas mal réduit le dit impôt dans mon cas. Merci bien.

Par contre si c'est censé faire de l'emploi c'est complètement con. C'est vraiment pas sur le bénéfice qu'on va se dire "ah tiens je vais créer un emploi de plus tiens", parce qu'on le connait qu'à la fin de l'exercice, et même des mois après, que c'est 1 fois par an, et que c'est conjoncturel / lié à l'activité passée. Le bénéfice doit être l'un des plus mauvais indicateur pour se dire qu'on va recruter ou pas. Bref, si c'est bien ça le CICE bah c'était une belle arnaque mdr. Merci Hollande, Valls, la gauche ^^
Si, en tant que chef d'entreprise (je ne sais pas si c'est ton cas, je généraliste), tu n'es pas capable d'avoir une estimation en temps réel de ton bénéfice prévu en fin d'année et à l'exception des industries saisonnières (tourisme, agriculture), je pense qu'il faut que tu changes de métier et/ou de comptable et/ou que tu laisses la budgétisation de ton activité à d'autres. Rien que la comparaison mois par mois avec l'année N-1 suffit à avoir une bonne indication en général...
Citation :
Publié par Visionmaster
Rien que la comparaison mois par mois avec l'année N-1 suffit à avoir une bonne indication en général...
Les chefs d'entreprises qui voient les choses aussi simplement doivent souvent voir leur boite couler mdr.
Citation :
Publié par Doudou
Les chefs d'entreprises qui voient les choses aussi simplement doivent souvent voir leur boite couler mdr.
Tu peux donner un peu plus d'arguments ou tu en restes au commentaire sarcastique et inutile ? Je croyais que les posts monolignes qui n'apportent aucun argument à la discussion étaient considérés comme à la limite du hors-charte sur l'Agora... D'autant plus que j'ai dit qu'il s'agissait d'une bonne indication, pas l'alpha et l'oméga de l'estimation du bénéfice... Bref...
Citation :
Publié par Visionmaster
Tu peux donner un peu plus d'arguments ou tu en restes au commentaire sarcastique et inutile ? Je croyais que les posts monolignes qui n'apportent aucun argument à la discussion étaient considérés comme à la limite du hors-charte sur l'Agora... D'autant plus que j'ai dit qu'il s'agissait d'une bonne indication, pas l'alpha et l'oméga de l'estimation du bénéfice... Bref...
Bein écoute, je me suis mis au niveau de ton agression gratuite sur les compétences d'Henri, mais no prob, la prochaine fois je t'éditerais directement si tu préfères.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Je comprends pas ton troll, tu pourrais mieux faire.
Le contrat de base c'était CICE = 1 millions d'emplois. Ce que c'est devenu, CICE = 0 emplois (à la louche). Les sous ont bien été utilisés, aux profits des dirigeants.

Si si ça créé de l'emploi, exemple :

http://www.fcs-consulting.com/credit...tivite-emploi/

Semblerait que les anciens de Bercy (connaissant les leviers à actionner pour débloquer les sous) sont des profils très recherchés à ces postes.
Citation :
Publié par Doudou
Bein écoute, je me suis mis au niveau de ton agression gratuite sur les compétences d'Henri, mais no prob, la prochaine fois je t'éditerais directement si tu préfères.
Citation :
Publié par Visionmaster dans le message en question
(je ne sais pas si c'est ton cas, je généralise)
avec la faute corrigée

Justement, j'ai bien précisé que je ne parlais pas spécifiquement d'Henri. Bref...
Citation :
Publié par Visionmaster
Si, en tant que chef d'entreprise (je ne sais pas si c'est ton cas, je généraliste), tu n'es pas capable d'avoir une estimation en temps réel de ton bénéfice prévu en fin d'année et à l'exception des industries saisonnières (tourisme, agriculture), je pense qu'il faut que tu changes de métier et/ou de comptable et/ou que tu laisses la budgétisation de ton activité à d'autres. Rien que la comparaison mois par mois avec l'année N-1 suffit à avoir une bonne indication en général...
Ce genre de conseils si on me les donnait sur ce ton désagréable on pourrait se les fourrer ou je pense. Je dis pas ça pour toi spécifiquement....
Passons.

