je cherche une stat insee ou autre qui met en avant le nombre d'offres d'emploi par trimestre, et le taux de transformation de ces offres sur une période d'un mois, d'un trimestre et de un an.
Par localisation géographique ce serait encore mieux.
mon but est de savoir si notre pourcentage de chomeurs est lié à un manque d'offres (que ce soit en général ou par zone géographique), ou si la France disposait d'un nombre suffisant d'offres pour réduire le taux de chômage vers le sacrosaint "4% ou 5% qui est le taux de rotation optimum" mais que ces dernières ne trouvaient pas preneur du fait de spécialités trop fortes (ou inversement, de non spécialité jugée des jobs dégradants).
Dit autrement, est-ce que le taux de rotation de la France est vraiment de 4 ou 5%, où est-il plus haut du fait de l'incapacité de faire rencontrer l'offre à des personnes.
Par extension, savoir ça me permettrait de comprendre :
- La part de job "dégradant" qui ont la double peine de pas être valorisant pour le chômeur ("je ne ferais pas cette tâche") et qui a comme concurrence le chômage direct (en termes de rémunération pour une période de temps donnée en tout cas).
- Si les politiques de formation ont du sens (i) dans leur capacité à recibler les compétences des individus vers les postes non pourvus (ii) à faire aboutir cette reconversion vers un statut fixe et pereinne.
- Si la volonté de macron "2 jobs refusés, tchao bail les alloc" part du contast que l'individu correctement positionné recherche mal ou ne recherche pas ; où si il y a un risque évident de malaise social en forçant la main du chômeur en le faisant accepter un job qui ne pourrait accepter ("j'ai été ouvrier chez PSA, je ne veux pas être éboueur"); où, pire, si ce n'est pas uniquement un coup dans l'eau car il n'arrivera même pas à satisfaire ses propres hypothèses de départ "2 jobs convenables".
- Enfin de comprendre le besoin des flux migratoires francais : pan europeen et mondial. Je suis un europeen convaincu même si la forme actuelle ne me convient pas. Cependant et si par exemple, les stats mettent en avant que 98% des offres d'un métier sans qualification autre qu'une formation rapide de 3 mois voir de la formation in situ (exemple : maçon) ne trouvent jamais preneur, ça concluerai probablement d'une absence d'appétence total de ces métiers par "le français moyen" et donc nécessiterait pourquoi pas de sortir du panel des métiers proposés en france pour viser des pays européens ou plus loin. Par extension, je me demande si l'Europe pourrait pas augmenter fortement la fluidité des échanges inter pays sur ces thématiques de compétences non placées; et donc identifier si en France nous avons des compétences que nous pourrions "replacer", sur le marché national, alors que celui-ci est déficitaire chez nos voisins.
Espérant toujours un jour une europe du social, de l'éducation, des communications et de la défense. Bon par contre dans mon idée, pas de territoire neutre au milieu de la géographie de cette fédération européenne : amis suisses, si on prend italie allemagne autriche france dans le lot, va falloir nous rejoindre sinon j'annexe (oui je suis un tyran parfois)
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