Ce matin, le Conseil contre l'islamophobie a déposé un recours auprès du conseil d'état contre les arrêtés anti-burkini, et l'imam de Bordeaux (T. Oubrouk) soutient cette démarche.
On nous rabâche à longueur de journée depuis des mois si ce n'est des années que la burqa n'est pas un vêtement de l'islam. Le burkini, étant une version pour la plage de la burqa, n'est donc pas un vêtement de l'islam et qu'ils n'apparaissent pas dans le Coran. Les femmes musulmanes décident ou non de le porter.
L'imam de Bordeaux parle qu'il ne faut pas faire "d'amalgame". Mais de quel amalgame parle t'il? SI le burkini n'est pas un vêtement de l'islam, donc toute femme est en droit de le porter ou non. Les arrêtés interdisent son port sur les plages publiques de certaines communes, comme on peut interdire n'importe quel autre vêtement dans l'espace public. Par exemple, dans certaines communes, il est interdit de se balader en maillot de bain et torse nue dans les rues, et cela ne choque personne qu'un tel arrêté existe.
Concernant le dépôt du Conseil contre l'islamophobie, il est révélateur d'un fait: le burkini, tout comme la burqa, sont des vêtements de l'islam. Si ce n'était pas le cas, pourquoi une organisation qui a pour objectif de faire valoir les droits de l'islam prendrait position contre les arrêtés interdisant le burkini? Simplement parce qu'ils estiment que ces arrêtés vont contre l'islam.
Donc le burkini et la burqa, qui sont des vêtements de l'islam, et ce quoiqu'en disent les femmes qui les portent ( là nous ne sommes plus sur un plan personnel mais plus large sur la définition même de ces vêtements), doivent être totalement interdit dans le domaine public étant des signes ostentatoires de religion.
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