Non je ne suis pas capable de déterminer en temps réel mon bénéfice prévu en fin d'année. Déjà parce que je suis pas comptable. Mon comptable peut me faire une estimation, pour celà je prends un rdv avec lui et je fais un point de situation, mais j'imagine que ce point lui prend un peu de temps à préparer. Ensuite, j'ai mes estimations, et lui a les siennes, mais ça restera des estimations, bonnes ou pas on n'en sait rien. C'est déjà mieux que rien mais je ne me fierais certainement pas à ça pour planifier une embauche ou un autre investissement lourd.

Toutes les entreprises n'ont pas une activité régulière et récurrente permettant de chiffrer avec peu de risques le bénéfice, même sans être saisonnières. Ce n'est pas mon cas mais par exemple une entreprise fonctionnant en projets, chantiers, ne pourra pas dire avec certitude combien de projets elle aura sur l'année en cours. Pour mon cas j'ai une base relativement stable (quoique en évolution) et une autre qui est faite d'évènements exceptionnels, sur lesquels la visibilité est nulle. Je ne peux jamais savoir si j'aurai ce genre de contrats, ou pas, et en quelle quantité. Je fais mon maximum d'ailleurs pour que cette partie devienne du bénéfice pur, afin de ne pas en être dépendant.

Je ne crois pas que savoir estimer son bénéfice soit une condition obligatoire pour être chef d'entreprise, même si c'est probablement un atout. On n'est pas forcément comptable ou gestionnaires, ça n'empêche pas pour autant de créer / diriger une entreprise. Enfin j'espère, et sinon bah je continuerai quand même ne t'en déplaise, car tant que ça marche ainsi ...
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Egelbeth
Ca dépendra des entreprises et des gens ça, moi je sais combien je gagne en net par semaine suivant mes ventes, je sais à combien sont mes marges à l'euro et comme mes dépenses sont fixes ou que mes coeff sont en gros toujours les mêmes , c'est facile.
Par contre une entreprise fluctuante, ou à rendement très bas ( 26-30% de marge brute ) ils auront du mal à te le dire.

de Henri

Ben à mon avis, si.
C'est avec les décisions le second poste le plus important en savoir faire pour le chef du bastringue, ou alors tu as un manager finances et marges.
Tu as sans doute plus d'expérience que moi là dessus, donc je te contredirai pas. Simplement, j'ai monté plusieurs entreprises, sans savoir comment calculer le bénéfice, et aucune d'entre elles n'a coulé ou perdu d'argent. J'ai aussi monté auparavant en tant que cadre pas mal de projets, sans plus de connaissances, dont certains d'ailleurs plus importants en C.A que ma boîte actuelle. J'ai ma petite méthode perso bâtie empiriquement, en autodidacte. D'ailleurs j'ai l'impression que par d'autres moyens je rejoins un peu la tienne.
Je fais toujours très attention aux dépenses, et aux rentrées d'argent, et m'assure que les secondes soient supérieures aux premières. Quand je fais des prévisions, estimations, si je n'ai pas de certitudes je pars toujours sur des hypothèses très pessimistes, et j'applique des marges de risque. Au final ça revient à s'assurer que bénéfice il y ait, à défaut de pouvoir le calculer exactement.
Dans mon entreprise nous sommes ma femme et moi co-gérants. Elle est bien plus la patronne que moi, car elle est l'artisan principale et permet par son travail, et sa capacité à organiser celui des autres, de faire rentrer l'argent. Pourtant elle se fiche totalement de la compta / gestion. J'en connais pas mal de petites boites ou le patron est surtout un artisan plus qu'un gestionnaire, sont ils pour autant de mauvais chefs d'entreprise je ne pense pas. Même si ça arrive qu'ils se plantent. L'entreprise par définition est avant tout la capacité à faire converger des volontés humaines, et leur travail, vers un objectif commun.
Pour autant je ne nie pas l'importance de connaître la compta, c'est assurément un atout. Ne serait-ce que pour engager certaines dépenses / investissements éventuels plutôt que payer de l'IS. D'ailleurs je m'y intéresse par la force des choses, et j'apprends petit à petit. Mais sans vouloir me vanter (je ne me considère pas spécialement un "bon" chef d'entreprise) je tombe souvent juste dans mes prévisions d'autodidacte. Comme j'explique souvent à ma femme, on sera à "tant" ou + ou - 20%, mais rarement au delà de ce delta (ça m'arrive jamais). Ca permet malgré tout d'avancer. Ce qui compte pour moi plus que le montant du bénéf c'est tout simplement qu'il y en ait, que l'entreprise soit rentable / pérenne. Et c'est aussi pourquoi je hais les surprises du genre "tiens l'année prochaine vos cotisations vont doubler" - ce genre de mesures me met hors de moi par sa stupidité et les dégats que celà va impliquer.
Citation :
Publié par Henri Deveau
Mais sans vouloir me vanter (je ne me considère pas spécialement un "bon" chef d'entreprise) je tombe souvent juste dans mes prévisions d'autodidacte. Comme j'explique souvent à ma femme, on sera à "tant" ou + ou - 20%, mais rarement au delà de ce delta (ça m'arrive jamais). Ca permet malgré tout d'avancer. Ce qui compte pour moi plus que le montant du bénéf c'est tout simplement qu'il y en ait, que l'entreprise soit rentable / pérenne. Et c'est aussi pourquoi je hais les surprises du genre "tiens l'année prochaine vos cotisations vont doubler" - ce genre de mesures me met hors de moi par sa stupidité et les dégats que celà va impliquer.
Donc, tu ne rentres pas du tout dans ce que j'indiquais plus haut, toi tu sais faire des bonnes estimations visiblement . Désolé de ne pas m'être fait comprendre, à me relire, le "tu" était maladroit, ne te visait pas, c'était un "you" à l'anglaise, j'aurais plutôt du mettre "on". Mais je t'assure, je rebondissais sur ta remarque et ne visait pas du tout à t'incriminer, toi...

Ma remarque était générale, car je vois beaucoup de petits chefs d'entreprise couler leur boîte parce qu'ils ne sont justement pas capables de suivre un budget, de gérer la caisse, de prévoir les cotisations sociales, etc. Et tout ne doit pas retomber sur le dos du comptable, loin de là. Je trouve qu'on a un mauvais entrepreneuriat en France de manière générale, probablement parce qu'il n'y a pas assez de rudiment d'économie enseignés à l'école. Je me souviens avoir donné des cours à des élèves infirmiers en économie de santé, c'était un cours magistral de cadrage général puis des TD très pratiques sur ce qu'est une couverture sociale, comment on fait une feuille de soins, etc., et un des ateliers était consacré à l'initiation à la gestion d'un cabinet libéral (le seul cours qu'elles auront eu de toute leur formation sur ce sujet alors qu'au moins 1/3 finiront libérales...). Avant d'entrer en cours, aucun (et je l'ai répété 4 fois) ne savait que le bénéfice était honoraires moins charges. Pourtant, dans cet IFSI, beaucoup venaient d'une section techno...

Et je trouve que ce mauvais entrepreneuriat est à 90 % de la faute des wannabe-patrons, car niveau formations gratuites ce n'est pas ce qui manque quand on se lance, entre les CCI et les AGA...
Pas de soucis j'ai compris que tu ne cherchais pas à m'attaquer perso, c'était un peu mal tourné voilà tout.
Et oui c'est assez fou combien de patrons (ou de cadres) prévoient mal les dépenses, j'en ai connu plein qui n'anticipaient pas du tout les couts salariaux, pour eux c'était quasiment que le net qu'ils comptaient, forcément quand l'urssaf tombe ils gueulent... mais ça ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes. Dans le même genre j'avais eu affaire à des pontes de l'INSEE qui m'expliquaient que le smicard temps plein sur un projet me coutait 1200e ou 1500e (je sais plus)... tu facepalm bien dans ce genre de cas.
Par contre quand d'une année à l'autre on t'annonce +50% ou +100% de cotisations, et que t'as aucun moyen de l'anticiper, là ça fait mal, parce que l'argent supplémentaire va pas sortir de nulle part. Ca donne l'impression, comme souvent avec l'urssaf, qu'ils s'imaginent qu'on a des réserves de fric à sortir "comme ça" ... bah non, le plus souvent c'est pas le cas. Et si c'est le cas e fric est pas volé quand tu vois la difficulté à sortir des bénéfices. Ca rejoint aussi un sentiment qu'on te traite en "coupable d'office" (fraudeur par ex) quand t"as affaire à eux. Et quand derrière tu vois que t'es moins protégé que n'importe qui, que t'es obligé de raquer en plus pour tes soins, ta retraite etc ... ça fout un peu la rage. En ce moment je l'ai un peu mauvaise de devoir payer les soins de mon gamin de ma poche, parce que j'ai pas demandé à l'avance par écrit un "accord préalable" au RSI...et c'est la même chose pour tout soin un peu sérieux qui va au delà de la simple visite au généraliste. Si on doit doubler nos cotisations j'espère au moins qu'on aura droit à une protection comme tout le monde. Mais je sais pas pourquoi je sens que ça va être la baise des 2 cotés, + de cotisations mais couverture de merde, parce qu'on est des patrons alors forcément on va abuser du système...coupable d'office.
Citation :
Publié par Henri Deveau
Et quand derrière tu vois que t'es moins protégé que n'importe qui, que t'es obligé de raquer en plus pour tes soins, ta retraite etc ... ça fout un peu la rage.
Pardon de poser la question, mais il me semble que ta société est récente, pourquoi avoir fait le choix d'un statut non-salarié (donc au RSI) alors qu'il est maintenant très simple d'opter pour un statut "assimilé salarié" en montant une SAS? Statut qui permet de conserver un rattachement au régime général avec l'inconvénient de cotiser comme un salarié (donc plus qu'au RSI).


Sinon, plus généralement, je suis d'accord avec ton constat et celui de Visionmaster sur le manque de compétence de certains petits patrons. Quand j’entends un fournisseur pleurer sur le prélèvement URSSAF qu'il n'avait pas prévu (comment on peut ne pas le prévoir???), je commence à regarder d'autres offres, au cas où....
Citation :
Publié par Henri Deveau
Dans le même genre j'avais eu affaire à des pontes de l'INSEE qui m'expliquaient que le smicard temps plein sur un projet me coutait 1200e ou 1500e (je sais plus)

Si 1500 EUR ce n'est pas loin de la réalité en tenant compte des dispositifs de réduction des coûts, après ce qui peut faire mal c'est le décalage entre le paiement du salaire + les charges qui a lieu de suite et la récupération du CICE et de la réduction FILLON qui intervient bien après.



Au 01/01/2017, le SMIC mensuel brut (base 35 heures) s’élève à : 1 480,27 €.
Les charges patronales après abattement (Réduction Fillon) et en intégrant une mutuelle s’élèvent à 13 %, soit + 192 €.
Le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) s’élève à 7 % du salaire brut et doit être déduit du coût du SMIC, soit – 104 €
Le SMIC mensuel chargé (base 35 heures) coûte donc au total 1568,27 € à l’entreprise.
Bah je veux bien te croire, ça fait plusieurs fois qu'on me sort ce genre de calculs, mais je ne l'ai JAMAIS constaté en réalité. Pour moi le calcul c'est : net x 2 minimum (je prends 2,2) et là j'obtiens le cout salarial toutes taxes / cotisations comprises. Donc pour un smic un coût d'environ 2200e à 2400e par mois. Je dois probablement mal m'y prendre quelque part. Mais je préfère partir sur des bases fiables, plutôt que compter sur 1600 et devoir sortir les 2200 au final. Never surprise.
Peut etre qu'arriver à ce cout implique pas mal de démarches pour obtenir les aides, et que je ne les ai pas effectuées. J'en sais rien. J'ai l'impression que seules les grandes entreprises arrivent à obtenir un coût aussi faible (plus de 1/4 de différence c'est pas neutre).

@Angelor : rétrospectivement nous aurions peut être du opter pour ce choix oui, mais à la création nous n'avions aucune visibilité sur le revenu que nous pourrions nous verser et nous voulions absolument minimiser les charges fixes, n'ayant pas beaucoup de capital d'avance. Du coup il paraissait plus sûr d'opter pour le RSI et un statut SARL, et notre comptable nous conseillait également en ce sens. Il y avait d'autres subtilités que j'ai oublié depuis. Par ailleurs j'avais eu vent que les SAS seraient la prochaine cible dans le collimateur des gouvernements (je me suis planté sur ce coup là ... pour l'instant).

Dernière modification par Compte #117140 ; 26/07/2017 à 12h20.
Pour calculer le coût global d'un salarié, il existe ce simulateur qui est très bien fait :
https://embauche.beta.gouv.fr/simulateur/

Je l'ai utilisé pour anticiper une embauche et n'ai pas eu de mauvaise surprise sur les coûts calculés.


Citation :
Publié par Henri Deveau
Par ailleurs j'avais eu vent que les SAS seraient la prochaine cible dans le collimateur des gouvernements (je me suis planté sur ce coup là ... pour l'instant).
Merci de ta réponse. Le statut "assimilé salarié" de la SAS impose effectivement de se verser un salaire pour bénéficier des avantages sociaux, un peu plus de 8000€ / an au minimum pour avoir tout (sécu, retraite, ...).

Ils parlaient effectivement d'harmoniser l'imposition des dividendes qui reste aujourd'hui plus favorable dans une SAS. Mais toujours rien de fait à ce jour, et d'ici que je me verse suffisamment de dividendes pour que leur imposition devienne un problème, on avisera

Dernière modification par Angelor ; 26/07/2017 à 12h26.
Je ne connais pas trop la situation dans les autres pays mais en tout cas chose certaine c'est que les métiers qui créent de la richesse pour le pays sont très mal payés et dévalorisé en comparaison des métiers qui brassent de l'air. Donc en dehors du débat coût des charges énorme en France pour l'entreprise, il faut voir que les entreprises qui créent de la richesse brut sont rarement les plus intéressantes pour un mec qui devient entrepreneur. Surtout en ratio quantité de travail/gain.

Métiers pour s'en mettre plein les poches:
Négoce
immobilier
service à la noix (appli iphone, internet, livraison...)
banque
assurance
crédit
etcetc

des métiers qui ne créent rien mais permettent de s'acheter un belle voiture (pas française malheureusement ^^). Donc à moins d'être absolument passionné et d'avoir une vocation, pourquoi se crever à faire de l'innovation et la production alors qu'on peut être riche en brassant de l'air. C'est sûr c'est pas bon pour le pays mais c'est le système.

Dernière modification par Palette ; 26/07/2017 à 13h35.
Citation :
Publié par Palette
Je ne connais pas trop la situation dans les autres pays mais en tout cas chose certaine c'est que les métiers qui créent de la richesse pour le pays sont très mal payés et dévalorisé en comparaison des métiers qui brassent de l'air. Donc en dehors du débat coût des charges énorme en France pour l'entreprise, il faut voir que les entreprises qui créent de la richesse brut sont rarement les plus intéressantes pour un mec qui devient entrepreneur. Surtout en ratio quantité de travail/gain.

Métiers pour s'en mettre plein les poches:
Négoce
immobilier
service à la noix (appli iphone, internet, livraison...)
banque
assurance
crédit
etcetc

des métiers qui ne créent rien mais permettent de s'acheter un belle voiture (pas française malheureusement ^^). Donc à moins d'être absolument passionné et d'avoir une vocation, pourquoi se crever à faire de l'innovation et la production alors qu'on peut être riche en brassant de l'air. C'est sûr c'est pas bon pour le pays mais c'est le système.
Ce n'est pas lié à l'économie française en particulier. C'est le cas de toutes les activités de service qui demande peu d'investissement et pour lesquelles les marges sont souvent importantes (peu de coût d'achat).
Même si je suis en partie d'accord que les métiers ne sont pas forcément rémunérés en rapport avec leur utilité sociale, c'est exagéré de dire que les activités de service citées ne créent rien. Ce sont des services donc immatériels mais leur apport n'est pas négligeable. Sinon personne n'y ferait appel. La banque permet d'avoir des fonds rapidement, d'avoir des paiements sécurisés, un compte etc, l'immobilier t'apporte une aide à la recherche et un encadrement, le crédit te permet de surseoir à des difficultés ou d'aller plus vite, l'assurance bah elle t'assure etc etc.
Après c'est vrai qu'à coté les activités productrices de biens matériels / biens transformés ont souvent des marges plus faibles, je pense surtout à cause d'une concurrence plus féroce, et du fait souvent qu'elles nécessitent moins de qualifications / éducation, peut être faudrait-il rééqulibrer un peu la balance en allégeant relativement leurs charges. Mais j'en suis pas persuadé. C'est pas pour rien que 70% de notre économie est maintenant tertiarisée.
J'ai pas dis que ça sert à rien. Mais compare les gains d'argent, c'est disproportionné par rapport à l'utilité sociale.
Mais si désolé ça ne créé rien. Faire bouger des flux d'argents ça ne créé rien. Après bien sûr on peut argumenter que par exemple la banque a filé son prêt à la petite pme qui va faire de la métallurgie mais le fait est que entre temps la banque à gagner 100x plus d'argent en terme de rapport travail/gain, alors que tout ce qu'elle a fait c'est faire une addition et une soustraction.
Même chose pour tout ces métiers qui sont juste de l'achat/revente, vente d'air (assurance), services informatiques qui rendent utile l'inutile etc mais ce sont ces boulots qui permettent de devenir riche aujourd'hui.
Le mec qui met vraiment la main à la pâte il est condamné à la labeur par rapport à la quantité de boulot qu'il fournit.

Dernière modification par Palette ; 26/07/2017 à 14h20.
Bof franchement, même si je gueule sur les frais quand j'ai rdv avec ma banquière, ils font pas tant de thune que ça. Là par exemple j'ai fait un crédit sur un achat à 3000€, il me coute au total 27€ sur 2 ans. Rien que le temps du rdv pour que la banquière tape avec ses gros doigts sur son clavier pour enclencher le machin, leur marge est déjà bouffée. 27e quoi.

Un autre crédit 20000e il me coute je crois environ 1500e sur 7 ans. C'est déjà mieux pour eux, mais c'est pas ouf non plus. Sachant qu'avec ça ils doivent rémunérer tout leur bouzin, et payer des taxes etc.
D'ailleurs j'avais entendu dire que les activités bancaires avaient des marges de plus en plus faibles et que les banques n'étaient pas vraiment très rentables.

Pour l'assurance, ça me coute 70e par mois environ, ça peut paraitre beaucoup, mais bon si mon local crame elle va raquer, si je me fais braquer elle va casquer, etc. C'est pas si dingue non plus.

Après si on parle de trading en bourse, c'est autre chose évidemment. Et l'immobilier là j'avoue qu'ils se font souvent des marges de porcasse, mais un agent viendra peut être expliquer que c'est pas tant que ça et que c'est justifié, perso j'y connais pas grand chose.
Juste qu'en général les activités ou tu te gaves, elles durent pas longtemps avant d'avoir une concurrence qui baisse les prix, jusqu'à un certain équilibre.

Après je te rejoins que dans pas mal d'activités ou on se crève le cul à produire on est sur des marges de misère, qui permettent pas de payer les gens suffisamment par rapport à la pénibilité.
Citation :
Publié par Henri Deveau
Après c'est vrai qu'à coté les activités productrices de biens matériels / biens transformés ont souvent des marges plus faibles, je pense surtout à cause d'une concurrence plus féroce, et du fait souvent qu'elles nécessitent moins de qualifications / éducation, .
Je parlais pas du salariat mais des mecs qui font des entreprises. Les mecs qui font une boite, même si c'est dans l'agriculture ou le btp ne sont pas forcément des illettrés. C'est un image qu'on a collé ces 20 dernières années à tout travail où il y a une idée de manuel.

De toute façon ça peut être argumenter de toute les manières, même si le tertiaire a sont utilité, tout les pays qui sont puissant sont ceux qui produisent du concret. En France la plupart des boites qui s'en sortent ce sont des boites de service...c'est un reflet de déclin.

Dernière modification par Palette ; 26/07/2017 à 14h31.
Citation :
Publié par Henri Deveau
Bah je veux bien te croire, ça fait plusieurs fois qu'on me sort ce genre de calculs, mais je ne l'ai JAMAIS constaté en réalité. Pour moi le calcul c'est : net x 2 minimum (je prends 2,2) et là j'obtiens le cout salarial toutes taxes / cotisations comprises. Donc pour un smic un coût d'environ 2200e à 2400e par mois. Je dois probablement mal m'y prendre quelque part. Mais je préfère partir sur des bases fiables, plutôt que compter sur 1600 et devoir sortir les 2200 au final. Never surprise.
Peut etre qu'arriver à ce cout implique pas mal de démarches pour obtenir les aides, et que je ne les ai pas effectuées. J'en sais rien. J'ai l'impression que seules les grandes entreprises arrivent à obtenir un coût aussi faible (plus de 1/4 de différence c'est pas neutre).

J'imaginais que c'était ce genre de calcul qu'avait l'expert comptable face à toi mais suis entièrement d'accord avec toi sur le fond

Ce type de mesure "on vous prend 100 et on vous rend 50 dans 6 mois" marche très bien dans notre pays :
- un zest de connivence : profite aux gros déjà en place qui ont l'administratif, le juridique, etc et empêche l'émergence de nouveaux / petits concurrents (et accessoirement tout ceci pèse sur le prix du produit fini/service devant être payé par les consommateurs).
- cela occupe des emplois administratifs (lutte contre le chômage) -> dommage de contraindre à la dépense alors que les entreprises pourraient utiliser ces fonds pour se développer et se renforcer.
- sanctuarise au passage la place de l'Etat qui se voit ainsi renforcer dans son rôle "indispensable"


Je passe sur l'effet trappe à salaire favorisant le maintien des salaire proches du SMIC du fait des effets de seuils engendré par les allègements Fillon.
Non mais si ça se trouve c'est toi / vous qui avez raison et en vrai je paie moins que ce que je crois. Franchement les couts salariaux c'est vraiment pas simple de s'y retrouver.

Juste je préfère les bonnes surprises aux mauvaises alors je continue de me baser et provisionner 2,2 fois le net, après si au final ça me coute que 1,6 ou environ bah ça fait plaisir.
Mais bon je l'ai pas constaté, et vu les montants concernés ça se verrait quand même. Doit y'avoir d'autres couts liés qui ne sont pas comptés dans les chiffres suscités.
Message supprimé par son auteur.
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